Mon chien a la diarrhée et vomit : que faire?


Les diarrhées et les vomissements chez le chien sont des troubles digestifs qui peuvent être bénins. Mais ce sont également des symptômes à ne pas prendre à la légère car ils sont parfois associés à des maladies graves. Il convient de bien les analyser pour adopter de bons réflexes et savoir quand consulter.

Diarrhée et vomissements, les signes d’appel d’une atteinte du tube digestif

La diarrhée et les vomissements sont des réactions naturelles de l’organisme face à une atteinte de son système digestif. Suite à l’ingestion d’un toxique, ces manifestations cliniques jouent un rôle éliminatoire, permettant au corps d’évacuer les toxines.

Si ces symptômes sont passagers et qu’ils ne sont pas associés à une altération de l’état général, une surveillance de l’animal est simplement conseillée.

Apprécier un état d’urgence, savoir quand consulter

Quatre paramètres peuvent être analysés pour apprécier un état d’urgence, savoir si une simple surveillance de votre animal est recommandée ou si une consultation vétérinaire est nécessaire à court ou moyen terme ;

  • L’intensité et la fréquence des symptômes,
  • La durée d’évolution des symptômes,
  • La présence éventuelle d’autres symptômes que les vomissements et la diarrhée,
  • L’état de santé de votre animal.

Plus les symptômes sont intenses et fréquents, plus il est nécessaire de s’inquiéter. En effet, les animaux qui présentent des vomissements et/ou de la diarrhée de forte intensité vont se déshydrater plus rapidement. Un vomissement ou un épisode de diarrhée survenu dans la journée sera moins inquiétant que ces mêmes symptômes évoluant depuis plusieurs jours voire plusieurs semaines. Face à des vomissements ou de la diarrhée isolés, sans perturbation de l’activité habituelle de l’animal, c’est-à-dire que l’appétit et la forme sont conservés, il est possible de surveiller l’animal quelques heures voire quelques jours. Si les symptômes ne passent pas ou s’aggravent, l’avis d’un vétérinaire s’impose.

Enfin, certains animaux sont plus à risque que d’autres. C’est le cas des chiots, des chiens âgés, des chiens de race miniature (chihuahua, yorkshire par exemple) ou des chiens atteints de maladies chroniques (diabète par exemple). Il conviendra donc de s’inquiéter plus rapidement de la présence de symptômes sur ce genre d’animaux plus fragiles et chez lesquels un état de choc par déshydratation peut s’installer plus rapidement que sur un chien adulte de bonne corpulence.

L’analyse et la prise en compte de ces quatre paramètres permet, entre autres, d’évaluer le degré d’urgence.

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Les bons réflexes à adopter en présence de diarrhée et de vomissements chez votre chien

En premier lieu, en cas d’apparition de vomissements et/ou de diarrhée, la diète alimentaire est conseillée. Elle consiste à mettre l’animal à jeun pendant plusieurs heures consécutives. Elle peut durer entre 12 et 24 heures. En revanche, la mise à disposition permanente d’eau fraiche est indispensable, d’autant plus que l’animal malade a tendance à se déshydrater.

La diète alimentaire permet à la fois de réduire la fréquence de la diarrhée ou des vomissements et de laisser le tube digestif se reposer. Attention, la diète alimentaire est déconseillée dans certains cas, notamment chez les chiots et les races miniatures qui sont plus sensibles à l’hypoglycémie que les adultes ou les chiens de moyennes et grandes races. La mise à jeun d’un chien diabétique sous traitement insulinique est également vivement déconseillée.

Après quelques heures de diète alimentaire, en cas d’amélioration des symptômes, les repas peuvent être repris mais très progressivement et par petites quantités. Dans le cas contraire, l’intervention d’un vétérinaire est vivement conseillée.

Que faire pour calmer les symptômes ?

Ne donnez pas de médicaments de votre pharmacie à votre chien sans avis vétérinaire. En effet, très souvent, les médicaments utilisés chez l’homme et chez le chien ne sont pas les mêmes et les posologies sont différentes d’une espèce à l’autre.

Contre la diarrhée, les anti-diarrhéiques utilisés chez le chien sont souvent à base de smectite, de diosmectite ou de montmorillonite.

Contre les vomissements, deux médicaments sont classiquement utilisés en médecine vétérinaire ; le métoclopramide et le maropitant. Respectez les doses prescrites par votre vétérinaire.


Découvrir notre dossier sur le vomissement chez le chien :


Mon chiot vomit : est-ce grave ?


Les chiots peuvent être comparés à des enfants en bas âge ; au cours des premiers mois de leur vie, ils explorent un environnement qu’ils ne connaissent pas encore très bien, goûtent à tout, font des bêtises et apprennent parfois de leurs erreurs. Cette période « infantile » implique une surveillance importante de la part du propriétaire pour éviter que certaines bêtises ne deviennent de réelles catastrophes.

Les causes bénignes de vomissement chez le chiot

Voici une liste des principales causes de vomissements qui n’entrainent pas de répercussions graves sur l’état général de l’animal :

  • Les transports en voiture, train, bateau ou avion. En général, après quelques trajets, le chiot s’habitue et le mal des transports disparaît. Toutefois, si les vomissements liés au mal des transports posent des désagréments, le vétérinaire peut prescrire certains médicaments à effets anti-nauséeux.
  • Un changement d’aliment. Le passage à un nouvel aliment peut entrainer l’apparition de vomissements chez le chien. C’est pour cette raison qu’il est conseillé, quel que soit l’âge de l’animal, de réaliser des transitions alimentaires sur plusieurs jours en incorporant progressivement le nouvel aliment à l’ancien.
  • La présence de parasites digestifs. Les vomissements induits par la présence de parasites digestifs chez le chiot disparaissent en général après vermifugation. Attention cependant, en cas de parasitose massive chez certains très jeunes chiots, l’administration de médicaments antiparasitaires peut entrainer un choc par destruction brutale des parasites présents en grande quantité dans le tube digestif. Par conséquent, il convient toujours de demander conseil à un vétérinaire avant d’administrer certains vermifuges à un très jeune animal.
  • L’ingestion d’herbe, de certaines plantes ou de produits ménagers peu toxiques ou ingérés en petite quantité par le chiot. Attention, cependant, « c’est la dose qui fait le poison ». Les effets dépendent du type de plante ou de produit ingéré et surtout de la quantité ingérée.
  • Certains médicaments pouvant avoir des effets secondaires digestifs (ciclosporine, anti-inflammatoires, antibiotiques, antalgiques morphiniques). Il convient toujours de prévenir le vétérinaire en présence de symptômes anormaux chez un animal sous traitement. Le plus souvent, ces symptômes disparaissent à l’arrêt du traitement mais le vétérinaire peut être amené à modifier sa prescription pour poursuivre un traitement s’il est indispensable à l’animal.

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Les causes graves de vomissements chez le chiot

Voici une liste non exhaustive de certaines causes graves de vomissements chez le chiot :

  • L’ingestion d’un toxique dangereux ou ingéré en grande quantité (plantes, produits ménagers, chocolat). Si votre chiot vient d’ingérer un toxique, il est possible de le faire vomir pour éviter une absorption trop importante du toxique par le tube digestif de l’animal et éviter certaines conséquences graves. Dans ce cas, contactez un vétérinaire rapidement, il pourra réaliser une injection pro-vomitive à votre animal.
  • Une obstruction intestinale. Le comportement exploratoire du chiot l’expose au danger d’ingérer des objets en tout genre (plastique, linge, caillou, etc.). Lorsque ces objets sont de taille importante ou de forme contondante, ils peuvent boucher l’estomac ou l’intestin, voire les perforer. Dans ce genre de cas, le vétérinaire réalisera une radiographie ou une échographie pour préciser le diagnostic. Une chirurgie sera alors indispensable pour retirer le corps étranger.
  • Un surdosage médicamenteux. L’administration d’une trop grande quantité d’un médicament, même adapté au chien, peut avoir de graves conséquences qui ne sont parfois pas décelables tout de suite. Les médicaments les plus connus à effets digestifs sont les anti-inflammatoires. Administrés à de fortes doses ou sur le long terme, ils peuvent entrainer l’apparition d’ulcères digestifs.
  • Une hépatite, une pancréatite, une pyélonéphrite, une insuffisance rénale,
  • Un cancer des voies digestives ou extra-digestives,
  • Certaines maladies infectieuses (leptospirose, parvovirose, salmonellose),
  • Certaines maladies nerveuses (syndrome vestibulaire, encéphalite).

Conduite à tenir face à des vomissements chez le chiot

Lorsqu’il reste occasionnel et sans répercussion sur l’état général de l’animal, le vomissement est un comportement non inquiétant chez le chien. Il est souvent le signe d’un désordre digestif mais, parfois, il peut être également le signe d’appel d’une maladie plus grave et plus complexe, pas forcément d’origine digestive.

En cas de doute, demandez conseil à votre vétérinaire.


Découvrir notre dossier sur le vomissement chez le chien :


Mon chien a perdu l’appétit et vomit : quels soins apporter ?


Pour un chien, la perte d’appétit avec ou sans vomissement est un mauvais signe qui devrait alerter son maître. De nombreux symptômes peuvent être anorexigènes pour les chiens, tout comme plusieurs raisons peuvent causer des vomissements. Dans les deux cas, seul le vétérinaire peut établir un bon diagnostic et prescrire des soins adaptés.

Quelles sont les causes possibles de vomissements chroniques chez le chien associés à une perte d’appétit ?

On entend par vomissements chroniques, la présence de vomissements datant depuis plus de trois semaines chez le chien.

Causes bénignes

Une alimentation de mauvaise qualité ou qui ne convient pas à un chien peut provoquer des vomissements chroniques éventuellement associés à une perte d’appétit. Certains chiens ont des systèmes digestifs sensibles et ne tolèrent que certains aliments très spécifiques. Il peut donc être nécessaires de tester successivement différents aliments avant de trouver le bon. En ce qui concerne l’alimentation des animaux domestiques tels que le chien et le chat, on trouve beaucoup d’informations pas toujours très pertinentes sur internet. Il est facile de s’y perdre ou de se laisser convaincre par certains discours qui n’ont parfois aucun fondement scientifique. Pour toute question relative à l’alimentation, prenez conseil auprès de vétérinaires. Certains vétérinaires sont même spécialisés en nutrition animale et proposent d’analyser la composition des croquettes ou pâtées que vous proposez à votre animal pour vous dire si elle convient ou non.

De même, un changement alimentaire trop brutal peut entrainer l’apparition de vomissements chez le chien. C’est pour cette raison qu’il est conseillé, quel que soit l’âge de l’animal, de réaliser des transitions alimentaires sur plusieurs jours en incorporant progressivement le nouvel aliment à l’ancien.

Certains médicaments peuvent avoir des effets secondaires digestifs (ciclosporine, anti-inflammatoires, antibiotiques, antalgiques morphiniques). Si votre chien est sous traitement, il convient toujours de prévenir le vétérinaire en présence de symptômes anormaux. Le plus souvent, ces symptômes disparaissent à l’arrêt du traitement mais le vétérinaire peut être amené à modifier sa prescription pour poursuivre un traitement s’il est indispensable à l’animal.

Causes plus graves

Des vomissements chroniques s’accompagnant d’une perte d’appétit chez le chien peuvent être le signe d’appel d’une maladie digestive, extra-digestive, métabolique ou hormonale grave. Les causes sont nombreuses. Nous listons ici les plus fréquemment diagnostiquées chez le chien ;

  • Un corps étranger coincé ou irritant les voies digestives. Il peut s’agir d’un os, d’un fragment de plastique ou d’un tissu avalé par le chien parfois plusieurs jours ou plusieurs semaines auparavant. L’animal vomit parce que le corps étranger provoque une irritation sur la muqueuse du tube digestif ou parce qu’il obstrue les voies digestives. Le traitement de cette affection consiste en une endoscopie interventionnelle ou, lorsque le corps étranger se situe au-delà de l’estomac, d’une chirurgie qui consiste à aller ouvrir le tube digestif et retirer le corps étranger. Dans tous les cas, une anesthésie générale de l’animal est nécessaire.
  • Les maladies inflammatoires du tube digestif. Le diagnostic de ces maladies se fait par biopsies réalisées par endoscopie ou par laparotomie. Des traitements médicamenteux et une alimentation spécifique, souvent qualifiée d’ « hypoallergénique » sont nécessaires au long court et pour atténuer les symptômes.
  • Les cancers des voies digestives. Ils peuvent toucher tous les organes du tube digestif : cavité buccale, estomac, intestin, colon. En général, lorsqu’un chien est touché par un cancer, il maigrit rapidement. Mais, il peut parfois être difficile de repérer un amaigrissement en début d’évolution ou sur un chien à poils longs notamment.
  • L’insuffisance rénale. Il s’agit d’une maladie chronique qui touche les reins. La fragilisation des reins chez un chien peut être la conséquence de maladies infectieuses telles que la leptospirose ou la leishmaniose, de calculs, de toxiques, d’un cancer rénal ou encore d’une infection chronique des reins (pyélonéphrite). Cette maladie, lorsqu’elle est chronique est en général irréversible. Elle évolue lentement et s’accompagne de vomissements et de diarrhées chroniques, d’une augmentation de la prise de boisson et d’une perte d’appétit.
  • Les atteintes du foie, cancéreuses ou non. Quelles que soit les atteintes hépatiques (hépatite, maladies de la vésicule biliaire, cancer hépatique), elles provoquent en général des vomissements et des nausées chez le chien.
  • La maladie d’Addison. Il s’agit d’une maladie hormonale liée à un déficit de production en hormones corticostéroïdes par les glandes surrénales. C’est une maladie relativement peu fréquente, parfois difficile à diagnostiquer et qui nécessite un traitement à vie.
  • Les pancréatites. Le pancréas est un organe qui intervient dans la digestion en produisant des sucs pancréatiques. Cet organe peut s’inflammer ; on parle de pancréatite. Il s’agit d’une maladie qui provoque une douleur abdominale forte, des vomissements et une perte d’appétit. Une alimentation hyperdigestible et pauvre en graisses est en général nécessaire chez le chien pour éviter les rechutes.

En présence de vomissement, la perte d’appétit est-elle un facteur aggravant ?

La perte d’appétit, également appelée dysorexie dans le jargon médical, va s’accompagner, plus ou moins rapidement d’un amaigrissement puisque l’animal s’alimente en moindre quantité par rapport à ses dépenses énergétiques. En présence de vomissement, ce symptôme supplémentaire est un facteur aggravant qu’il faut prendre en compte. En effet, il convient de s’inquiéter plus rapidement de vomissements s’accompagnant d’une perte d’appétit.

Prise en charge des vomissements chroniques chez le chien

Le traitement des vomissements chroniques chez le chien dépend de la cause sous-jacente identifiée. Des examens complémentaires sont souvent nécessaires pour préciser l’origine des symptômes ; prises de sang, échographie abdominale, etc. En plus de médicaments, de nombreuses affections à l’origine de vomissements chroniques chez le chien nécessitent le recours à un aliment spécifique. Sur le long terme, pour éviter tout risque de rechute, il convient de bien respecter les traitements et le régime alimentaire prescrits par le vétérinaire.

Les médicaments à effet anti-vomitif chez le chien se présentent sous la forme de comprimés, de sirops ou de formes injectables.

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Découvrir notre dossier sur le vomissement chez le chien :


Pourquoi mon chien vomit jaune ?


Le vomissement est un symptôme courant chez le chien. Il peut s’agir d’un symptôme bénin lié à une intolérance digestive ou à une ingestion trop rapide du repas. Attention, ce symptôme peut également être le signe d’appel d’une maladie plus grave, d’origine digestive ou non. La présence d’une couleur jaune dans le vomit d’un chien est à relier à la présence de bile. Cela ne présage pas forcément d’une atteinte du foie ou des voies biliaires, ni même d’une grande gravité. Cet article vous apporte les éléments vous permettant de mieux décrypter une telle situation.

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D’où provient la bile observée dans les vomissements jaunes ?

La bile est un liquide biologique de couleur jaune à verte qui est produit par le foie et qui favorise la digestion. Une fois fabriquée, la bile est stockée dans la vésicule biliaire avant d’être relarguée dans l’intestin au cours de la digestion. La bile est relarguée par le canal cholédoque dans l’intestin, juste après la sortie de l’estomac. Puisque le vomissement consiste en l’expulsion d’un contenu alimentaire ou liquidien en provenance de l’estomac, il peut être normal de retrouver de la bile dans l’excréta produit par le vomissement.  La bile est surtout visible lorsque le vomissement se déroule en présence d’un estomac vide ou peu rempli. L’aspect du vomit n’est pas corréler à la gravité de la maladie sous-jacente. En revanche, l’état général de l’animal est un bon indicateur pour savoir quand consulter.

Les causes de vomissement de bile chez le chien

Les causes bénignes

Il n’est pas rare d’observer parfois son chien manger de l’herbe et entendre son ventre gargouiller sévèrement. Très souvent, quelques heures après un tel comportement, on observe un ou plusieurs vomissements d’herbe mélangée à de la bile. Si ce symptôme est isolé et n’est pas associé à une perte d’appétit ou à un abattement, une simple surveillance de l’animal est préconisée. On dit que les chiens se « purgent » de temps en temps.

Un chien peut vomir de la bile en cas de mal des transports (voiture, train, bateau, avion).  En général, après quelques trajets, le chien s’habitue et le mal des transports disparait. Toutefois, si les vomissements liés au mal des transports posent des désagréments, le vétérinaire peut prescrire certains médicaments à effets anti-nauséeux.

Un changement alimentaire trop brutal peut entrainer l’apparition de vomissements chez le chien. C’est pour cette raison qu’il est conseillé, quel que soit l’âge de l’animal, de réaliser des transitions alimentaires sur plusieurs jours en incorporant progressivement le nouvel aliment à l’ancien.

L’ingestion de certaines plantes ou de produits ménagers peu toxiques ou ingérés en petite quantité par un chien peut provoquer des vomissements de bile. Attention, cependant, « c’est la dose qui fait le poison ».  Les effets dépendent du type de plante ou de produit ingéré et surtout de la quantité ingérée.

Certains médicaments peuvent avoir des effets secondaires digestifs (ciclosporine, anti-inflammatoires, antibiotiques, antalgiques morphiniques). Il convient toujours de prévenir le vétérinaire en présence de symptômes anormaux chez un animal sous traitement. Le plus souvent, ces symptômes disparaissent à l’arrêt du traitement mais le vétérinaire peut être amené à modifier sa prescription pour poursuivre un traitement s’il est indispensable à l’animal.

Les causes plus graves

Voici une liste non exhaustive de certaines causes graves de vomissements chez le chien :

  • L’ingestion d’un toxique dangereux ou ingéré en grande quantité (plantes, produits ménagers, chocolat). Si votre chien vient d’ingérer un toxique, il est possible de le faire vomir pour éviter une absorption trop importante du toxique par le tube digestif de l’animal et éviter certaines conséquences graves. Dans ce cas, contactez un vétérinaire rapidement, il pourra réaliser une injection pro-vomitive à votre animal.
  • Une obstruction intestinale suite à l’ingestion d’un corps étranger non digestible (plastique, linge, caillou, etc.). Lorsque ces objets sont de taille importante ou de forme contondante, ils peuvent boucher l’estomac ou l’intestin, voire les perforer. Dans ce genre de cas, le vétérinaire réalisera une radiographie ou une échographie pour préciser le diagnostic. Une chirurgie sera alors indispensable pour retirer le corps étranger.
  • Un surdosage médicamenteux. L’administration d’une trop grande quantité d’un médicament, même adapté au chien, peut avoir de graves conséquences qui ne sont parfois pas décelables tout de suite. Les médicaments les plus connus à effets digestifs sont les anti-inflammatoires. Administrés à de fortes doses ou sur le long terme, ils peuvent entrainer l’apparition d’ulcères digestifs.
  • Une hépatite, une pancréatite, une pyélonéphrite, une insuffisance rénale,
  • Un cancer des voies digestives ou extra-digestives,
  • Certaines maladies infectieuses (leptospirose, parvovirose, salmonellose),
  • Certaines maladies nerveuses (syndrome vestibulaire, encéphalite).

Comment agir face à un ou plusieurs vomissements contenant de la bile chez le chien ?

Un vomissement isolé, même s’il contient beaucoup de bile, sans altération de l’appétit et de l’état général de votre animal n’est pas alarmant. En revanche, en présence de vomissements répétitifs, et si l’état général est altéré, il convient de consulter en urgence un vétérinaire.

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Pourquoi mon chien vomit de la mousse blanche ?


Lorsqu’un chien vomit une mousse blanche, c’est généralement le symptôme d’une intoxication alimentaire ou d’une gastrite. Zoom sur les causes provoquant ce phénomène et les traitements pour y remédier.

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Mon chien vomit blanc : quelles sont les causes ?

Si votre chien vomit ce qu’il a ingurgité auparavant, il se met à éjecter de la mousse blanche, qui est un mélange de sucs gastriques, appelé également “bile“. Ainsi, lorsqu’un chien vomit blanc, c’est parce que son estomac est tout simplement vide. L’une des raisons expliquant qu’un chien vomit blanc se rapporte à son régime alimentaire. Il est en effet possible que celui-ci soit non approprié à ses besoins physiologiques et biologiques.

Une affection gastro-intestinale

Une affection gastro-intestinale peut être un autre facteur provoquant du vomissement de mousse blanche chez le chien. L’absorption d’un corps étranger engendrant une obstruction, une infection due à des parasites, une gastrite, une inflammation chronique au niveau de l’intestin ou de mauvaises habitudes alimentaires peuvent être à l’origine de cette affection.

Un trouble abdominal

Un trouble abdominal favorise également la régurgitation de mousse blanche. Dans ce cas, l’animal est victime d’une affection hépatique, d’une maladie infectieuse de l’utérus, d’une insuffisance rénale, d’une pancréatite… D’autres maladies ou infections provoquent également ce syndrome. L’animal peut souffrir d’une pathologie endocrinienne ou métabolique, comme de l’hypercalcémie, de l’hypocorticisme ou du diabète sucré. Une intoxication causée par des médicaments ou des produits toxiques, le mal des transports, ainsi qu’une affection touchant le système nerveux peut également expliquer ce phénomène.

Que faire si votre chien vomit blanc mousseux ?

Dans le cas où votre chien régurgite de la mousse blanche, il est essentiel de bien faire attention à son comportement. En effet, les symptômes accompagnant ces régurgitations vont permettre de déterminer l’état général de l’animal.

Si les vomissements ne sont pas répétés ou abondants, le chien est en bon état général, excluant ainsi l’ingurgitation d’un élément toxique ou d’un corps étranger, il s’agit la plupart du temps d’un problème gastrique.

En cas de vomissement répétés

Si les vomissements sont réguliers, répétés, abondants ou suivis d’autres signes, comme des diarrhées, des douleurs, de l’abattement, de la fièvre…, faire appel à votre vétérinaire est nécessaire. Lui seul peut expliquer avec précision et certitude la cause, pour ensuite proposer le traitement idéal permettant de soulager rapidement votre animal.

Chien qui vomit blanc : les solutions

Par ailleurs, le mieux, s’il vomit blanc mousseux, c’est de mettre l’animal à la diète, entre 12 et 24h, tout en vous assurant qu’il s’hydrate régulièrement avec de l’eau fraîche. À la fin de la diète, redonnez-lui progressivement ses aliments habituels. Si les vomissements continuent au bout de 24 heures, mieux vaut l’emmener d’urgence chez le vétérinaire. Cette recommandation s’applique uniquement chez les chiens en bonne santé et adultes. Pour le chiot ou le chien âgé, un vétérinaire est immédiatement requis en cas de constat de vomi blanc. Et afin d’apaiser l’inflammation, mettez-lui des pansements gastriques adaptés aux chiens.

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Le typhus du chat


Le typhus est une maladie virale grave qui peut être mortelle. Appelée également panleucopénie féline, elle est due à un virus de la famille des parvovirus. Ce virus peut infecter les chats domestiques et les félins sauvages. En revanche, cette maladie n’a rien à voir avec les typhus de l’homme qui sont des maladies bactériennes. Le typhus du chat n’est donc pas transmissible à l’homme. Chez le chat, le typhus est une maladie très contagieuse.

Mode de contamination possible par le virus du typhus félin

Le virus est extrêmement résistant dans le milieu extérieur ; il peut y survivre plusieurs mois. Un chat peut attraper le typhus par voie fœtale ou en reniflant ou ingérant des matières contaminées par le virus (fèces, salive, vomit). Le typhus ne concerne pas seulement les chats ayant accès à l’extérieur. En effet, un chat d’intérieur peut contracter la maladie s’il est exposé à des objets contaminés. Par exemple, le virus du typhus peut être transporté sous des semelles de chaussures ou via un vêtement contaminé. Par conséquent, un chat malade est très contagieux et doit être mis à l’écart des autres chats pendant sa période de convalescence. Un animal vacciné contre le typhus est en revanche protégé mais peut déclencher une forme atténuée de la maladie. L’arrivée du virus au sein d’une collectivité telle qu’un élevage ou un refuge est catastrophique en raison de la contagiosité importante de cette maladie.

Quels sont les symptômes du typhus chez le chat ?

L’incubation du virus est de quelques jours. Les symptômes les plus courants sont une fièvre, une perte d’appétit, de l’abattement, des vomissements et de la diarrhée à tendance hémorragique. En début d’évolution, la maladie s’apparente à une gastro-entérite banale. En l’absence de traitement chez un chat non vacciné, cette maladie est généralement mortelle. Elle touche préférentiellement les chatons et les chats adultes non vaccinés ou affaiblis par une autre maladie.

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Diagnostic du typhus : Comment reconnaître la maladie ?

Le diagnostic du typhus se fait chez un vétérinaire par la mise en évidence du virus dans les selles de l’animal. La réalisation d’une prise de sang, et, notamment, d’un hémogramme, permet de visualiser les conséquences du virus sur la moëlle osseuse de l’animal malade. En effet, le parvovirus touche préférentiellement les cellules de la moëlle osseuse et du tube digestif. Ainsi, les chats malades présentent souvent un déficit de globules blancs mais aussi une anémie secondaire au hémorragies digestives.

Comment soigner un chat qui a le typhus ?

Plus le traitement est instauré tôt, plus les chances de survie seront augmentées. Il n’existe pas de médicament antiviral réellement efficace sur le virus du typhus. En revanche, le traitement des symptômes est important. Le plus souvent, cela passe par l’hospitalisation de l’animal. Il faut mettre en place une perfusion pour compenser les pertes hydriques causées par les vomissements et la diarrhée, administrer un antibiotique pour éviter les surinfections, contrôler les symptômes en administrant des anti-vomitifs et des anti-diarrhéiques et réalimenter l’animal le plus tôt possible malgré son refus de manger.

La prévention du typhus

Il existe un vaccin très efficace contre le typhus du chat. Pour protéger au mieux votre animal dès son plus jeune âge, il convient de le faire vacciner dès ses 2 mois. Le protocole vaccinal consiste en 3 injections à 1 mois d’intervalle. Puis, un rappel annuel est ensuite conseillé chez le chat adulte.

Mieux vaut éviter de laisser votre chat entrer en contact avec d’autres félins s’il n’est pas vacciné ! Cependant, même avec un “isolement” de ce type, le risque zéro n’existe pas. On rappelle que le virus de la panleucopénie féline est extrêmement résistant dans l’environnement et vous que vous pouvez le ramener à la maison sous vos chaussures.

Le typhus du chien


Le typhus chez le chien est plus communément appelé parvovirose. Il s’agit d’une maladie due à un virus de la famille des parvovirus. Il existe une maladie identique chez le chat, appelée alors typhus ou panleucopénie féline. Mais les chats et les chiens atteints de ces maladies virales ne peuvent pas se contaminer entre eux. La parvovirose est une maladie grave, parfois mortelle. Voici quelques éléments de compréhension de cette affection fréquente dans l’espèce canine.

Mode de contamination de la parvovirose canine

La parvovirose est une maladie très contagieuse. Elle se transmet par voie orale, via les excrétas émis par un chien malade (salive, vomissement, excréments). Le virus est très résistant dans l’environnement est n’est pas facilement détruit par les désinfectants classiques. Il peut donc être transporté sous des semelles de chaussures, sur des gamelles ou les pneus d’un véhicule.

Les individus les plus sensibles sont les jeunes, en raison d’une immunité encore fragile. Les chiots non vaccinés sont donc les premières cibles du parvovirus.

Symptômes de la maladie chez le chien

Le parvovirus est un virus qui vise les cellules en division, c’est-à-dire les cellules du tube digestif et les cellules lymphoïdes. Les symptômes de la parvovirose sont ceux d’une gastro-entérite sévère et hémorragique. L’animal malade présente des vomissements, de la diarrhée, de la nausée, une perte d’appétit, de la faiblesse. En cas de saignement important au niveau du tube digestif (selles noires ou sanguinolentes), une anémie peut apparaitre. On observe alors des muqueuses pâles et éventuellement des difficultés respiratoires.

Diagnostic : comment reconnaître le typhus chez un chien ?

Face à des symptômes de gastro-entérite hémorragique suspects sur un chiot ou un chien adulte non vacciné, le vétérinaire réalisera une prise de sang et un test de détection du parvovirus sur les selles. La prise de sang permet de réaliser un hémogramme qui calcule la quantité de globules rouges, de globules blancs et de plaquettes dans le sang. Souvent, dans le cas d’une parvovirose, on observe une panleucopénie, c’est-à-dire une baisse du taux de globules blancs. Une anémie est également parfois présente. Le parvo-test consiste à détecter le virus sur un échantillon de selle de l’animal. Le résultat est immédiat. Les vétérinaires disposent souvent de ce test en clinique.

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Prise en charge thérapeutique de la parvovirose canine

Il n’existe pas d’antiviral réellement efficace contre le parvovirus. Le traitement de la parvovirose consiste surtout à contrôler les symptômes et réhydrater l’animal. Cela passe par l’hospitalisation de l’animal malade pendant plusieurs jours dans une zone à l’écart des autres animaux en raison du risque de contagion. L’animal est placé sous perfusion et reçoit des médicaments anti-vomitifs, des anti-diarrhéiques et des antibiotiques. Les antibiotiques ne sont pas efficaces sur le parvovirus mais permettent de prévenir les complications infectieuses. En effet, les chiens atteints de parvovirose ont un système immunitaire provisoirement défaillant, ce qui les rend fragiles et susceptibles de développer des infections bactériennes.

La parvovirose n’est pas une maladie anodine. Elle reste potentiellement mortelle et est fréquemment diagnostiquée par les vétérinaires. La mise en place précoce d’un traitement adapté est donc primordiale pour espérer une guérison.

Prévention du typhus par la vaccination chez le chien

Il existe un vaccin très efficace contre la parvovirose. La primovaccination consiste en trois injections à un mois d’intervalle dès deux mois chez le chiot. Un rappel est ensuite conseillé tous les trois ans chez le chien adulte. Ce vaccin est vivement conseillé puisque la parvovirose est une maladie d’actualité grave et potentiellement mortelle.

Pour limiter le risque de contagion d’un chien à un autre, les animaux malades doivent être tenus à l’écart des autres. Des mesures drastiques de désinfection de l’environnement sont conseillés en présence d’un cas de parvovirose. Les désinfectants efficaces contre le parvovirus sont la Javel et les désinfectants à base d’ammoniums quaternaires.

Mon chien vomit : que faire ?


Le vomissement du chien est un sujet extrêmement complexe à traiter et n’est surtout pas à prendre à la légère. Sur le plan médical, nous distinguons le vomissement, de la régurgitation et de la dysphagie. Le problème, ces trois symptômes se manifestent de manière assez similaire, d’autant plus pour un œil non averti. Il sera nécessaire de déterminer depuis quand les vomissements ont lieu, ce qui permettra, dans un premier temps, de distinguer les vomissements aigus des vomissements chroniques.

Qu’il s’agisse d’une régurgitation, d’un vomissement ou d’une dysphagie, vous devrez vous rapprocher d’un vétérinaire afin qu’il puisse en déterminer les causes qui peuvent être très diverses. Nous énonçons ci-après les différentes causes qui pourraient être à l’origine de ces vomissements : ingestion d’herbe, maladies infectieuses bactériennes ou virales, insuffisances hépatiques, septicémies, créatininémie ou encore un corps étranger, occlusion intestinale, intoxications, chocs allergique ou anaphylactiques, intolérances médicamenteuses, etc… Le champ des possibles étant très vaste, nous vous conseillons de contacter un vétérinaire afin de lui faire part des symptômes de votre chien.

Vous l’aurez compris, le sujet peut être bénin comme très sérieux, jusqu’à entraîner la mort de votre animal, alors ne perdez pas de temps.

Chien qui vomit : est-ce grave ?

Il n’est pas normal pour un chien de vomir plus de 2 fois par mois et, comme énoncé précédemment, il est important de distinguer la régurgitation, des vomissements. En effet, s’il s’agit d’une dysphagie, votre animal aura une gêne ou un blocage au moment de l’alimentation. Il existe deux types de dysphagie : la dysphagie oropharyngée ou pharyngée. La différence entre ces deux types de dysphagie se fait en observant l’animal se nourrir : dans le cas d’une dysphagie orale, l’animal peine à prendre sa nourriture ou à laper, tout en effectuant de fréquents mouvements de tête ; alors que dans le second cas, la prise en bouche est normale mais l’animal ne parvient pas à déglutir, allonge son cou et présente des haut-le-cœur.

La régurgitation

La régurgitation est due au fait que les aliments proviennent de l’œsophage et non de l’estomac ou des intestins. Ils peuvent survenir immédiatement après le repas mais parfois plusieurs heures après.

De fait, le reflux ne contient ni bile, ni sucs gastriques, ni de sang digéré, ni bilirubine, aussi son pH est supérieur à 7. Il est à noter, qu’aucun symptôme précurseur n’accompagne les régurgitations, ni haut-le-cœur, ni nausée, ni contractions abdominales.

La régurgitation est un reflux passif du bol alimentaire depuis l’œsophage vers le pharynx, essentiellement dû à une affection œsophagienne. L’œsophage peut alors présenter une dilatation importante ou au contraire un rétrécissement, empêchant le transit normal du bol. Il peut s’agir, par exemple, d’un corps étranger ou la présence de diverticules, qui sont des dilatations locales de l’œsophage.

Vomissement aigus

Les vomissements aigus sont de deux types, soit provenant d’une affection digestive ou non digestive. Les vomissements d’apparition brutale, dont les répercussions sur l’état de santé de l’animal sont variables, régressent pour certains spontanément ou par des traitements simples ; mais, dans tous les cas, vous ne devrez pas laisser le doute s’installer.

Vomissement chroniques

Les vomissements chroniques sont des vomissements durant depuis 3 à 4 jours, intermittents et qui ne reviennent pas lors de traitements adaptés. Il s’agit, soit d’une cause digestive, soit d’une cause extra digestive indépendante des repas.

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Vomissement du chien : les causes

En préambule, nous tenons à mettre l’accent sur le fait que l’appel à votre mémoire sera déterminant afin de recueillir des informations antérieures et pouvoir pronostiquer les raisons pour lesquelles votre chien vomit. Ces informations permettront de confirmer l’existence de vomissements et de les caractériser.

Vous devrez, pour cela, établir une description précise, indiquer l’aspect des vomis, la fréquence et la durée d’évolution. Aussi, le vétérinaire devra prendre connaissance des symptômes associés comme l’hyperthermie, la diarrhée, l’anorexie ou encore les troubles nerveux.

Les causes de vomissement peuvent être simplement une modification de son alimentation, du statut vaccinal ou d’un coup de chaleur, mais peuvent également être plus complexes, comme le contexte épidémiologique, une prise éventuelle de médicaments ou l’accès à des toxiques irritants ou néphrotoxiques. Ne négligez pas ces informations cruciales pour aider le vétérinaire.

Nous allons nous focaliser sur les principales causes selon le type de vomissement et aborderons dans un premier temps les vomissements aigus, puis chroniques et enfin les régurgitations.

Les vomissements aigus 

les affections digestives

Il peut s’agir d’une gastrite aiguë à cause d’une ingestion d’herbe, de déchets ou d’aliments décomposés. Vous avez peut-être modifié d’une façon brutale sa ration (qualité ou quantité), ou est-ce une intoxication aux métaux lourds, aux produits ménagers, à certains aliments ou plantes. Nous pouvons aussi évoquer l’ingestion d’un corps étranger provoquant traumatismes, irritations, indigestion voire obstructions, occlusions et sténoses digestives. Enfin, il ne faut pas négliger les maladies infectieuses bactériennes ou virales.

les affections non digestives

Votre animal peut souffrir du mal des transports ou de changements qui sont apparus dans son environnement. Nous pourrions noter par exemple, l’arrivée d’un enfant ou l’absence de certains membres de la famille qui peuvent générer une source de stress et provoquer des vomissements chez votre chien. Dans d’autres cas plus graves, il peut s’agir d’une insuffisance hépatique ou rénale aiguë, d’un choc général (piqure d’insecte, morsure de serpent), d’un traumatisme…

Les vomissements chroniques

Les causes digestives

Elles sont souvent liées aux repas. Toutefois, certaines causes sont plus prononcées chez des chiens de petite taille ou très nerveux, comme le pylorospasme, responsable de vomissements accompagnés de bile et de salive. Il peut s’agir d’une inflammation jéjunale ou adhérences multiples post opératoires ou liées à une péritonite. Si votre animal a des vomissements avec ou sans aliments, de la bile et du sang qui sont associés à une perte d’appétit, un inconfort et des postures anormales lors des repas, il pourrait peut-être s’agir de gastrite chronique. Il ne faut pas oublier l’hyper parasitisme gastrique (ténia ou ascaris) comme cause de vomissements chroniques.

Les causes extra digestives

Elles sont indépendantes des repas et peuvent être dues à une insuffisance rénale chronique qui peut entraîner une anémie arégénérative, une urémie, une créatininémie et une augmentation de la sécrétion d’acides gastriques. Les autres causes peuvent être une affection hépatique, certaines dysendocrinies (diabète), ou encore une altération du centre, cérébral, du vomissement. Il faut garder en tête que la majorité des vomissements chroniques a une origine digestive.

Les vomissements du chien selon son âge

Les chiots et les chiens âgés vomissent davantage par rapport aux autres. Le problème est que les chiots, tout comme les vieux chiens, ont plus de difficulté à garder les aliments comparativement aux chiens adultes.

Les vomissements chez le chiot peuvent survenir après un bon repas, qui aura été plus riche qu’à la normale. Il faudra surveiller attentivement que son comportement reste normal. L’ingestion d’herbe immédiatement suivie de vomissements est un comportement normal chez le chien.

D’autres vomissements peuvent être liés à un trouble métabolique (atteinte rénale ou pancréatique) et, chez le chiot, les affections digestives sont assez fréquentes. Les hypothèses les plus probables chez le chiot étant les parasitoses digestives, les infections, en particulier la parvovirose, et l’ingestion de corps étrangers, d’aliments impropres ou toxiques.

Par ailleurs, pour certaines races de chien, les chiots sont davantage sujets à des troubles entraînant des vomissements. A titre d’exemple, la gastro-entérite hémorragique est principalement rencontrée chez les chiots de race miniature, probablement d’origine endotoxinique et s’accompagnant d’une insuffisance rénale pré-rénale.

En conclusion, si vous jugez que son comportement devient différent, nous ne pouvons que vous inciter à consulter en urgence un vétérinaire car sa vie peut en dépendre.

Découvrir notre dossier sur le vomissement chez le chien :

Comment enlever une tique sur votre chien ?


Votre chien peut être la victime de certains parasites nocifs et dangereux, comme la tique. Utilisez la meilleure astuce pour enlever ces petits êtres vivants suceurs de sang et néfastes pour votre animal.

Une tique : c’est quoi ?

Certains parasites de la famille des acariens peuvent infester le pelage de votre chien ; la tique en est un exemple. Ce parasite se nourrit du sang de diverses espèces animales dont le chien, le chat, les rongeurs, les ruminants et les chevaux. La tique peut également se fixer à la peau de l’homme. On parle de parasite hématophage. Une fois fixé, ce parasite grossit en se gorgeant du sang de l’hôte sur lequel il s’est fixé. Les tiques vivent dans le milieu extérieur toute l’année mais prolifèrent surtout au printemps et à l’automne, en périodes chaudes et humides. C’est lors de ces périodes que les risques d’infestations sont plus importants.

Les dangers d’une piqûre de tique chez le chien

La piqûre de tique peut entrainer une réaction inflammatoire locale qui se manifeste par un gonflement et une rougeur. La lésion peut provoquer une sensation de prurit et, parfois, s’infecter.

Au cours de son repas de sang, la tique peut transmettre à son hôte des maladies. La plus connue est la maladie de Lyme qui peut toucher le chien mais aussi l’homme et de nombreuses autres espèces animales.

Chez le chien, les maladies potentiellement transmises par les tiques sont :

  • La maladie de Lyme (appelée également borréliose),
  • La piroplasmose (appelée également babésiose),
  • Les anaplasmoses,
  • L’ehrlichiose,
  • L’hépatozoonose.

Si elles ne sont pas diagnostiquées et traitées, ces maladies peuvent causer de sérieuses complications, parfois mortelles, chez le chien.

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Technique de retrait d’une tique chez le chien

Plus tôt la tique est retirée, moins le risque de transmission des maladies sera important.

L’utilisation d’un crochet à tique (petit embout plastique incurvé) permet de retirer aisément une tique de la peau d’un chien. A défaut, il est possible d’utiliser une pince à épiler. Une fois la tique pincée, faites tourner la tique sur son point de fixation avant de tirer, comme si vous vouliez la dévisser. En effet, le fait de faire tourner la tête de la tique sur son point de piqûre permet ensuite de la décrocher très facilement. Débarrassez-vous ensuite du parasite après l’avoir tué, ne le jetez pas directement dans la poubelle ou dans la nature tel quel. Pour tuer une tique, il est possible de la brûler à l’aide d’un briquet ou de l’écraser à l’ongle.

Une fois la tique retirée, désinfectez le point de piqûre à l’aide d’un désinfectant classique à base de povidone iodée ou de chlorhexidine). Contrôlez cette lésion dans les jours qui suivent. En cas d’anomalie, prenez conseil auprès d’un vétérinaire.

Eviter les piqûres de tiques sur votre chien

La meilleure prévention contre les piqûres de tiques est l’utilisation d’antiparasitaires adaptés (anti-tiques) chez le chien à administrer pendant la saison à risque (de mars à octobre). Ces médicaments se présentent sous la forme de spot on (produits liquides à appliquer sur la peau), de colliers ou de comprimés.

Prenez conseil auprès de nos vétérinaires en ligne pour tout conseil relatif à l’administration d’antiparasitaires ou pour des précisions sur la gestion d’une piqûre de tique chez votre chien.

Stérilisation de la chatte


La stérilisation chez la chatte peut être pratiquée dès l’âge de 6 mois. Quels sont les indications et les bénéfices de cette intervention et comment se déroule-elle ? Découvrez les réponses à vos questions au travers de ce petit guide ou contactez un de nos vétérinaire en ligne.

Les bénéfices de la stérilisation chez la chatte

Une chatte en chaleurs vocalise beaucoup et change de comportement. Elle demande de l’affection, cherche à sortir et peut présenter de la malpropreté urinaire. Les chaleurs durent plusieurs semaines. La stérilisation des chattes domestiques permet d’éviter ces comportements gênants de chaleurs, d’éviter des gestations non désirées et permet de limiter le risque d’apparition de maladies utérines, de cancers utérin ou mammaire. En effet, les chattes stérilisées ont beaucoup moins de risque de développer des infections de l’utérus et un cancer mammaire.

Par ailleurs, en raison d’une forte population de chats dits « errants » non castrés, une chatte en chaleurs qui a librement accès à l’extérieur sera rapidement gestante. Cela participe au maintien d’une population de chats errants, souvent porteurs de maladies virales telles que le FIV (ou SIDA du chat) et la leucose (FelV). Par conséquent, la stérilisation des chattes ayant accès à l’extérieur est primordiale.

Les inconvénients de la stérilisation chez la chatte

Une chatte stérilisée a tendance à prendre plus facilement du poids si son alimentation n’est pas correctement distribuée ou si son mode de vie est très sédentaire.

Il est donc recommandé de peser régulièrement votre animal et de le nourrir avec une alimentation adaptée (alimentation spécifique pour chats stérilisés). N’hésitez pas à nous contacter si vous souhaitez en discuter avec nos vétérinaires en ligne.

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Que pensez de la pilule contraceptive chez la chatte ?

De la même façon que chez la femme, il existe une pilule contraceptive qu’il est possible de donner à une chatte domestique pour couper les chaleurs. Ce médicament provoque une stérilisation non définitive mais est vivement déconseillé par les vétérinaires. En effet, il est fréquent de diagnostiquer des cancers mammaires chez des chattes ayant reçu la pilule contraceptive.

Comment se déroule la stérilisation chez la chatte ?

La stérilisation chirurgicale (appelée ovariectomie ou ovario-hystérectomie chez la chatte) se déroule sous anesthésie générale. Pour cela, l’animal doit être présenté à jeun en cabinet ou clinique vétérinaire. La mise à jeun consiste en le retrait de l’accès à la nourriture et débute en général la veille au soir de l’intervention chirurgicale. L’eau peut être laissée à disposition de l’animal jusqu’au matin de l’intervention. La mise à jeun avant toute anesthésie générale permet de limiter le risque de vomissement pendant l’intervention.

  • Le vétérinaire réalisera un examen clinique pré-anesthésique pour déceler d’éventuelles contre-indications à l’anesthésie générale. Puis, si l’examen clinique est normal, des antalgiques et des anesthésiques seront injectés à l’animal, par voie intra-musculaire ou par voie intra-veineuse.
  • Une fois anesthésié, l’animal est ensuite tondu en regard de la zone à opérer (ventre ou flanc chez la chatte). Puis, la zone opératoire est désinfectée.
  • L’ovariectomie chez la chatte consiste en le retrait des ovaires. Une ovario-hystérectomie peut être proposée par le vétérinaire sur des chattes âgées ou ayant déjà eu plusieurs portées. Cette dernière intervention consiste en le retrait des ovaires et de l’utérus. Toutes ces interventions chirurgicales sont pratiquées dans un bloc opératoire, c’est-à-dire une salle dédiée aux chirurgies.
  • Des injections d’antibiotiques et d’anti-inflammatoires sont parfois pratiquées parallèlement aux chirurgies pour limiter le risque d’infection post-opératoire et pour limiter la douleur au réveil.
  • Le réveil anesthésique se fera par la suite progressivement, au cours des heures qui suivent l’opération.
  • L’animal est rendu à ses propriétaires le soir de l’intervention.
  • Chez la chatte, les points de suture sont retirés environ 15 jours après l’intervention.

Pour plus d’information, n’hésitez pas à prendre conseils avec nos vétérinaires.

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