La leucémie chez le chien


Certains animaux domestiques comme les chiens ne sont malheureusement pas épargnés par les cancers, dont la leucémie. Qu’est ce qui est à l’origine de la leucémie chez le chien et quels en sont les symptômes ? Éléments de réponse.

L’essentiel à savoir sur la leucémie du chien

C’est au niveau de la moelle osseuse que se forment les globules blancs et rouges ainsi que les plaquettes du sang. Lorsque les mauvais globules blancs se multiplient en trop grand nombre, la quantité de globules blancs normaux, de globules rouges et de plaquettes diminue. La leucémie du chien correspond donc à un cancer de ces cellules sanguines. Selon la lignée de cellules sanguines touchées, il existe alors deux formes de leucémie. D’un côté, il y a la leucémie myéloïde qui se caractérise par la multiplication des cellules immatures appartenant à la famille des myélocytes. De l’autre côté, il y a la leucémie lymphoïde qui se caractérise par la multiplication des cellules immatures appartenant à la famille des lymphocytes. Cette dernière est la forme la plus courante de la leucémie chez le chien.

Les causes de la leucémie chez le chien

À l’heure actuelle, les scientifiques n’ont pas encore trouvé les causes véritables de la leucémie chez le chien même s’ils supposent que les facteurs génétiques ne seraient pas étrangers. Néanmoins, les facteurs favorisant cette leucémie sont connus tels que l’exposition aux radiations solaires et aux rayons X ou encore l’exposition prolongée à certaines substances chimiques.

Pour diagnostiquer la leucémie chez le chien, il est donc recommandé de faire une ponction de la moelle osseuse. C’est un examen qui consiste à prélever la moelle osseuse du chien pour détecter la présence de cellules cancéreuses. S’ajoute à cet examen des analyses sanguines, une échographie abdominale et des radiographies du thorax et de l’abdomen.

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Les manifestations de la leucémie chez le chien

Un chien atteint de la leucémie présente des signes de grande fatigue et une pâleur anormale de la gencive. Il se peut également que le chien soit sujet aux infections récidivantes telles que des angines à répétition, malgré l’administration de traitement adapté. Par ailleurs, la leucémie du chien se traduit aussi par un amaigrissement, une hyperthermie (température en dessus de 38 à 39°C) et l’apparition de gros ganglions. En outre, des signes de troubles digestifs peuvent aussi apparaître tels que les fortes diarrhées et les vomissements. Au niveau de la peau du chien, des pétéchies (petites taches violacées ou rouges) peuvent aussi se manifester. Le traitement adapté est la chimiothérapie plus ou moins intensive suivant la nature de la maladie.

Ces soins nécessitent un suivi par le vétérinaire de votre chien.

Intoxication du chien : comment agir ?


La nature curieuse du chien le pousse souvent à avaler tout ce qu’il parvient à se mettre sous la dent. Malheureusement, ce comportement est à l’origine de nombreuses intoxications pour cette espèce.  Goodbro vous aide à découvrir les substances pouvant être toxiques chez le chien et les symptômes de ces intoxications.

Les différentes causes d’intoxication chez le chien

L’intoxication du chien peut être d’origine chimique suite à l’ingestion de substances contenues dans des produits d’entretien ou de jardinage. C’est le cas, par exemple, du chloralose, de la crimidine, des organophosphorés ou des carbamates qui sont des poisons que l’on retrouve dans les raticides (mort aux rats). Certaines de ces molécules ont des pouvoirs anti-coagulants. Le métaldéhyde est le composant principal des produits anti-limace. Les produits antigels ou encore également le témik sont des substances très dangereuses pour le chien.

Votre animal peut aussi subir une intoxication dite alimentaire. En effet, certains des aliments que  nous consommons habituellement peuvent être toxiques. C’est le cas du chocolat, contenant de la théobromine dont l’ingestion provoque des troubles digestifs et cardiaques chez le chien. L’oignon et l’ail sont aussi toxiques.

Les intoxications peuvent enfin être d’origine médicamenteuse. L’automédication est le fait d’administrer à son animal un médicament non prescrit par un vétérinaire. Cette pratique peut se révéler dangereuse. Par exemple, le paracétamol est toxique. Afin d’éviter ces risques, prenez conseil auprès de nos vétérinaires en ligne avant d’administrer des médicaments à votre animal.

Les symptômes d’une intoxication chez le chien

Les symptômes d’une intoxication peuvent être très variés chez le chien et dépendent du poison ingéré. Les troubles digestifs sont les plus fréquemment observés et surviennent dans les minutes et les heures qui suivent l’ingestion d’une substance toxique à effet digestif ; on observe souvent une hypersalivation, des vomissements ou de la diarrhée. Parfois, des changements de comportement peuvent également être présents (indifférence, agressivité, agitation inhabituelle).  Des saignements peuvent être observés au niveau des narines, dans les urines ou les selles de votre chien. Enfin, des symptômes neurologiques peuvent être liée à une intoxication chez le chien (perte d’équilibre, convulsions). Les troubles respiratoires sont plus rares ou surviennent plus tardivement (respiration accélérée, toux).

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La conduite à adopter pour un chien intoxiqué

En cas de suspicion d’intoxication, joindre un vétérinaire. Nos vétérinaires en ligne vous répondent rapidement et sont joignables 24h/24h. La prise en charge de l’animal intoxiqué consistera alors à stopper les convulsions, réhydrater l’animal, soutenir ses fonctions vitales (respiratoire er cardiaque), lutter contre le refroidissement et  accélérer l’élimination des substances toxiques grâce aux perfusions. Le vétérinaire peut aussi être amené à administrer des antidotes spécifiques tels que le glycopyrrolate ou l’atropine. Par ailleurs, il est conseillé de ne pas essayer de faire vomir son animal pour éviter les erreurs de direction de la nourriture (vers les bronches). L’idéal est donc toujours de consulter un vétérinaire.

Anémie chez le chat : la détecter, la comprendre et la soigner


Qu’est-ce qu’une anémie ?

Le sang des mammifères est composé d’eau, d’ions, de plaquettes, de globules blancs et de globules rouges. Les globules rouges sont des cellules dont le rôle est de fournir l’oxygène capté au niveau des poumons à l’ensemble des autres cellules de l’organisme. En effet, pour que chaque organe joue correctement son rôle, de l’oxygène doit leur être apporté en permanence par le sang. L’oxygène est donc le carburant du corps, indispensable à son fonctionnement.

L’hémoglobine est le composant des globules rouges qui fixe l’oxygène. Le terme « anémie » se défini comme un taux anormalement bas d’hémoglobine dans le sang. Très souvent, l’anémie correspond donc à un taux anormalement bas de globules rouges dans le sang. Les globules rouges ayant une durée de vie limitée (d’environ 120 jours chez le chien), ils sont en permanence renouvelés grâce à une fabrication de nouveaux globules rouges par la moëlle osseuse. Le maintien d’un taux adéquat de globules rouges dans le sang est donc permis, entre autres, par un bon fonctionnement de la moëlle osseuse.

Goodbro c’est LA boutique en ligne pour les amoureux des chiens et des chats. Retrouvez notre sélection de produits d’alimentation, de parapharmacie et accessoires pour vous aider à prendre soin de la santé et du bien-être de votre animal. Tous nos produits référencés ont été validés par notre équipe de vétérinaires conseils !

Les causes d’anémie chez le chat

Un taux anormalement bas de globules rouges dans le sang peut s’expliquer par trois grandes causes ;

  • un défaut de fabrication des globules rouges par la moëlle osseuse en cas de leucémie ou d’infection par le virus de la leucose par exemple,
  • une perte directe des globules rouges en cas d’hémorragie interne ou externe, suite à une blessure, un choc, un problème de coagulation ou au saignement d’une tumeur par exemple,
  • une destruction des globules rouges par des parasites ou par réaction auto-immune ; on parle d’hémolyse. Parmi les parasites à l’origine d’une destruction des globules rouges, on peut citer, chez le chat, l’exemple de l’hémobartonellose ou mycoplasmose. Ces petits parasites se logent dans les globules rouges et provoquent leur destruction.

Les symptômes d’une anémie chez le chat

Les symptômes les plus fréquemment observés en présence d’une anémie sont, chez le chat, comme chez le chien, une pâleur des muqueuses buccales et oculaires, une fatigue, de la tachycardie (augmentation de la fréquence cardiaque), un essoufflement et des difficultés respiratoires. Moins fréquemment, il est possible d’observer une jaunisse (coloration anormalement jaune des muqueuses). D’autres symptômes peuvent être présents. Ils sont fonction de la cause sous-jacente à l’anémie ; fièvre, hémorragie (présence de sang s’écoulant d’un orifice ou d’une plaie), amaigrissement, anorexie, etc.

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Diagnostiquer une anémie

La confirmation clinique d’une anémie passera par la réalisation d’un hémogramme. Pour ce faire, le vétérinaire réalise une prise de sang chez le chat malade et grâce à un analyseur, les différentes cellules sanguines sont comptées. Le taux d’hémoglobine est aussi mesuré : c’est l’hématocrite. Un frottis sanguin peut être réalisé pour observer les cellules au microscope et s’assurer que le comptage cellulaire réalisé par l’automate est correct.

frottis sanguin pour mise en évidence de l'anémie chez un chat

Par la suite, plusieurs autres examens peuvent être proposés pour identifier la cause de l’anémie diagnostiquée ; échographie, radiographie, ponction de moëlle osseuse, etc. Certains de ces examens peuvent être réalisés à la clinique vétérinaire, d’autres doivent être réalisés par des laboratoires spécialisés.

Traiter une anémie

Le traitement d’une anémie chez le chat dépend de la cause sous-jacente.

L’hémobartonellose du chat se traite par une administration d’antibiotique, généralement la doxycycline.

Un défaut de coagulation peut être secondaire à l’ingestion accidentelle de raticides. Les chats ayant accès à l’extérieur sont plus à risque pour ce type d’intoxication car susceptibles d’ingérer des rongeurs contaminés ou d’ingérer directement les granules de raticides déposés dans les greniers ou les granges. Dans ce cas, l’administration d’un antidote appelé Vitamine K1 est nécessaire pendant plusieurs semaines pour restaurer une coagulation normale chez le chat contaminé.

Le traitement d’un défaut de production des globules rouges par la moëlle osseuse est plus délicat. Le pronostic de guérison est sombre. En effet, en cas d’infestation par les virus de la leucose ou du sida du chat (virus FELV et FIV), il n’existe par de traitement efficace. Enfin, les leucémies sont des cancers. Leur traitement implique donc le recours à des traitements anti-cancéreux tels que la chimiothérapie et toutes les leucémies ne répondent pas aux traitements anti-cancéreux.

Les traitements d’une anémie sont donc très différents en fonction de la cause sous-jacente.

En présence d’une anémie très sévère, le pronostic vital de l’animal est directement engagé, c’est-à-dire que l’animal peut mourir à tout moment. Parallèlement au traitement de la cause sous-jacente, une anémie très sévère peut donc justifier le recours à de l’oxygène et à une transfusion. L’oxygénothérapie consiste à placer l’animal dans une enceinte hermétique pour lui administrer de l’oxygène. La transfusion consiste à prélever du sang chez un chat en bonne santé pour l’injecter, par voie intraveineuse, au chat anémié. Ces procédés permettent de gagner du temps, le temps que le traitement de la cause sous-jacente soit efficace et que la moëlle osseuse soit capables de refabriquer des globules rouges.

Insuffisance rénale du chien : causes, symptômes et prise en charge



L’insuffisance rénale est une maladie relativement courante chez le chien. Elle peut avoir diverses origines : infection, malformation congénitale, vieillesse … L’insuffisance rénale peut aussi être aiguë ou chronique. Dans tous les cas, elle peut entraîner des séquelles au niveau rénal plus ou moins graves si elle n’est prise en charge rapidement. Zoom sur ce syndrome avec l’aide d’un vétérinaire : causes, symptômes, diagnostic, traitements et préventions.

L’insuffisance rénale du chien : Qu’est-ce-que c’est ?

Les reins sont un des filtres les plus importants de l’organisme. Ils permettent de filtrer et d’éliminer une grande partie des toxiques contenus dans le sang par les urines. Si pour une raison ou pour une autre les reins de l’animal ne peuvent plus assurer leurs fonctions on parle d’insuffisance rénale. Chez le chien, on peut observer deux types d’insuffisance rénale :

L’insuffisance rénale aiguë ou IRA. Dans ce cas-là, la fonction rénale est altérée brutalement. Mais cette anomalie peut être réversible en fonction de la cause et de la rapidité de prise en charge thérapeutique.

L’insuffisance rénale chronique, aujourd’hui appelée maladie rénale chronique (IRC ou MRC). Cette fois-ci, la fonction rénale va s’abîmer de manière progressive et de manière irréversible.

Les causes possibles d’insuffisance rénale chez le chien

L’insuffisance rénale chez le chien peut avoir de nombreuses origines. Et les causes sont en général différentes dans les cas d’insuffisance rénale chronique et aiguë.

Insuffisance rénale aiguë chez le chien : les causes

L’insuffisance rénale aigüe peut toucher les chiens de tous âges. Les jeunes chiens et les adultes sont tous autant touchés par ce syndrome que les chiens âgés !

Les causes d’insuffisance rénale aiguë chez le chien sont :

  • L’ingestion de produits toxiques comme les raisons, l’oignon, l’antigel … Certains médicaments peuvent aussi entraîner une IRA si la posologie n’est pas respectée. C’est le cas notamment des anti-inflammatoires anti-stéroïdiens appelés AINS, très souvent utilisés en médecine vétérinaire chez le chien en cas de douleur comme l’arthrose.
  • Des maladies infectieuses comme la leptospirose, la leishmaniose ou la piroplasmose. Tout agent pathogène qui peut entraîner une pyélonéphrite (infection du rein) ou une glomérulonéphrite peut entraîner une insuffisance rénale aiguë.
  • Toutes les altérations possibles de la circulation sanguine qui vont entraîner une déshydratation intense, une hypovolémie ou une hypotension : hémorragie importante, insuffisance cardiaque, coup de chaleur.
  • Tout ce qui peut entraîner un blocage de l’émission de l’urine comme des calculs urétraux ou vésicaux.

Les causes de l’insuffisance rénale aiguë chez le chien sont généralement graves. Mais si le chien malade est pris en charge rapidement on peut espérer le guérir sans aucune séquelle au niveau de sa fonction rénale. Si séquelles il y a on va avoir mise en place d’une maladie rénale chronique qu’il va falloir surveiller et prendre en charge tout le reste de la vie du chien.

Insuffisance rénale chronique chez le chien : les causes

Cette fois-ci ce sont principalement les chiens âgés qui sont touchés par ce syndrome. La cause principale d’insuffisance rénale chronique chez le chien reste l’âge ! En vieillissant, les cellules rénales se dégradent et n’arrivent plus à assumer correctement leurs fonctions. La maladie apparaît alors insidieusement et peut passer inaperçue aux yeux des propriétaires canins pendant plusieurs semaines à plusieurs mois.

La maladie rénale chronique peut aussi apparaître chez des chiens plus jeunes

  • : En cas de de malformations rénales congénitales. Le chien naît alors avec des reins déjà abîmés.
  • En cas de maladies rénales qui durent dans le temps et qui vont entraîner des séquelles au niveau des cellules rénales : tumeurs, glomérulopathies dues à la leishmaniose, à un pyomètre ou une polyarthrite par exemple …

insuffisance rénale chien

Quels sont les symptômes de l’insuffisance rénale chez le chien ?

Quelle que soit la forme d’insuffisance rénale dont peut souffrir votre chien, les symptômes exprimés ne sont absolument pas spécifiques de l’affection.

Symptômes en cas d’insuffisance rénale aiguë chez le chien

Si un chien développe une insuffisance rénale aiguë alors les symptômes vont apparaître de manière brutale. Les signes visibles sont très peu spécifiques de l’affection :

  • Perte d’appétit (anorexie) ;
  • Abattement, fatigue, tremblements ;
  • Troubles digestifs avec en particulier des vomissements ;
  • Parfois le chien ne produit plus d’urine, on parle d’oligurie ou d’anurie ;
  • Troubles respiratoires …

En fonction de la maladie sous-jacente responsable de l’IRA, d’autres symptômes peuvent être présents et permettre au vétérinaire d’orienter son diagnostic. Par exemple ictère (aussi appelé jaunisse) en cas de leptospirose, rein gonflé et douloureux en cas de calcul urétral …

Symptômes en cas d’insuffisance rénale chronique chez le chien

En cas d’insuffisance rénale chronique chez le chien, les symptômes apparaissent cette fois-ci sur plusieurs semaines à plusieurs mois. Une fois de plus, ils ne sont pas spécifiques. De ce fait, les propriétaires de chiens passent parfois à côté pendant un temps avant de suspecter un problème te de prendre contact avec leur vétérinaire.

Certains symptômes sont cependant extrêmement fréquents en cas de maladie rénale chronique et doivent constituer un signe d’appel pour les propriétaires :

  • Une sensation de soif importante. En effet, le constat d’une maladie rénale canine provoque une forte déshydratation, provoquant chez le chien une sensation permanente de soif. Comme l’animal a sans cesse envie de boire, il se met également à uriner énormément (urines très claires). Dans ce cas, le chien souffre de polyuro-polydipsie ou PUPD.
  • Un amaigrissement progressif associé très souvent à une perte d’appétit (dysorexie). L’augmentation de la concentration des toxines dans le sang favorise l’apparition de nausée d’où la baisse d’appétit.
  • Très souvent, les chiens malades présentent aussi des vomissements chroniques.

Les chiens peuvent aussi développer une hypertension artérielle secondaire qui peut engendrer des troubles cardiaques, des hémorragies rétiniennes avec un risque de cécité plus ou moins brutal. Le pelage des chiens atteints d’IRC est souvent terne, ils ont mauvaise haleine, des muqueuses pâles …

Lorsque l’animal réalise une crise d’urée alors son état se dégrade brutalement et on se rapproche plus d’une phase d’insuffisance rénale aiguë.

Mon chien est insuffisant rénal : souffre-t-il ?

Un chien en pleine crise d’insuffisance rénale aiguë peut avoir des crises de douleurs abdominales. Sans elles, il n’a pas mal au sens strict du terme, en revanche il ne se sent vraiment pas bien du tout.

En cas de maladie rénale chronique il faut distinguer deux situations :

  • : Le chien qui fait une crise d’urée. Il n’est pas douloureux, il n’a pas mal. Par contre il n’est pas bien du tout, il est nauséeux, affaiblit, déshydraté (bouche pâteuse et collante) … Pendant les crises, les animaux ne sont pas en forme du tout.
  • Entre les crises d’urée, le chien vit une vie presque normale. Il ne ressent aucune souffrance du fait de son dysfonctionnement rénal.

Le diagnostic en cas d’insuffisance rénale : comment savoir si mon chien est malade ?

Puisque les signes exprimés par l’animal en cas d’insuffisance rénale ne sont pas du tout spécifiques, il est nécessaire de réaliser des examens complémentaires pour objectiver cette affection et son origine.

Pour mettre en évidence une insuffisance rénale, qu’elle soit aiguë ou chronique chez le chien il est nécessaire de réaliser un bilan rénal sanguin. Le vétérinaire mesure alors la concentration en créatinine et en urée dans le sang de l’animal. Si les valeurs mesurées d’urée et de créatinine sont supérieures aux valeurs de référence alors on peut dire qu’une maladie rénale est présente.

Sachez qu’en cas d’insuffisance rénale chronique, le diagnostic sanguin est extrêmement tardif. La prise de sang ne montre des anomalies du taux d’urée et de créatinine que lorsque plus de 75% des reins sont abîmés de façons irréversibles ! Il est possible maintenant de mesurer la SDMA. Ce marqueur de la fonction rénale est plus précoce et permet de diagnostiquer un début de dysfonctionnement rénal plus rapidement et d’anticiper les traitements.

Mais votre vétérinaire peut être amené à vous proposer d’autres examens complémentaires pour déterminer l’origine de cette insuffisance rénale et adapter au mieux le traitement.

  • Analyse d’urine avec mesure de la densité urinaire, recherche d’une fuite de protéines (= lésion du filtre rénal), signe d’infection …
  • Echographie rénale pour évaluer l’état des reins et rechercher des anomalies comme une tumeur, une infection ou un calcul.
  • Réalisation de PCR ou de sérologies pour rechercher des agents infectieux comme la leishmaniose ou l’ehrlichiose.
  • Echographie abdominale complète pour rechercher un foyer infectieux interne comme un pyomètre …
  • Mesure de la pression artérielle et bien d’autres encore (biopsie rénale) …

Comment soigner un chien insuffisant rénal ?

Traiter une insuffisance rénale chez le chien consiste :

  • A rétablir la fonction de filtration des reins et de production des urines
  • Et à soigner la cause sous-jacente quand cela est possible.

Une hospitalisation presque toujours nécessaire

En cas d’IRA, la perfusion est un traitement d’urgence ! Une hospitalisation est donc nécessaire pour une durée plus ou moins longue en fonction de la cause sous-jacente.

chien insuffisant rénal sous perfusion

Parfois, un programme de réalimentation doit être mise en place pendant l’hospitalisation avec une sonde nasale ou œsophagienne.

Pendant la phase d’hospitalisation de nombreux médicaments sont administrés pour lutter contre les troubles digestifs (vomissements, diarrhées), les troubles respiratoires, l’hypertension artérielle, les agents infectieux ….

Des diurétiques sont parfois nécessaires pour aider à l’animal à évacuer le trop-plein de liquide accumulé dans son organisme.

En cas d’insuffisance rénale due à une obstruction du système urinaire ou à une tumeur, une chirurgie est nécessaire.

Le traitement médicamenteux

En cas d’insuffisance rénale aiguë, le traitement médical à donner suite à l’hospitalisation de son animal dépend de la cause sous-jacente. En général, l’IRA étant irréversible quand elle est prise en charge précocement, les médicaments ne sont que pour une courte durée.

Si une insuffisance rénale chronique est diagnostiquée alors le chien devra avoir des médicaments pendant tout le reste de sa vie pour permettre à ses reins de fonctionner correctement le plus longtemps possible. Des médicaments peuvent aussi être nécessaires en cas d’hypertension artérielle.

Comment nourrir un chien insuffisant rénal ?

On avait tendance à dire et à entendre que pour les chiens dont les reins sont abîmés, l’excès de protéines est toxique. Nous savons maintenant que ce n’est pas vrai. Un chien insuffisant rénal a toujours un besoin en protéines important, mais il faut que les protéines apportées par l’alimentation soient de très bonne qualité. Ce qu’il faut, c’est limiter au maximum les apports en phosphore car ce sont eux qui sont dangereux !

L’alimentation : une base importante du traitement chez le chien en insuffisance rénale

Bien nourrir son chien, en particulier en cas de maladie rénale chronique, est fondamental. Une alimentation adaptée doit être mise en place pour ralentir au maximum la destruction des cellules rénales encore viables. Pour cela il faut que les croquettes choisies contiennent :

  • des protéines de très bonne qualité pour aider le chien à maintenir sa masse musculaire ;
  • un taux de phosphore le plus bas possible (objectif, inférieur à 0,8 % et mieux vers 0,4-0,5 %).

Une fois le diagnostic posé orientez-vous toujours, avec l’aide de votre vétérinaire, vers une gamme vétérinaire de croquettes. Pour choisir les croquettes pour chien insuffisant rénal les plus efficaces.

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Les chiens malades ont souvent un appétit fluctuant. Il peut donc être intéressant de leur proposer des pâtées pour chiens insuffisants rénaux afin de stimuler leur appétit.

Choisir les bons compléments alimentaires

Il peut être très intéressant de donner des compléments alimentaires à son chien en cas d’IRC. Les huiles de poissons, très riches en oméga 3, sont notamment recommandées. En effet, les oméga 3 ont un pouvoir anti-inflammatoire important qui permet de protéger les cellules rénales qui fonctionnent encore et de ralentir la progression de la maladie. L’avantage des huiles de poissons va être leur forte appétence. Déposées sur les croquettes elles peuvent faciliter la prise alimentaire chez les chiens qui ont du mal à manger à cause de la maladie. Si votre chien n’a pas de problème d’appétit vous pouvez vous orienter vers des compléments en oméga 3 sous forme de friandises ou de gélules à faire avaler.

En fonction des chiens, il peut être intéressant de donner à votre animal un complément alimentaire qui va aider à capter le phosphore dans l’organisme pour éviter qu’il ne dégrade les reins. Ce type de complément n’a un véritable intérêt que s’il y a une perte de protéines objectivées dans les urines de votre chien.

Enfin, tous les compléments alimentaires pour chiens seniors riches en antioxydants peuvent avoir un intérêt.

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Quel pronostic pour un chien souffrant s’insuffisance rénale ?

Un pronostic variable du fait de plusieurs facteurs

Le pronostic en cas de diagnostic d’insuffisance rénale chez le chien va dépendre de plusieurs facteurs :

  • IRA versus IRC
  • Rapidité de prise en charge
  • Cause sous-jacente
  • Âge du chien
  • Etat clinique du chien au moment du diagnostic

Ne laissez donc jamais dégénérer la situation si votre chien ne mange plus ou s’il ne va pas bien. Voilà aussi pourquoi il est capital quand votre chien devient âgé (dès 6 ans pour les chiens de grandes races et vers 10 ans pour les chiens de petits gabarits) de réaliser très régulièrement des bilans sanguins de dépistages. En cas d’IRC, plus le diagnostic sera rapide plus on pourra gagner du temps sur la maladie avec un confort de vie correcte.

L’importance du suivi médical régulier

Un suivi régulier par le vétérinaire est aussi important.

prise de sang suivi chien insuffisant rénal

En cas d’insuffisance rénale aiguë, celui-ci va réaliser plusieurs analyses sanguines sur plusieurs jours pour vérifier le taux d’urée et de créatinine dans le sang. Ces deux marqueurs vont aider à délimiter le niveau de gravité de la maladie. Si les taux de créatinine et d’urée sont en baisse, et redeviennent normaux, alors l’animal est guéri.

En cas de séquelles après une IRA et/ou d’une insuffisance rénale chronique, une fois la crise d’urée passée, il sera important de contrôler au moins une fois par an la fonction rénale de votre chien. Cette prise de sang régulière permettra de voir comment évolue la maladie et d’adapter le traitement à votre animal.

Comment protéger la fonction rénale de votre chien ? Les moyens de préventions

Bien évidemment, vous ne pourrez jamais empêcher votre chien de vieillir, ni prévenir toutes les maladies possibles et inimaginables. Cependant, appliquer plusieurs mesures peut préserver sa santé et limiter fortement le risque de maladies entraînant une insuffisance rénale chez le chien :

  • Donner à votre chien une alimentation premium de qualité toute sa vie. Chez les seniors, même sans problème rénal, privilégiez les croquettes dont le taux de phosphore est inférieur à 0,8% pour les ménager ;
  • Faites en sorte que votre chien s’hydrate correctement. Renouvelez régulièrement sa gamelle d’eau pour qu’elle reste fraîche et propre.
  • Faites vacciner votre chien contre les maladies dites essentielles et notamment contre la leptospirose. Cette maladie grave peut gravement abîmer les reins de votre chien et est mortelle dans certains cas. En plus c’est une zoonose ce qui veut dire que vous pouvez l’attraper vous aussi, notamment en étant au contact des urines de votre chien malade.
  • Dès 6 ans pour les chiens de races géantes et 10 ans pour les chiens de petites races, demandez à votre vétérinaire de réaliser régulièrement un bilan de dépistage (bilan sanguin). Au besoin, demandez conseil à votre vétérinaire !

Maladie d’Addison chez le chien : détection et prise en charge


Également appelée hypocorticisme, la maladie d’Addison chez le chien est causée par une insuffisance de production de corticostéroïdes naturels. Ces derniers, impliqués dans de nombreuses fonctions organiques, sont produits normalement par les glandes surrénales. Zoom sur cette maladie endocrinienne parfois difficile à diagnostiquer.

Qu’est-ce que l’hypocorticisme ?

Les glandes surrénales, au nombre de deux chez le chien, ont pour rôle la production de plusieurs hormones qui interviennent dans différentes fonctions organiques ; les hormones sexuelles et les corticostéroïdes naturels. L’hypocorticisme, ou maladie d’Addison, correspond à une carence de production des corticostéroïdes par les glandes surrénales. Très souvent, cette carence de production est liée à une destruction partielle des glandes surrénales suite à une maladie auto-immune.

>Il existe une prédisposition chez certaines races de chiens telles que le Caniche et le Rottweiler.

Les symptômes de la maladie d’Addison

Les symptômes de cette maladie sont peu spécifiques. Très souvent, cela mime une gastro-entérite d’évolution aiguë ou chronique. On observe des troubles digestifs tels que des vomissements et de la diarrhée, parfois hémorragiques, une déshydratation, une baisse de l’appétit, une augmentation de l’abreuvement et une faiblesse importante. Les symptômes peuvent apparaitre de façon cyclique en cas de forme chronique. Pour la forme aiguë, appelée crise Addisonnienne, l’animal est présenté en état de choc, très déshydraté. Le pronostic vital est engagé si une perfusion n’est pas mise en place rapidement.

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Diagnostiquer une maladie d’Addison chez le chien

Nous l’avons évoqué plus haut, il n’est pas aisé de suspecter une maladie d’Addison en fonction des symptômes observés puisque ces derniers font davantage penser à une gastro-entérite infectieuse ou toxique. Pour confirmer la maladie, le vétérinaire effectue une prise de sang au chevet de l’animal pour doser le cortisol, le taux de potassium et le taux de sodium dans le sang. En cas de maladie d’Addison, le taux de cortisol et le taux de sodium sont anormalement bas. Le taux de potassium est souvent élevé. Souvent, plusieurs prises de sang sont nécessaires pour confirmer le diagnostic (test de stimulation à l’ACTH).

Traitement de la maladie d’Addison

En cas de forme aiguë, le traitement d’urgence consiste à hospitaliser l’animal pour le mettre sous perfusion de chlorure de sodium puis, à lui administrer de la cortisone par voie injectable. Plusieurs jours d’hospitalisation sont souvent nécessaires pour réhydrater correctement l’animal et rééquilibrer ses taux de sodium et potassium sanguins.

Au long court, le traitement de cette maladie consiste en une administration de glucocorticoïdes et parfois de minéralocorticoïdes. Les glucocorticoïdes se présentent sous la forme de comprimés à donner tous les jours à l’animal malade. Les minéralocorticoïdes se présentent sous la forme d’injections à réaliser chaque mois chez le vétérinaire.

Le suivi de cette maladie implique des visites régulières chez le vétérinaire tout au long de la vie de l’animal pour ajuster le traitement.

Vous avez des questions sur la maladie d’Addison ? N’hésitez pas à contacter nos vétérinaires en ligne.

Conjonctivite chez le chien : La détecter et soigner votre animal



Les chiens ont des yeux très sensibles. De nombreux facteurs peuvent entraîner une irritation et une inflammation oculaire : vent, poussière, agents infectieux, malformation des paupières ou des cils, corps étranger … On parle alors de conjonctivite quand les yeux de votre animal deviennent rouges et que des larmes coulent sans arrêt. Le motif de consultation chez le vétérinaire pour un œil rouge est extrêmement fréquent chez le chien. Comment savoir si l’œil de son chien présente une conjonctivite et comment réagir ? Quels sont les traitements possibles. Un vétérinaire vous dit tout sur le sujet dans cet article.

Anatomie de l’œil et définition de conjonctivite

L’œil c’est l’organe de la vision, celui qui permet à voir chien de voir. Ce globe est situé dans les orbites au niveau du crâne et la partie visible permet de voir :

  • La cornée : c’est la couche transparente extérieure de l’œil ;
  • L’iris : c’est la partie à l’intérieur de l’œil qui lui donne sa couleur ;
  • Le cristallin, qui est juste en arrière de l’iris. Chez le jeune chien le cristallin est transparent et donc non visible mais chez le chien âgé c’est cette partie qui devient blanchâtre et opaque en cas de cataracte.
  • anatomie œil chien et chat

    L’œil de votre animal est composé de bien d’autres parties qui ne sont pas visibles à l’œil nu mais qui on a des rôles très importants : la rétine, les ligaments suspenseurs de l’œil, le nerf optique, chambre antérieurs et postérieure …

    La conjonctive, c’est la muqueuse qui recouvre la face intérieure des paupières et qui la relie au globe oculaire. Elle recouvre également la membrane nictitante aussi appelée 3ème paupière (située au coin interne des yeux, elle ressort souvent en cas d’inflammation) et les culs de sacs conjonctivaux.

    On parle donc de conjonctivite quand on observe une inflammation et/ou une infection de cette membrane de l’œil. La conjonctivite peut-être :

    • Primaire quand ce sont les tissus de la conjonctivite qui sont touchés en premier lieu ;
    • Secondaire, quand l’inflammation de la conjonctive fait suite à une atteinte d’autres structures de l’œil (cornée, cristallin, chambre antérieure …).

    Comment savoir si mon chien à une conjonctivite : les symptômes

    La conjonctivite est une des maladies oculaires les plus fréquentes dans l’espèce canine. Elle est facile à détecter même pour les propriétaires de chiens. On observe :

    • Une hyperhémie conjonctivale. C’est ce que l’on appelle l’œil rouge. Les muqueuses conjonctivales sont richement irriguées par des vaisseaux sanguins. En cas d’agression, les vaisseaux vont se dilater (accumulation de sang) et la muqueuse va apparaître très rouge autour de l’œil.
    • Un épiphora c’est-à-dire un larmoiement plus ou moins important. Les sécrétions peuvent être transparentes si ce sont des larmes ou devenir muco-purulentes, elles sont alors épaisses et jaune-vert.
    • Un œdème aussi appelé chémosis (pas toujours présent). Les conjonctivites, et l’œil, sont alors gonflées.

    conjonctivite chien : oeil rouge

    La conjonctivite peut être douloureuse pour votre chien. Cette douleur va se manifester de deux façons :

    • Votre chien va se frotter les yeux (ce qui va aggraver l’irritation et peut entraîner des lésions plus graves) ;
    • On peut observer un blépharospasme, c’est-à-dire que votre chien va garder son œil plus ou moins fermé.

    Si la conjonctivite est secondaire à une autre atteinte de l’œil ou à une maladie générale alors on pourra mettre en évidence d’autres symptômes. Soit on aura une atteinte des autres tissus de l’œil, soit des symptômes plus généraux comme de la fièvre, de la toux, des éternuements …

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    Les causes possibles de conjonctivite chez le chien

    Les causes de conjonctivite chez le chien sont nombreuses et toutes n’ont pas la même gravité.

    Les causes infectieuses de conjonctivite

    On parle de conjonctivite infectieuse chez le chien, quand l’inflammation est due à un virus, une bactérie et beaucoup plus rarement d’un parasite.

    De nombreuses bactéries peuvent entraîner une conjonctivite chez le chien. C’est le cas des streptocoques et des staphylocoques. Les conjonctivites bactériennes peuvent toucher un seul ou les deux yeux et elles sont très contagieuses.

    Quand on parle de conjonctivite d’origine virale chez le chien on pense notamment à la maladie de Carré causée par l’herpès virus canin. Mais dans ce cas, la conjonctivite ne sera qu’un symptôme parmi tant d’autres. La maladie de Carré est une maladie grave, potentiellement mortelle chez le chien dont la prévention repose sur la vaccination (vaccin considéré comme essentiel).

    Un exemple de conjonctivite parasitaire rare chez le chien : la thélasioze oculaire.

    Les causes traumatiques de conjonctivite

    Ce trouble oculaire peut apparaître en raison de la présence d’un corps étranger type poussières, débris végétaux, épillet … dans l’œil. Ces corps étrangers provoquent des douleurs et une inflammation des structures de l’œil. Ils peuvent entraîner des ulcères cornéens, qui, s’ils ne sont pas pris en charge rapidement, peuvent conduire à la perte de l’œil.

    Un simple coup dans l’œil de votre chien peut aussi entraîner une conjonctivite.

    Les malformations de l’œil responsables de conjonctivite

    Une malformation des paupières chez le chien peut entraîner une conjonctivite.

    • On parle d’entropion lorsque la paupière malformée s’enroule vers l’intérieur de l’œil et frotte contre la cornée. De nombreuses races de chiens sont prédisposées à développer un entropion : les races de chiens brachycéphales, le Cavalier King Charles, le Chow-chow, le Golden Retriever, le Cocker anglais …
    • On parle d’ectropion quand la paupière se retourne vers l’extérieur. Les races prédisposées sont souvent les races géantes comme le Dogue de Bordeaux ou le Matin de Naples.

    Une mauvaise implantation d’un cil peut aussi causer une inflammation de la conjonctive. Dans ces cas-là, un cil pousse au mauvais endroit et frotte sur la cornée et la conjonctive.

    Ces malformations entraînent des conjonctivites en générales chroniques qui ne vont s’arrêter que lorsque la malformation aura été corrigée chirurgicalement. Quand rien n’est fait et que la conjonctivite persiste sur le long terme, des séquelles peuvent apparaître sur les yeux de l’animal.

    Les causes allergiques de conjonctivite

    Les chiens qui sont allergiques aux pollens, aux poussières, aux acariens … peuvent développer des conjonctivites allergiques. Celles-ci sont le plus souvent saisonnières, modérées et touchent en général les deux yeux de l’animal. Les chiens souffrant de dermatite atopique, une maladie cutanée fréquente chez le chien, peuvent aussi présenter des épisodes de conjonctivites en plus du reste : rougeur cutanée, démangeaisons, épaississement de la peau …

    Conjonctivite du chien causée par un assèchement oculaire

    Les chiens qui produisent peu de larmes, vont avoir les yeux trop secs ce qui va les rendre plus fragiles. Il est donc fréquent que ces chiens aient des conjonctivites. On parle de kérato-conjonctivite sèche ou KCS chez le chien. Les causes de cette maladie sont multiples :

    • Origine dysimmunitaire ;
    • Origine congénitale (chez le Cavalier King Charles par exemple) ;
    • Origine virale ou bactérienne ;
    • Origine traumatique ou neurologique.

    Les autres causes de conjonctivite chez le chien

    Les tumeurs oculaires, un glaucome, une cataracte, une uvéite … peuvent aussi entraîner une conjonctivite.

    Que faire si mon chien à une conjonctivite ?

    Les yeux de votre animal sont fragiles et toute affection oculaire peut vite dégénérer et avoir des conséquences dramatiques : perte de la vision, perforation oculaire … Mieux vaut donc ne jamais traîner quand les yeux de votre animal de compagnie présentent des anomalies.

    Si votre chien à un œil (ou deux) rouge et larmoyant :

    • Si vous avez pu identifier un évènement particulier : promenade sur la plage, choc contre la porte pendant une séance de jeux … ; et que la rougeur et les écoulements sont légers alors vous pouvez surveiller pendant 24h. Pendant ce temps, nettoyez l’œil enflammé avec une solution ophtalmique adaptée ou du sérum physiologique. Si vous n’observez pas d’améliorer en 24h, ne prenez pas de risque et consultez.
    • Dans tous les autres cas, prenez rapidement rendez-vous avec votre vétérinaire pour faire le point. Mieux vaut ne pas passer à côté de quelque chose de grave ou laisser la situation empirer.

    En attendant la consultation chez le vétérinaire, il est judicieux de nettoyer l’œil ou les yeux enflammés pour soulager votre chien. Nettoyez ses yeux avec une solution ophtalmique ou avec du sérum physiologique (goutte pour les yeux) pour retirer le mucus et les débris provoquant l’inflammation.

    administration d'un collyre oculaire chez le chien

    Vous pouvez déposer la solution ophtalmique directement dans les yeux de votre chien ou bien la déposer sur une compresse. N’utilisez jamais de coton au risque d’avoir des fibres qui se coincent dans les yeux et aggrave l’irritation déjà présente.

    Diagnostic de la conjonctivite chez le chien

    Le diagnostic de conjonctivite est aisé à la fois pour le propriétaire et le vétérinaire. Mais il faut savoir à quoi est due la conjonctivite pour adapter le traitement proposé et éviter si possible les récidives.

    Pour cela votre vétérinaire va réaliser un examen ophtalmologique :

    1/ Examen de l’œil à distance : recherche de déformation, de gonflement, d’anomalie de taille des globes oculaires …

    2/ Réalisation de divers tests

    • Test à la fluorescéine : c’est le test par excellence en cas d’atteinte oculaire chez le chien. Votre vétérinaire dépose une goutte d’un produit orange dans l’œil de votre chien. Si une tache verte fluo persiste sur la cornée alors il y a un ulcère corné à cet endroit ! Ce test est indispensable car les ulcères ne se voient pas à l’œil nu et certains collyres ophtalmiques sont à proscrire quand ils sont présents !
    • Test de schirmer : On cherche à savoir si la production de larmes de chaque œil est optimale. Ce test est effectué quand votre vétérinaire suspecte une KCS.
    • Utilisation de tétracaïne, un anesthésiant oculaire local pour pouvoir rechercher la présence de corps étranger sous les paupières.

    3/ Si votre chien est très douloureux et ne se laisse pas manipuler. Ou bien, si l’œil n’est pas examinable car hyper gonflé par exemple, votre vétérinaire pourra vous proposer d’anesthésier votre chien pour examiner correctement son œil et ne pas passer à côté de quelque chose !

    4/ Mesure de la pression oculaire avec un tonomètre si suspicion de glaucome notamment.

    5/ Examen du fond d’œil avec un ophtalmoscope. Avec cet appareil, votre vétérinaire peut examiner les parties internes de l’œil de votre chien et voir si ces parties sont anormales.

    En cas de suspicion de maladie générale votre vétérinaire pourra vous proposer d’autres examens compléments : radiographie, bilan sanguin, échographie …

    Quel traitement en cas de conjonctivite chez le chien ?

    Le traitement de la conjonctivite en tant que tel passe par l’administration de collyre ou de pommade ophtalmique.

    • Solution ophtalmique de nettoyage
    • Collyre ou pommade antibiotique
    • Collyre ou pommade contenant des anti-inflammatoires (AINS ou cortisone)

    Attention : Les collyres ou pommade ophtalmiques de traitement ne sont plus du tout efficaces entre 8 et 15 jours après ouverture. Vous pouvez donc les jeter à la poubelle à la fin du traitement et cela ne sert à rien de les réutiliser plusieurs semaines ou mois après.

    Attention : Ne faites jamais d’automédication sur votre chien avec des produits oculaires. Certains collyres/pommades ophtalmiques sont à PROSCRIRE dans certaines situations. Demandez toujours conseil à votre vétérinaire avant d’administrer un traitement dans l’œil de votre chien au risque d’aggraver de façon dramatique la situation.

    Le port d’une collerette peut être nécessaire pendant le traitement pour éviter que votre chien ne passe son temps à se frotter et à se gratter les yeux. Ce qui empêcherait le traitement de fonctionner correctement et risquerait d’aggraver des lésions déjà existantes, notamment en cas d’ulcères.

    Votre vétérinaire peut, en fonction de la cause sous-jacente, vous prescrire à votre animal des traitements par voie injectable ou orale.

    Dans le cas des malformations des paupières, de mauvaise implantation des cils, voire de certains cancers oculaires, la seule solution va être chirurgicale. Dans le cas des malformations, la chirurgie est curatrice et permet de régler le problème.

    Dans certains cas, un suivi peut être recommandé pour éviter tout risque de récidive ou de rechute à l’arrêt du traitement.

    Quels sont les moyens de prévention contre la conjonctivite chez le chien

    Voici quelques conseils pour limiter le risque de conjonctivite chez votre chien :

    1/ Nettoyez régulièrement les yeux de votre chien avec une solution ophtalmique de nettoyage vétérinaire. En particulier si votre chien à les poils longs, dès que vous rentrez de balade dans une zone à risque (plage, zone avec herbes hautes en particulier au printemps et en été …), après un choc … Certains produits oculaires pour chien contiennent du bleu de méthylène, qui a des propriétaires antiseptiques et décongestionnantes, idéales en cas d’irritation. Chez GoodBro, nous vous proposons plusieurs produits adaptés à l’hygiène oculaire du chien ICI.

    2/ Inspectez régulièrement les yeux de votre chien, surtout après les promenades.

    3/ En cas de doute, prenez rendez-vous rapidement avec votre vétérinaire.

    4/ Faites vacciner votre chien contre les maladies principales, dont la maladie de Carré fait partie.

    5/ Pour les chiens à poils longs qui peuvent frotter les yeux. Couper vous-même les petites mèches de poils qui posent un problème ou bien faites régulièrement toiletter votre chien.

    ATTENTION : ne suivez pas les recommandations de certains sites et leur remède naturel de grand-mères. Notamment, ceux qui préconisent de nettoyer les yeux de votre chien avec des infusions de camomille ou de thé. C’est très irritant pour les yeux de votre chien et ce n’est pas du tout adapté ! Si vous ne voulez pas acheter un produit vétérinaire, préférez acheter de simples pipettes de sérum physiologiques.

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    Article mis à jour en 09/2022 par le Dr Pradel

    Détecter les symptômes d’empoisonnement chez le chien


    Quelles sont les conséquences d’un empoisonnement chez le chien ? Comment identifier des symptômes d’empoisonnement ? Que faire en cas d’intoxication avérée ? Comment diagnostiquer un empoisonnement ? Les questions que vous pouvez vous poser concernant les intoxications chez le chien sont nombreuses. Voici quelques pistes de réponses à vos interrogations.

    Quels sont les symptômes d’un empoisonnement chez le chien ?

    La liste des molécules potentiellement toxiques pour le chien est infinie. Parmi cette liste figurent de nombreux produits chimiques et ménagers en tout genre (pesticide, détergent, antigel, etc.) mais aussi de nombreux médicaments. Comme disait Paracelse, « c’est la dose qui fait le poison ». En effet, un médicament pour chien, s’il est donné à une posologie trop élevée peut s’avérer très toxique.

    Par ailleurs, la voie d’exposition caractérise également un toxique. En effet, certains produits sont toxiques lorsqu’ils sont inhalés, d’autres lorsqu’ils sont avalés ou certains simplement au contact de la peau d’un chien.

    Par conséquent, les symptômes d’un empoisonnement chez le chien sont extrêmement variés en fonction du toxique concerné et de la voie d’exposition.

    La plupart du temps, les symptômes d’une intoxication chez le chien sont digestifs ; troubles gastro-intestinaux de type diarrhée ou vomissements. Mais parfois, on observe des atteintes nerveuses ; convulsions, pertes d’équilibre, perte de la vision, tremblements ou encore des manifestations cardiaques (tachycardie, arythmies, hypotension, arrêt cardiaque), cutanées (brûlures, ecchymoses) ou respiratoires (bronchite). Les symptômes ne sont donc que très rarement spécifiques d’un toxique en particulier.

    Un empoisonnement est-il forcément synonyme d’acte de malveillance ?

    Le caractère curieux du chien le pousse à ingérer toutes sortes de matières comestibles ou non qu’il trouve dans son environnement. Cette attitude est encore plus marquée chez le chiot. Par conséquent, la plupart des intoxications ou empoisonnements chez le chien n’est pas liée à un acte de malveillance.

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    Comment diagnostiquer un empoisonnement ?

    Pour le vétérinaire, c’est la prise en compte des symptômes observés sur l’animal mais également du contexte de survenue des symptômes et des résultats d’examens complémentaires qui lui permet de suspecter une intoxication ou un empoisonnement.

    L’intoxication au paracétamol est assez typique pour le vétérinaire puisqu’elle provoque une coloration brunâtre du sang chez l’animal. De la même façon, les intoxications aux raticides provoquent des troubles de la coagulation facilement identifiables par le vétérinaire.

    Pour le diagnostic de certitude d’un empoisonnement, lorsqu’un acte de malveillance est suspecté, il est possible de rechercher des toxiques dans le sang de l’animal ou sur un échantillon de contenu gastrique. Ces analyses sont pratiquées par des laboratoires spécialisés en toxicologie. Ce sont des analyses couteuses qui se font peu souvent en pratique.

    Que faire en cas d’intoxication avérée ?

    Dans un premier temps, il convient d’identifier le produit ingéré par l’animal lorsque cela est possible puis d’appeler immédiatement un vétérinaire ou un centre antipoison vétérinaire pour savoir si la quantité de produit ingérée présente un risque pour l’animal. Le vétérinaire ou le centre antipoison vous guideront alors sur la démarche à adopter en fonction du risque identifié. Lorsque le risque est avéré, si l’animal vient d’ingérer un produit toxique, il est possible de le présenter à un vétérinaire pour que celui-ci lui administre un médicament à effet vomitif. Ne donner ni à manger ni à boire à votre animal, attendez d’obtenir les conseils que le vétérinaire vous donnera.

    Traitement des intoxications chez le chien

    Les antidotes

    Pour certains produits toxiques ou médicaments, il existe des antidotes. Par exemple, en cas d’intoxication d’un chien par des raticides, le vétérinaire pourra être amené à prescrire de la vitamine K1 pour restaurer le système de coagulation de l’animal.

    Cependant, par rapport à la multitude de produits potentiellement toxiques pour le chien, il existe très peu d’antidotes. La prise en charge d’une intoxication chez le chien passe par un traitement éliminatoire et symptomatique.

    Les mesures éliminatoires et les traitements symptomatiques

    En l’absence d’antidote, le traitement d’une intoxication chez le chien passe surtout pour l’instauration de mesures médicales consistant à favoriser l’élimination rapide du toxique par les reins et par le foie ; perfusion intra-veineuse, diurétiques, laxatifs.

    Le contrôle des symptômes présentés par l’animal est important pour maintenir les fonctions vitales de l’organisme et une bonne hydratation en attendant que le toxique soit éliminé. Ainsi, le vétérinaire est souvent amené à administrer des anti-vomitifs, des anti-diarrhéiques ou encore des anticonvulsivants.

    La prévention des intoxications chez le chien

    La meilleure gestion des intoxications chez le chien reste la prévention. Cela consiste à identifier, dans l’environnement de l’animal, les toxiques potentiels (plantes toxiques, produits ménagers mal stockés) et les mettre à l’abri ou s’en débarrasser pour éviter tout risque d’empoisonnement. Souvent, il faut être très vigilant chez le chiot qui a tendance à faire beaucoup de bêtises auxquelles nous n’auriez pas pensé.

    Insuffisance rénale du chat : symptômes et traitement


    L’insuffisance rénale chronique ou crise d’urée chez le chat est une affection qui se produit fréquemment chez le chat âgé de 7 ans et plus. Grâce à un traitement approprié, il est possible d’augmenter la durée de vie du chat à condition que la maladie soit détectée précocement.

    À quoi se reconnait l’insuffisance rénale chez le chat ?

    Les manifestations de l’insuffisance rénale du chat évoluent selon l’aggravation de l’affection.

    Au stade 1

    Il peut juste y avoir des vomissements qui peuvent être liés au fait qu’il ingurgite des poils ou qu’il mange des herbes. En palpant le ventre du chat, des irrégularités sur les contours peuvent se faire remarquer ou encore une augmentation de la taille des reins.

    Au stade 2

    Passée à ce stade, l’insuffisance rénale du chat peut se reconnaître au chat qui boit beaucoup. De ce fait, il urine fréquemment et abondamment. Par ailleurs, les vomissements deviennent de plus en plus fréquents et le chat perd l’appétit. Il perd également du poids et son haleine devient fétide.

    Si cette maladie chronique est détectée au stade 1 et 2, il est encore possible pour le chat de rester en vie grâce à un traitement spécifique. S’il est déjà passé au stade 3 et 4, la seule chose qui reste à faire est de le maintenir hydraté et de traiter les complications pour qu’il puisse garder une bonne qualité de vie pendant quelques mois.

    Comment traiter l’insuffisance rénale chronique chez le chat ?

    Si l’insuffisance rénale reste indétectable au stade 1, c’est parce que la partie fonctionnelle du rein du chat compense encore le fonctionnement défaillant de la partie lésée. Mais lorsque la quasi-totalité du rein est touchée, la dose d’urée chez le chat et de créatinine augmente dans les reins et la maladie s’installe. Pour détecter l’insuffisance rénale du chat le plus tôt possible, il est donc conseillé de réaliser un examen du sang chez le vétérinaire pour vérifier les valeurs de l’urée et de la créatinine.

    Le traitement de l’insuffisance rénale du chat consiste à lui donner une alimentation adaptée, limitant l’apport de protéines et de phosphore. Pour trouver ces aliments spécifiques pour animaux insuffisants rénaux, il est recommandé de s’adresser à un médecin vétérinaire. Les spécialistes suggèrent également de donner au chat des vitamines D et B puis de lui administrer des anabolisants pour lutter contre l’anémie et revitaliser son organisme. Lorsque les crises se manifestent, il est conseillé de perfuser le chat afin de le réhydrater et de réduire les toxines accumulées dans son sang.

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    Chat piqué par une abeille : comment agir ?


    La période estivale annonce des moments agréables sous le soleil, mais également la sortie de nombreux insectes dont les abeilles. Tout comme l’humain, le chat peut être attaqué et souffrir de ces piqûres. Dans cette situation, ne paniquez pas ! Voici nos conseils pour bien réagir en cas de piqûre d’abeille sur votre chat.

    Comment se passe une piqûre d’abeille chez le chat ?

    Bien que le chat soit un prédateur invétéré, l’attaque d’abeilles ou autres insectes volants comme les guêpes reste possible. L’abeille peut piquer les lèvres ou la bouche de votre compagnon à quatre pattes.

    Lors d’une piqûre d’abeille, le dard reste sous la peau du chat

    En général, lors d’une piqûre d’abeille le dard est arraché du corps de l’insecte. Il pénètre dans la peau du piqué. Le venin continue ainsi son injection ce qui accentue la douleur.

    En cas de gonflement intense, prévenez votre vétérinaire

    La zone touchée se met d’abord à gonfler et peut provoquer, dans certains cas, l’étouffement de votre animal. Si le chat commence à montrer des signes de difficultés à respirer, il est indispensable de prendre contact avec votre vétérinaire au plus vite.

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    Comment réagir en cas de piqûre d’abeille ?

    Si votre chat est victime d’une piqûre d’abeille, la première réaction est de retirer le dard coincé dans sa peau.

    Comment retirer le dard ?

    Évitez de l’extraire le dard à l’aide d’une pince à épiler pour ne pas accentuer la douleur. Grattez plutôt la peau de votre chat avec un objet ou un ongle pour enlever le dard plus en douceur pour ne pas faire mal à votre animal.

    Prenez ensuite un sac de glace puis appliquez sur la zone piquée pour la soulager et dégonfler la piqûre.

    Apaiser les démangeaisons

    Commencez par désinfecter la piqûre avec un produit antiseptique pour chats qui ne pique pas. Les complications infectieuses sont rares mais mieux vaut ne prendre aucun risque..

    Par ailleurs, les piqûres d’abeilles contiennent de l’acide. Préférez ainsi une solution de bicarbonate de soude au lieu du vinaigre. Appliquez sur la zone atteinte pour diminuer les démangeaisons. Vous pouvez également utiliser une lotion à la calamine.

    En cas de complication, appelez un vétérinaire

    Si aucune amélioration n’est constatée, faites appel à votre vétérinaire. Il administrera des antihistaminiques et corticostéroïdes, car votre chat peut être allergique. En cas de piqûre sur la gorge ou le nez, n’hésitez pas à également consulter. En effet, les piqûres de ces zones sensibles peuvent se révéler dangereuses sans traitement efficace.

    De manière générale, la piqûre d’abeille ne présente pas un grand danger pour la vie de votre chat. Toutefois, surveillez de près l’évolution de l’état de votre félin les jours qui succèdent la piqûre.

    Analyser et soulager les douleurs articulaires de votre chat



    Le chat est un mammifère carnivore qui, comme l’homme et le chien, peut être touché par l’arthrose en vieillissant ou suite à un traumatisme articulaire. En revanche, sa légèreté, sa souplesse et son agilité le rendent moins fréquemment exposé à cette maladie que le chien.

    Qu’est-ce que l’arthrose ?

    L’arthrose est une maladie chronique due à la dégradation du cartilage constituant les articulations. Elle peut concerner une ou plusieurs articulations et se manifeste par des douleurs chroniques. Il s’agit, le plus souvent, d’une maladie touchant les individus âgés mais elle peut se développer tôt chez des animaux souffrant de malformations osseuses congénitales ou suite à un traumatisme impliquant une articulation.

    Les causes d’apparition de l’arthrose

    Tous les évènements qui portent atteinte à l’intégrité du cartilage composant les articulations vont causer de l’arthrose.

    Le vieillissement est une cause naturelle de développement de l’arthrose. En effet, le cartilage constituant les articulations des mammifères a une durée de vie limitée. Avec le temps, il devient moins épais, moins lisse et moins souple, ce qui rend l’articulation moins fonctionnelle dans ses mouvements.  L’articulation peut être comparée à un mécanisme bien huilé qui a tendance à se gripper dans le temps car les matériaux le composant s’effritent et s’amincissent.

    Certaines malformations osseuses congénitales peuvent accélérer l’apparition de l’arthrose.

    Des atteintes infectieuses ou auto-immunes d’une ou plusieurs articulations (polyarthrite, arthrite septique) peuvent être propices au vieillissement prématuré du cartilage articulaire.

    Enfin, les traumatismes impliquant les articulations (fractures articulaires, rupture du ligament croisé) favorisent la survenue d’arthrose précoce, de même que l’obésité chez le chat.

    Les signes révélateurs de douleurs articulaires chez le chat

    L’arthrose est une maladie d’évolution lente qui se manifeste par une douleur chronique en regard d’une ou plusieurs articulations. Le chat arthrosique présente une démarche modifiée ; raideur, boiterie, difficultés à se lever, impossibilité de sauter. Le plus souvent, les symptômes apparaissent progressivement. Chez le chat, il est parfois difficile de repérer ces symptômes d’arthrose car ils vont s’instaurer très progressivement. Seules des changements de comportement sont alors observables ; modification du lieu de couchage vers un endroit plus accessible, raccourcissement des sorties en extérieur, inaccessibilité des zones en hauteur, malpropreté urinaire ou fécale, agressivité, prostration.

    Comment améliorer la qualité de vie de votre animal ?

    Prévenir l’apparition de l’arthrose

    La prévention de l’arthrose passe par 2 axes importants chez le chat ; une bonne alimentation et le contrôle du poids.

    Une alimentation de bonne qualité, adaptée à l’âge et à l’état de santé de l’animal est essentielle. En effet, les aliments pour animaux âgés contiennent souvent des compléments alimentaires tels que des chondroprotecteurs et des antioxydants permettant de ralentir le vieillissement des cartilages. Les animaux à risque d’arthrose précoce peuvent être mis sous alimentation spécifique. Ces aliments contiennent souvent des chondroprotecteurs et des acides gras essentiels (omega 3) qui diminuent les phénomènes d’inflammation accompagnant l’arthrose.

    Un animal vieillissant qui est en surpoids est à risque d’arthrose. La gestion de son poids est donc primordiale pour lui éviter des douleurs articulaires chroniques.

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    Soulager les douleurs

    n cas de crise d’arthrose, le vétérinaire pourra prescrire des anti-inflammatoires non stéroïdiens ou des antalgiques à base de morphine. Attention, n’administrez jamais un anti-inflammatoire de votre pharmacie sans avis vétérinaire car certaines molécules utilisables chez les humaines sont toxiques pour les animaux.

    Sur des douleurs plus chroniques, la phytothérapie peut être intéressante. En effet, certaines plantes ont des effets anti-inflammatoires naturels. Citons, par exemple, le curcuma, la mélisse, le cassis ou le desmodium. Chez l’animal, ces plantes sont administrées par voie orale, sous la forme d’extraits de plantes standardisés. Les doses et la fréquence des administrations sont fixées par un vétérinaire phytothérapeute.

    Supplémenter l’alimentation en acides gras essentiels de type Omega 3 est importante pour leurs effets anti-inflammatoires. Ou bien en chondroprotecteurs pour préserver les articulations qui fonctionnent encore correctement

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    La physiothérapie vétérinaire, sorte de kinésithérapie pour les animaux, est également une solution pour gérer l’arthrose des animaux. L’ultrasonothérapie et la thérapie laser permettent de combattre la douleur. L’hydrothérapie permet de rééduquer une ou plusieurs articulations fragilisées. Ainsi, l’ensemble des techniques de physiothérapie permet d’améliorer le confort des animaux atteints d’arthrose. Il existe des centres de physiothérapie vétérinaire spécialisés pour les chiens, chats et chevaux. Certaines cliniques vétérinaires proposent également de la physiothérapie. Pourquoi ne pas masser votre chat avec un gel à base de plantes pour détendre ses muscles et apaiser ses articulations ?

    L’acupuncture peut également être utilisée sur des animaux qui la tolère. Elle permet de soulager la douleur.

    Enfin, l’aménagement de l’environnement de l’animal atteint d’arthrose permet d’améliorer son confort de vie. Nous vous conseillons de remplacer son lieu de couchage par tapis bien moelleux et chaud. L’accès aux litières et aux gamelles doit être facilité ; ne les placez pas en hauteur.

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