Canicule, votre chien ne mange plus ?


Un chien qui ne mange plus provoque l’inquiétude. En effet, cela peut être révélateur de divers troubles ou maladies, mais l’inappétence peut être aussi une simple réaction de l’animal face à la chaleur durant une période de canicule.

La perte d’appétit du chien due à la forte chaleur d’une canicule

Pourquoi les chiens supportent-ils mal la chaleur ? Le chien est une espèce animale qui ne transpire pas. C’est en haletant que ces animaux parviennent à réguler leur température interne. L’halètement est une technique qui leur permet d’augmenter leur respiration pour une évacuation optimale d’air chaud et humide et une meilleure absorption d’air frais.

Si les températures sont hautes, que la canicule dure et que votre chien ne mange plus, il est possible qu’il ait perdu l’appétit à cause de sa température interne qu’il n’arrive plus à réguler. Pour que votre animal de compagnie retrouve son appétit, faites-en sorte que son environnement soit aéré et reste frais. Veillez à ce qu’il y ait toujours de l’eau fraîche dans sa gamelle et que son alimentation soit adaptée. Préférez les nourritures humides, comme les pâtées, qui l’hydratent en plus de le nourrir et si vous êtes absents la journée, disposez une bouteille d’eau congelée perforée dans un bac avant de partir, ainsi votre chien aura de l’eau fraîche durant quelques heures.

Installez votre animal dans une pièce ventilée pour éviter un coup de chaleur pendant la canicule. Organisez des promenades le matin et le soir pour lui faire profiter de l’air frais. Si votre chien est installé au jardin ou à la cour, offrez-lui un petit coin d’ombre pour qu’il puisse se protéger du soleil. Vous pouvez lui proposer une douche ou un bain pas trop froid et pendant un temps limité (le chien ne doit pas trop se refroidir !), brosser régulièrement ses poils ou les faire tondre. Un simple trempage de pattes peut aussi permettre à votre chien de se rafraîchir.

Les autres causes d’une inappétence chez les chiens

Si la chaleur n’est pas la cause de la perte d’appétit de votre animal, pensez à d’autres éventualités : son alimentation, son environnement… L’animal peut subir un grand stress et refuser de manger suite à un changement d’espace de vie brusque lié à un déménagement ou encore à un séjour dans une maison de vacances. Il faut lui laisser le temps de s’adapter à la nouvelle situation.

L’inappétence peut également être due à une alimentation que l’animal n’apprécie pas. Vous devez revoir son régime alimentaire pour que celui-ci soit adapté à son âge, à son goût et à ses besoins. Il se peut aussi que votre animal soit seulement difficile et capricieux, supprimez ces petits goûters pour qu’il puisse terminer ses repas.

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Puce chez le chat : comment les détecter et les traiter




Minuscules parasites hématophages, les puces de chat ne mesurent que 2 millimètres environ mais elles peuvent pourtant effectuer des sauts de plus de 30 centimètres. Installés dans la fourrure des chats, ces parasites sont responsables de presque une consultation sur deux en dermatologie chez le chat et il est parfois très difficile de s’en débarrasser.

La puce du chat

Pour mieux comprendre comment se débarrasser d’une infestation de puces, il faut connaître et comprendre le cycle et le mode de vie des puces.

La puce : présentation du parasite

Les puces sont des insectes piqueurs hématophages (= qui se nourrissent de sang) mesurant entre 2 et 4 mm sous leur forme adulte. Il existe diverses espèces de puces mais, dans 90% des cas, il s’agit de Ctenocephalides félis , aussi appelée la puce du chat, qui est mise en évidence chez les mammifères. Ce parasite de la peau n’est donc pas du tout spécifique d’une espèce et peut être retrouvée aussi bien chez le chat, que chez le chien … que chez l’Homme en cas d’infestation massive ou si la « source de nourriture » disparaît.

Les puces sont des parasites temporaires : seules les puces adultes sont présentes sur le chat et uniquement pendant le temps du repas. Leur mise en évidence n’est donc pas toujours facile (dans 95% des cas, on ne voit pas de puce). Ce n’est pas parce que l’on ne voit pas de puces qu’il faut considérer qu’il n’y en a pas !

Cycle de vie

Une puce adulte, une fois nourrie, va aller pondre des œufs qui tombent sur le sol et se retrouvent dans les lieux de couchage du chat et partout où il se promène. Une seule puce est capable de pondre plus d’une cinquantaine d’œufs par jour pendant 50 à 100 jours. Les œufs se transforment en larves, qui fuient la lumière et se réfugient dans des endroits sombres comme les fentes entre les lames de parquet ou les tapis. Ce stade non-parasite se nourrit de matière organique présente dans l’environnement et va se transformer en une nymphe immobile qui n’a pas besoin de se nourrir. Les nymphes éclosent quand elles sentent un hôte à proximité (car dégagement de chaleur) et se transforment en puces adultes qui peuvent piquer presque immédiatement.

Dans des conditions normales, le cycle de vie de la puce dure 1 mois. C’est le temps qu’il faut pour que des œufs éclosent et se retransforment en de nouveaux adultes. Voilà pourquoi il est nécessaire de traiter nos animaux tous les mois contre les puces. Attention, les nymphes peuvent survivre jusqu’à 6 mois dans l’environnement sans mourir ce qui peut entraîner des ré infestations des mois après, alors que l’on pensait que tout était réglé !

Mode de transmission

Les chats sont en général contaminés en passant à proximité d’un animal ayant déjà des puces, celles-ci étant capables de faire des bonds de 30 cm pour se déplacer. Les chats qui ont accès à l’extérieur sont donc particulièrement à risque, car ils sont en contact régulier avec des animaux qui ne sont pas traités contre les puces : chats, chiens, mammifères sauvages …

Même si les chats ne sortent pas, le risque zéro n’existe pas ! Nous pouvons aussi être des vecteurs de puces et les ramener jusqu’à notre logement. En appartement, le chien du voisin peut également déposer des puces sur votre pallier par exemple. Voilà pourquoi même les chats d’intérieur peuvent être contaminés par les puces.

Détecter la présence de puces dans le pelage de votre chat : les signes

Un chat qui a des puces va avoir tendance à se gratter, de façon plus ou moins intense, en fonction du degré d’infestation et de l’existence ou non d’une allergie aux piqûres de puces. Chez le chat, le grattage, aussi appelé prurit, se manifeste également par un léchage excessif. On observe donc parfois des zones où le poil est plus rare car la toilette est exacerbée et les petits spicules à la surface de la langue arrachent et cassent les poils. Dans les cas extrêmes, on peut rencontrer des chats avec des zones de peau complètement à nu et parfois même avec des irritations.

Pour détecter les puces sur votre chat à l’intérieur du pelage de l’animal, il faut le brosser avec un peigne fin. Les espaces des dents du peigne doivent mesurer moins de 2 millimètres pour pouvoir capturer les puces. Parfois, les chats se démangent tellement qu’ils font leur toilette de façon excessive et ils avalent les puces qui sont montées sur eux. Il n’est donc pas toujours facile de trouver ne serait-ce qu’une puce !

Une autre façon d’identifier la présence de ces parasites consiste à repérer les crottes des puces, réparties comme de petites virgules noires, dans le pelage de l’animal. Afin d’être sûr que ce ne sont pas de simples saletés, il suffit de les déposer sur un sopalin blanc et de les humidifier légèrement. Si en frottant rien ne se passe, alors ce sont de simples saletés. S’il y a apparition d’une couleur rouge-brun c’est le signe qu’il s’agit bien d’une « crotte de puce », qui est, en réalité, du sang digéré et rejeté par cette dernière dans le pelage de votre animal.

Maladies dues à la présence de puces chez le chat

La présence de puces sur votre chat peut entraîner différentes maladies.

En premier lieu, la présence de puces entraîne tout simplement ce que l’on appelle une pulicose, avec piqûres et démangeaisons. Certains chats ne sont même pas gênés et l’infestation passe inaperçue tant qu’elle n’est pas massive.

démangeaisons et grattage chez un chat avec des puces

Si en revanche votre chat est allergique à la salive de puce, il va alors développer une DAPP, c’est-à-dire une dermatite allergique aux piqûres de puces, à chaque fois qu’il sera infesté ne serait-ce que par un seul parasite. Les puces montent sur le chat et le piquent pour se nourrir. A chaque piqûre, on observe la libération, au niveau de la peau, de médiateurs de l’inflammation du fait de la réaction allergique. Cela va entraîner des démangeaisons extrêmement importantes. Les chats malades finissent par présenter des zones sans poils (= alopéciques) et parfois même des lésions cutanées car ils continuent d’abîmer leur peau en se léchant. Des surinfections bactériennes sont parfois mises en évidence pouvant, une nouvelle fois, aggraver les démangeaisons et nécessitant la mise en place d’un traitement antibiotique.

Les chats peuvent être contaminés par certaines puces porteuses de ténias, vers plats, appelés Dipylidium caninum, s’ils les avalent. Ce parasite intestinal ne déclenche pas toujours de symptômes digestifs sauf chez les chatons, les chats âgés, les animaux immunodéprimés ou en cas d’infestation massive. Les vers adultes peuvent être visibles dans les selles du chat sous forme de points blancs qui font penser à des grains de riz. Ces vers peuvent aussi contaminer l’Homme, voilà pourquoi il faut être vigilant, en particulier avec des enfants.

Les puces pourraient aussi transmettre l’hémorbartonellose féline, aussi appelée mycoplasmose hémotrope. Cette maladie infectieuse est causée par une bactérie qui attaque les globules rouges et entraîne une anémie hémolytique sévère (= anémie par destruction des globules rouges).

En cas d’infestation massive, les chats peuvent être anémiés du fait de trop nombreux repas de sang. Les individus concernés se retrouvent spoliés d’une grande quantité de sang. Cela est particulièrement problématique chez les chatons, les chats âgés et les chats malades.

En cas de démangeaisons fréquentes, il est donc conseillé de consulter un vétérinaire afin d’établir un diagnostic et de mettre en place un traitement adapté. Si vous avez vu des puces et avez essayé de traiter votre chat sans succès, n’hésitez pas à consulter afin de mettre en évidence une potentielle DAPP et rectifier votre plan de soin.

Comment éliminer les puces présentent sur le chat

Pour éliminer les parasites qui vivent sur le chat, il faut appliquer un traitement antiparasitaire sur l’animal. Ces produits n’ont d’effet que sur les formes adultes et, parfois, sur les formes larvaires mais pas sur les œufs et les nymphes. C’est la raison pour laquelle il est nécessaire de traiter le chat plusieurs mois d’affilée, même s’il ne présente plus de symptômes, car les nymphes de puces peuvent survivre jusqu’à 6 mois dans votre maison ! Si le traitement est arrêté trop tôt, on pourra observer une résurgence des puces et tout sera à recommencer depuis le début.

Toute une variété de produits antiparasitaires existe sur le marché : poudres, pipettes spot-on, shampooings, spray, colliers ou comprimés. Chaque forme ayant ses avantages et ses inconvénients. Le choix est à faire en fonction du prix pour le propriétaire, de l’efficacité du produit et de la possibilité de l’administrer à l’animal.

Il faut néanmoins savoir que les produits vétérinaires sont constitués d’un principe actif qui est un insecticide, c’est-à-dire qui tue les puces, tandis que les produits non vétérinaires ne seront que des insectifuges !

Produits insectifuges

Au supermarché, sur Internet ou chez le pharmacien, vous pouvez avoir libre accès à des produits antiparasitaires dits insectifuges. Les molécules contenues dans ces produits ne neutralisent pas les puces mais ont simplement un effet répulsif. L’usage de ces produits est à réserver à des fins préventives, sur les animaux n’ayant pas de puces, dans des zones peu contaminées car ils ne suffisent pas toujours à repousser les puces de manière efficace. En cas d’infestation, ils ne seront absolument pas efficaces car ils ne permettront pas de tuer les puces présentes dans l’environnement, qui continueront à piquer votre animal et à se reproduire.

Ces produits sont souvent à base de plantes (phytothérapie) ou d’autres produits naturels comme la terre de diatomée (attention à bien utiliser des gants et un masque avec ce produit) …. Certains de ces principes actifs peuvent être toxiques pour le chat si celui-ci parvient à se lécher à l’endroit où il a été appliqué. Ces produits se retrouvent le plus souvent sous la forme de colliers, pipettes spot-on, de shampoing, de spray et de poudres …

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Produits insecticides

Les produits antiparasitaires dits insecticides sont ceux qui vont éliminer les puces adultes et, parfois, les formes larvaires s’ils contiennent des inhibiteurs de croissance. L’utilisation de ce type de produit est indispensable pour lutter efficacement contre une invasion de puces, d’autant plus si le chat souffre d’une allergie aux piqûres de puces. En effet, en cas de DAPP, il convient d’utiliser des produits dit “knock-down”, c’est-à-dire qui tuent les puces très rapidement après qu’elles soient montées sur l’animal (moins de 15 minutes).

Certains de ces produits peuvent être vendus sans ordonnance chez votre pharmacien ou en animalerie, alors que d’autres, contenant des molécules nouvelles ou assez puissantes, ne peuvent être délivrés qu’après consultation et délivrance d’une ordonnance par votre vétérinaire (ou un pharmacien).

Attention : Certaines molécules insecticides sont à proscrire chez le chat car très toxiques ! C’est le cas de la perméthrine et de ses dérivés. Soyez donc vigilants lorsque vous achetez des produits antipuces de ce type, car ils ne sont pas tous sur ordonnance et la moindre erreur peut être fatale !

Ces produits existent sous différentes formes :

  1. Les pipettes antipuces sont la forme la plus répandue. Ces produits sont déposés directement sur la peau du chat, au niveau de la région située entre les omoplates, en écartant bien les poils. Ils vont ensuite diffuser sur l’ensemble du corps grâce au film lipidique présent à la surface de la peau. Chez les chats à poils très longs, ce type de produit est parfois difficile à appliquer correctement. Certains chats détestent aussi la sensation de la pipette et réagissent assez mal. Pour ces animaux, cette présentation n’est pas la plus indiquée. Si on utilise des pipettes spot-on, il est capital de ne pas laver son chat 48h avant et jusqu’à 48h après l’application pour garantir une efficacité optimale !
  2. Les colliers antipuces. Leur principal avantage est leur durée d’action assez longue, parfois jusqu’à 1 an. Le rapport qualité-prix est plutôt avantageux. Certains chats ne supportent pas de porter un collier et des réactions allergiques peuvent se développer sous le collier avec des démangeaisons, des rougeurs et des croûtes. Dans ces cas-là, il faut retirer le collier et opter pour une autre forme de traitement antipuces.
  3. Les comprimés antipuces sont de plus en plus présents sur le marché. Ils sont tout aussi efficaces que les produits qui sont déposés sur la peau des chats. Leur seul inconvénient est qu’il faut les faire avaler et certains peuvent être assez gros ce qui peut être problématique avec certains chats récalcitrants. En revanche, 100% du principe actif va être ingéré et l’efficacité de cette voie d’administration est assez redoutable en comparaison avec les pipettes.
  4. Injection antipuces (lufénuron) ! Ce produit, qui inhibe le développement des œufs et des larves de puces, n’est plus autant utilisé qu’auparavant mais il peut être très intéressant. Le lufénuron doit être injecté sous la peau avant la période à risques (plutôt en hiver), avant toute infestation, et va persister 6 mois dans l’organisme. Quand des puces vont monter sur le chat, elles vont ingérer le produit à l’occasion d’un repas de sang, et les œufs pondus ne pourront pas se développer en larves et en adultes. Un délai de 3 semaines est nécessaire après l’injection pour que le produit commence à faire effet, c’est pourquoi en cas d’infestation déjà présente, il faudra mettre en place un autre traitement insecticide le premier mois. Chez les chats ayant des allergies aux piqûres de puces (DAPP), ce type de traitement n’est pas forcément le plus approprié car il n’empêche pas les puces adultes de venir piquer l’animal.
  5. Les shampoings antipuces ne sont pas la forme à envisager en première intention car d’une part, ils ne sont pas très appréciés par les chats, et d’autre part, les actifs ne persistent pas très longtemps après rinçage ! Ils sont intéressants à utiliser chez les chatons trop petits pour pouvoir être traités par d’autres produits ou en cas d’infestation massive pour éliminer toutes les puces présentes sur le chat et le soulager avant de prendre le relais avec un autre produit.
  6. Les sprays ou pulvérisateurs. Ils sont moins désagréables à appliquer pour les chats que les shampoings. Le dosage à appliquer sur l’animal pour être parfaitement efficace peut cependant être compliqué à trouver. Il faut aussi faire en sorte que le chat ne puisse pas se lécher le temps que le produit agisse sur l’ensemble des poils.

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Traitement des congénères

Si un chat vit seul, il faut le traiter pendant au minimum 2-3 mois d’affilée pour éliminer toutes les puces (voire parfois 6 mois). Si le chat sort, il faut continuer à le traiter tous les mois pour éviter une nouvelle réinfestation. Si le chat vit strictement en intérieur, il faut rester vigilant et surveiller le pelage régulièrement.

Si le chat vit avec d’autres chats et chiens, il faut absolument traiter tous les animaux du foyer en cas d’infestation, même si les autres paraissent ne pas avoir de puces ! S’il y a un lapin, celui-ci doit aussi être traité en utilisant bien des produits spécifiques car certains produits sont très toxiques dans cette espèce.

Comment éliminer les puces dans l’environnement

Si un chat a peu de puces, le traiter pendant un temps suffisant peut suffire à éliminer toutes les puces présentes dans l’environnement car elles doivent absolument le piquer pour faire leur repas de sang.

En cas d’infestation massive de puces, il est indispensable de traiter également l’environnement (la maison ou l’appartement), pour espérer régler le problème. Pour ce faire, plusieurs techniques sont possibles à utiliser seules ou en association :

  • Passer l’aspirateur. Cela ne tue pas les puces mais permet d’éliminer un maximum d’œufs, larves, nymphes et adultes présents dans l’environnement. Si vous utilisez un aspirateur sans sac, videz bien le contenu dans une poubelle et allez la jeter puis laver l’intérieur du bac de l’aspirateur. Si vous utilisez un aspirateur avec sac, faites un gros ménage puis jetez le sac. Les pores du sac étant généralement plus grands que les puces, celles-ci pourraient sortir du sac et votre ménage n’aurait alors servi à rien.
  • Utiliser un nettoyeur vapeur. La vapeur d’eau à 60°C, envoyée sur les surfaces, permet de tuer les formes présentes dans l’environnement et peut être assez efficace pour atteindre notamment les formes cachées entre les lames de vieux parquet.
  • Laver les paniers de couchage, les draps de lits … au lave-linge à 60°C pour tuer les puces cachées dans les tissus.
  • Utiliser un fogger ou des spray insecticides pour assainir l’environnement. Ces produits permettent de déposer une couche d’insecticides sur toutes les surfaces et les tissus de la maison, où pourraient se cacher des puces. Ainsi, on se débarrasse d’une grande partie des formes cachées dans l’environnement, et on réduit le temps de traitement à réaliser sur l’animal. Certains de ces produits ont une rémanence de plusieurs mois dans votre intérieur. Il est nécessaire de bien lire la notice de ces produits pour les utiliser correctement sans risque pour vous. Il faut notamment que vos animaux ne soient pas dans la pièce qui est traitée pendant plusieurs heures, protéger vos aquariums, ranger la nourriture et bien aérer la pièce à votre retour …

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En conclusion, les puces sont les parasites de la peau les plus fréquemment rencontrés chez le chat, elles peuvent parfois entraîner des problèmes de peau importants et leur élimination peut être délicate et nécessiter l’utilisation de plusieurs produits en même temps sur une longue durée. La prévention reste la meilleure option afin de ne pas avoir à lutter de façon effrénée contre ces petites bêtes.

Mise à jour en 05/2022 par le Dr PRADEL Tatiana

Votre chien ne mange plus pendant la canicule : comment le protéger ?


Un chien qui ne mange plus provoque l’inquiétude. En effet, cela peut être révélateur de divers troubles ou maladies, mais l’inappétence peut être aussi une simple réaction de l’animal face à la chaleur durant une période de canicule.

La perte d’appétit du chien due à la forte chaleur d’une canicule

Pourquoi les chiens supportent-ils mal la chaleur ? Le chien est une espèce animale qui ne transpire pas. C’est en haletant que ces animaux parviennent à réguler leur température interne. L’halètement est une technique qui leur permet d’augmenter leur respiration pour une évacuation optimale d’air chaud et humide et une meilleure absorption d’air frais.

Si les températures sont hautes, que la canicule dure et que votre chien ne mange plus, il est possible qu’il ait perdu l’appétit à cause de sa température interne qu’il n’arrive plus à réguler. Pour que votre animal de compagnie retrouve son appétit, faites-en sorte que son environnement soit aéré et reste frais. Veillez à ce qu’il y ait toujours de l’eau fraîche dans sa gamelle et que son alimentation soit adaptée.

Préférez les nourritures humides, comme les pâtées, qui l’hydratent en plus de le nourrir et si vous êtes absents la journée, disposez une bouteille d’eau congelée perforée dans un bac avant de partir, ainsi votre chien aura de l’eau fraîche durant quelques heures.

Installez votre animal dans une pièce ventilée pour éviter un coup de chaleur pendant la canicule. Organisez des promenades le matin et le soir pour lui faire profiter de l’air frais. Si votre chien est installé au jardin ou à la cour, offrez-lui un petit coin d’ombre pour qu’il puisse se protéger du soleil. Vous pouvez lui proposer une douche ou un bain pas trop froid et pendant un temps limité (le chien ne doit pas trop se refroidir !), brosser régulièrement ses poils ou les faire tondre. Un simple trempage de pattes peut aussi permettre à votre chien de se rafraîchir.

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Les autres causes d’une inappétence chez les chiens

Si la chaleur n’est pas la cause de la perte d’appétit de votre animal, pensez à d’autres éventualités : son alimentation, son environnement… L’animal peut subir un grand stress et refuser de manger suite à un changement d’espace de vie brusque lié à un déménagement ou encore à un séjour dans une maison de vacances. Il faut lui laisser le temps de s’adapter à la nouvelle situation.

L’inappétence peut également être due à une alimentation que l’animal n’apprécie pas. Vous devez revoir son régime alimentaire pour que celui-ci soit adapté à son âge, à son goût et à ses besoins. Il se peut aussi que votre animal soit seulement difficile et capricieux, supprimez ces petits goûters pour qu’il puisse terminer ses repas.

Les maladies sont la cause la plus grave d’une perte d’appétit chez les chiens. Si vous ne parvenez à trouver une solution, consultez au plus vite un vétérinaire pour chien pour réaliser un examen.

Le sevrage du chaton


La période du sevrage fait partie des étapes les plus importantes dans la vie d’un chaton. Elle caractérise le début de son indépendance et marque son détachement maternel. Le sevrage est aussi un tournant au niveau alimentaire pour le chaton. Pour que sevrer son chat soit parfaitement réussi, cette étape doit être faite progressivement, au bon moment et de la bonne façon.

Sevrage : la définition

Définition du sevrage : Sevrer un mammifère c’est le fait d’arrêter l’alimentation lactée chez les jeunes et de passer à une alimentation entière solide.

Chez le chaton, le sevrage correspond donc à la période où celui-ci arrête progressivement de téter sa mère pour aller manger des croquettes ou de la pâtée. En soi, le sevrage c’est une étape de transition alimentaire fondamentale pour le jeune chat.

Mais on le sait bien, chez le chaton, la période du sevrage est aussi primordiale pour poser les bases de l’éducation et d’un comportement équilibré.

A quel âge un chaton est-il sevré ?

Le sevrage chez le jeune chat commence vers l’âge de 3-4 semaines et se termine vers l’âge de 2 mois pour ce qui est de la transition alimentaire mais peut aller jusqu’à 12-14 semaines pour tout ce qui a trait à l’éducation, à l’indépendance et à la sociabilisation.

Début du sevrage chez le chat vers l’âge de 1 mois

Le sevrage chez le chaton commence vers l’âge de 3-4 semaines.

C’est à cet âge-là que les premières dents de lait du chaton vont apparaître, le préparant à pouvoir commencer à manger une alimentation plus solide. Les tétées vont devenir aussi de plus ou plus douloureuses pour la mère du fait des mordillements et c’est aussi elle qui avec le temps ne va plus vouloir allaiter ses chatons.

chatons qui tètent à la fin du sevrage

A partir de 1 mois c’est aussi l’âge où les chatons commencent à se détacher de leur mère et à partir explorer un peu plus leur environnement.

Fin légale vs fin réelle du sevrage chez le chat

Le sevrage alimentaire se termine vers l’âge de 8 semaines (2 mois). A cet âge-là, les jeunes chatons doivent être capables de subvenir à leurs besoins exclusivement avec une alimentation solide type croquettes ou pâtées. Si des tétées sont encore acceptées par la mère, elles ne servent qu’au plaisir et ne permettent plus du tout de couvrir les besoins énergétiques du jeune chat en croissance.

C’est donc pour cela qu’a été fixé à 8 semaines l’âge minimum légal pour l’adoption ou la vente de chaton. Avant 8 semaines, il est interdit de céder à titre gratuit ou onéreux des chatons (article L. 214-8 du Code rural).

On sait cependant, que le sevrage émotionnel et comportemental des chatons n’est pas terminé à l’âge de 2 mois. Il est plutôt recommandé de laisser les chatons avec leur mère jusqu’à l’âge de 12 semaines minimum (3 mois) pour que celle-ci puisse finir leur éducation. Les chats qui restent avec leur mère plus longtemps ont moins de risques de développer des troubles du comportement en vieillissant : agressivité, hyperactivité, anxiété …

Comment savoir si mon chaton est correctement sevré ?

Félicitations, vous venez d’adopter un chaton âgé de 2 ou 3 mois. Pour savoir si votre nouveau chat est correctement sevré, regardez :

  • S’il est capable de manger seul et en quantité suffisante des croquettes dures, non humidifiées. Si votre chaton a encore du mal avec l’alimentation solide, deux raisons sont possibles. Soit on vous a menti sur l’âge de votre chaton (et oui, ça arrive), soit la transition alimentaire s’est faite un peu trop tardivement chez les anciens propriétaires par rapport à l’adoption (pas le temps de s’habituer).
  • S’il est capable d’utiliser sa litière correctement. Par mimétisme avec sa mère, le chaton a appris à quoi servait la litière à la maison et il ne faut en général que quelques jours pour qu’il prenne les bonnes habitudes dans son nouveau foyer. Attention, si la mère faisait toujours ses besoins à l’extérieur, les chatons n’auront peut-être pas été familiarisés avec cet accessoire.
  • Il est correctement sociabilisé avec son espèce (au moins) et l’Homme. Si un chat passe son temps à vous mordre et à vous griffer, même dans le jeu, c’est sûrement que la partie apprentissage du sevrage avec la mère n’a pas été totale. C’est particulièrement vrai pour les jeunes chats adoptés trop tôt.

La situation est différente pour les chatons qui ont été élevés par des mères plus sauvages dehors. Pour eux, le problème majeur reste la non-sociabilisation à l’Homme, qui peut être problématique avec l’âge. Il faut donc être particulièrement vigilant après leur adoption et être ferme au niveau de l’éducation chez le jeune chat. Ils peuvent avoir besoin d’un temps d’adaptation pour s’habituer à l’usage de la litière.

Sevrage chez le chaton : fonctionnements, étapes et conseils

Nous vous expliquons ici ce qui se passe concrètement pendant le sevrage chez le jeune chat et nous vous donnons quelques conseils et astuces pour que tout se passe au mieux.

Sevrage du chaton : la transition alimentaire

Les 4 premières semaines de la vie d’un chaton se résument à téter et à dormir. En effet, durant cette période, il se nourrit exclusivement de lait maternel. Le sevrage du chaton n’intervient généralement que vers la 4e semaine. À cet âge, il commence en effet, à se montrer curieux, à explorer son environnement et à reproduire les gestes de sa mère. C’est ce qu’on appelle la vicariance. D’instinct, le jeune chat s’intéresse donc à la gamelle de nourriture de sa mère, et y goûte de temps à autre.

C’est le début du processus de sevrage alimentaire. Régulièrement, le chaton va en effet venir manger des croquettes avec sa mère, et ce, au détriment de son lait.

sevrage chatons et passage à l'alimentation solide

Pensez donc à mettre uniquement des croquettes chatons dans la gamelle de la mère. Outre leurs petites tailles, ces croquettes ont l’avantage d’être faciles à digérer et d’être particulièrement riches en énergie et en protéines. Ce type d’alimentation est indispensable pour les chatons qui sont en pleine croissance, de même que pour la chatte encore allaitante.

Conseils et astuces pour faciliter le sevrage alimentaire chez le chaton :

  • Pour ramollir les croquettes et faciliter de ce fait, la préhension du chaton, veillez à les humidifier légèrement avec de l’eau ou avec du lait maternisé pour chatons. Plus le chaton mange des croquettes, plus il grandit et moins il sera nécessaire de les humidifier avec le temps. Vers 6-7 semaines, un chaton est normalement capable de se nourrir avec une alimentation exclusivement solide.
  • Privilégiez aussi l’utilisation d’une gamelle avec des rebords bas ou une simple coupelle pour déposer la nourriture. Il sera plus facile pour les chatons d’y accéder et de se prendre au jeu de la transition alimentaire.
  • N’hésitez pas à proposer aussi bien des croquettes que des pâtées adaptées aux chatons. Vous pouvez aussi varier les goûts. Plus un chaton aura été habitué à des textures et des goûts d’aliments différents moins il est susceptible de développer une néophobie alimentaire avec l’âge.

Nos meilleurs produits pour le sevrage du chaton

Attention, les chatons sont beaucoup plus fragiles au niveau digestif que les chats adultes. Le passage à l’alimentation solide, encore plus si vous variez les types de nourriture, peut être source de diarrhée chez le chaton. Il est donc capital d’y aller en douceur en augmentant progressivement les quantités (véritable transition alimentaire en cas de changement de nourriture). Vous pouvez aussi complémenter les chatons avec des probiotiques pendant toute la durée du sevrage pour soutenir et protéger leur flore digestive.

Sevrage du chaton : la socialisation, les apprentissages et l’indépendance

Si avant la 4e semaine, c’est la mère qui s’occupe entièrement de son petit : toilette, stimulation et autres, à partir de la période de vicariance, le chaton devient plus indépendant. Il mime alors les comportements de sa maman : toilettage, aller à la litière … Vers la 7e ou 8e semaine, il devient totalement autonome. Voilà pourquoi on considère qu’à 8 semaines un chaton est prêt pour l’adoption car il est autonome d’un point de vue alimentaire et il peut se prendre en charge seul.

Jusqu’à 3 mois environ, la chatte apprend également à son chaton à vivre et à communiquer avec d’autres chats. Elle lui enseigne également les limites à ne pas dépasser : morsures et griffures entre autres.

Cette période est aussi capitale pour bien sociabiliser le chat à l’Homme. C’est alors le rôle des éleveurs ou de la famille de manipuler régulièrement les chatons et de les habituer aux contacts humains, sans les stresser. Si possible on peut utiliser cette période pour sociabiliser le jeune chat à d’autres espèces comme les chiens.

Doit-on faire vacciner les chatons pendant le sevrage ?

Quand un chaton boit le 1er lait de sa mère, appelé colostrum, dans les heures qui suivent la naissance, il absorbe les anticorps de sa mère. Il est donc protégé contre certaines maladies grâce à sa mère. C’est entre l’âge de 6 et 8 semaines que les anticorps maternels, s’ils sont présents, commencent à disparaître chez le chaton.

Il est donc fortement recommandé de réaliser les premiers vaccins dès l’âge de 8 semaines chez les chatons. On parle de primo-vaccination. On va ainsi permettre aux chatons vaccinés de créer leurs propres anticorps pour se protéger au mieux contre des maladies fréquentes et parfois très graves comme le coryza, le typhus ou la leucose.

A quel âge doit-on séparer un chaton de sa mère ?

On considère qu’un chaton est sevré à partir de l’âge de 8 semaines environ. Il est d’ailleurs illégal de mettre en adoption un chat avant cet âge. A partir de la 8ème semaine, le chaton enfin autonome peut commencer à vivre seul mais idéalement il vaut mieux lui laisser encore un mois avant de le séparer de sa mère. Car à deux mois, la mère n’a en général pas terminé d’éduquer ses chatons. Mieux vaut donc être patient pour le bien-être émotionnel de votre futur compagnon. Plus un chaton reste longtemps avec sa mère et moins celui-ci a de risque de développer des troubles du comportement en grandissant.

sevrage chaton éducation

Bien évidemment, ceci n’est pas possible avec les chatons abandonnés récupérés dehors. Il faudra alors prendre le rôle éducatif de la mère et être le plus rigoureux possible. Le résultat obtenu dépendra de vos efforts et du caractère du chaton. Vous ne pourrez jamais remplacer à 100% une maman chat. Cependant, si vous avez un chat adulte bien éduqué à la maison, celui-ci pourra prendre le relais en partie pour l’éducation.

Comment sevrer correctement un chaton abandonné, de 1 mois ou moins ?

Vous avez récupéré dehors un petit chaton abandonné de moins de 3-4 semaines. La maman n’étant pas là vous allez devoir prendre sa place le sevrer dans tous les sens du terme :

  • Achetez du lait maternisé pour chaton afin de biberonner. N’utilisez jamais de lait de vache car les chats ne possèdent pas les enzymes digestives adaptées pour sa digestion. Vous risquez d’entraîner des diarrhées importantes dangereuses pour un si jeune chat.
  • Chez les très jeunes, il faut parfois stimuler les zones anales et urinaires avec un coton-tige mouillé après les repas pour faire sortir les selles et les urines. Avec l’âge le besoin de faire cela va disparaître.
  • A partir de 4 semaines commencez à laisser à disposition des croquettes pour chatons dans une gamelle adaptée. Vous pouvez humidifier les croquettes avec du lait maternisé ou de l’eau pour que cela soit plus facile à mastiquer au début.
  • Vous pouvez aussi avec l’âge espacer les biberons et laisser du lait maternisé en libre accès dans une coupelle.
  • Pour ce qui est de l’éducation : posez le chaton dans la litière avec ses repas pour l’encourager à faire ses besoins dedans. Réprimandez-le dès qu’il vous mordille ou vous griffe pendant le jeu (ou à d’autres moments). Au besoin prenez par la peau du cou et posez-le par terre, ensuite ignorez-le, le temps qu’il se calme.

Prenez rendez-vous avec votre vétérinaire pour faire le point sur l’état de santé de votre nouveau chat. Etablissez avec lui un plan de vermifugation et de traitement contre les parasites externes comme les puces. Discutez vaccination et identification. Votre vétérinaire sera votre meilleur allié pour savoir comment éduquer au mieux ce petit chaton. N’hésitez pas non plus à prendre contact avec des associations dans votre région.

Article mis à jour en septembre 2022 par le Dr Pradel

Méfiez vous des parasites chez votre chien



Les parasites qui affectent les chiens sont très nombreux. Les puces, les tiques et les ténias sont parmi les plus fréquemment rencontrés dans l’espèce canine mais il en existe beaucoup d’autres !

Tous ces parasites ont un impact plus ou moins important sur la santé de nos compagnons et certains peuvent également atteindre l’Homme et être responsables de ce qu’on appelle une zoonose.

Soyez donc vigilants ! Nous allons, dans cet article, vous présenter un large panel de parasites chez le chien : comment reconnaître les symptômes qu’ils entraînent et comment s’en débarrasser.

Les parasites externes du chien, ceux que l’on retrouve sur la peau

Les puces et les tiques sont les parasites externes les plus connus des propriétaires de chien. Ils sont, certes, les plus fréquents mais sont loin d’être les seuls parasites pouvant coloniser la peau et le pelage de nos animaux de compagnie. Voici un tour d’horizon des parasites cutanés les plus souvent mis en évidence en consultation vétérinaire chez le chien.

Les puces, les parasites du chien les plus fréquents

Les puces sont les parasites externes les plus fréquents chez le chien. Ce sont des insectes bruns, hématophages, c’est-à-dire qui se nourrissent de sang. D’une taille de 1,5 à 6 mm, elles sont dotées de longues pattes qui leur permettent de faire des bonds de 30 centimètres de hauteur. Une puce est en mesure d’absorber un volume de sang 15 fois supérieur à son propre poids.

parasite chien puce

La présence de puces sur la peau du chien est appelée “pulicose” et entraîne des démangeaisons plus ou moins gênantes pour l’animal. Chez certains individus, les morsures de puces provoquent une réaction allergique importante avec un prurit violent et des lésions cutanées. Cette affection est appelée Dermatite Allergique aux Piqûres de Puce (DAPP).

Plusieurs signes peuvent vous alerter de la présence de puces sur votre chien :

  • si celui-ci se gratte souvent ;
  • si vous détectez directement la présence du parasite sur ses poils ;
  • ou si des « crottes » de puces, en virgule noire, sont visibles dans son pelage.

Pour éviter les problèmes de puces, la meilleure solution est de loin la prévention avec l’utilisation de produits insecticides (et non pas insectifuges) tout au long de l’année chez le chien. Si les puces sont déjà installées dans le pelage de votre animal, il convient d’utiliser les mêmes produits sur le plus long terme. Pour cela, il existe plusieurs solutions avec des traitements sous forme de pipettes spot-on à appliquer sur la peau de votre animal, des colliers ou des comprimés à lui faire avaler. Certains de ces traitements ne sont disponibles que sur ordonnance vétérinaire.

Quand l’infestation est massive, il est nécessaire de procéder à un assainissement de l’environnement du chien (= lieu d’habitation, voiture) avec grand ménage (aspirateur, nettoyeur vapeur) mais aussi utilisation de produit insecticide pour l’environnement sous forme de fogger ou de spray.

Les tiques

Les tiques sont des ectoparasites (= parasites externes) appartenant à la famille des acariens. Leur taille varie entre 3 et 6 mm (quand elles ne sont pas gorgées de sang), ce qui en fait les plus grandes espèces de l’ordre des acariens. Les tiques vivent généralement dans les hautes herbes et dans les bois, mais on peut les rencontrer également dans les espaces verts urbains et dans les jardins. Les espèces de tiques fréquemment rencontrées chez le chien sont Ixodes ricinus , Dermacentor reticulatus et Rhiphicephalus sanguineus .

parasite chien tique

Chez le chien, il est facile de repérer une tique adulte. Elle se place le plus souvent autour de la tête, des oreilles et du cou. Ayant la taille d’une tête d’épingle, une jeune tique est plus difficile à détecter.

Le brossage quotidien permet de détecter au plus vite la présence de tiques chez le chien et de les retirer rapidement.

Les tiques provoquent, par leur morsure, de petites plaies cutanées qui peuvent gêner votre animal. En cas d’infestation importante, les animaux peuvent de surcroît être anémiés en raison de la quantité de sang importante prélevée par les tiques pendant leur repas.

Certaines tiques peuvent aussi transmettre des maladies comme la piroplasmose, l’Ehrlichiose ou la maladie de Lyme. La transmission de ces germes n’est efficace que si la tique reste accrochée pendant au minimum 48-72h (elle est possible en théorie dès la 17ième heure, puis elle devient de plus en plus importante vers 48ième heure avant d’être maximale à la 72ième heure). La prévention est donc indispensable, ces maladies étant souvent graves et parfois mortelles chez le chien.

Il est donc important, chez le chien, d’utiliser des produits acaricides, et non des produits insectifuges, qui vont empêcher les tiques de mordre l’animal et les tuer rapidement. Ces produits doivent être utilisés en prévention toute l’année, surtout du printemps à l’automne correspondant au pic d’activité maximale des tiques, mais ne doivent pas vous exempter de vérifier le pelage de votre animal après chaque balade.

Pour retirer une tique, il convient d’utiliser un tire-tique, petit instrument spécial en vente dans le commerce. Ne retirez jamais la tique directement avec vos doigts car en faisant cela, vous risquez fortement de n’arracher que l’abdomen et de laisser la tête de la tique dans la peau du chien, favorisant la libération des germes qu’elle contient et augmentant ainsi la possibilité de transmission de maladies comme celle de Lyme, la piroplasmose et autres.

Les poux

Les poux sont des insectes phtiraptères visibles à l’œil nu et aplatis dorso-ventralement, contrairement aux puces. Ils sont divisés en deux types :

  • Les poux broyeurs qui mangent des débris de peau et de poils ;
  • Les poux piqueurs qui sont hématophages, c’est-à-dire qui piquent et se nourrissent de sang.

Les poux sont très spécifiques d’espèce, c’est-à-dire que les poux du chien (Trichodectes canis et Linognathus setosus ) contaminent uniquement les chiens et aucune autre espèce (sauf cas rarissime). Inversement, les poux du chat ne parasitent que les chats et les poux de l’Homme ne parasitent que l’Homme. Si votre animal présente des poux, vous ne risquez donc rien et inversement !

parasite chien poux

Ce parasite, peu fréquent, est principalement mis en évidence chez les chiens errants ou les animaux vraiment mal entretenus. Tous les stades du pou vivent sur le chien (adultes, lentes, larves) et meurent dans l’environnement.

En grande quantité, les poux entraînent l’apparition de démangeaisons (= prurit) assez importantes et de pellicules (= squames) sur l’ensemble du pelage. Dans les cas extrêmes, les lésions entraînées par le grattage peuvent se surinfecter et les chiens peuvent également être anémiés si ce sont des poux piqueurs qui font régulièrement des repas avec le sang de l’animal.

Le traitement repose sur l’utilisation de molécules insecticides (fipronil, sélamectine, pyréthrinoïdes …), à renouveler tous les mois, jusqu’à disparition complète des parasites car les produits n’agissent pas sur les lentes. Il est fondamental de bien traiter tous les chiens de la famille pour se débarrasser des poux.

Les gales

Quand on parle de gale chez le chien, on parle généralement de la gale sarcoptique, mais il existe aussi une autre forme de gale : la gale otodectique. La gale sarcoptique est due à un acarien appelé Sarcoptes scabiei qui vit exclusivement sur l’animal et se multiplie à la surface de la peau ainsi que dans la couche cornée de l’épiderme. Ce parasite est microscopique et ne peut être mis en évidence qu’après réalisation d’un raclage cutané assez profond et observation au microscope par le vétérinaire.

parasite chien gale

Ce parasite est très contagieux entre les chiens mais reste assez spécifique. La contamination de l’Homme et du chat est fréquente. Cependant, le parasite ne peut effectuer son cycle de vie complet et meurt rapidement si on traite efficacement les chiens. Les lésions sur les autres espèces disparaissent alors tout aussi rapidement.

La gale sarcoptique entraîne, dans la majorité des cas, un prurit violent et permanent, ce qui perturbe fortement l’animal. A force de se gratter, le chien va perdre ses poils (on parle d’alopécie) et présenter des lésions croûteuses, principalement sur la tête, les oreilles et les pattes. La peau, au niveau des lésions, est extrêmement inflammée.

La gale otodectique, aussi appelée otacariose ou gale d’oreille, provoque des lésions au niveau du conduit auditif externe. Encore une fois, les démangeaisons sont le premier signe d’appel. Dans un second temps, on observe l’apparition d’un cérumen noirâtre, épais et sec dans les oreilles.

Le traitement est principalement réalisé sous forme de pipettes en spot-on ou de comprimés à administrer toutes les 2-4 semaines, jusqu’à rémission. Toutes les molécules ne sont pas efficaces contre la gale : les produits à utiliser sont disponibles uniquement sur ordonnance de votre vétérinaire. Il faudra donc avoir pris rendez-vous avec celui-ci pour établir le diagnostic avec certitude et obtenir une prescription. Des traitements complémentaires seront parfois nécessaires pour les problèmes de peau secondaires : antibiotiques, shampoings ….

Les aoûtats

Les aoûtats, aussi appelés “vendeurs” ou “rougets”, sont des acariens rencontrés pendant la période estivale, surtout en août et en septembre, d’où leur nom. Le véritable nom de cet acarien est Trombicula autumnalis . C’est la larve qui va s’accrocher sur l’animal pour faire un repas de sang. Une fois gorgé, le parasite mesure presque 1 mm et présente une couleur très caractéristique orangée. Les aoûtats sont fréquemment retrouvés sur les zones où la peau est très fine comme les oreilles, les paupières, le museau, les espaces interdigités …

Ce parasite entraîne des démangeaisons assez violentes chez le chien, même après disparition du parasite, par la diffusion de phénomènes d’allergies (= hypersensibilité).

Il n’existe pas de traitement miracle contre la trombiculose chez le chien. Certains acarides ont un effet sur le parasite, mais l’effet est souvent limité et il faut renouveler les applications régulièrement. Il est parfois nécessaire que le chien reçoive un traitement pour limiter les démangeaisons, par voie orale ou en réalisant des soins locaux.

Le demodex

La démodécie est une maladie parasitaire assez fréquente chez le jeune chien (moins de 2 ans) ou chez les chiens immunodéprimés. Elle est causée par un acarien : Demodex canis . Certaines races de chiens sont prédisposées comme le Shar-Peï, le Bouledogue Français, le Boxer … Ce parasite vit exclusivement sur le chien, notamment à l’intérieur des follicules pileux, car il se nourrit de sébum. Ce parasite a une forme très caractéristique qui le rend facilement identifiable au microscope.

parasite chien démodex

Contrairement aux autres parasites de la peau, celui-ci n’est pas contagieux. Quasiment tous les chiens vivent avec quelques demodex, mais il y aura multiplication du parasite et développement de la maladie (= démodécie) seulement chez les individus les plus fragiles.

Chez les jeunes chiens, on observe principalement une forme sèche dite localisée de la démodécie, avec apparition de zones d’alopécie (c’est-à-dire sans poils) au niveau des yeux (aspect de « lunettes » assez caractéristique), du museau, parfois des pattes … Il existe également une forme sèche dite généralisée, avec perte de poils sur l’ensemble du corps. Cette maladie n’entraîne, en général, aucune démangeaison chez le chien. Dans certains cas, on peut observer des complications bactériennes sur la peau avec la présence de pustules. Le chien se gratte alors beaucoup et, en l’absence de prise en charge, un risque de septicémie est présent.

Pour mettre en évidence le parasite chez le chien, il faut réaliser un raclage cutané jusqu’à la rosée sanguine : c’est-à-dire que le vétérinaire va gratter la peau au niveau des lésions, avec une lame de scalpel, jusqu’à ce qu’une goutte de sang commence à perler sur la peau. Si le raclage n’est pas réalisé assez profondément, le parasite ne sera pas observé.

Certaines formes localisées de la démodécie se résolvent spontanément, mais on ne peut jamais savoir à l’avance l’évolution que va suivre le patient. Il est donc toujours nécessaire de traiter l’animal pour éviter des complications potentiellement graves. Les traitements antiparasitaires contre la démodécie sont tous soumis à prescription par le vétérinaire et ne peuvent donc pas être vendus sans ordonnance. Le traitement doit être poursuivi jusqu’à l’obtention de deux raclages cutanés négatifs à deux mois d’intervalle : ce protocole de traitement est long et fastidieux, mais il est indispensable de le respecter afin d’éviter les récidives !

Des soins locaux, à l‘aide de shampooings et de réhydratants cutanés, sont parfois nécessaires dans les formes étendues. En cas d’infection cutanée, votre vétérinaire prescrira également des antibiotiques.

Les cheyletielles

Chez le chien, la cheyletiollose est essentiellement causée par un acarien appelé Cheyletiella yasguri . Il mesure 0,5 mm de diamètre et est donc parfois visible à l’œil nu. On observe alors comme des pellicules qui de déplacent sur le dos de l’animal. Ce parasite vit en permanence sur l’animal (mais l’adulte peut survivre dans l’environnement) et est extrêmement contagieux entre chiens. Il ne peut, normalement, pas contaminer l’Homme.

La cheyletiollose est une maladie parasitaire très prurigineuse. Le chien se gratte donc beaucoup au niveau du dos et des flancs. On note l’apparition de squames ou pellicules blanches, au niveau de la ligne du dos, en quantité très importante. Du fait des démangeaisons, des pertes de poils, des croûtes … apparaissent secondairement.

Le vétérinaire met en évidence le parasite en réalisant un examen appelé “scotch-test” sur le chien et en observant son prélèvement au microscope.

De nombreux antiparasitaires sont efficaces contre ce parasite de la peau du chien, mais cela n’est en général pas inscrit sur l’emballage. Demandez conseil à votre vétérinaire. Il est indispensable de traiter tous les animaux présents dans le foyer pour éviter les récidives, même si, a priori, le parasite est spécifique de l’espèce canine.

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Les parasites internes du chien présents dans les intestins et les autres organes

Les vers ronds

On appelle vers ronds, ou nématodes, les parasites vermiformes qui vont se loger dans le tube digestif de nos chiens. Les vers ronds les plus fréquemment rencontrés sont les Ascaris mais on observe également des ankylostomes, des trichures, des oxyures … Les plus gros peuvent mesurer jusqu’à 15 cm dans les intestins de nos animaux domestiques.

Ces parasites ont des cycles de vie très différents. En cas de présence en grande quantité dans les intestins, ils peuvent entraîner des occlusions digestives partielles ou totales. Certains vont également affaiblir l’animal en effectuant des repas de sang, d’autres en spoliant une partie du contenu digestif et donc des nutriments initialement destinés à son organisme.

Les symptômes sont souvent plus marqués chez les jeunes individus en croissance et sont principalement digestifs : alternance entre vomissements et diarrhées, appétit variable, pica (= ingestion de matière non alimentaire comme de l’herbe, de la terre …), retard de croissance …

Certains de ces parasites peuvent être transmis à l’Homme. On parle alors de zoonoses. Ils sont particulièrement problématiques chez les enfants. Moins rigoureux au niveau de leur hygiène, les enfants peuvent se contaminer plus facilement que les adultes car ils portent tout à la bouche. De plus, ils sont plus fragiles que les adultes et donc moins aptes à combattre une infestation parasitaire.

Il est nécessaire de vermifuger régulièrement son chien avec un produit efficace contre les vers ronds :

  • Une fois par mois jusqu’à 6 mois chez le chiot ;
  • Au moins 4 fois par an chez l’adulte.

A part chez le très jeune chiot, il faut privilégier l’utilisation de molécules qui vont éliminer les vers, et non pas juste les repousser, afin d’éviter la contamination de l’environnement, notamment pour les autres animaux mais aussi pour les membres du foyer.

Les vers plats

On appelle vers plats, ou cestodes, les parasites de l’intestin grêle du chien qui sont vermiformes mais aplatis. On retrouve notamment fréquemment chez le chien les échinocoques, les taenias et Dipylidium caninum .

Dans près de 80% des cas, l’infestation par ce type de vers plats est asymptomatique chez le chien. Des démangeaisons autour de l’anus, de la diarrhée, un appétit variable dans le temps et des vomissements sont les principaux signes d’infestation chez le chien.

On peut parfois découvrir des « morceaux » blanchâtres de parasites dans les selles ou sur le pourtour de l’anus. Dans le cas de Dipilydium caninum , ces segments de vers éliminés ressemblent à des grains de riz. Le vétérinaire réalise facilement le diagnostic grâce à une analyse de selles.

Il est bon de savoir que les Dipilydium sont transmis par les puces ! Les chiens qui ont des puces se contaminent en les avalant. Prévenir une infestation de puces, c’est également prévenir une infestation de vers digestifs.

Comme dit précédemment, il est important de vermifuger son chien régulièrement pour éviter l’apparition de signes cliniques : une fois par mois jusqu’à 6 mois puis tous les 3 mois par la suite. Il est fortement recommandé d’utiliser des vermifuges efficaces contre les vers plats. Demandez conseil à votre vétérinaire pour acheter un vermifuge efficace à la fois contre les vers ronds et les vers plats.

Attention, certains de ces vers sont responsables de zoonoses parfois graves. Il est important, pour éviter d’être contaminé, de bien se laver les mains régulièrement, notamment avant de manger, et de bien laver les légumes et les fruits avant de les manger. /p>

Les protozooses

Le chien peut être contaminé au niveau digestif par des parasites microscopiques protozoaires comme les coccidies, Giardia duodenalis et Cryptosporidum parvum . Ces parasitoses sont principalement retrouvées chez le jeune et chez les chiens ayant séjourné en collectivité comme les chenils.

Ces parasites entraînent des diarrhées chroniques chez le chien avec, sur le long terme, un amaigrissement chronique. L’aspect de la diarrhée peut être variable en fonction du parasite incriminé.

Le traitement passe par l’utilisation d’antiparasitaires très spécifiques qui sont différents des vermifuges habituellement utilisés chez le chien de manière préventive. Ces traitements ne sont disponibles que sur ordonnance après consultation chez votre vétérinaire et ne devraient pas être utilisés dans d’autres circonstances. Ces maladies parasitaires sont souvent longues à traiter car les parasites sont très résistants dans l’environnement et le risque de récidive est fréquent. Il est donc important d’être très rigoureux sur le protocole de traitement préconisé par votre vétérinaire et de réaliser des consultations de contrôle.

La dirofilariose ou maladie des vers du cœur

La dirofilariose est une maladie parasitaire due à la présence d’un nématode filaire appelé Dirofilaria immitis dans le cœur et les artères pulmonaires du chien. Ce parasite peut être transmis à l’animal à l’occasion d’une piqûre de moustique porteur de la maladie. Il y a alors transmission de larves qui vont s’engager dans la circulation sanguine. C’est la forme adulte du parasite, pouvant mesurer jusqu’à 30 cm de long, qui va se loger dans le cœur.

le moustique un vecteur de parasites chez le chien

Ce parasite est principalement retrouvé au niveau du pourtour méditerranéen. Comme les symptômes n’apparaissent que plusieurs mois après la contamination, des chiens vivant ailleurs sur le territoire peuvent aussi être infecté s’ils ont été dans une zone à risque sans recevoir de protection contre les moustiques.

En fonction du nombre de vers présents dans le cœur et les gros vaisseaux sanguins, les symptômes seront plus ou moins importants :

  • Fatigue à l’effort ;
  • Anomalies des bruits cardiaques, essoufflement à l’effort et au repos, amaigrissement ;
  • Insuffisance cardiaque droite avec fatigabilité, anémie, congestion et œdème pulmonaire, difficultés respiratoires, ascite, souffle cardiaque ….

Le diagnostic va reposer sur la réalisation de plusieurs examens complémentaires comme une radiographie des poumons, une échocardiographie et une prise de sang avec recherche de marqueurs de la présence des parasites (= sérologie).

Dans les formes avancées de la maladie, le pronostic est mauvais et le chien peut même décéder lors de la mise en place du traitement. Le traitement médical est assez lourd et nécessite de traiter contre toutes les formes du parasite (adultes et larves), par étapes, et en utilisant des molécules différentes.

La prise en charge optimale reste la prévention : on parle de prophylaxie. Il faut éviter, si possible, de promener son chien dans les zones où les moustiques sont très actifs (plan d’eau à la tombée de la nuit par exemple). On peut aussi utiliser des traitements antiparasitaires répulsifs contre les moustiques sous forment de colliers ou de pipettes spot on. Ces produits ne sont jamais efficaces à 100%, il faut donc être vigilant. Ces produits antiparasitaires peuvent être donnés pour tuer les larves présentes dans le sang avant l’apparition de la maladie. Pour connaître les protocoles à utiliser quand on vit en zone à risques ou pour préparer un séjour en vacances, demandez conseil à votre vétérinaire.

La leishmaniose

Le parasite responsable de la leishmaniose est un protozoaire flagellé appelé Leishmania infantum transmis par les phlébotomes. Cette maladie est une zoonose car elle peut être transmise à l’Homme par le phlébotome, tout en sachant que le chien constitue un réservoir de ce parasite ! En effet, les chiens contaminés qui possèdent des larves de parasites dans le sang peuvent contaminer de nouveaux phlébotomes en se faisant piquer et ces mêmes phlébotomes vont ensuite contaminer d’autres chiens ou personnes. Il est donc capital d’essayer de protéger au mieux nos animaux domestiques.

Les chiens atteints présentent en général un abattement et une perte d’appétit de plus en plus marquée avec amaigrissement. Les nœuds lymphatiques, ou ganglions, sont de taille augmentée. On va noter l’apparition de lésions au niveau de la peau et des muqueuses : squamosis, ulcères (notamment au niveau des saillies osseuses, des oreilles et de la cavité buccale), chancre d’inoculation, lésions au niveau de la truffe …. Les chiens développent très souvent de la fièvre et des atteintes oculaires qui ne se résolvent pas malgré les traitements classiques.

La leishmaniose est une maladie grave et mortelle chez le chien si aucune prise en charge n’est mise en œuvre. Le diagnostic passe par la réalisation de prises de sang (analyse sérologique, PCR).

Le traitement de la leishmaniose chez le chien est à vie ! Même sous traitement, les rechutes sont monnaie courante. Il est donc capital de réaliser un suivi régulier du chien atteint de la leishmaniose.

L’idéal reste de mettre en place un plan de prévention, particulièrement pour les chiens qui vivent dans les zones à risques. Il existe un vaccin contre la leishmaniose qui réduit significativement le risque d’apparition de la maladie. Il doit toujours être associé à l’utilisation d’insecticides de type “pyréthrinoïdes” pour éloigner et tuer les phlébotomes. En cas de voyage dans une région à risque, il sera indispensable de protéger son animal avec ce type de molécules sous forme de pipettes spot on ou de colliers.

Les autres parasites du chien

Il existe d’autres parasites chez le chien : Angiostrongylus vasorum , Oslerus osleri , Hepatozoon canis

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Article mis à jour en 05/2022 par le Dr Pradel Tatiana

Mon chien perd ses poils : que faire ?


Votre chien laisse des poils partout dans la maison ? Voici les causes probables de cette perte de poils ainsi que les solutions et les comportements à adopter.

La perte de poils, un processus normal chez le chien

Chez le chien, la perte de poils s’effectue toute l’année, mais est plus importante lorsque l’animal est en période de mue. En général, les mues se produisent deux fois par an, au printemps et en automne. Lors des mues du printemps, le chien perd ses poils d’hiver et lors des mues d’automne, il perd ses poils d’été. La durée du remplacement des poils varie en fonction de la race du chien, mais ne dure pas moins de cinq semaines chez un chien quotidiennement brossé. Les chiens nordiques ont par exemple des pousses très lentes, tandis que les chiens frisés comme les caniches ont des pousses beaucoup plus rapides.

En cas de stress ou de changement d’environnement, il est également normal que le chien perde ses poils, parfois même 2 – 3 mois après l’épisode de stress. Mais d’autres facteurs, comme une maladie, peuvent engendrer ce phénomène.

Les maladies qui causent la perte des poils

Voici les principales maladies qui peuvent être une cause pathologique d’une perte de poils chez le chien.

  • La teigne : causée par des champignons microscopiques, c’est l’une des maladies qui provoque la perte de poils chez le chien. En se logeant dans la gaine du poil, ces champignons se nourrissent de la kératine du poil. Un chien qui a la teigne peut transmettre cette maladie à d’autres espèces animales et à l’homme. Elle est cependant rare chez le chien, mais plus fréquente chez le chat.
  • La leishmaniose : c’est une maladie transmise par un insecte ressemblant à un moustique appelé phlébotome, présent dans le pourtour méditerranéen. Les principaux symptômes de cette maladie sont l’amaigrissement et les pellicules. Il existe des traitements pour prévenir la leishmaniose, dont l’animal ne se débarrasse jamais une fois contaminé.
  • La gale du chien : cette maladie est causée par un parasite sous-cutané. Le chien présente des plaques rouges qui le démangent fortement. À force de gratter sur les plaques, il retire les poils sur les zones infestées. Cette maladie est très contagieuse pour ses congénères comme pour l’homme.
  • La DAPP ou Dermatite par Allergie aux Piqûres de Puces : de nombreuses espèces de chiens peuvent être allergiques à la piqûre des puces. Il en résulte en général des croutes ou des pellicules sur les zones touchées, qui sont généralement le bas du dos, la face postérieure des cuisses, l’abdomen. Celles-ci entraînent une dépilation.

Vérifiez également si vous n’avez pas changé l’alimentation de votre chien. Une modification du régime peut impacter le pelage du chien.

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Mon chien perd ses poils. Quelles sont mes solutions ?

Rassurez-vous, la perte de poils de votre toutou n’est pas irréversible et des solutions existent.

Lors des périodes de mue, brosser quotidien votre chien est indispensable. Après le brossage, vérifiez que la fourrure est parfaitement lisse en utilisant un peigne démêlant. Si le peigne ne glisse pas avec fluidité, reprenez le brossage. La chute de poils devrait alors s’atténuer progressivement avec le changement de saison. Néanmoins, si celle-ci perdure et qu’aucune repousse n’est constatée au bout de quelques semaines, consulter un vétérinaire.

Si la perte de poils est liée à une maladie et que le chien présente des plaques rouges ou autres problèmes cutanés, faites en sorte de ne pas toucher ces zones lorsque vous brossez sa fourrure et consultez un vétérinaire.

Découvrez notre shampoing anti-chute de poil pour lutter contre ce problème.

Le danger des chenilles processionnaires pour les chiens


Aujourd’hui bien connues des propriétaires de chiens, les chenilles processionnaires représentent toujours un véritable danger pour nos animaux de compagnie avec l’arrivée du printemps. Les poils qui recouvrent la surface des chenilles sont extrêmement venimeux et à l’origine d’importants désagréments, pouvant même être fatals pour nos animaux de compagnie.

La chenille processionnaire : espèces, cycle de vie, saisonnalité

Les chenilles processionnaires

Il existe deux espèces de chenilles processionnaires qui nous intéressent :

  • La plus connue, retrouvée dans les pins : Taumetopoea pityocampa (avec des reflets roux). La chenille processionnaire du pin est celle qui est retrouvée le plus fréquemment dans notre pays et c’est aussi la plus dangereuse.
  • Et celle retrouvée dans les chênes : Taumetopoea processionea (avec des reflets plutôt gris).

Ces chenilles se transforment en papillons nocturnes problématiques pour l’environnement car lorsqu’ils sont trop nombreux, ils détruisent les feuilles des arbres qu’ils colonisent.

Le cycle de vie des chenilles processionnaires

Les papillons pondent des œufs dans les pins, ou les chênes, en juillet-août. Ceux-ci vont éclore au début de l’automne et former ces nids particulièrement reconnaissables. Plus les chenilles grandissent et plus elles se couvrent de ces poils soyeux. Au printemps, elles quittent leur nid en formant une procession de nymphose pour rejoindre le sol où elles vont s’enfouir. Dans le sol, elles se transforment en chrysalides pour plusieurs mois avant de sortir de terre, transformées en papillons, pendant l’été. Puis le cycle recommence.

procession de chenilles processionnaires sur le sol
nid de chenilles processionnaires dans un arbre : danger pour le chien et l'homme




















Pour les chenilles processionnaires du pin, on estime que la période à risque (quand les chenilles sont au sol) est comprise entre février et mai. Pour les chenilles processionnaires du chêne, la période à risque est plus tardive, plutôt entre mai et juillet.

Les chenilles processionnaires sont également dangereuses quand elles sont dans leur nid, dans les arbres, si elles possèdent déjà des poils urticants sur le dos. Il ne faut donc pas manipuler les nids sans protection !

Si l’hiver a été rigoureux, les chenilles ne commenceront à descendre de leurs arbres qu’au printemps. Si, au contraire, l’hiver a été doux, les processions de chenilles peuvent commencer beaucoup plus tôt, dès janvier-février !

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Répartition géographique

Il fut un temps où les chenilles processionnaires étaient principalement observées dans le Sud. On les rencontre maintenant sur presque l’intégralité du territoire français et il convient d’être vigilant avec son animal où que l’on se trouve.

Pourquoi les chenilles processionnaires sont-elles dangereuses pour les chiens ?

Si l’hiver comporte son lot de dangers pour les chiens, l’arrivée du printemps n’est pas en reste. Les chenilles processionnaires sont considérées comme très dangereuses pour nos chiens, en raison de leurs poils microscopiques (taille 200 µm), urticants et allergisants. Lorsque les chenilles sont agressées ou stressées, elles libèrent leurs poils dans l’air. Munis de minuscules crochets, ces poils s’accrochent aux muqueuses ou à la peau de nos chiens et se brisent pour libérer une toxine, la thaumétopoéine. C’est le frottement en réponse à la démangeaison initiale qui va conduire à la rupture des poils et à la libération de ce venin extrêmement agressif, aussi bien chez les animaux que pour l’homme.

Se déplaçant en processions, les chenilles ont tendance à attirer l’œil des chiens durant leur promenade. Curieux et joueurs, c’est tout naturellement que nos animaux de compagnie viennent les renifler et jouer avec elles, à l’aide de leurs pattes. Les poils s’installent directement sur les zones ayant été en contact avec les chenilles et engendrent différents désagréments : inflammation, douleur importante et œdème se traduisant par un gonflement important. Dès que vous constatez ces symptômes, amenez rapidement votre chien chez un vétérinaire.

Des symptômes spectaculaires en cas de contact avec des chenilles processionnaires

Les symptômes apparaissent brutalement après le contact avec la chenille et ils sont caractérisés par :

  • Une douleur intense entraînant une agitation importante (hurlements de douleur possibles),
  • Très rapidement, apparition d’une inflammation sur les zones qui ont été en contact avec les poils urticants : stomatite (inflammation de la bouche) et glossite (inflammation de la langue) avec hypersalivation, conjonctivite, inflammation de la peau (urticaire) …,
  • Puis apparition d’un œdème dans les heures/jours qui suivent,
  • Enfin on observera une tuméfaction, une ulcération et une nécrose (zone grise, blanchâtre) des zones affectées associée à une perte de tissu. Par exemple, le chien qui a voulu manger une chenille processionnaire pourra perdre un morceau de langue plus ou moins important !

Du fait de la douleur ressentie, les chiens peuvent arrêter de manger, rester prostrés …

Si le chien avale l’insecte, son œsophage et son estomac pourront subir les mêmes symptômes avec anorexie, vomissements (parfois avec du sang) … S’il l’a simplement reniflé, son museau sera en général gonflé.

S’il y a atteinte des voies respiratoires, le chien peut décéder car les tissus qui gonflent et sont douloureux peuvent obstruer la trachée et donc le passage de l’air vers les poumons.

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Gravité du contact avec des chenilles processionnaires chez le chien

Si votre chien a été en contact avec des chenilles processionnaires, ou même simplement si vous le suspectez, il s’agit d’une véritable urgence vétérinaire !

Les lésions provoquées peuvent être dramatiques avec une nécrose des tissus qui peut nécessiter des amputations handicapantes pour l’animal, notamment au niveau de langue. Certains chiens peuvent faire de violentes réactions allergiques, on parle de choc anaphylactique ou d’œdème de Quincke, qui peuvent mettre en jeu son pronostic vital.

Traitements

Il faut se rendre le plus rapidement possible chez votre vétérinaire pour mettre en place un traitement précoce et agressif contre l’inflammation et la douleur, afin de limiter au maximum les séquelles.

Evitez de rincer vous-même votre chien à l’eau, au risque de rentrer en contact avec les poils urticants sur la peau et/ou les yeux, et d’aggraver les lésions déjà existantes chez votre animal en cassant encore plus de poils.

Tout contact entre ces chenilles et votre animal est un cas d’urgence vétérinaire. Lors d’une consultation, le vétérinaire traitera en priorité l’inflammation et la douleur du chien dans le but d’éviter une obstruction des voies respiratoires. Il faudra ensuite lutter contre d’éventuelles infections.

Le vétérinaire peut être amené à laver abondamment votre chien à l’eau claire pour éliminer un maximum de poils de chenilles. Une anesthésie générale peut être nécessaire car les chiens sont très douloureux et ne se laissent pas faire. Le risque de libérer encore plus de toxine irritante est alors élevé. Le vétérinaire va aussi porter des gants et parfois des lunettes de protection.

En urgence, le vétérinaire va mettre en place un traitement à base de cortisone par voie intraveineuse pour contrer au plus vite le phénomène inflammatoire. Il peut prescrire des antibiotiques pour prévenir d’éventuelles surinfections. D’autres molécules peuvent être nécessaires pour lutter contre cette inflammation spécifique. Le chien est parfois hospitalisé pour pouvoir être perfusé et s’alimenter (pose d’une sonde de réalimentation dans certains cas.)

Quand les lésions de nécrose sont importantes, le vétérinaire peut avoir besoin de retirer ces zones de façon chirurgicale sous anesthésie générale.

La prévention : le meilleur moyen de protéger votre chien des chenilles

Aujourd’hui, les chenilles processionnaires sont présentes aussi bien au Sud qu’au Nord de l’Hexagone. Quel que soit votre lieu de vie, la prévention est donc de mise. Les nids de chenilles sont généralement situés en hauteur sur les pins et les chênes. Si vous en apercevez un, éloignez-vous avec votre animal de compagnie et promenez-vous ailleurs. Évitez également de le détruire par vos propres moyens au risque de vous blesser. Appelez la mairie pour mettre en place le protocole d’usage dans ces circonstances.

Certaines communes ont en effet des plans spécifiques destinés à gérer ce type d’infestation avec pose de piège dans les arbres à la fin de l’hiver.

pièges dans un arbre contre les chenilles processionnaires

Des études faites par l’INRA encouragent à installer des nichoirs à mésange dans les zones où les chenilles processionnaires sont un véritable fléau. En effet, ces oiseaux sont insectivores et adorent manger les chenilles processionnaires.

Pour votre bien et celui de votre chien, évitez par ailleurs les promenades dans les zones très boisées, notamment par jour de vent. S’il y avait des nids à proximité de votre jardin, après la période de procession des chenilles, évitez absolument de tondre votre gazon. Arroser la zone de passage des chenilles permet de mieux chasser les poils.

Y a-t-il un risque pour l’Homme ?

Ce n’est pas une zoonose mais les chenilles processionnaires sont aussi dangereuses pour l’Homme que pour le chien. Voilà pourquoi il est absolument déconseillé de gérer des nids par vous-même et de faire un premier nettoyage de votre animal avant de vous rendre chez le vétérinaire.

Il faut être particulièrement vigilant avec les enfants qui pourraient avoir tendance à vouloir jouer avec les chenilles.

Bibliographie :

Charmot P. (1987) La chenille processionnaire du pin Thaumatopoea pityocampa Schiff, et son importance médicale. Thèse Méd. Vét., Lyon, N°020, 132p.

Rivière J. (2011) Les chenilles processionnaires du pin : évaluation des enjeux de santé animale. Thèse Méd. Vet., Alfort, 206p.


Article mis à jour en 05/2022 par le Dr PRADEL Tatiana

Mutuelle chien : choisir une assurance pour animal domestique

Pour les maîtres, souscrire un contrat d’assurance ou une mutuelle santé pour son chien devrait être un geste systématique. Indispensable, l’assurance pour animaux vous permet de profiter d’un remboursement des frais en cas d’accidents, de maladie ou d’une vaccination entre autres. De son côté, Goodbro a fait le choix de nouer un partenariat avec Kozoo.

Kozoo est la nouvelle assurance santé chiens-chats 100% digitale.

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Assurances santé pour chien : l’essentiel à savoir

Les contrats d’assurances et mutuelles santé pour chiens ont été créés afin de vous soulager lors du paiement des frais liés à la santé de votre toutou. Les chiens sont des animaux d’extérieur souvent très actifs. Ils ne sont jamais totalement à l’abris d’une mauvaise chute entrainant une entorse à la patte ou de simplement attraper une maladie.

Les avantages des mutuelles pour chiens

D’une manière générale, ces types de contrats fonctionnent de la même manière que pour nous les humains. En contrepartie du paiement d’une mensualité, le maître permet à son chien de bénéficier d’une couverture santé, dans divers cas allant d’une simple consultation chez le vétérinaire, d’une vaccination et de frais liés à un accident ou une maladie, notamment en période hivernale propice aux contagions en raison du froid dont souffrent aussi les chiens.

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La mutuelle santé pour chien permet aussi aux maîtres de bénéficier de précieux conseils personnalisés relatifs à la santé de leur animal de compagnie. Attention, le contrat d’assurance santé pour chien doit être choisi en fonction de plusieurs paramètres : besoins de chaque animal, âge, budget alloué, choix de la formule et rapport services/prix entre autres. Pour être sûr de choisir le contrat le plus avantageux, il est recommandé d’utiliser un comparateur de mutuelles pour chien qui permettra d’identifier et de sélectionner la meilleure offre.

Les garanties, les exclusions et les délais de carences

Dans les assurances pour animaux, trois types de contrats peuvent être proposés : un contrat proposant les garanties de base, intermédiaires et confort. À la formule choisie, il est possible de rajouter des couvertures optionnelles comme les garanties chutes, décès ou perte. Attention, tous les contrats contiennent des exclusions. Elles concernent généralement les maladies héréditaires, génétiques et les vices rédhibitoires à certaines races de chiens. Ces vices sont définis par la loi du 28 juin 1989.

Chaque contrat d’assurance chien contient également un délai de carence de 2 à 45 jours. Il correspond au temps moyen d’incubation d’une maladie que le chien aurait contractée avant la souscription au contrat d’assurance, il existe également des plafonds d’indemnisation variables d’une offre à l’autre. Il est donc important avant de choisir une mutuelle santé, d’établir des comparaisons soigneuses entre différentes offres afin de trouver la plus adaptée à votre animal et à votre budget.

Retrouvez tous nos conseils vétérinaires sur les chiens !

Comment éviter le « coup de chaud » de votre chien dû au chauffage ?


Le chauffage excessif dans la maison n’est pas sans danger pour nos toutous. Quelles que soient leurs races, les chiens sont en effet très sensibles aux changements de température. Lorsque la variation survient de manière trop brutale, elle peut nuire à la santé de votre chien. Le chauffage excessif est à éviter, pensez donc à monter la température petit à petit. Voici comment bien procéder.

Chauffage excessif : attention au coup de chaud du chien !

Vous l’aurez sans aucun doute remarqué : en hiver, les chiens adorent rester près du chauffage. Lorsque la température baisse considérablement, nos toutous vont même jusqu’à y rester collés, le dos bien calé contre le radiateur. Si d’une manière générale, ce type de comportement ne pose aucun souci, une trop importante variation de température peut nuire à leur santé. Lorsqu’une pièce est caractérisée par un chauffage excessif, nos amis à 4 pattes peuvent souffrir d’une montée brutale de leur température corporelle. Un état de choc peut alors survenir…

Comme les chats, les chiens transpirent très peu, voire pas du tout. Les rares glandes sudoripares dont ils disposent sont situées sous les pattes. Lorsque la chaleur émise par le chauffage monte en flèche, la respiration du chien s’accélère afin de favoriser les échanges vapeurs d’eau – air frais dans son organisme. Mais une fois que la pièce est trop chauffée et que l’air frais a totalement disparu, le processus de refroidissement naturel devient inefficace. Ce qui peut être dangereux, voire fatal pour nos toutous.

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Comment chauffer la pièce pour éviter ce coup de chaud ?

L’idée d’arrêter totalement le chauffage alors qu’il fait froid dans la maison semble totalement inenvisageable ! Néanmoins, pour le bien-être de vos animaux de compagnie, pensez à augmenter la température du radiateur de manière progressive. La température augmentera donc petit à petit, évitant les montées brusques de chaleur. En été comme en hiver, la gamelle d’eau du chien doit par ailleurs toujours rester à sa disposition. L’eau doit donc fréquemment être remplacée. Ce réflexe fait partie des règles importantes concernant l’alimentation du chien en hiver.

Autres solutions pour prévenir du « coup de chaud » ?

Les causes de déshydratation sont variées, comme celle liée au chauffage ; il existe néanmoins des alternatives pour éviter le problème. Outre sa gamelle, vous pouvez également mouiller ses croquettes avec de l’eau lors de ses repas. Si votre chien présente une augmentation brutale de sa température corporelle, le doucher avec de l’eau froide (non pas glacée) est préconisée, mais attention à ne pas trop le refroidir !

Vous pouvez retrouver nos autres conseils vétérinaires pour les chiens sur notre blog.

Alimentation du chien en hiver : revoyez sa ration quotidienne


L’alimentation du chien en hiver diffère de celle qu’il reçoit en été. Pendant la période hivernale, votre animal de compagnie a en effet besoin de plus d’énergie pour supporter le froid. Adapter son alimentation, autant en termes de quantité que de qualité, est de ce fait nécessaire. Détails sur les besoins nutritionnels de votre chien en hiver.

Nourrir son chien en hiver : ce qu’il faut faire

Qui dit période hivernale, dit forcément grosse chute de température. Comme pour l’humain durant cette période, notre animal de compagnie ressent le froid. D’ailleurs, pour se protéger et mieux supporter ce changement, le chien brûle davantage d’énergie. C’est pourquoi il est important de modifier l’alimentation du chien en hiver.

Pour lui permettre de lutter efficacement contre la chute de température, on pense donc à augmenter sa ration quotidienne, de l’ordre de 10 à 20 % environ. Mais ce n’est pas uniquement une question de quantité. Pour permettre à votre toutou de trouver suffisamment d’énergie pour faire ses exercices, il est également conseillé d’améliorer la qualité de son alimentation. Comment ? En privilégiant notamment les aliments « performance ». Dans tous les cas, si votre animal doit être exposé au froid régulièrement, les conseils d’un vétérinaire vous seront toujours précieux, pour adapter son alimentation en fonction de ses besoins.

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Augmentation de la ration : tous les chiens ne sont pas concernés

L’augmentation de la ration alimentaire quotidienne ne concerne pas tous les chiens, qu’ils soient adultes ou encore des chiots. Explications.

Les chiens qui vivent ou passent beaucoup de temps à l’extérieur comme les Husky ou les Terre-Neuve, ont un besoin d’énergie plus important. Étant en effet plus exposés au froid, la ration qui leur est destinée doit être augmentée systématiquement. Pour les chiens des villes, vivant surtout à l’intérieur de nos maisons, il n’est pas très recommandé d’augmenter la ration alimentaire durant la période hivernale. Ils risqueraient en effet de prendre de l’embonpoint.

Des exceptions peuvent néanmoins avoir lieu. Il peut effectivement arriver que pendant l’hiver, un chien d’intérieur se montre plus gourmand que d’habitude. La ration peut dans ce cas, être légèrement augmentée. En cas de doute sur l’état de santé de votre toutou, pensez à l’emmener chez un vétérinaire. Vous pouvez également demander conseil par téléphone auprès d’un vétérinaire en ligne. En outre, en intérieur comme en extérieur, l’hydratation de son chien est importante. La gamelle d’eau doit toujours être remplie. Pensez donc à renouveler quotidiennement l’eau qu’elle contient.

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