Combien coûte une consultation vétérinaire pour un chat ?


En France, les prix des actes vétérinaires sont librement établis par les vétérinaires. Ils peuvent donc être très variables d’une région à l’autre, d’une clinique à une autre. Ainsi, il est difficile de présenter des tarifs précis. Nous tentons malgré tout de vous donner des fourchettes de tarifs des actes vétérinaires les plus couramment pratiqués chez le chat.

Les coûts habituels en fonction du type d’intervention

Une consultation généraliste pour un chat coûte entre 30 et 50€. Ce tarif peut augmenter si votre animal est examiné par un vétérinaire spécialiste d’une discipline donnée ; la consultation coûtera alors entre 70 et 150€. Il existe des vétérinaires spécialistes dans tous les domaines (médecine interne, chirurgie, neurologie, cardiologie, cancérologie, dermatologie, etc.) mais ils exercent souvent au sein de structures vétérinaires de grande taille (hôpitaux, cliniques, écoles vétérinaires). Il n’est donc pas toujours aisé de trouver un spécialiste près de chez vous.

Le coût d’une consultation vaccinale chez le chat varie de 40 à 80€ (consultation et injection vaccinale comprises) en fonction des valences vaccinales réalisées par le vétérinaire.

Le coût d’une stérilisation préventive chez le chat, comprenant l’acte opératoire et l’anesthésie générale de l’animal, varie de 50 à 200€ (la stérilisation d’une chatte est une opération plus coûteuse qu’une castration chez un chat).

La délivrance d’un passeport Européen coûte une quinzaine d’euros. Ce passeport est valable toute la vie de l’animal.

La pose d’une puce électronique chez le chat coûte, en moyenne, 70€. Cette identification permet d’associer les coordonnées du propriétaire de l’animal à un numéro électronique ; elle est également valable toute la vie de l’animal.

Pour plus de précisions, demandez un devis à votre vétérinaire lorsque des examens médicaux ou une opération sont à prévoir sur votre compagnon.

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Les tarifs d’urgence

La prise en charge d’un animal en horaires de nuit ou le weekend est plus coûteuse. En effet, elle fait intervenir un personnel qui, pour son déplacement sur des horaires nocturnes ou le dimanche, est payé davantage. Ce surcoût se répercute alors sur les actes de garde. Tous les actes peuvent être concernés par une augmentation de tarif en horaires de garde. En général, c’est a minima la consultation qui est majorée (une consultation de garde coûte environ le double d’une consultation standard). Des suppléments d’urgence peuvent également être facturés sur certains actes. N’hésitez pas à demander un devis au vétérinaire de garde au moment de la consultation d’urgence pour éviter toute mauvaise surprise au moment de récupérer votre animal.

Les assurances santé pour animaux

La santé de votre compagnon a un coût. Ce coût n’est pas anodin, surtout si votre animal accumule des soucis de santé dès son plus jeune âge. A l’image des pays anglo-saxons, les assurances santé pour animaux ont déjà vu le jour en France depuis plusieurs années. Ces assurances proposent tout type de contrat. Elles sont une aide financière non négligeable en cas d’accident de santé sur votre compagnon.

Vétérinaires de garde, quels sont les tarifs ?


Le système des urgences vétérinaires en France est très différent du système des médecins de garde. Chaque vétérinaire ou structure vétérinaire est tenu d’organiser son service de garde, soit en assurant personnellement la garde de nuit ou de weekend, soit en communiquant à sa clientèle les coordonnées d’un vétérinaire ou d’une structure vétérinaire proche qui assurera la garde à sa place. La facturation des actes vétérinaires en garde est libre, chaque vétérinaire applique les tarifs qu’il souhaite.

Quelles sont les horaires ou les périodes concernés par un tarif de garde ?

En général, les tarifications de garde s’appliquent la nuit, à partir de l’horaire de fermeture de la clinique vétérinaire et jusqu’à sa réouverture le lendemain matin. De même, les midis, pendant les horaires de fermeture des cliniques, les dimanches et jours fériés sont également concernés par des tarifs de garde. Pour les samedis, là encore, cela dépend des horaires d’ouverture affichés, certaines cliniques ferment à midi ; le tarif de garde s’applique alors le samedi après-midi, d’autres cliniques sont ouvertes le samedi jusqu’à 17h ou 19h.

Pourquoi un tarif plus élevé en horaires de nuit et les weekends ?

La prise en charge d’un animal en horaires de nuit ou le weekend est plus coûteuse. En effet, elle fait intervenir un personnel qui, pour son déplacement sur des horaires nocturnes ou le dimanche, est payé davantage. Ce surcoût se répercute alors sur les actes de garde.

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Quels sont les actes concernés par une augmentation de tarif ?

Tous les actes peuvent être concernés par une augmentation de tarif en horaires de garde. En général, c’est a minima la consultation qui est majorée (une consultation de garde coûte environ le double d’une consultation standard). Des suppléments d’urgence peuvent également être facturés sur certains actes. N’hésitez pas à demander un devis au vétérinaire de garde au moment de la consultation d’urgence pour éviter toute mauvaise surprise au moment de récupérer votre animal.

Dois-je consulter en urgence ?

Un vétérinaire de garde est un docteur vétérinaire disponible par téléphone pour toute question relative à une urgence sur un animal de compagnie. En fonction de l’urgence, ce vétérinaire peut se déplacer rapidement à sa clinique, son cabinet ou à votre domicile pour recevoir et examiner un animal en état d’urgence. Le vétérinaire de garde assure en général sa garde de nuit après une longue journée de travail. Il se rend disponible en cas d’urgence sur un animal mais ne doit pas être dérangé pour des questions non urgentes. Ce vétérinaire intervient souvent seul et dispose d’un plateau technique réduit par rapport à son travail en journée (absence d’infirmier) ; il doit gérer seul les appels téléphoniques, les soins sur les animaux hospitalisés, les consultations d’urgence et parfois certaines opérations. Par les éléments que vous apporterez par téléphone au vétérinaire de garde, celui-ci sera en mesure de vous dire si une consultation d’urgence est nécessaire ou non.

Vaccin du chien, les indispensables pour votre animal



Les chiens peuvent au cours de leur vie entrer en contact avec des agents pathogènes (virus, bactérie, parasite) pouvant entrainer de grave problème de santé, voir la mort. Pour prévenir certaines de ces maladies graves il existe la vaccination, un moyen simple et efficace pour protéger nos compagnons à quatre pattes de façon durable.

Pourquoi faut-il vacciner votre chien ?

La vaccination est une procédure qui consiste à immuniser un animal contre une maladie infectieuse. Le vaccin a pour rôle de faire croire à l’organisme qu’il est infecté par un virus, une bactérie ou un parasite pour qu’il produise des anticorps spécifiques. Ces anticorps seront alors disponibles et « prêts » si une réelle infection survient au cours des mois et des années qui suivent la vaccination. La vaccination a donc un réel intérêt pour l’individu propre qui est vacciné.

La vaccination est un des meilleurs moyens de lutte contre les maladies infectieuses et est utilisée aussi bien chez l’homme qu’en médecine vétérinaire. Grâce à des campagnes de vaccination systématiques elle a par exemple permis d’éradiquer la rage des carnivores de notre pays depuis 2001. Les rares cas existants mis en évidence dans notre pays proviennent de chauve-souris mais surtout de chats et de chiens importés illégalement (non ou mal vaccinés) de pays où la maladie sévit toujours !

Comme pour les êtres humains, la vaccination des chiens permet aussi de protéger l’entourage. En effet, les chiens véhiculent moins ou pas les agents infectieux (virus, bactérie ou parasite) contre lesquelles ils sont vaccinés. De ce fait, des animaux à risque qui ne peuvent pas être vaccinés car malades, trop jeunes ou trop âgés auront moins de risques de contracter ces maladies, si les animaux qui les entourent sont correctement vaccinés. La vaccination a donc aussi un intérêt collectif majeur.

La vaccination des chiens permet également de protéger l’Homme en évitant la transmission de certaines zoonoses graves et parfois mortelles (= maladies communes à l’homme et à l’animal) tels que la rage ou la leptospirose.

Dernier avantage de la vaccination du chien : la consultation vaccinale. Sur un animal en apparente bonne santé, il est facile d’oublier de se rendre chez le vétérinaire pour réaliser un check de son animal.

La consultation vaccinale est l’opportunité de présenter votre chiot pour la toute première fois à votre vétérinaire et que celui-ci soit examiné de la tête à la queue pour vérifier que tout va bien et poser toutes vos questions (comportement, éducation, stérilisation, identification, santé …). Sur un animal vieillissant, la consultation vaccinale, permet aussi de vérifier que certaines fonctions vitales de votre chien fonctionnent toujours correctement comme le cœur, les reins, le foie … en réalisant un examen clinique complet de votre animal et même en vous proposant des examens complémentaires comme vous le propose votre médecin !

Contre quelles maladies faire vacciner mon chien ?

Il est possible de vacciner les chiens contre plusieurs maladies :

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Les vaccins recommandés chez le chien

La vaccination contre la maladie de Carré, l’hépatite de Rubarth, la Parvovirose et la leptospirose (CHPPiL) est considérée comme essentielle ou recommandée chez tous les chiens quel que soient leur mode de vie et leur âge.

Remarque : On inclut également dans la vaccination recommandée la vaccination contre le parainfluenza virus (Pi) qui vaccine en partie contre la maladie de la toux de chenil mais qui est déjà incluse dans le mélange du vaccin pour l’hépatite de rubarth (mécanisme de vaccination croisé)

La rage canine, bien qu’absente dans notre pays, est aussi fortement recommandée par le vétérinaire car permet de protéger votre chien de cette maladie mortelle en cas d’importation d’un cas d’un pays extérieur à proximité de chez vous. Cette maladie est de plus transmissible à l’homme et toujours mortelle une fois déclarée. La vaccination contre la rage peut être obligatoire chez le chien dans certaines circonstances. Il faut savoir aussi que pour être vacciné contre la rage un chien doit obligatoirement être identifié par identification électronique préférablement (tatouage encore toléré sur le sol français).

Les vaccins facultatifs chez le chien

Ce sont les vaccins contre la toux de chenil, la piroplasmose, la leishmaniose et la maladie de Lyme. Ces vaccinations seront recommandées par votre vétérinaire en fonction notamment de votre zone géographique et du type d’activité que vous avez votre chien. Par exemple, la vaccination contre la leishmaniose ne concerne que les chiens vivants dans des zones géographiques à risque, où le moustique phlébotome qui peut transmettre la maladie est présent (Sud de la France, bassin méditerranéen). La vaccination contre la piroplasmose et la maladie de Lyme ne concerne que les chiens vivant dans des régions où les tiques sont porteuses de ces maladies et ne vivant pas exclusivement en région urbaine par exemple.

Les vaccins contre la piroplasmose et la maladie de Lyme ne peuvent pas être réalisés en même temps que les valences essentielles (CHPPiL), au risque de provoquer des réactions allergiques chez l’animal concerné.

Cas où la vaccination est obligatoire chez le chien

Voyage en dehors du territoire français

Lorsque vous souhaitez quitter le territoire français avec votre chien celui-ci doit obligatoirement être vacciné contre la rage et posséder un passeport européen. Il faut de plus que la date de vaccination date d’au moins 21 jours avant de pouvoir voyager. En fonction du pays de destination, le délai de l’injection avant le départ peut fortement s’allonger et d’autres obligations peuvent se rajouter. Il convient donc toujours de prendre contact avec votre vétérinaire le plus rapidement possible pour connaitre l’ensemble des démarches à effectuer avant un voyage et ne pas être pris de court.

Dépôt en pension ou chenil

La quasi-totalité des pensions et chenils exigent que les chiens soient vaccinés contre l’ensemble des vaccins dit essentiels (CHPPiLR) mais aussi contre la toux de chenil dans sa totalité (Bactérie bordetella et virus parainfluenza)

Chiens dit de catégorie

Les chiens de catégorie 1 et 2, dits dangereux, doivent répondre à de nombreuses obligations, notamment être à jour de leur vaccination contre la rage.

Quand vacciner mon chien ?

Dès le plus jeune âge il est conseillé de se rendre chez le vétérinaire pour réaliser la primo-vaccination de son chien. On appelle primo-vaccination le fait de vacciner pour la première fois un animal (qu’il soit jeune ou non) ou de recommencer un protocole vaccinal à zéro sur un chien non vacciné depuis plusieurs années. Des rappels annuels plus ou moins complets sont ensuite à réaliser tout au long de la vie de l’animal. Même le chien âgé, vacciné pendant toute sa vie, doit continuer à être vacciné : en effet son système immunitaire s’affaiblit et il devient plus fragile.

Vaccination chez le chiot

Protocole général de vaccination

Depuis plusieurs années les recommandations en matière de vaccination du chiot ont évolué et encouragé à renforcer les protocoles de primo-vaccination. Il est possible de faire vacciner son chiot dès l’âge de 2 mois pour les valences dites essentielles (CHPPiL). Le protocole général consiste alors à réaliser 3 injections espacées de 3 à 5 semaines, c’est-à-dire injection à 2, 3 puis 4 mois, puis de réaliser un premier rappel complet aux 1 an du chiot et enfin un rappel vaccinal annuel comprenant tout ou une partie des valences vaccinales (en général Carré-Hépatite de Rubarth-Parvovirose tous les 3 ans et Leptospirose tous les ans, voir tous les 6 mois sur des chiens à risques).

La primo-vaccination contre la rage, elle ne peut se faire qu’à l’âge de 3 mois révolus, sur un chiot identifié possédant un passeport européen. Le rappel annuel aura lieu tous les 1, 2 ou 3 ans en fonction du vaccin utilisé par le vétérinaire.

Le vaccin contre la toux de chenil peut être réalisé en injection, avec une primo-vaccination entre 2 injections et un rappel annuel ou bien en intra-nasal, avec une efficacité au bout d’une semaine et un rappel annuel. Il peut aussi y avoir un basculement entre les deux versions du vaccin.

Le vaccin contre la piroplasmose ne peut être réalisé qu’à partir de l’âge de 5 mois et celui contre la leishmaniose à partir de l’âge de 6 mois. Il conviendra de discuter avec votre vétérinaire des différents protocoles vaccinaux si vous souhaitez réaliser certains des vaccins facultatifs existant chez le chien.

Remarque sur la vaccination du chiot

Pourquoi ne peut-on pas commencer à vacciner plus tôt chez le chiot ? Et pourquoi est-il bien important de respecter les nouvelles recommandations avec un dernier rappel de primo-vaccination à 4 mois ?

Le très jeune chiot possède des anticorps maternels qui vont tout d’abord le protéger durant ses premières semaines de vie (d’autant plus si la mère était correctement vaccinée) mais sont amenés à disparaître totalement entre le 2ème et 4ème mois de la vie du chiot. Ces anticorps maternels vont aussi contrer en partie le vaccin réalisé chez le jeune chiot puisque celui-ci est constitué d’agents pathogènes désactivés ou inactifs. Le chiot va alors créer peu d’anticorps qui lui sont propres et qui resteront dans son organisme pour le protéger à long terme, d’où l’importance de la 3ème injection de rappel vaccinal aux 4 mois du chiot, au moment où les anticorps maternels auront disparu.

Vaccination chez le chien adulte

Un chien adulte qui n’a jamais été vacciné auparavant ou pour lequel la vaccination a été abandonné peut-être vacciné à tout moment. Le protocole de primovaccination à l’âge adulte est alors différent de celui du chiot.

Pour la maladie de Carré, l’Hépatite de Rubarth et la Parvovirose (CHP), une seule injection vaccinale est nécessaire suivie d’un rappel tous les 3 ans. Pour la Leptospirose il faudra réaliser deux injections à un mois d’intervalle puis un rappel annuel. Pour la rage, une seule injection sera nécessaire avec comme pour le chiot un rappel tous les 1, 2 ou 3 ans en fonction du vaccin utilisé.

Pour les maladies à vaccin facultatif comme la toux de chenil, la piroplasmosme … le protocole vaccinal sur un chien adulte est le même que pour un chiot. Il faut toutefois se rappeler que certaines de ces vaccinations ne peuvent pas être réalisées en même temps que les autres. Il conviendra alors de discuter avec votre vétérinaire traitant d’un calendrier de vaccination sur l’année.

Faut -il faire vacciner son chien tous les ans ?

Pour résumer ce qui a été dit précédemment : parmi les vaccins considérés comme essentiels et recommandés, le vaccin contre la leptospirose est a réalisé tous les ans voire tous les 6 mois. Il y a donc au moins un vaccin à refaire tous les ans pour être sûr que son chien est correctement protégé. Quant aux autres vaccins essentiels ils peuvent être efficace jusqu’à 3 ans.

Il est donc important de respecter le calendrier vaccinal établi par votre vétérinaire pour être certains que la protection recherchée est bien atteinte et maintenue dans le temps. N’oublions pas aussi l’intérêt de la visite annuelle de contrôle chez le vétérinaire sur un chien qui apparaît en bonne santé !

Quel est le coût de la vaccination chez le chien ?

Le prix de la consultation vaccinale chez le chien comprend d’une part :

  • Le prix de la consultation chez votre vétérinaire, puisqu’on ne vaccine normalement un animal qu’après qu’il a été examiné et ausculté pour ne pas mettre en évidence de contre-indication ;
  • et d’autre part les valences vaccinales qui seront réalisées. Plus le nombre de valence vaccinale réalisée est important, plus le prix sera important. A savoir aussi que certains vaccins comme celui de la piroplasmose, la leishmaniose …, moins fréquemment réalisés, sont aussi plus chers que ceux des maladies dites essentielles.

Le prix de la consultation vaccinale varie aussi fortement d’un département à l’autre. Par exemple elle sera plus chère à Paris que dans le Cantal ! Il peut aussi être variable au sein d’un même département : il peut être plus cher si on se rapproche des grandes villes. Au sein d’une même ville, il peut aussi être variable entre les différentes cliniques vétérinaires puisque ceux-ci sont libres de fixés leur prix (les charges d’une clinique vétérinaire sont très différentes les unes des autres fonctions du local, du nombre de salariés …)

Une consultation vaccinale, à l’échelle du territoire français, coûte de 50 à 90€ en fonction des valences vaccinales injectées par le vétérinaire et du lieu où vous vous trouvez.

A savoir que le passeport européen, obligatoire lors de la vaccination contre la rage, coûte une quinzaine d’euros (prix une nouvelle fois variable en fonction des endroits) mais une fois délivré, il est valable durant toute la vie de l’animal (alors que le carnet de santé délivré par votre vétérinaire lors de la première visite de votre chiot est gratuit et offert).

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Existe-t-il des contre-indications à la vaccination chez le chien ?

La vaccination ne peut être réalisée que sur un animal en bonne santé. L’existence d’une maladie au moment du rappel vaccinal peut entraîner le vétérinaire à repousser le moment de l’injection. De même, chez un chien plus ou moins âgé avec une ou des maladies chroniques plus ou moins invalidantes, il conviendra de discuter avec votre vétérinaire de l’intérêt de maintenir la vaccination (balance bénéfices/risques). Enfin, des antécédents de réactions allergiques graves à de précédentes injections vaccinales contre-indiquent la vaccination de votre compagnon sur certaines valences mais pas forcément toutes.

Quels peuvent être les effets secondaires liés à la vaccination ?

Les effets secondaires ou indésirables les plus souvent rencontrés à la suite de l’injection vaccinale sont :

  • De la douleur et/ou un nodule au point d’injection qui disparaissent en quelques jours.
  • De la fatigue pendant les 12 à 24h suivantes.

Ces effets secondaires sont déjà peu fréquents et ne sont jamais graves. En cas de douleur ou nodule important, le chien peut être présenté à son vétérinaire pour recevoir une des anti-inflammatoires si nécessaires.

Les effets secondaires graves sont extrêmement rares et arrivent soit au moment de l’injection (dans les secondes qui suivent) sois dans les 2-3 jours. Si votre chien se trouve mal 15 jours après un vaccin il n’y a aucune raison que cela soit en rapport. Il faudra chercher une autre cause à son problème.

Quels tarifs pour une consultation vétérinaire pour mon chien ?


Les coûts habituels en fonction du type d’intervention

En France, les prix des actes vétérinaires sont librement établis par les vétérinaires. Ils peuvent donc être très variables d’une région à l’autre, d’une clinique à une autre. Ainsi, il est difficile de présenter des tarifs précis. Nous tentons malgré tout de vous donner des fourchettes de tarifs des actes vétérinaires les plus couramment pratiqués chez le chien.

Une consultation généraliste pour un chien coûte entre 30 et 50€. Ce tarif peut augmenter si votre animal est examiné par un vétérinaire spécialiste d’une discipline donnée ; la consultation coûtera alors entre 70 et 150€. Il existe des vétérinaires spécialistes dans tous les domaines (médecine interne, chirurgie, neurologie, cardiologie, cancérologie, dermatologie, etc.) mais ils exercent souvent au sein de structures vétérinaires de grande taille (hôpitaux, cliniques, écoles vétérinaires). Il n’est donc pas toujours aisé de trouver un spécialiste près de chez vous.

Le coût d’une consultation vaccinale chez le chien varie de 50 à 90€ (consultation et injection vaccinale comprises) en fonction des valences vaccinales réalisées par le vétérinaire.

Le coût d’une stérilisation préventive chez la chienne, comprenant l’acte opératoire et l’anesthésie générale de l’animal, varie de 150 à 600€. Les prix sont plus importants chez les chiennes de grande taille puisqu’une plus grande quantité de produits anesthésiants sera nécessaire pour endormir l’animal. Enfin, certaines structures vétérinaires proposent des stérilisations par coelioscopie. Cette technique opératoire est plus coûteuse et n’est pratiquée que dans certaines grandes cliniques vétérinaires. Chez le mâle, la castration est moins coûteuse car il s’agit d’une chirurgie moins compliquée et moins longue que la stérilisation de la chienne. Les tarifs dépendent là encore du poids de l’animal.

La délivrance d’un passeport Européen coûte une quinzaine d’euros. Ce passeport est valable toute la vie de l’animal.

La pose d’une puce électronique chez le chien coûte, en moyenne, 70€. Cette identification permet d’associer les coordonnées du propriétaire de l’animal à un numéro électronique ; elle est également valable toute la vie de l’animal.

Pour plus de précisions, demandez un devis à votre vétérinaire lorsque des examens médicaux ou une opération sont à prévoir sur votre chien.

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Les tarifs d’urgence

La prise en charge d’un animal en horaires de nuit ou le weekend est plus coûteuse. En effet, elle fait intervenir un personnel qui, pour son déplacement sur des horaires nocturnes ou le dimanche, est payé davantage. Ce surcoût se répercute alors sur les actes de garde. Tous les actes peuvent être concernés par une augmentation de tarif en horaires de garde. En général, c’est a minima la consultation qui est majorée (une consultation de garde coûte environ le double d’une consultation standard). Des suppléments d’urgence peuvent également être facturés sur certains actes. N’hésitez pas à demander un devis au vétérinaire de garde au moment de la consultation d’urgence pour éviter toute mauvaise surprise au moment de récupérer votre animal.

Les assurances santé pour animaux

La santé de votre compagnon a un coût. Ce coût n’est pas anodin, surtout si votre animal accumule des soucis de santé dès son plus jeune âge. A l’image des pays anglo-saxons, les assurances santé pour animaux ont déjà vu le jour en France depuis plusieurs années. Ces assurances proposent tout type de contrat. Elles sont une aide financière non négligeable en cas d’accident de santé sur votre compagnon.

Mon chien bave : pourquoi et est-ce grave ?


Votre avez remarqué que votre chien bavait et vous vous demandez si ces symptômes nécessitent une intervention particulière de votre part. Les vétérinaires de Goodbro vous aide à décrypter ce comportement et vous conseille sur la démarche à adopter.

Les causes d’hypersalivation chez le chien

Lorsqu’un chien bave, on parle de «ptyalisme » ou d’ « hypersalivation » en langage médical. Ce comportement, même exacerbé, peut être, dans certains cas, le signe d’une satisfaction, d’un contentement. En effet, l’hypersalivation est décrite sur certains chiens qui attendent un repas ou une récompense alimentaire.

En revanche, dans d’autres situations, l’hypersalivation peut être le signe d’appel d’une maladie bénigne ou maligne.

L’exposition d’un animal à un toxique est une des principales causes d’hypersalivation. Rappelons que les plantes d’ornement, d’intérieur ou d’extérieur, sont, pour certaines, toxiques. Nos animaux de compagnie apprécient parfois mâchonner les feuilles de ces plantes.

Par ailleurs, l’environnement de vie de nos chiens regorge de produits ménagers, parfumés et produits chimiques en tout genre (antigel, anti-limaces, insecticides, etc) que nos compagnons sont susceptibles de lécher ou d’avaler. Ce comportement peut provoquer des inflammations de la cavité buccale à l’origine d’hypersalivation et, dans les cas les plus sévères, des symptômes graves. Soyez vigilant et assurez-vous que l’environnement de vie de votre chien ne possède pas de dangers potentiels.

Les maladies buccales peuvent générer de l’hypersalivation. Citons, par exemple, la maladie parodontale et le tartre, les ulcères buccaux, les cancers de la cavité buccale ou encore les abcès dentaires. La présence de corps étrangers buccaux est également une cause d’hypersalivation. Ces situations sont fréquentes chez le chien qui aime mâchonner et jouer avec des morceaux de bois, de plastique ou des cailloux. Les maladies de la cavité buccale s’accompagnent également d’une modification du comportement alimentaire de l’animal. En présence d’une gêne ou d’une douleur buccale, l’animal malade aura tendance à préférer les aliments humides et mous (pâtée, ration ménagère) plutôt que les aliments secs et durs (croquettes, bâtonnets à mâcher).

Un chien mordu par un serpent, piqué à la gueule ou ayant léché ou avalé des chenilles processionnaires risque fortement de présenter de la salivation excessive. On parle d’envenimation lorsque le chien a été exposé à un venin de serpent ou d’insecte. Attention, les dégâts provoqués par les morsures de serpents venimeux et par le contact avec des chenilles processionnaires peuvent être gravissimes chez l’homme, comme chez le chien (nécrose de la langue, infections, état de choc).

L’hypersalivation peut être le signe d’une atteinte plus générale du tube digestif (gastrite, hépatite, pancréatite, etc.) mais peut également être un symptôme d’une maladie non digestive comme, par exemple, l’épilepsie.

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Conduite à tenir en cas d’hypersalivation chez le chien : quels traitements utiliser ?

Vous l’aurez compris, les causes d’hypersalivation chez le chien sont nombreuses et de gravité très variable. Lorsque l’hypersalivation est associé à une atteinte de l’état général de votre chien, lorsque ce symptôme perdure au-delà de quelques heures ou lorsque vous pensez que votre chien aurait pu s’intoxiquer ou avoir subi une envenimation, cela doit motiver une consultation.

En présence d’une atteinte de la cavité buccale, le vétérinaire pourra être amené à proposer de tranquilliser votre chien de façon à mieux identifier l’anomalie mais également pour apporter les soins nécessaires à sa guérison. En présence d’anomalies dentaires (tartre, abcès, fracture dentaires), le vétérinaire réalisera un détartrage, un polissage et, si nécessaire, des extractions dentaires. Ces procédures se réalisent sous anesthésie générale chez les animaux domestiques. Le maintien d’une bonne hygiène dentaire chez votre compagnon permet de prévenir l’apparition de ce genre d’anomalies. Pour cela, il est conseiller d’habituer le plus tôt possible votre animal au brossage dentaire et réaliser ce brossage a minima 3 fois par semaine au cours de sa vie. Brosses et dentifrices vétérinaires pour animaux sont disponibles en cliniques vétérinaires.

En présence de gingivo-stomatite, le vétérinaire pourra prescrire des gels buccaux pour soulager l’inflammation des gencives et les assainir et, pour les cas le plus sévères, des anti-inflammatoires et/ou des antibiotiques en présence d’une infection. Parmi les solutions naturelles, des gels à base d’aloe vera peuvent également être appliqués sur les gencives de votre animal pour les soulager.

Diarrhée chez le chat : symptômes, causes et traitement


La diarrhée se définit comme un ramollissement de l’aspect des selles, une augmentation de leur quantité émise et une augmentation de la fréquence des défécations. La diarrhée n’est pas une maladie en soi mais bien un symptôme pouvant avoir plusieurs causes et qui est le reflet direct de la santé des intestins (gros et petits intestins).

Diarrhée chez le chat : quand consulter un vétérinaire ?

Lorsque la diarrhée est un symptôme isolé, que l’état général de l’animal et son appétit sont conservés, il n’est pas nécessaire de s’inquiéter.

Si malgré un traitement symptomatique et des mesures hygiéniques la diarrhée ne disparaît pas ou si elle récidive il faut prendre rendez-vous chez votre vétérinaire.

En revanche, il est préférable de consulter en urgence un vétérinaire si :

  • La diarrhée est très profuse, d’autant plus si le chat n’arrive pas à se réhydrater ;
  • la diarrhée est hémorragique (sang rouge en nature ou bien selles toutes noires car présence de sang digéré) ;
  • L’état général du chat est nettement dégradé par rapport à son habitude : anorexie, prostration, fatigue, faiblesse …
  • Le chat ne mange rien du tout depuis 48-72h (ne pas traîner plus longtemps) ;
  • Si d’autres symptômes sont présents tels que des vomissements, de l’amaigrissement ou de la fièvre …

Les principales causes de diarrhée chez le chat

Causes alimentaires

Chez le chat, les diarrhées peuvent être la conséquence d’un changement alimentaire brutal. C’est la raison pour laquelle il est toujours recommandé de réaliser une transition alimentaire sur plusieurs jours lorsque vous décidez de donner à votre animal un nouvel aliment pour lequel son tube digestif n’est pas encore habitué.

Toute ingestion d’un aliment périmé, trop gras, auquel le chat n’est pas habitué … peut entraîner une diarrhée. Chez un chat sensible, tout écart dans le régime alimentaire peut perturber le système digestif. Certains peuvent même présenter des intolérances ou des allergies alimentaires.

Causes infectieuses

De nombreux parasites, virus et bactéries peuvent irriter le tube digestif et/ou modifier la flore intestinale ce qui peut entraîner de la diarrhée.

Les diarrhées peuvent être la conséquence d’un parasitisme digestif causé par des vers intestinaux (ascarides, cestodes, trichures …) ou des protozooses (giardiose, coccidioses …). Les chatons sont particulièrement sensibles à ces affections et présentent plus souvent de la diarrhée lorsqu’ils sont contaminés que les chats adultes. Concernant les vers digestifs, de façon préventive, il est conseillé de vermifuger un chaton tous les mois jusqu’à ses six mois d’âge. Chez le chat adulte ayant accès à l’extérieur, il est conseillé de vermifuger quatre fois par an (à chaque saison). Un chat d’intérieur peut être vermifugé simplement deux fois par an.

Une diarrhée chez un chat peut aussi être dû à une infection par des virus ou des bactéries. Le typhus est une maladie virale (parvovirus félin) très contagieuse chez les chats non vaccinés, et parfois mortelle, qui provoque vomissements et diarrhées hémorragiques. La vaccination du chaton contre le typhus peut se faire dès deux mois d’âge. Des rappels de primovaccination sont ensuite nécessaires au cours des mois qui suivent puis chaque année sur un chat adulte. D’autres germes peuvent être en cause comme le coronavirus félin, les salmonelles, les campylobacter, virus de l’immunodéficience féline (FIV) ou virus de la leucose féline (FeLV) …

Les intoxications

Le chata un comportement exploratoire plus précautionneux que le chiot. Cela le rend moins exposé au risque d’intoxication par ingestion de substances en tout genre, dangereuses pour sa santé (objets non comestibles tels que des plastiques, des tissus, bâtons, cailloux, hameçon, etc.) mais ce risque est néanmoins existant. Certains chats adorent par exemple mâchonner des plantes d’ornement comme le laurier rose, les ficus, les rhododendrons … Les conséquences d’une ingestion de plante dépendent du type de plante et que la quantité ingérée : hypersalivation, diarrhée, vomissements ou signes nerveux peuvent apparaitre.

chat qui mange une plante d'ornement avec risque d'intoxication et de diarrhée

Certains médicaments peuvent entraîner des effets indésirables au niveau digestif avec de la diarrhée. C’est le cas par exemple de certains antibiotiques et analgésiques.

Atteintes digestives

Si le chat avale un corps étranger celui-ci va entraîner une irritation digestive assez grave, plus ou moins compliquée d’une occlusion ou d’une perforation digestive. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, l’ingestion de corps étranger arrive relativement fréquemment chez le chat, en particulier pendant les temps de jeux. Le chat est un animal qui adore jouer avec des objets filiformes (ficelle, laine, cordelette) par exemple.

Les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI) sont des causes fréquentes de diarrhée chronique et d’amaigrissement chez le chat. Il s’agit de maladies immunitaires que l’on diagnostique suite à la réalisation de biopsies digestives. Ces maladies nécessitent une alimentation spécifique hypoallergénique à donner tout au long de la vie de l’animal et parfois un traitement médicamenteux lourd comprenant notamment antibiotiques et immunosuppresseurs. Les MICI peuvent évoluer vers un cancer digestif ; le lymphome intestinal.

Toute atteinte au niveau du tube digestif peut perturber le fonctionnement normal des intestins et entraîner une diarrhée : gastro-entérite, tumeur intestinale, intussusception …

Autres causes

Enfin, d’autres causes, peuvent être à l’origine de diarrhée chez le chat ; stress, maladies hépatiques, pancréatite, hyperthyroïdie, anomalies de naissance, etc.

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Symptômes de la diarrhée chez le chat

Comme dit en introduction, la diarrhée se définit comme un ramollissement de l’aspect des selles (aspect bouseux ou liquide), une augmentation de la quantité émise et une augmentation de la fréquence des défécations. Chez les chats qui sortent et qui font leurs besoins à l’extérieur la diarrhée peut être difficile à mettre en évidence.

Pour le diagnostic, il est important de faire la différence entre une diarrhée aiguë et une diarrhée chronique. On considère qu’une diarrhée devient chronique quand elle dure plus de 3 semaines.

En cas de diarrhée le chat peut présenter du ténesme, c’est-à-dire être douloureux lors de l’émission de la diarrhée car cela le brûle. Si l’animal est déshydraté on va avoir persistance du pli de peau.

La présence ou non de sang peut aussi orienter le diagnostic notamment sur la partie du tube digestif atteint. On peut observer du sang frais en nature (rouge vif), cela veut dire que c’est le gros intestin qui est irrité : on parle d’hémochézie. Si les selles sont complètement noires alors c’est qu’il y a du sang digéré avec, on parle de méléna, et cela veut dire que le saignement provient de l’intestin grêle.

En fonction de l’origine de la diarrhée on peut observer chez le chat malade de la fièvre, des vomissements, une perte d’appétit, un amaigrissement, un poil terne …

Comment agir face à une diarrhée chez un chat adulte ou un chaton ?

En présence de diarrhée sur votre chat, observez la présence éventuelle d’autres symptômes et s’il semble être en forme testez son appétit.

Il n’est pas recommandé de mettre un chaton à jeun. Effet, les jeunes animaux sont sensibles à l’hypoglycémie qui peut s’instaurer rapidement par rapport à un chat adulte qui saura maintenir sa glycémie dans des valeurs normales même en l’absence de repas pendant plusieurs jours. Si votre chaton refuse de manger et présente une diarrhée très profuse associée à une fatigue marquée ou à d’autres symptômes, il est recommandé de consulter un vétérinaire.

Si la diarrhée est isolée et que l’état général de votre animal est conservé, surveillez-le, évitez tout écart alimentaire et ne donnez que son aliment habituel (croquettes, pâtée ou ration ménagère adaptée à un chaton en croissance). Vermifugez-le si la dernière vermifugation date de plus d’un mois. Au bout de quelques jours, si la diarrhée ne passe pas, il est judicieux de consulter un vétérinaire.

Diagnostic de la diarrhée du chat chez le vétérinaire

Si vous amenez votre chat pour une diarrhée chez le vétérinaire celui-ci vous poserez des questions pour essayer de cibler certaines hypothèses : durée de la diarrhée, présence ou non de sang, traitements des derniers jours, date du dernier vermifuge, changement d’alimentation récent …

Des examens complémentaires pourront être prescrit pour identifier la cause et mettre en place le bon traitement :

  • Analyse de selles pour rechercher la présence de parasites plus ou moins spécifiques (coproscopie) ou la présence de bactéries (coproculture). Sachez que certains parasites ne sont absolument pas sensibles aux vermifuges réalisés en préventif.
  • Prise de sang (biochimie et numération formule).
  • Examens d’imagerie médicale : radiographie, échographie abdominale.
  • Régime d’éviction : en cas de suspicion d’allergie alimentaire on donne un nouvel aliment qui exclut les potentiels ingrédients allergènes et on regarde si le chat s’améliore rapidement. Pour être sur on redonne ensuite l’ancien aliment et on regarde si les symptômes réapparaissent.

analyses des selles du chat en cas de diarrhées

Le traitement d’une diarrhée chez un chat

En fonction de l’origine de la diarrhée, le vétérinaire pourra être amené à prescrire différents médicaments : anti-diarrhéiques, antiparasitaires, antibiotiques, pré et probiotiques, immunosuppresseurs, antispasmodiques …

Les anti-diarrhéiques administrés chez le chat sont souvent à base de Smectite ou de Montmorillonite. Parfois, en cas de diarrhée hémorragique, ou lorsque la paroi des intestins est très abîmée, des antibiotiques peuvent être prescrits pour éviter le passage de bactéries de la flore digestive vers le sang de l’animal. Les probiotiques sont des médicaments contenant des levures et des bactéries non pathogènes qui permettent de reconstituer une flore intestinale.

Dans les cas de diarrhées profuses, il peut être nécessaire d’hospitaliser le chat pour le perfuser. En effet, les diarrhées importantes provoquent une déshydratation chez l’animal, surtout si ce dernier ne s’alimente plus et que des vomissements sont présents.

Certaines atteintes digestives nécessitent la réalisation d’une intervention chirurgicale en urgence pour sauver l’animal (occlusion ou perforation digestive).

La prévention des diarrhées chez le chat

Tout changement alimentaire doit se faire progressivement pour éviter la survenue de diarrhées liées à des transitions alimentaires trop brutales. Cette recommandation est valable chez le chaton comme chez le chat adulte.

Le respect des protocoles de vermifugation préventive permet d’éviter des infestations par des parasites tels que les ascaris ou les tænias. Il est recommandé de vermifuger les chatons tous les mois jusqu’à leurs six mois puis quatre fois par an à l’âge adulte.

Même si l’on ne peut pas tout contrôler, il faut apprendre à connaitre son animal et savoir reconnaitre des environnements à risque au sein desquels les chats pourraient être amenés à ingérer des substances non comestibles dangereuses. Les dangers se situent parfois dans nos habitations qui regorgent d’objets en tous genres, de plantes et de produits potentiellement toxiques que les chats pourraient ingérer.

Article mis à jour en 04/2022 par le Dr Pradel

Mon chat vomit de la bile : est-ce grave et que faire ?


La bile est un liquide biologique de couleur jaune à verte qui est produit par le foie et qui favorise la digestion. Une fois fabriquée, la bile est stockée dans la vésicule biliaire avant d’être relarguée dans l’intestin au cours de la digestion. La bile est relarguée par le canal cholédoque dans l’intestin, juste après la sortie de l’estomac.

Puisque le vomissement consiste en l’expulsion d’un contenu alimentaire ou liquidien en provenance de l’estomac, il peut être normal de retrouver de la bile dans l’excréta produit par le vomissement.  La bile est surtout visible lorsque le vomissement se déroule en présence d’un estomac vide ou peu rempli.

L’aspect du vomit n’est pas corrélé à la gravité de la maladie sous-jacente. En revanche, l’état général de l’animal est un bon indicateur pour savoir quand consulter. Découvrez comment agir si votre chat vomit de la bile.

Les causes bénignes de vomissement chez le chat ; les boules de poils, les parasitoses digestives et l’alimentation

Il peut arriver qu’un chat en bonne santé vomisse de temps en temps. Il s’agit d’un comportement naturel qui est normal lorsqu’il est occasionnel et lorsqu’il n’est pas associé à une altération de son état général.

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Vomissement de bile et de boules de poils

Le vomissement est également normal lorsqu’il est associé à l’expulsion de boules de poils. En effet, au cours de sa toilette, le chat ingère une quantité de poils plus ou moins importante. Accumulés dans l’estomac, ces poils ont tendance à s’agglomérer pour former des boules de poils, appelés également trichobézoards en langage médical.  Dans ces cas, vous n’avez pas à vous faire de soucis. En revanche, il est recommandé d’entretenir le pelage de votre chat par des brossages réguliers pour éviter l’ingestion massive et fréquente de poils. Ce brossage est d’autant plus important chez les chats à poils longs.

Les causes parasitaires

Un chat parasité peut également présenter des vomissements réguliers. En général, la présence de parasites dans le tube digestif d’un animal génère de la diarrhée et les parasites peuvent être visibles dans les fèces. Mais parfois, chez le chat, le vomissement peut être le seul symptôme d’une parasitose digestive. Par conséquent, il est important de vermifuger régulièrement son animal de compagnie, en fonction des recommandations de votre vétérinaire traitant. Les recommandations habituelles concernant la vermifugation chez le chat sont les suivantes ; une vermifugation trimestrielle, c’est-à-dire 4 fois par an, pour les chats ayant accès à l’extérieur et une vermifugation bisannuelle pour les chats d’intérieur. En présence de personnes fragiles en contact avec un chat (personnes sous chimiothérapie, enfants en bas-âge, personnes atteintes de maladies chroniques immuno-déprimantes), les recommandations de vermifugation peuvent être plus lourdes. Pour toute question, n’hésitez pas à contacter nos vétérinaires en ligne.

Vomissement lié à l’alimentation du chat

Enfin, la qualité de l’alimentation proposée à un chat conditionne la bonne santé de son tube digestif. Il est donc primordial de choisir un aliment adapté à l’animal, à son mode de vie, son âge et son statut reproducteur. De plus, comme chez les humains, certains chats sont sujets à des intolérances alimentaires et ne tolèrent que certains aliments ou certains ingrédients. Dans le cas de vomissements chroniques sans atteinte de l’état général, il peut être judicieux de changer l’alimentation. Attention, les changements alimentaires instaurés chez le chat doivent toujours être réalisés progressivement. La transition doit se faire sur plusieurs jours en mélangeant l’ancien et le nouvel aliment proposé. Chez certains chats à tendance « boulimique », il peut être nécessaire de réguler leurs repas en proposant plusieurs petits repas quotidiens ou en ayant recours à des distributeurs automatiques de croquettes.

Les causes graves de vomissement chez le chat

Dans les cas les plus sévères, le vomissement peut être le signe d’appel d’une maladie grave (insuffisance rénale, pancréatite, occlusion digestive, hépatite, lymphome digestif, etc.). Si les vomissements sont associés à la présence d’autres symptômes, notamment une fatigue, une baisse d’appétit, un amaigrissement ou si la fréquence des vomissements est importante (plusieurs fois par jour), il est préférable de faire examiner votre animal par un vétérinaire.

Les chaleurs chez la chatte : savoir les repérer pour mieux les gérer


Chez le chat, mâle ou femelle, la puberté (appelée maturité sexuelle chez les animaux) se situe aux alentours de 6 mois. C’est à partir de cette période que les chats deviennent fertiles, c’est-à-dire, qu’ils sont capables de se reproduire. C’est donc à partir de 6 mois que les chattes peuvent manifester les signes de leurs premières chaleurs. Mais celles-ci peuvent apparaitre plus tardivement, vers 8 mois, pour certaines chattes.

Une chatte non stérilisée, dite « entière », change de comportement au moment de ses chaleurs. Ce changement de comportement est sous imprégnation hormonale. Comment se manifestent les chaleurs chez la chatte et quelle est l’attitude à adopter avec votre animal pour mieux les gérer ? Les vétérinaires de Goodbro répondent à vos questions.

Les manifestations des chaleurs chez la chatte

Chez la chatte, les chaleurs durent environ deux à trois semaines.

Le plus souvent, la chatte devient plus affectueuse avec ses maîtres et ses congénères. Elle se frotte et miaule beaucoup. Sa posture et sa démarche sont modifiées et les périodes de toilettage sont plus fréquentes, surtout au niveau de la zone génitale. La vulve d’une chatte en chaleurs est gonflée.

Plus rarement, elle peut développer un comportement inverse en devenant plus agressive et en fuguant. Une chatte en chaleurs a également tendance à marquer en émettant des jets d’urines sur les meubles et les murs de son environnement.

Dans la nature, l’objectif biologique de ces comportements est d’attirer les mâles pour l’accouplement.

Les vétérinaires de Goodbro vous conseille en ligne pour mieux vous préparer à ces situations qui peuvent parfois pour surprendre ou perturber votre quotidien.

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Comment calmer les chaleurs chez la chatte ?

L’espèce féline est très fertile. La gestion des populations de chats errants est rendue difficile par la présence de mâles et femelles errants non stérilisés qui se reproduisent très vite. Par conséquent, une chatte en chaleurs ayant accès à l’extérieur deviendra gestante très rapidement. Ainsi, si vous ne souhaitez pas que votre chatte ait des chatons, il est préconisé de la faire stériliser. La stérilisation chez la chatte permet également de diminuer le risque d’apparition du cancer des mamelles et des maladies utérines.

Il existe une pilule contraceptive qui peut être administrée à une chatte pendant ou avant ses chaleurs pour les interrompre. Attention, l’utilisation à long terme de ce médicament est fortement déconseillée par les vétérinaires puisqu’elle semble favoriser l’apparition du cancer des mamelles et des maladies de l’appareil génital en général.

La stérilisation chirurgicale (et donc définitive) d’une chatte se réalise sous anesthésie générale chez un vétérinaire. L’animal doit être présenté à jeun le jour de l’intervention. Sur des jeunes chattes n’ayant pas eu de portées, en général, un simple retrait des ovaires est réalisé ; on parle d’ovariectomie. Sur des chattes plus âgées ou ayant déjà eu plusieurs portées, le vétérinaire pratique une ovario-hystérectomie, c’est-à-dire qu’il procède à l’exérèse chirurgicale des ovaires mais aussi de l’utérus.

La leucémie chez le chien et le chat


La leucémie est le terme qui caractérise le cancer du sang. Il en existe différentes formes ; on parle donc généralement des leucémies. Les animaux domestiques ne sont malheureusement pas épargnés par les cancers. Les leucémies chez le chien et le chat existent mais sont relativement peu fréquentes par rapport à d’autres types de cancer. Un vétérinaire vous décrypte ces maladies.

A quoi correspond la leucémie ? Quel(s) organe(s) touche-t-elle ?

Le sang est un liquide biologique qui contient de l’eau, des ions, des plaquettes, des globules rouges et des globules blancs. Ces derniers (globules et plaquettes) permettent à l’organisme d’être correctement oxygéné et jouent un rôle dans le bon fonctionnement du système immunitaire. Les globules blancs, les globules rouges et les plaquettes sont fabriqués au niveau de la moëlle osseuse qui se situent au centre des os longs. Les globules et les plaquettes ont une durée de vie limitée (la durée de vie d’un globule rouge est d’environ 120 jours chez le chien). Par conséquent, pour la bonne santé de l’organisme, la moëlle osseuse en fabrique en continu au cours de la vie de l’animal. Suite à une anomalie de multiplication cellulaire, il arrive que la moëlle osseuse se mette à fabriquer trop ou pas assez de globules ou de plaquettes. La leucémie chez le chien et le chat correspond donc à un cancer des cellules sanguines en provenance de la moëlle osseuse. On distingue différents types de leucémies en fonction des lignées de cellules sanguines touchées ; leucémie lymphoïde ou leucémie myéloïde.

Les causes de la leucémie chez le chien et le chat

L’apparition d’un cancer est souvent liée à une altération du génome lors de la formation d’une cellule. Dans le cas des leucémies, l’altération du génome surviendrait au niveau des cellules souches qui forment ensuite les constituants du sang ; les globules rouges, blancs et les plaquettes. Ces anomalies génétiques peuvent être spontanées, imprévisibles mais leur survenue peut être accélérée par le biais de facteurs favorisants. Ces facteurs favorisants sont dits cancérogènes. Parmi les agents cancérogènes, citons, par exemple, les rayonnements ionisants, certaines substances chimiques ou encore le virus de la leucose chez le chat (FelV) qui sont capables d’induire des mutations génétiques.

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Les symptômes de la leucémie

Les symptômes de la leucémie chez les carnivores domestiques sont très variables et dépendent surtout de la lignée de cellules sanguines touchées par le cancer. L’animal peut présenter de l’anémie. En présence d’une anémie, les gencives et les conjonctives sont pâles, le souffle est court la fréquence cardiaque est élevée. L’animal malade présente une fatigue importante.

En cas de cancer des plaquettes, l’animal pourra présenter des troubles de la coagulation (hémorragie externe ou interne, pétéchies). La présence de petites taches de couleur rouge ou violet appelées pétéchies sur la peau de votre animal peut être le signe d’un trouble de la coagulation.

Parfois, l’animal malade est sujet aux infections à répétitions malgré l’administration de traitements adaptés.

De façon inconstante, on observe également des signes plus généraux et non spécifiques tels qu’un amaigrissement, de la fièvre, une augmentation de la taille des ganglions.

Le diagnostic de la leucémie

Le diagnostic des leucémies chez le chat et le chien repose sur la réalisation d’un hémogramme et d’un myélogramme. L’hémogramme correspond à un comptage des différents constituants du sang, il s’effectue via une simple prise de sang chez l’animal et peut, très souvent, être réalisé directement à la clinique vétérinaire. L’hémogramme permet de déceler des carences ou des excès de globules ou de plaquettes. Par la suite, la réalisation d’un myélogramme, appelé également ponction de moëlle osseuse, permet de préciser si les anomalies décelées précédemment sont liées ou non à un cancer du sang. La réalisation d’un myélogramme se fait systématiquement sous anesthésie générale chez l’animal. La lecture des prélèvements se fait en général par un laboratoire vétérinaire spécialisé.

En présence d’une suspicion de leucémie, le vétérinaire sera amené à réaliser d’autres examens complémentaires pour préciser son diagnostic, connaitre l’état de santé de l’animal et préciser le pronostic à long terme. Chez le chat, un dépistage des virus FIV (sida du chat) et FelV (leucose féline) s’impose.

Le traitement de la leucémie

Les leucémies d’évolution suraiguë, c’est-à-dire qui sont se développent très rapidement, sont de moins bon pronostic. Pour ces formes agressives de leucémies, la mortalité peut survenir en quelques jours en l’absence de traitement.
Dans le cas des leucémies aigues, les animaux malades étant souvent dans un état de santé très dégradé, un traitement de soutien lourd doit être entrepris. Cela passe notamment par l’hospitalisation de l’animal. Une perfusion est mise en place. Lorsqu’une anémie majeure est présente, une ou plusieurs transfusions seront nécessaires. La transfusion consiste à apporter à l’animal malade, par voie intraveineuse, du sang d’un animal en bonne santé dans le but de faire remonter son taux de globules rouges. En France, il n’existe pas de banque de sang pour les animaux domestiques. Lorsqu’une transfusion est nécessaire, le vétérinaire et le propriétaire de l’animal malade doivent trouver un animal donneur de sang dont le groupe sanguin sera compatible avec celui de l’animal malade.

Parmi les traitements anticancéreux existants, la chimiothérapie est le traitement de choix pour les leucémies chez le chien et le chat. Ce traitement permettra uniquement d’allonger la durée de vie de l’animal malade mais il ne s’agit pas d’un traitement curatif. Il existe plusieurs protocoles de chimiothérapie. Le vétérinaire proposera le protocole le plus adapté à l’animal malade en fonction du type de leucémie et de l’état de santé du patient. La mise en œuvre d’un protocole de chimiothérapie est, en général, plus aisée chez le chien que chez le chat. En effet, le chien tolère davantage des hospitalisations fréquentes chez le vétérinaire et l’administration répétée de produits de chimiothérapie par voie intra-veineuse. Il existe également des protocoles de chimiothérapie basés sur l’administration orale de médicaments anticancéreux mais ils sont moins efficaces que les protocoles de chimiothérapie intra-veineuse.

Asthme chez le chat : prévention et traitement


Comme chez l’homme, l’asthme félin est une maladie respiratoire chronique évoluant par crises. Elle est liée à une inflammation chronique des bronches. Il s’agit d’une forme d’allergie respiratoire dont les causes sont multiples. En l’absence de traitement adapté, les crises peuvent sérieusement affecter la vie quotidienne de l’animal et la mettre en danger. Les vétérinaires de Goodbro vous conseillent et vous décrypte cette maladie fréquente chez le chat domestique.

Les symptômes de l’asthme félin

Les crises d’asthme se manifestent par une gêne respiratoire, une respiration sifflante ou encore de la toux sèche et quinteuse. Dans les cas les plus graves, on observe une détresse respiratoire marquée caractérisée par une respiration gueule ouverte et des mouvements très amples du thorax. La fréquence respiratoire est augmentée par rapport à la normale.

Fatigués de mal respirer, les chats asthmatiques peuvent alors présenter d’autres symptômes, non spécifiques et plus généraux tels qu’une baisse de forme, un manque d’appétit, un amaigrissement ou encore de la fièvre en cas de surinfection des poumons.

Mesures préventives pour la gestion de l’asthme félin

Les animaux asthmatiques sont sensibles à tout ce qui peut être irritant pour les voies respiratoires. A la différence d’un animal en bon santé, le moindre petit allergène présent dans l’air ambiant peut déclencher une inflammation des bronches chez l’animal malade. Par conséquent, il est important qu’un chat asthmatique vive dans un environnement sain.

Ainsi, au sein du foyer, l’adoption de bonnes mesures d’hygiène est importante ; dépoussiérage fréquent des surfaces, désinfection régulière des sols, entretien strict des tapis et des moquettes, aération des pièces, nettoyage fréquent des zones de couchage de l’animal (paniers, couvertures). Il convient également de proscrire l’utilisation d’aérosols parfumés tels que l’encens, les bougies parfumées, les désodorisants en spray ou les litières parfumées. L’utilisation de désinfectants puissants (javel, ammoniums quaternaires) doit être réalisée dans des pièces correctement aérées et suivie d’une phase de rinçage. L’ensemble de ces mesures permet de prévenir l’apparition de crises d’asthme.

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Traitement de l’asthme félin

La présence de signes respiratoires chez le chat tels que décrits plus haut (toux, augmentation de la fréquence respiratoire, sifflements, respiration gueule ouverte) justifie une consultation en urgence auprès d’un vétérinaire, même en l’absence de symptômes généraux. En effet, en présence de signes respiratoires, le pronostic vital de l’animal est engagé.

Pour confirmer le diagnostic d’asthme, le vétérinaire effectuera des radiographies du thorax. En cas de crise très aigue et de signes respiratoires sévères, une hospitalisation de votre animal pourra être proposée de façon à lui administrer de l’oxygène, des sédatifs, des bronchodilatateurs et, dans certains cas, des antibiotiques et des corticoïdes. L’administration d’antibiotiques chez le chat asthmatique est utile en présence d’une surinfection des voies respiratoires mais n’est pas systématique.

Un chat qui présente des difficultés respiratoires doit être placé dans un environnement calme et rassurant puisque le stress a tendance à accentuer la gêne respiratoire.

A moyen et long terme, les chats asthmatiques reçoivent en général de la cortisone à petites doses, par voie orale ou par inhalation. Cela réduit les symptômes et retarde l’apparition d’autres crises. Le recours à l’administration de bronchodilatateurs tels que le salbutamol peut être réalisé à la maison via l’utilisation de chambres d’inhalation appelées Aérokat ou BabyHaler®.

La délivrance de ces médicaments est soumise à prescription médicale.

Des alternatives naturelles telles que la phytothérapie peuvent également améliorer le confort de vie d’un chat asthmatique. Ces alternatives agissent surtout en traitement de fond mais sont peu efficaces en urgence en cas de crise sévère. Attention, l’utilisation d’huiles essentielles sans avis spécialisé est dangereuse. Les huiles essentielles sont très puissantes et peuvent causer des réactions allergiques chez le chat. Prenez toujours conseil auprès d’un vétérinaire phytothérapeute et aromathérapeute avant d’utiliser des extraits de plantes standardisées ou des huiles essentielles.

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