La kératite superficielle chronique chez le chien


La kératite superficielle chronique du chien est une maladie inflammatoire de la cornée, l’enveloppe la plus externe de l’œil qui est directement en contact avec l’air.

Origine de la Kératite superficielle chronique chez le chien

C’est un dérèglement du système immunitaire, d’origine inconnue, qui serait à l’origine du déclenchement de la maladie. Cette affection atteint toujours les deux yeux et évolue de manière progressive.

L’atteinte oculaire est généralement aggravée par les rayons UV. Il est donc fréquent de constater une aggravation des symptômes ou une rechute de la maladie en été.

Les chiens de type Bergers semblent prédisposés comme le berger allemand, les bergers belges …

Kératite superficielle chronique : Quels symptômes ?

Chez les chiens atteints, la cornée, normalement lisse et transparente, présente un aspect rouge et irrégulier. Généralement, c’est la zone située au coin externe de l’œil, proche de la joue, qui est affectée en premier. Cependant, l’intégralité de la cornée peut être concernée dans les cas sévères.

Cette maladie n’est généralement pas douloureuse. Elle peut cependant conduire à une modification significative de la vision en l’absence de prise en charge médicale, en raison du développement de tissus de cicatrisation et de vaisseaux sanguins sur la cornée.

Prise en charge de la Kératite superficielle chronique chez le chien

Il existe des traitements sous forme de collyres qui permettent de réduire l’activité du système immunitaire localement. On utilise généralement des collyres à base de corticoïdes mais l’emploi d’autres molécules (ciclosporine) peut parfois être nécessaire.

Si la perte de vision est trop handicapante, on peut également avoir recours à une chirurgie pour permettre à l’animal de retrouver une vue satisfaisante.

De manière préventive, il est recommandé de se procurer des lunettes de soleil adaptées aux chiens, afin de limiter les récidives pendant l’été.

Il n’existe pas de test génétique actuellement pour dépister cette maladie.

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L’atrophie progressive de la rétine chez le chien


L’atrophie progressive de la rétine, également appelée “atrophie rétinienne progressive généralisée” ou encore “dégénérescence rétinienne progressive”, est une maladie oculaire héréditaire. Elle est caractérisée par une dégénérescence progressive de la rétine ne provoquant aucune douleur à l’animal, mais aboutissant irrémédiablement à la perte complète de vision.

Atrophie progressive de la rétine : Qu’est-ce que c’est ?

La rétine est une membrane qui tapisse le fond de l’œil, assimilable à un écran. Elle reçoit l’ensemble des informations lumineuses et les transmet au cerveau via le nerf optique, ce qui aboutit finalement à l’obtention d’une image.

La rétine est constituée de 2 types de cellules : les cônes et les bâtonnets. Ce sont ces cellules qui dégénèrent et meurent, ne permettant plus la bonne transmission des informations au cerveau et affectant ainsi progressivement la vision.

Ce sont les bâtonnets qui sont atteints en premier. Ces cellules étant essentiellement responsables de la vision nocturne, vous pourrez observer votre animal rencontrer plus de difficultés à se déplacer dans le noir ou dans la pénombre.

Dans un second temps, les cônes, responsables de la vision en couleur et de jour, seront atteints. Les situations pouvant être attribuées à une diminution de la vision de l’animal seront donc plus évidentes pour le propriétaire (le chien bute contre des obstacles en pleine journée, peut rater une marche, etc…). L’atteinte est toujours bilatérale.

L’évolution de cette maladie étant très lente, il est possible que l’animal, bien qu’atteint depuis son plus jeune âge, s’adapte à sa maladie continuellement et que les symptômes ne soient pas visibles avant l’âge adulte.

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De nombreuses races de chiens semblent prédisposés à cette maladie héréditaire comme le staff, le teckel, le caniche, le golden Retriever et le Labrador, le setter irlandais et encore de nombreuses races.

Diagnostic de la maladie chez le chien

Le diagnostic de l’atrophie progressive de la rétine est établi grâce à :

  • Un examen direct du fond de l’œil à l’aide d’un instrument appelé un ophtalmoscope,
  • La réalisation d’un électrorétinogramme (ERG), un test électrique permettant d’évaluer l’activité de la rétine.

Ces examens ne peuvent pas être réalisées dans toutes les structures vétérinaires. En cas de suspicion d’atrophie progressive de la rétine, il est recommandé de faire appel à un spécialiste en ophtalmologie vétérinaire pour infirmer ou confirmer le diagnostic.

Prise en charge de l’atrophie progressive de la rétine chez le chien

Il n’existe aucun traitement actuellement permettant de guérir d’une atrophie progressive de la rétine. Les animaux atteints finissent donc par devenir aveugles. Cependant, il faut savoir que l’ouïe et l’odorat très développés du chien permettent de compenser de manière efficace la perte de vision. L’environnement de ces chiens ne devrait pas être constamment modifié afin qu’ils puissent correctement s’y adapter.

Il existe un test génétique permettant de détecter les individus porteurs de la maladie et ainsi les écarter de la mise à la reproduction.

L’atrophie rétinienne fait partie de la liste des vices rédhibitoires. Ainsi, toute personne faisant l’acquisition d’un chiot atteint dispose d’un délai de 30 jours si elle souhaite porter une action en justice contre l’élevage ayant vendu l’animal.

La cataracte héréditaire chez le chien


La cataracte héréditaire est une maladie caractérisée par l’opacification du cristallin, structure comparable à une lentille située à l’intérieur de l’œil, à l’origine d’une perte de vision progressive.

Cataracte héréditaire : symptômes chez le chien

Les premiers signes apparaissent généralement lorsque le chiot est âgé de quelques mois. On observe alors un aspect bleuté de l’œil. La cataracte héréditaire conduit irrémédiablement à une perte de vision majeure vers l’âge de 2-3 ans.

La perte de vision peut provoquer une désorientation importante et de l’anxiété. Le chien peut alors se cogner contre des obstacles et/ou présenter des changements de comportement (prostration, agressivité…).

L’évolution de la maladie étant très progressive, les autres sens de l’animal, comme l’ouïe et l’odorat, se développent et lui permettent d’être parfaitement à l’aise dans un environnement familier, dans la plupart des cas. Les symptômes ne seront alors observés qu’en cas de changement d’environnement.

Prise en charge de la cataracte héréditaire chez le chien

Le traitement de la cataracte héréditaire est chirurgical et permet à l’animal de retrouver une vision correcte. Le cristallin atteint est retiré et remplacé par un implant translucide, permettant à nouveau le passage des rayons lumineux en direction de la rétine. Cette intervention chirurgicale nécessite l’expertise d’un spécialiste en ophtalmologie vétérinaire.

Il existe un test ADN fiable permettant de dépister la maladie et d’écarter les animaux atteints de la reproduction pour certaines races de chiens comme le bouledogue français, le berger australien, le bull terrier, le terrier de boston et le berger américain miniature. Cette maladie semble toucher de nombreuses autres races sans que le gène impliqué soit connu.

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La dyskinésie ciliaire chez le chien


La dyskinésie ciliaire est une affection concernant certaines cellules présentes dans la trachée.

Le rôle de ces cellules est de faire remonter les sécrétions destinées à être expulsées lorsque l’animal tousse, assurant ainsi une bonne hygiène des voies respiratoires. On appelle l’ensemble de ces cellules l’escalator mucociliaire.

Les chiens atteints de cette maladie vont donc être sujets à des problèmes respiratoires à répétition et ce, dès le plus jeune âge. Les infections de la muqueuse respiratoire (nez, trachée, bronches) se traduisent par des éternuements, une toux grasse et des bronchites chroniques.

On estime que 17% des Bobtails en Europe sont porteurs de la mutation génétique responsable de cette maladie. Si un mâle porteur est mis à la reproduction avec une femelle porteuse, une partie de la descendance sera atteinte.

Si votre chien présente cette maladie, cela signifie que ses deux parents sont porteurs sains. Il conviendra alors de prévenir l’éleveur pour écarter les individus de la reproduction et éviter la propagation de la maladie encore un peu plus au sein de la race.

Un test ADN permet de dépister cette anomalie chez le Bobtail et peut être facilement réalisé chez votre vétérinaire.

Si vous décidez d’acquérir un chiot, pensez à demander à l’éleveur de vous assurer que celui-ci est sain vis-à-vis de la dyskinésie ciliaire. De même, si vous souhaitez faire reproduire votre chien, il est fortement recommandé de vérifier son statut par la réalisation d’un test génétique.

Si votre animal est diagnostiqué par votre vétérinaire, il n’y aura malheureusement pas de traitement particulier à mettre en place. La prise en charge d’un chien atteint de dyskinésie ciliaire consistera à l’accompagner de la meilleure manière possible lorsqu’il aura des symptômes importants et handicapants au niveau respiratoire. L’espérance de vie de ces chiens est assez faible.

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La polykystose rénale chez le chat et le chien


La polykystose rénale (aussi appelée PKD pour Polykystic Kidney Disease) est une maladie chronique et dégénérative des reins. Elle touche majoritairement les Persans mais est aussi décrite chez le Maine Coon, le Ragdoll et le Sacré de Birmanie dans des proportions nettement moins importantes. Chez le chien, certaines races sont également prédisposées dont notamment le Bull Terrier.

Cette affection est caractérisée par la présence de kystes au sein du tissu rénal empêchant l’organe de fonctionner convenablement. Avec l’âge, le nombre de kystes augmente et leur volume s’accroît. Le rein ne pouvant plus assurer ses fonctions, une insuffisance rénale se met en place progressivement.

Les premières répercussions sur l’état de santé de l’animal apparaissent habituellement entre 3 et 10 ans. L’animal présente alors une augmentation de la prise de boisson ainsi que de la quantité d’urines produites. Ces signes sont évocateurs de la mise en place d‘une insuffisance rénale.

Vous pouvez consulter nos articles sur l’insuffisance rénale chez le chien et l’insuffisance rénale chez le chat.

Lorsque la maladie évolue, d’autres symptômes peuvent être observés : perte d’appétit, amaigrissement, vomissements occasionnels, etc…

La vitesse d’évolution de la maladie est propre à chaque individu mais elle est toujours corrélée à la vitesse de croissance des kystes dans le tissu rénal.

On considère qu’en Europe, environ 15% des Persans sont porteurs de la mutation génétique responsable de cette maladie.

Un animal porteur de la mutation génétique peut malheureusement se reproduire et transmettre la mutation à sa descendance s’il n’exprime pas les symptômes de manière précoce.

Il existe aujourd’hui un test génétique pour dépister la polykystose rénale, facile à réaliser chez votre vétérinaire, si vous ne connaissez pas le statut de votre animal.

Si vous décidez d’acquérir un chaton ou un chiot appartenant à une race prédisposée, pensez à demander à l’éleveur de vous assurer que celui-ci est sain vis-à-vis de la polykystose rénale. De même, si vous souhaitez faire reproduire votre animal, il est fortement recommandé de vérifier son statut par la réalisation d’un test génétique.

Le diagnostic de cette affection s’appuie sur l’observation de kystes dans les reins au cours d’une échographie abdominale, idéalement combinée à la réalisation du test génétique. La prise en charge sera alors celle d’une maladie rénale chronique. Elle consistera à modifier l’alimentation de votre animal, enrichir son environnement pour favoriser sa prise de boisson et à réaliser des contrôles réguliers de l’évolution de l’insuffisance rénale et de ses conséquences sur le reste de l’organisme.

Découvrez nos croquettes pour chat atteint d’insuffisance rénale et nos croquettes pour chien atteint d’insuffisance rénale.

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La crampe du Scottish Terrier


La “crampe du Scottish Terrier”, aussi appelée “hypertonicité musculaire épisodique”, est une maladie essentiellement retrouvée chez le Scottish Terrier mais également présente chez le Dalmatien, le Norwich Terrier et le Fox Terrier.

Crampe du scottish terrier : quels symptômes ?

Les premiers symptômes sont observés dès le plus jeune âge, entre 2 et 6 mois généralement.

Cette maladie évolue par crises, qui peuvent être la conséquence :

  • D’un stress,
  • D’une phase d’excitation,
  • D’un exercice plus ou moins intense.

Ces crises sont la conséquence d’un déficit en sérotonine, une hormone censée inhiber la contraction musculaire. Entre deux épisodes, l’animal est parfaitement normal.

Ces crises ne sont pas douloureuses pour l’animal. Elles se manifestent par des troubles de la locomotion tels que :

  • Démarche anormale,
  • Raideur des membres,
  • Hyperflexion des membres.

Dans les cas les plus graves, le chien est incapable de se déplacer et chute.

Dans la majorité des cas, la crise dure approximativement une dizaine de minutes, mais cette durée peut s’étendre de moins d’une minute à plusieurs heures. Un retour à la normale est souvent rapidement observé dès la mise au repos de l’animal ou la disparition du stimulus ayant provoqué la crise.

Prise en charge de la crampe du scottish terrier

Le pronostic de cette maladie est très bon dans la mesure où elle n’affecte pas ou peu la qualité de vie de l’animal. De plus, cette affection ne semble pas être dégénérative et donc ne s’aggrave que très rarement avec l’âge.

La prévention des crises passe par la gestion des stimuli et l’évitement des phases de stress ou d’effort pour le chien. Un traitement médical peut être mis en place si les crises sont trop fréquentes et semblent handicaper l’animal. Il repose sur l’utilisation de molécules pour la relaxation musculaire comme l’acépromazine ou le diazepam. Des études récentes ont mis en évidence l’intérêt de la fluoxetine, qui est une molécule permettant de maintenir un taux de sérotonine correct, dans la prise en charge de ces chiens.

Cette maladie reste très rarement observée.

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La nécrose aseptique de la tête fémorale chez le chien


Cette maladie, aussi décrite chez l’enfant, est également appelée “syndrome de Legg-Perthes-Calvé”. Elle atteint l’articulation de la hanche à la suite d’une déformation de la tête du fémur.

A l’origine de cette atteinte, on a mis en évidence un défaut de la vascularisation de la tête du fémur causant sa nécrose et, à terme, sa disparition. La raison de cette anomalie vasculaire n’est à ce jour pas déterminée.

Une composante génétique semble très probable, étant donné que certaines races de chien sont prédisposées, mais cette nécrose peut également faire suite à un traumatisme dans certains cas. Le choc provoquerait une compression des vaisseaux et donc une mauvaise irrigation de la tête fémorale.

Généralement, la maladie touche des chiots de moins d’un an, le plus fréquemment entre 5 et 8 mois, sans prédisposition de sexe. Il est recommandé de ne pas mettre à la reproduction un chien ayant présenté cette affection.

Dans près de 90% des cas, la nécrose aseptique de la tête fémorale ne touche qu’une hanche sur deux.

Les symptômes observés sont :

  • Une boiterie progressive d’une patte arrière,
  • Des manifestations de gêne ou de douleur à la mobilisation de la hanche,
  • Une raideur de la patte,
  • Une perte de masse musculaire,
  • Une diminution de la mobilité du chien.

Une radiographie du bassin permet d’établir le diagnostic du syndrome de Legg-Perthes-Calvé. On observe des lésions caractéristiques de cette maladie et des signes d’arthrose de la hanche.

Le pronostic est bon et le traitement consiste à retirer la tête et le col du fémur tout en recréant une articulation de la hanche avec les tissus avoisinants au cours de la même intervention chirurgicale. Une immobilisation temporaire, le temps de la cicatrisation osseuse, ainsi que quelques séances de rééducation fonctionnelle et de physiothérapie sont indispensables au bon rétablissement post-opératoire.

Dans la très grande majorité des cas, le chien retrouve une démarche quasiment normale. Une légère boiterie résiduelle peut occasionnellement être observée, surtout après une période d’exercice intense.

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La myélopathie dégénérative canine


La myélopathie dégénérative, aussi appelée radiculo-myélopathie chronique dégénérative, est une maladie d’évolution progressive causée par une dégénérescence des cellules nerveuses de la moelle épinière.

Symptômes en cas de myélopathie dégénérative

Les symptômes apparaissent généralement vers l’âge de 9 ans. Initialement, l’animal atteint de cette maladie présente des troubles de l’équilibre (démarche oscillante) ainsi qu’une faiblesse au niveau des membres postérieurs (difficultés à se déplacer, tendance à traîner les pattes).

Les symptômes s’aggravent progressivement pour conduire à une paralysie des membres postérieurs, puis des membres antérieurs. L’évolution de la maladie conduit donc à une paralysie totale.

Comment diagnostiquer une myélopathie dégénérative chez le chien ?

Le diagnostic chez le chien est établi par la combinaison d’examens d’imagerie médicale. Des radiographies de la colonne sont réalisées afin d’écarter des hypothèses pouvant être responsables des mêmes symptômes, comme une fracture ou une luxation vertébrale par exemple. L’IRM permet de visualiser les anomalies caractéristiques de la moelle épinière, parfois absentes lors de l’examen (d’où la difficulté d’avoir un diagnostic de certitude).

Prise en charge de la myélopathie dégénérative dans l’espèce canine

Il n’existe pas de traitement de cette maladie à ce jour. Etant donné la gravité des symptômes, le pronostic de cette maladie est toujours sombre.

Il existe cependant un test génétique qui permet de dépister cette maladie. Celui-ci peut être réalisé très facilement par votre vétérinaire et permet :

  • De dépister les animaux présentant des symptômes compatibles avec la maladie,
  • Mais également de sélectionner les reproducteurs sains dans les élevages afin d’essayer de diminuer la prévalence de cette maladie.

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La cystinurie chez le chien


La cystinurie est une affection des voies urinaires liée à un défaut d’utilisation de la cystine par le rein.

La cystine est un acide aminé apporté par l’alimentation. En cas de cystinurie, il va s’accumuler dans les reins et dans la vessie au lieu d’être assimilé, provoquant alors l’apparition de calculs.

Il s’agit d’une affection grave car elle peut conduire à une défaillance rénale sévère. Les calculs peuvent se former très tôt et les premiers symptômes peuvent être observés dès l’âge de 6 mois (difficultés pour uriner, présence de sang dans les urines…).

Il s’agit également d’une maladie assez fréquente, notamment chez les Terre-Neuve dont 26% de la population en Europe serait porteuse de la mutation génétique à l’origine de cette maladie.

Si un chien est atteint de la maladie, cela signifie que ses deux parents sont porteurs sains. Il conviendra alors de prévenir l’éleveur pour écarter les individus de la reproduction et éviter la propagation de la maladie encore un peu plus au sein de la race.

Un test ADN existe et permet de détecter les individus porteurs de la mutation.

Si vous décidez d’adopter un chiot, pensez à demander à l’éleveur de vous assurer que celui-ci est sain vis-à-vis de la cystinurie. De même, si vous souhaitez faire reproduire votre chien, il est fortement recommandé de vérifier son statut par la réalisation d’un test génétique.

Le traitement de la cystinurie est purement médical et passe par l’administration de comprimés de tiopronine, à faire avaler matin et soir, afin de dissoudre les calculs présents dans l’appareil urinaire.

De plus, un changement d’alimentation est impératif. Une alimentation humide, très pauvre en protéines (afin de limiter l’apport en cystine) et en sel (afin de soutenir la fonction rénale) sera préconisée. Enfin, si nécessaire, il conviendra de retirer chirurgicalement les calculs qui ne seront pas dissous totalement par la tiopronine.

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Le syndrome de Wobbler chez le chien


Le syndrome de Wobbler, également appelé “spondylomyélopathie cervicale caudale”, est une maladie secondaire à une anomalie entraînant une compression de la moelle épinière dans la région du cou. Cette anomalie initiale peut être une hernie discale, une malformation osseuse ou encore une instabilité entre deux vertèbres.

L’animal peut présenter des symptômes en permanence ou bien uniquement lorsque le cou est dans une position particulière.

Cette maladie est observée principalement chez les chiens de grande taille, particulièrement chez le Dogue Allemand et le Doberman.

Les premiers signes apparaissent en général :

  • A l’âge adulte chez les chiens de taille moyenne à grande (7-8 ans généralement),
  • Chez les jeunes adultes pour les chiens de race géante (autour de 3 ans, parfois même avant l’âge de 1 an).

On rencontre :

  • Des troubles de l’équilibre (plus marqués sur les membres postérieurs),
  • Une démarche raide,
  • Des signes de gêne ou de douleur à la manipulation du cou.

En l’absence de prise en charge, ces symptômes s’aggravent généralement avec le temps.

Le diagnostic se fait idéalement par réalisation d’une IRM de la région cervicale de l’animal. Par défaut, un scanner avec injection de produit de contraste peut également permettre d’identifier la compression médullaire et d’établir le diagnostic dans de nombreux cas.

Le traitement de cette affection est essentiellement chirurgical et consiste à décomprimer la moelle épinière. Le pronostic est variable et dépend de la durée d’évolution de la maladie avant la mise en place du traitement ainsi que de la sévérité de la compression de la moelle épinière. On dénombre un taux de récidive d’environ 20% après intervention chirurgicale.

Dans de rares cas, une gestion de la douleur à l’aide de médicament antalgiques, d’une minerve et d’un repos strict de l’animal peuvent permettre d’obtenir de bons résultats.

Il n’existe à l’heure actuelle aucun test génétique permettant de dépister cette affection.

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