Le cancer chez le chien


Le chien, comme l’homme, peut être atteint du cancer. Le cancer est même l’une des causes de mortalité les plus fréquentes chez le chien. Comme chez l’homme, le cancer touche préférentiellement les individus âgés mais il existe des formes de cancer chez les chiots ou chez les chiens jeunes adultes. Quelles sont les différentes formes de cancer chez le chien et comment les déceler ? Est ce qu’il existe des traitements pour soigner le cancer chez le chien ? Goodbro répond à vos questions.

L’origine du cancer et les différentes formes de cancer chez le chien

Le cancer résulte de mutations ou anomalies génétiques apparaissant à un certain stade de vie, transformant les cellules saines d’un organisme en cellules tumorales. Ces cellules tumorales peuvent se localiser au niveau d’une masse bien définie appelée alors tumeur ou peuvent circuler dans tout l’organisme lorsque le cancer affecte le système sanguin ou encore le système lymphatique.

Il existe différentes formes de cancer en fonction des organes touchés et du caractère de gravité du cancer.

On parle de cancer métastasé ou de cancer à métastases lorsque le cancer est étendu à plusieurs organes. La présence de métastases est un critère de gravité d’un cancer.

Un cancer est qualifié de bénin lorsqu’il a tendance à évoluer lentement et lorsqu’il ne génère pas ou peu de métastases.

Un cancer est qualifié de malin lorsqu’il a tendance à évoluer rapidement et lorsqu’il entraîne l’apparition de métastases sur d’autres organes.

Le cancer le plus fréquent chez le chien est le lymphome ; c’est un cancer qui touche le système lymphatique. Mais c’est également le cancer le mieux connu des praticiens et des chercheurs et pour lequel des protocoles de chimiothérapie existent et peuvent fonctionner.

Les symptômes du cancer chez le chien

Les cancers « externes » chez le chien peuvent être perceptibles à l’œil nu. On peut citer, par exemple, le cancer des mamelles chez la chienne qui se manifeste par la présence de masses palpables le long de la chaîne mammaire.

Les manifestations des cancers « internes », quant à elles, ne sont pas visibles de l’extérieur. Les symptômes perceptibles correspondent au dysfonctionnement de l’organe touché par le cancer (par exemple, des vomissements dans le cas d’un cancer de l’estomac, de la toux dans le cas d’un cancer pulmonaire, une hémorragie interne dans le cas d’une tumeur de la rate, etc.). Ces symptômes ne sont donc pas spécifiques. Un animal atteint d’un cancer a très souvent tendance à maigrir. Le suivi régulier du poids de votre animal est donc important (par exemple, a minima une fois par trimestre) pour déceler une affection chronique.

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Le diagnostic du cancer chez le chien

Le vétérinaire devra tout d’abord établir un diagnostic en réalisant des examens complémentaires. Ces examens dépendent de type de cancer suspecté en fonction des symptômes observés. Il peut s’agir, par exemple, de biopsies (prélèvement d’un morceau de la tumeur pour en préciser la nature), d’une échographie abdominale, d’une ponction de moelle osseuse ou encore d’un scanner.

Une fois le diagnostic posé, le vétérinaire proposera un bilan d’extension. Ce bilan a pour but de savoir si le cancer identifié est associé ou non à la présence de métastases.

Le traitement du cancer chez le chien

Il existe trois types de traitement du cancer chez le chien ; la chirurgie, la chimiothérapie et la radiothérapie.

Si le cancer se présente sous la forme d’une tumeur qui ne touche qu’un seul organe, la chirurgie peut être envisagée dans le but de réaliser l’exérèse complète de la tumeur. C’est le cas, par exemple, de l’hémangiome de la rate pour lequel le vétérinaire proposera une splénectomie (retrait de la rate).

Pour les cancers plus « diffus », tels que le lymphome ou la leucémie, en général un protocole de chimiothérapie est préconisé. Chez le chien, la chimiothérapie consiste, comme chez l’homme, en l’administration de médicaments anticancéreux, par voie orale ou intraveineuse. Cela peut nécessiter l’hospitalisation de votre animal. Les médicaments anticancéreux détruisent les cellules cancéreuses. Les effets secondaires de la chimiothérapie chez le chien sont, en général, moins importants que chez l’homme.

Enfin, la radiothérapie peut être proposée pour détruire ou atténuer certains cancers grâce à des rayonnements qui bloquent la multiplication des cellules cancéreuses. La radiothérapie vétérinaire ne peut se faire que dans des centres très spécialisés.
Parfois, plusieurs types de traitement peuvent être associés pour le traitement du cancer chez le chien.

Chat constipé : Les causes de la constipation chez le chat



La constipation chez le chat peut être observée dans de nombreux cas. Un épisode isolé et de courte durée n’est pas alarmant, il peut être simplement lié à un changement alimentaire ou un manque d’activité. En revanche, au-delà de 36 heures, une consultation vétérinaire est vivement conseillée. Nos vétérinaires en ligne répondent présents pour vous conseiller aux mieux sur la démarche à adopter en cas de symptômes de constipation chez votre chat.

Symptômes : Comment savoir si mon chat est constipé ?

La constipation correspond à une diminution de la fréquence des défécations associée à une difficulté à déféquer. On observe souvent une modification de l’aspect des selles qui sont plus sèches et plus dures que la normale. On peut parfois mettre en évidence du sang du fait des lésions qui se créent sur la paroi du côlon et du rectum pendant l’émission de ces selles dures. Dans le cas où les intestins sont remplis de selles grosses et dures, parfois comme du caillou, on parle de fécalome.

Le chat va donc faire des allers-retours dans sa litière sans résultat ou alors avec émission de toutes petites selles dures et foncées. Si cela est douloureux (ténesme), il peut miauler pendant ces essais et même présenter une malpropreté fécale en faisant des crottes en dehors de la litière. Quand la constipation s’installe sur plusieurs jours, le chat présente un abattement et un ventre qui finit par gonfler du fait de l’accumulation de selles dans le côlon. Il peut ne plus vouloir que vous le caressiez sur le ventre car cela est douloureux.

Ces symptômes sont faciles à observer sur un chat qui vit strictement en intérieur. Pour un chat qui sort et qui fait habituellement ses besoins dehors, il peut être difficile dans un premier temps de se rendre compte qu’il est constipé. Cependant au bout de plusieurs jours vous devriez remarquer un changement dans son comportement, un ventre qui gonfle et même des essais pour faire caca à la maison.

Dans les cas avancés de constipation chez le chat on peut aussi avoir des vomissements puisqu’il y a une occlusion digestive qui n’est pas levée.

Dans les cas de constipation chronique que l’on n’arrive pas à gérer correctement on peut avoir ce que l’on appelle un mégacôlon. C’est une maladie caractérisée par une dilatation et une hypo-motilité du côlon. Il faut à tout prix éviter d’arriver à ce stade car en cas de mégacôlon le pronostic est réservé puisque le côlon ne peut plus fonctionner correctement.

Attention : Un chat qui fait des allers-retours à la litière peut aussi présenter des problèmes urinaires ! Et un chat qui n’urine plus du tout est une urgence vitale. Il faut donc toujours faire attention quand on pense que son chat est constipé et bien vérifié que celui-ci arrive à uriner correctement.

Les causes provoquant une constipation chez le chat

De nombreux facteurs peuvent entrainer une constipation chez le chat. On va avoir des facteurs favorisants qui vont dépendre de l’animal, des facteurs environnementaux, le type d’alimentation et différentes maladies qui peuvent entraîner une constipation.

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Facteurs favorisants dépendant du chat

La sédentarité, c’est-à-dire un mode de vie associé à une absence d’activité (plus chez les chats d’intérieur strict) et le surpoids constituent des facteurs de risque de constipation chez le chat. Plus le chat est sédentaire plus en général on a des ralentissements de transit. Chez le chat obèse, les muscles de l’intestin fonctionnent moins bien et on observe aussi des ralentissements du transit. Le chat âgé est aussi plus prédisposé car souvent il bouge moins, présente plus de douleur et est plus facilement déshydraté.

Facteurs qui dépendent de l’environnement du chat

  • Apport en eau : si l’animal est correctement hydraté, les selles le seront aussi et pourront plus facilement transiter dans le tube digestif. Le chat doit donc toujours avoir à disposition une gamelle d’eau propre pour pouvoir boire à volonté. Si votre chat boit peu il peut être intéressant d’acheter une fontaine à eau pour le stimuler ou de lui proposer une partie de son alimentation sous forme humide (avec des pâtés ou des mousses). Il faut faire particulièrement attention pendant les périodes de canicule car les chats ont tendance à ne pas trop ressentir le chaud, à rester en plein soleil et à ne pas se déplacer pour boire.
  • Hygiène de la litière : Si votre chat considère que sa litière est trop sale, il ne voudra pas aller faire ses besoins dedans et risque de se retenir ce qui peut amener à des problèmes de constipation. De même si la litière est placée dans un environnement où il y a trop de passage et de bruit et qu’il n’est pas à l’aise pour y aller.
  • Le stress : c’est un facteur qui n’agit en général pas seul mais qui peut aggraver d’autres causes. Attention au stress quand il y a cohabitation avec plusieurs animaux qui ne s’entendent pas par exemple, que chacun puisse avoir son accès à la litière.
  • L’ingestion de boules de poils est un comportement normal et naturel chez le chat qui fait sa toilette mais, parfois, ces accumulas de poils (appelés trichobézoards) peuvent ralentir le transit intestinal et générer de la constipation voire même des occlusions digestives dans de plus rares cas. Le brossage de votre chat est donc conseillé régulièrement et surtout en période de mue et chez les chats à poil long.

Facteurs dépendant de l’alimentation

Une alimentation contenant une quantité insuffisante de fibres entraîne également de la constipation. Comme pour nous, les fibres favorisent le bon transit intestinal. Il est donc important de donner à son chat une alimentation de qualité. Pour les animaux qui présentent des problèmes de constipation récurrente il existe des aliments thérapeutiques adaptés enrichis en fibres et autres molécules.

Les maladies à l’origine de constipation chez le chat


Les maladies intestinales telles que le mégacôlon, la dysautonomie féline, le cancer du côlon ou la hernie périnéale peuvent induire de la constipation. L’ingestion d’un corps étranger peut entrainer une occlusion et donc secondairement entrainer de la constipation. Les tumeurs du tube digestif peuvent aussi être responsables de cette affection par compression de la lumière du tube digestif.

D’autres maladies, non digestives, comme l’insuffisance rénale chronique, peuvent entrainer de la constipation chez le chat car celui-ci est en général déshydraté. Les atteintes de la moelle épinière peuvent aussi entrainer de la constipation car les nerfs qui servent à la stimulation du côlon et du rectum ne fonctionnent plus correctement. Les douleurs arthrosiques chroniques au niveau des lombaires chez le vieux chat peuvent aussi être responsables de constipation. L’animal ne va pas réussir à se mettre en position pour déféquer à cause de la douleur.

Trouver la cause de la constipation

Il est important de diagnostiquer avec précision la cause de la constipation car le traitement ne sera pas le même en fonction de la cause. Il est important d’être réactif car plus la constipation va s’installer dans le temps, plus la prise en charge sera longue, coûteuse et avec de potentielles séquelles (et donc risque de récidive).

Le vétérinaire, pour trouver l’origine de la constipation, vous posera dans un premier temps des questions sur le mode de vie de votre animal et son alimentation. Il réalisera un examen clinique complet et pourra vous proposer des examens complémentaires comme des radiographies ou des prises de sang pour évaluer la gravité de la constipation ou chercher une cause sous-jacente.

Comment soulager votre chat ?

Si votre chat est en bonne santé et ne présente pas d’autre symptôme que de la constipation, il est possible de réaliser plusieurs choses à la maison pour tenter de régler le problème sans passer en consultation avec votre vétérinaire.

  • Vous devez déjà vous assurer que votre chat boit suffisamment et au besoin lui donner pendant quelques jours de l’aliment humide en plus de ses croquettes. Sur des chats qui boivent vraiment peu il est peut être intéressant d’envisager l’achat d’une fontaine à eau.
  • Il vous est possible de changer temporairement son alimentation vers une alimentation plus riche en fibres. Pour cela des alimentations spécifiques existent et sont à la vente en cliniques vétérinaires ou sur internet. Vous pouvez aussi proposer des légumes verts à votre chat, qui apporteront simplement fibre et eau pour le transit, comme les haricots verts, les courgettes ou les brocolis.
  • Sans changer d’alimentation vous pouvez donner des compléments alimentaires à base de paraffine (pour accélérer et favoriser le transit), de psyllium (augmentation de la rétention d’eau et hydratation des selles) ou de malt (évacuation des boules de poils) pour favoriser le transit et gérer des constipations passagères ou liées à des boules de poils. Nos vétérinaires en ligne sont disponibles pour vous aider à trouver la solution la plus adaptée pour votre chat.
  • Avec accord de votre vétérinaire vous pouvez administrer à votre chat une pipette de Microlax bébé par voie rectale à votre chat. Ce n’est pas très agréable et peut être qu’il ne se laissera pas faire, donc faite attention de ne pas léser sa muqueuse rectale.

Si votre chat présente des problèmes de constipation chroniques il vous faudra passer, après discussion avec votre vétérinaire, à une alimentation thérapeutique spécifique, avec de potentiels compléments fonction de la sévérité de la maladie chez votre chat.

Sur le long terme, les chats en surpoids doivent être mis au régime avec un aliment adapté. Pour les chats trop sédentaires, le recours à des jeux, des distributeurs de croquettes ou encore l’adoption d’un autre congénère permet d’augmenter leur activité quotidienne et, par conséquent, leur dépense énergétique.

Quand contacter votre vétérinaire ?

Si au bout de 36h, malgré les mesures précédentes mises en place, la constipation n’est pas passée, il faudra prendre rendez-vous chez votre vétérinaire. De même si la constipation est associée à d’autres symptômes (perte d’appétit, modification de comportement, augmentation de la prise de boisson, vomissements, fièvre, etc.), justifie de présenter votre animal à un vétérinaire.

Traitement de la constipation

Traitement médical

Dans les cas sévères, le vétérinaire peut prescrire le même type de médicament que ceux cités précédemment : laxatif par voie orale à base de paraffine ou par voie rectale. Du lactulose peut aussi être prescrit par voie orale en cas de crise. C’est un laxatif très puissant qui n’existe qu’en médecine humaine. Il pourra être nécessaire d’hospitaliser votre chat pour le mettre sous perfusion et le réhydrater. Si une cause médicale sous-jacente est mise en évidence il faudra la prendre en charge.

Dans les cas où la constipation est très importante et que le côlon et les intestins sont remplis de grosses selles dures (on parle de fécalome), il peut être indiqué de réaliser un lavement sous anesthésie générale. Une fois l’animal anesthésié on introduit dans le rectum une sonde et on injecte de l’eau tiède sous pression de façon à ramollir et expulser les selles coincées.

Traitement chirurgical

Dans les cas extrêmes de fécalome qui n’ont pas répondu au traitement médical on peut être amenés à réaliser des colectomies.

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Pour résumer

Dans le cas d’une constipation occasionnelle on recherche les facteurs prédisposants chez l’animal ou dans son environnement et on les corrige. On donne au besoin des traitements types laxatifs pendant quelques jours. Dans le cas d’épisode de constipation importante ou récurrente, il est important de prendre en charge l’animal rapidement afin d’éviter les complications. Un traitement médical plus lourd avec hospitalisation et lavage rectal peut être nécessaire. Sur le long terme, pour ces chats, il est nécessaire d’adapter l’alimentation avec des fibres et de l’humidité et parfois de donner des traitements tout au long de la vie.

Brûlure chez le chien : comment la traiter ?


Au quotidien, le chien est exposé à différents types de blessures survenues au cours de ses promenades à l’intérieur comme à l’extérieur, notamment des brûlures.Il existe différents types de brûlures ; celles causées par le chaud, les brûlures causées par l’exposition à des produits chimiques, les brûlures causées par des frottements répétés mais également des brûlures causées par une exposition au froid intense.

Généralités sur les brûlures chez le chien

La peau du chien, même si elle diffère de celle de l’homme, notamment par sa pilosité importante, est sensible aux mêmes substances. Par conséquent, les produits pouvant causer des brûlures chez l’homme auront les mêmes effets néfastes chez le chien.

Les zones du corps les plus sensibles sont les yeux (la cornée), les coussinets, la truffe et les zones de peau dépourvues de poils (zone du ventre et de l’aine). Les brûlures chimiques chez le chien sont souvent secondaires à des actes de négligence de la part des êtres humains. Pour éviter ces situations, il est judicieux d’éloigner votre animal de la pièce où vous manipulez des produits ou des substances dangereuses.

Certains équipements spécifiques (bottines) peuvent être mis en place au niveau des pattes chez le chien de traîneau pour éviter la survenue de brûlures par le froid. Ces équipements peuvent également prévenir l’apparition de brûlures secondaires à frottements répétés sur des surfaces rugueuses (chiens sportifs participant à des compétition d’agility, chiens d’endurance parcourant de longues distances sur des roches rugueuses).

De la même manière que pour un être humain, la brûlure chez le chien est à traiter rapidement. Il est possible d’avoir recours à des méthodes naturelles et/ou à des traitements médicamenteux spécifiques. Découvrez, avec Goodbro, les gestes et les soins nécessaires à apporter à votre animal en cas de brûlure.

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Symptômes sur les chiens

Le premier geste à faire en cas de brûlure par le chaud est de refroidir la partie brûlée puis la nettoyer. Appliquez de l’eau froide (mais pas gelée) en abondance sur la zone concernée ou tapotez doucement avec une gaze propre humidifiée au préalable. Il est déconseillé d’appliquer de la glace sur une brûlure. En effet, le froid intense peut engendrer une seconde lésion de la peau (brûlure par le froid). Si la cause de la brûlure est liée à un contact avec de l’huile chaude ou des produits chimiques, il est nécessaire de nettoyer la plaie avec de l’eau en abondance pour ôter les restes de matière sur la peau.

Ces premiers gestes peuvent considérablement réduire les risques d’aggravation des brûlures chez le chien.

Chien brûlé : les soins à entreprendre

Les soins à entreprendre dépendent de l’étendue et de l’intensité de la brûlure. Certaines lésions peuvent nécessiter l’application de pommades antibiotiques voire une administration orale d’antibiotiques. Dans les deux cas, ces médicaments ne peuvent être prescrits que par un vétérinaire. Par conséquent, pour toute brûlure importante, une visite chez un vétérinaire est recommandée.

Concernant les petites brûlures, après refroidissement modéré de la lésion, un rinçage à l’aide de sérum physiologique stérile est recommandé. Puis, il est possible d’appliquer quotidiennement une pommade grasse de type vaseline jusqu’à normalisation de la lésion. Si la plaie est protégée par un pansement, ce dernier doit être changé chaque jour et les soins décrits préalablement (nettoyage au sérum physiologique) doivent être réalisés avant toute application d’un nouveau pansement. En cas de non amélioration de la lésion en quelques jours ou d’aggravation de celle-ci, une consultation chez un vétérinaire est vivement recommandée.

Pour l’application efficace d’une pommade, il est conseiller de raccourcir les poils du chien autour de la brûlure. Le miel possède des propriétés antiseptiques intéressantes pour la gestion d’une petite plaie. L’idéal est de choisir, pour cela, du miel de thym bio. Il peut être appliqué quotidiennement sur la lésion.

Pour les brûlures par abrasion des coussinets, liées à des frottements intenses et répétés sur des surfaces rugueuses, l’activité du chien doit être temporairement interrompue. L’animal doit être maintenu dans un environnement sur un sol propre et sec. L’application quotidienne de pommades à effet tannant est intéressante pour accélérer la cicatrisation du coussinet.

Mon chat bave (hypersalivation) : pourquoi et que faire ?



Votre chat salive plus que d’habitude et bave ? Vous vous demandez si cela est normal ou si vous devez consulter rapidement votre vétérinaire. Et c’est bien normal. Les causes d’hypersalivation chez le chat sont nombreuses et n’ont pas toute la même gravité. Un vétérinaire vous aide ici à faire la part des choses et vous conseille sur la démarche à adopter.

Goodbro c’est LA boutique en ligne pour les amoureux des chiens et des chats. Retrouvez notre sélection de produits d’alimentation, de parapharmacie et accessoires pour vous aider à prendre soin de la santé et du bien-être de votre animal. Tous nos produits référencés ont été validés par notre équipe de vétérinaires conseils !

Un chat qui bave ça ressemble à quoi ?

Hypersalivation : définition

Un chat qui bave de manière excessive peut être la conséquence de deux choses :

  • Soit le chat produit de la salive en quantité plus importante que la normale. On parle alors de «ptyalisme» ou d’hypersalivation en langage médical.
  • Soit le chat n’arrive pas à avaler sa salive et elle ressort en coulant par sa bouche. Dans ce cas-là, le chat n’hypersalive pas au sens strict du terme mais l’impression est la même puisqu’il bave abondamment.

Dans cet article nous parlerons de toutes les causes qui font baver le chat en général. Qu’elles soient à l’origine d’une véritable hypersalivation ou non.

Symptômes en cas d’hypersalivation chez le chat

Se rendre compte que son chat bave est assez évident. Les propriétaires de félins passent rarement à côté d’un symptôme aussi évident.

La salive, c’est le liquide translucide produit par les glandes salivaires dans notre bouche et la gueule de nos animaux de compagnie. La salive a plusieurs rôles comme lubrifier la cavité buccale, aider à la mastication et à la déglutition des aliments.

Quand un chat bave, on va observer ce liquide transparent, parfois mousseux, couler entre la commissure des lèvres. Les poils autour de la bouche, voire du menton, sont mouillés. La salive peut parfois avoir une teinte rosée ou rouge, si elle est mélangée avec du sang. En général, l’odeur qui ressort à proximité de la gueule de l’animal est plutôt mauvaise. S’ils ont mal à la bouche, les chats vont arrêter de faire leur toilette et leur pelage sera terne et sale.

En fonction de la cause sous-jacente, d’autres symptômes peuvent être observés : vomissements, abattement, anorexie, vocalises, difficultés à manger, toux …

Il n’y a aucun rapport entre l’importance de l’hypersalivation et la gravité de la cause sous-jacente !

Les causes non pathologiques d’hypersalivation chez le chat

Votre chat peut se mettre à baver sans que sa santé soit en danger. Il n’y a donc pas toujours lieu de s’inquiéter.

Mon chat bave quand je le caresse

Une salivation excessive peut arriver quand votre chat est heureux. Cela peut se produire quand vous le caressez, quand vous lui apporter sa nourriture préférée, qu’il a repéré une proie ou pendant une séance de jeux. Dans ce cas-là, l’hypersalivation n’est pas associée à d’autres symptômes et elle s’arrête quand votre chat retrouve son calme. Le comportement de votre poilu est assez évocateur : ronronnement, pétrissement avec les pattes, roulade … Tout va alors très bien !

Mon chat bave quand il dort

Ce n’est pas fréquent mais cela peut arriver. Comme pour nous. Rien de glorieux mais pas besoin d’être embarrassé non plus. Si votre chat arrête de baver quand il est réveillé pas de raison de s’inquiéter.

Mon chat bave quand il est stressé

C’est souvent dans ce cas-là que les propriétaires de chats ont l’habitude de voir leur chat baver. Une visite chez le vétérinaire par exemple ou un trajet en voiture et voilà que votre compagnon et sa cage de transport sont trempés. Cela veut juste dire que votre chat à peur et est angoissé. Rien d’alarmant pour sa santé en tout cas. Si cela se produit régulièrement, n’hésitez pas à demander conseil à votre vétérinaire. Il existe des solutions naturelles pour lutter contre les épisodes de stress chez le chat : phéromones apaisantes, herbes aux chats (cataire, valériane), protéines de lait …

Les causes pathologiques d’hypersalivation chez le chat

Dans de nombreux cas, une production de salive en excès peut être due à une pathologie. Si votre n’arrête pas de baver et/ou que vous identifiez d’autres symptômes, prenez rendez-vous chez le vétérinaire.

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Problèmes dentaires ou dans la cavité buccale

Les maladies buccales peuvent générer de l’hypersalivation. Citons, par exemple, la maladie parodontale et le tartre, la gingivo-stomatite chronique, les ulcères buccaux, les cancers de la cavité buccale ou encore les abcès dentaires.

Le syndrome gingivo-stomatite félin est une maladie très fréquente du chat domestique et de plus en plus diagnostiquée. Il s’agit d’une maladie chronique qui peut être liée à la présence de virus tels que le Calicivirus mais pas toujours. Elle entraîne une douleur importante et les chats ont tendance à baver.

La présence de corps étrangers buccaux est également une cause d’hypersalivation. Cette affection est fréquente chez le chien (morceau de bois ou hameçon plantés) mais est plus rare chez le chat qui est plus prudent en ce qui concerne son comportement alimentaire.

Les maladies de la cavité buccale s’accompagnent également d’une modification du comportement alimentaire de l’animal. En présence d’une gêne ou d’une douleur buccale, l’animal malade aura tendance à préférer les aliments humides et mous (pâtée, ration ménagère) plutôt que les aliments secs et durs (croquettes, bâtonnets à mâcher).

Intoxication

L’exposition d’un animal à un toxique est une des principales causes d’hypersalivation.

Rappelons que les plantes d’ornement, d’intérieur ou d’extérieur, sont, pour certaines des plantes toxiques. Nos animaux de compagnie apprécient parfois mâchonner les feuilles de ces plantes. Ce comportement peut provoquer des inflammations de la cavité buccale à l’origine d’hypersalivation et, dans les cas les plus sévères, des symptômes graves.

L’ingestion de produits toxiques tels que des produits ménagers, insecticides … peut aussi faire saliver de façon excessive le chat (autres symptômes associés). Attention aussi aux crapauds !

Soyez vigilant et assurez-vous que l’environnement de vie de votre chat ne possède pas de dangers potentiels. En cas de doute, n’hésitez pas à prendre conseil auprès de nos vétérinaires en ligne.

Prise de médicament

La prise de médicament intentionnelle ou non peut aussi entraîner une hypersalivation chez le chat. Cela peut faire partie des effets indésirables inscrits sur la notice de certains médicaments, qu’ils soient ingérés voire administrés par voie oculaire (comme l’atropine) ! Si votre chat se lèche à l’endroit où vous avez appliqué la pipette d’antiparasitaire, cela peut aussi le faire baver.

Maladies du chat qui peuvent entraîner une hypersalivation

L’hypersalivation peut être le signe d’un trouble plus général du tube digestif (gastrite, hépatite, pancréatite, etc.) mais peut également être un symptôme d’une maladie non digestive, par exemple, l’épilepsie, le coryza, l’insuffisance rénale chronique, coup de chaleur …

Conduite à tenir en cas d’hypersalivation chez le chat

Vous l’aurez compris, les causes d’hypersalivation chez le chat sont nombreuses et de gravité très variable.

Si votre chat semble aller bien mais qu’une émotion forte est présente lorsqu’il bave attendez quelques minutes pour voir tout s’arrête. Par exemple, attendez la fin de votre séance de câlin ou bien le retour à la maison après un trajet en voiture.

Lorsque l’hypersalivation est associé à une atteinte de l’état général de votre chat, lorsque ce symptôme perdure au-delà de quelques heures ou lorsque vous pensez que votre chat aurait pu s’intoxiquer, cela doit motiver rapidement une consultation chez le vétérinaire.

Si votre chat se laisse faire, vous pouvez essayer de regarder vous-même dans sa gueule pour voir si des choses sont anormales : présence de tartre, mauvaise haleine (halitose), plaies, gingivite …

Diagnostic vétérinaire si mon chat bave

Si vous consultez votre vétérinaire parce que votre chat bave de manière excessive, celui-ci essayera d’en déterminer la cause. Si la gêne semble être limitée à sa cavité buccale, un examen de celle-ci sera nécessaire. Parfois le vétérinaire n’a pas d’autre recours que de procéder à une anesthésie pour pouvoir examiner la gueule de votre chat quand celui-ci est douloureux.

En fonction des symptômes votre vétérinaire pourra vous proposer des examens complémentaires : bilan sanguin, échographie abdominale, radiographie … La prise en charge dépendra entièrement de l’état de votre animal, des symptômes et des hypothèses (intoxication ou non notamment).

Quels traitements chez le chat qui bave ?

Il n’existe pas de traitement spécifique à l’hypersalivation chez le chat. Celui qui sera mis en place servira à traiter la cause ce qui permettra de stopper le phénomène.

En présence d’une atteinte de la cavité buccale, le vétérinaire sera presque toujours obligé de tranquilliser votre chat pour faire le point sur les lésions et apporter les soins nécessaires à sa guérison. En présence d’anomalies dentaires (tartre, abcès, fractures dentaires), le vétérinaire réalisera un détartrage, un polissage et, si nécessaire, des extractions dentaires. En présence de gingivo-stomatite, le vétérinaire pourra prescrire des gels buccaux pour soulager l’inflammation des gencives et les assainir et, pour les cas les plus sévères, des anti-inflammatoires et/ou des antibiotiques en présence d’une infection. Parmi les solutions naturelles, des gels à base d’aloe vera peuvent également être appliqués sur les gencives de votre animal pour les soulager.

En cas d’intoxication avérée ou suspectée il faut vous rendre en urgence chez votre vétérinaire. En fonction du toxique responsable de l’hypersalivation votre vétérinaire pourra essayer de faire vomir votre chat. N’essayez pas de faire vomir votre chat seul à la maison avec des remèdes de grande mère car vous risqueriez d’aggraver les symptômes. Souvent une hospitalisation avec une perfusion est nécessaire. Le vétérinaire peut aussi faire avaler du charbon à votre animal pour empêcher les toxiques contenus dans le tube digestif d’être absorbés. Les autres traitements dépendront de l’intoxication diagnostiquée.

Si c’est une maladie plus générale qui fait baver votre chat. Votre vétérinaire vous proposera un traitement adapté.

Comment éviter que mon chat ne bave ?

Vous ne pourrez pas empêcher votre chat de baver s’il ressent des émotions fortes. Cependant, si c’est le stress qui le fait baver régulièrement, discutez avec votre vétérinaire des solutions à votre disposition pour réguler son anxiété.

Le maintien d’une bonne hygiène dentaire chez le chat permet de prévenir l’apparition de tartre et de gingivite, qui à terme sont douloureux. Pour cela, il est conseillé d’habituer le plus tôt possible votre animal au brossage dentaire et réaliser ce brossage a minima 3 fois par semaine au cours de sa vie. Le brossage dentaire est plus aisé chez le chien mais peut tout à fait être effectué chez un chat coopératif et habitué aux manipulations. Si le brossage dentaire n’est pas réalisable chez votre chat, utilisez des dentifrices en poudre ou à croquer plusieurs fois par semaine.

Enfin, limiter le risque d’intoxication accidentelle à la maison. Evitez si possible d’acheter des plantes d’ornements toxiques. Si vous en avez déjà, vous pouvez proposer à votre chat de l’herbe à chat à grignoter pour le détourner des autres plantes. Rangez bien vos produits ménagers, vos médicaments et faites attention aux aliments que vous donnez à votre chat.

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Mis à jour 09/2022 par le Dr Pradel Tatiana

Arthrose chez le chien : causes, symptômes et traitement


L’arthrose est la dégradation du cartilage articulaire. Cette affection touche de nombreuses espèces dont l’homme mais également le chien. Elle affecte petit à petit sa mobilité. Quelles sont les causes de l’arthrose chez le chien et comment se manifeste-t-elle ? Existe-t-il des traitements pour soulager cette maladie ? Découvrez les réponses à vos questions avec Goodbro.

Qu’est-ce qui est à l’origine de l’arthrose chez le chien ?

L’arthrose est une maladie plus fréquente chez le chien âgé mais elle peut également concerner certains individus jeunes. Chez le chien âgé, l’arthrose est due à une usure normale du cartilage de l’articulation.

Chez le jeune chien, l’arthrose peut être causée par des malformations présentes dès la naissance ou acquises au cours de la croissance telles que la dysplasie de la hanche, du coude ou de l’épaule. Les chiens de grande race sont prédisposées à ce genre d’affections. La luxation de la rotule est aussi à l’origine d’une arthrose précoce mais concerne davantage les chiens de petite taille.

Par ailleurs, une fracture mal cicatrisée peut être à l’origine d’arthrose chez un animal jeune ou âgé. Plus les fractures se situent proches des articulations, plus elles sont susceptibles de provoquer de l’arthrose.

Enfin, toutes les formes d’inflammations des articulations peuvent aussi causer de l’arthrose.

Quels sont les signes de l’arthrose chez le chien ?

L’arthrose est une maladie d’évolution lente qui tend à s’aggraver dans le temps. Elle se manifeste par de la douleur à l’origine d’une boiterie qui peut concerner un ou plusieurs membres. Parfois, la boiterie est difficile à repérer. Le chien exprime simplement un refus pour certaines positions (refus de sauter ou de courir). Sa démarche devient raide. Il manifeste souvent des difficultés pour se relever d’une position assise ou couchée. Parfois, il exprime une certaine agressivité lorsqu’on le touche ou gémit lorsqu’il fait certains mouvements.

Plus l’arthrose évolue, plus les crises de douleur deviennent fréquentes et plus le chien sera gêné dans ses mouvements.

Comment gérer l’arthrose chez le chien ?

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1. Gérer les facteurs aggravants l’arthrose

Dans un premier temps, il est important de préciser que le dépistage précoce d’anomalies (dysplasie de la hanche, malformations osseuses, etc.) permet, dans certains cas, de corriger l’anomalie par chirurgie chez le chiot pour éviter l’apparition d’arthrose chez le chien adulte puis âgé. L’obésité est un facteur aggravant de l’arthrose. Le contrôle du poids chez un animal atteint d’arthrose est donc primordiale.

1. Gérer les facteurs aggravants l’arthrose

Le traitement de l’arthrose du chien peut consister à lui administrer des anti-inflammatoires non stéroïdiens pour soulager la douleur et l’inflammation articulaire. Ces médicaments sont prescrits par un vétérinaire. En aucun cas les anti-inflammatoires humains (paracétamol, ibuprofène, etc.) ne peuvent être administrés à un chien. Ces médicaments peuvent être très toxiques. La durée de prescription d’un anti-inflammatoire dépend de l’importance de la crise d’arthrose et de l’état de santé de l’animal. Des effets secondaires, notamment digestifs (vomissements, diarrhée) sont possibles.

Des compléments alimentaires contre l’arthrose à base de chondroprotecteurs peuvent être distribués au chien pour ralentir l’évolution de l’arthrose (ou être incorporées directement dans des croquettes vétérinaires). En effet, les chondroprotecteurs tels que le sulfate de glucosamine ou le sulfate de chondroïtine apportent des nutriments qui favorisent la synthèse des composés du cartilage et inhibent sa dégradation dans le temps.

L’utilisation de certaines plantes aux vertues anti-inflammatoires et anti-oxydantes peut être intéressante pour minimiser le recours aux anti-inflammatoires. L’harpagophytum, le cassis ou encore le curcuma en sont de bons exemples.

Enfin, la physiothérapie vétérinaire (ou kinésithérapie pour les animaux) propose de nombreuses techniques (ostéopathie, rééducation par la nage, ultrasons, lasers, etc.) qui peuvent être associées aux médicaments pour soulager les douleurs d’arthrose chez le chien et éviter la perte musculaire. La physiothérapie vétérinaire peut également être intégrée à un programme de perte de poids chez un chien obèse.

Le vomissement chez le chat: quel anti-vomitif administrer ?


Votre chat vomit régulièrement ? Cela vous agace de devoir remasser derrière lui mais surtout vous ne savez pas comment le soulager ? Un vétérinaire vous explique ici ce que vous pouvez faire à la maison et quels sont les traitements que seuls votre vétérinaire traitant peut vous prescrire.

Vomissements vs régurgitations chez le chat

Chez le chat, le vomissement est un comportement fréquemment observé par les propriétaires. Il ne faut pas confondre vomissement et régurgitation.

La régurgitation est un comportement anormal qui se traduit par le renvoi d’un aliment consommé immédiatement après ingestion (dans les minutes qui suivent), sans contraction abdominale associé.

Le vomissement peut survenir plusieurs heures après un repas ou même en l’absence de prise alimentaire. A la différence des régurgitations, le vomissement s’accompagne de contractions abdominales bien visibles. Ce comportement est normal lorsqu’il reste occasionnel et si il ne s’accompagne pas d’autre symptômes.

Très souvent, le chat vomit pour éliminer une boule de poils, formée dans son estomac suite à son comportement de toilettage. Dans les autres cas, le vomissement est un symptôme anormal, parfois liée à l’ingestion d’un toxique ou à la présence de parasites intestinaux. Dans les cas les plus sévères, le vomissement peut être le signe d’appel d’une maladie grave (insuffisance rénale, pancréatite, occlusion digestive, lymphome digestif, etc.). L’observation du comportement de votre animal et de l’aspect de ce qu’il vomit peut aider à identifier les causes de vomissements.

Est-il toujours nécessaire de gérer les vomissements du chat par l’administration d’un médicament à action anti-vomitive ? Existe-t-il des remèdes naturels ? Quels sont les bons gestes à adopter pour soigner votre chat ?

Quels sont les remèdes maison anti-vomitifs pour chat ?

Pour diminuer la fréquence des vomissements liés au rejet de boules de poils chez le chat, il est conseiller de brosser régulièrement votre animal. En période de mue importante, il est a minima conseillé de procéder à un brossage quotidien. L’administration de compléments alimentaires à base de paraffine ou de malt permet d’aider les boules de poils à transiter le long du tube digestif et à être éliminées par voie fécale. Ces compléments alimentaires sont disponibles en cliniques vétérinaires.

Le jeûne temporaire est un bon moyen de mettre au repos un tube digestif malade. Sans l’avis d’un vétérinaire, ce jeûne ne doit pas excéder 24h. Le jeûne est également fortement déconseillé chez les très jeunes animaux car ils sont sujets à l’hypoglycémie. Lorsqu’on parle de jeûne, il s’agit toujours d’un jeûne uniquement alimentaire. La mise à disposition d’eau fraiche à volonté ne doit jamais être interrompue, même en présence de vomissements.

Par ailleurs, la mise a jeun d’un chat plusieurs heures avant un transport en voiture permettra de réduire le risque de vomissements induits par le mal des transports.

L’apparition de vomissements suite à un changement alimentaire peut être évité en procédant toujours à des transitions alimentaires progressives. En effet, si vous décidez de changer de gamme d’aliments, commencez toujours par proposer le nouvel aliment en petite quantité et mélangé à l’ancien aliment. Au cours des jours suivants, vous augmenterez progressivement la part du nouvel aliment par rapport à l’ancien jusqu’à présenter à terme une gamelle contenant uniquement le nouvel aliment. Cette pratique permet d’habituer le tube digestif.

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Les bonnes pratiques pour prévenir les vomissements chez le chat

A la différence du chien, un chat parasité (c’est-à-dire porteur de parasites dans son tube digestif) pourra présenter des vomissements chroniques sans diarrhée. La vermifugation préventive d’un chat permet d’éviter cela. Respectez les protocoles de vermifugation conseillés par votre vétérinaire. En général, il est conseillé de vermifuger les chatons tous les mois jusqu’à 6 mois d’âge puis 4 fois par an chez un chat adulte ayant accès à l’extérieur (2 fois par an chez un chat d’appartement).

La visite annuelle vétérinaire (correspondant en général aux rappels de vaccination) permet de faire un bilan de santé et, parfois, de déceler précocement certaines maladies. A cette occasion, le vétérinaire peut proposer une prise de sang, permettant de déceler des dysfonctionnements rénaux ou hépatiques par exemple. Au delà d’un certain âge, les prises de sang sont vivement conseillées puisque la fréquence de certaines maladies augmente avec le vieillissement (maladie rénale chronique, hyperthyroïdie).

Les médicaments anti-vomitifs

Les médicaments à action anti-vomitive sont des médicaments délivrés sur ordonnance. Une consultation chez un vétérinaire s’impose donc au préalable à l’utilisation de ce genre de médicaments.

Chez le chat, les molécules anti-vomitives souvent prescrites sont le métoclopramide, le maropitant ou encore les anti-histaminiques. Attention, chez le chat, les doses prescrites sont très différentes de celles prescrites pour les être humains. Ne donnez donc jamais des médicaments humains à votre chat et prenez toujours conseil auprès d’un vétérinaire avant d’administrer un médicament à votre animal.

Mon chat vomit des poils : que faire ?


Le vomissement est fréquent chez les chats domestiques. Ce comportement peut être normal, lorsqu’il est lié à l’élimination de boules de poils mais il peut être également le signe d’appel d’une maladie.

En faisant sa toilette, le chat ingère des poils en quantité plus ou moins importante. Une fois ingérés, les poils ne sont pas dissous. En quantité modérée, ils peuvent transiter le long du tube digestif et être éliminés dans les fèces. En quantité importante, les poils ont tendance à stagner dans l’estomac et à s’agglomérer sous la forme de boules de poils appelées également « trichobézoards » en langage médical. Le vomissement permet d’éliminer régulièrement ces boules de poils formées dans l’estomac. Attention, parfois, ces boules de poils ne parviennent pas à être expulsées par les vomissements et causent des obstructions digestives. Heureusement, ce sont des cas rares mais qui nécessitent d’intervenir chirurgicalement.

La prévention des boules de poils : le brossage régulier

Le brossage régulier, parfois quotidien, permet de diminuer la quantité de poils ingérés par votre chat à l’occasion de sa toilette. Ce brossage est d’autant plus nécessaire chez les chats à poils longs tels que le British Longhair, le Sacré de Birmanie, le Chat des forêts Norvégiennes ou encore le Maine Coon. Le brossage permet également d’entretenir la qualité du pelage et d’éviter la formation de nœuds que votre chat ne parviendra pas à retirer seul.

En l’absence de brossage régulier, la formation de gros nœuds nécessite alors d’utiliser des ciseaux ou une tondeuse adaptée. Lors de ces manipulations, prenez garde à ne pas blesser votre animal. En effet, les nœuds de poils ont tendance à se former très près de la peau. La peau du chat est très fine et peut être lésée au moment de la coupe. N’hésitez pas à solliciter l’aide de votre vétérinaires (parfois nécessité d’une tranquillisation pour réaliser la procédure) ou à demander l’aide d’un toiletteur professionnel.

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Aider votre chat à éliminer ses boules de poils par l’utilisation de compléments alimentaires à base de laxatifs

Les compléments alimentaires destinés à favoriser l’élimination des boules de poils chez le chat se présentent souvent sous la forme de pâtes à base de paraffine anti boules de poils, de vaseline ou d’huiles de poisson. Ces substances jouent le rôle de lubrifiant pour les voies digestives. Les poils ingérés sont alors éliminés plus facilement dans les fèces de votre chat. Ces pâtes sont à administrer, de préférence, en dehors des repas de votre chat. Il est préconisé de ne pas mélanger ces pâtes avec la nourriture. La fréquence d’administration des ces compléments alimentaires est en général de 2 à 3 fois par semaine mais peut être quotidienne en cas de constipation ou de mue importante.

Aoûtats chez le chien : causes, symptômes et traitement


Les aoûtats sont des parasites qui sévissent en France, et dans de nombreuses autres régions du Monde, pendant la période estivale. Ils sont responsables de démangeaisons importantes chez le chien, le chat mais aussi chez l’Homme ! Dans cet article, un vétérinaire vous dit tout ce qu’il y a à savoir sur ce parasite, comment le reconnaître et comment le traiter.

Qu’est-ce qu’un aoûtat ?

L’aoûtat est aussi connu sous différentes appellations : rouget, puron, vendangeur ou encore vendangeon (chigger ou harvest mite en anglais). Ce parasite est en réalité une larve d’acarien microscopique (taille entre 0,2 et 0,3 mm), appelé scientifiquement Trombicula automnalis. Seule la larve est parasite, les nymphes et les adultes vivent dans l’environnement : l’aoûtat est donc un parasite temporaire.

L’aoûtat est un parasite non-spécifique du chien. Cela signifie qu’il peut atteindre n’importe quelle espèce à sang chaud, mammifère ou oiseau, dont l’Homme !

Aoûtat parasite du chien

Ce parasite ne se transmet d’un individu porteur aux autres. L’Homme, ainsi que les autres animaux, peuvent se contaminer au niveau de la même source dans le milieu extérieur. C’est par exemple le cas du propriétaire qui va se promener avec son chien dans une zone infestée, les deux peuvent se retrouver contaminés par des aoûtats, mais ce n’est pas une zoonose.

L’aoûtat est un parasite saisonnier, que l’on ne retrouve que pendant la période estivale, en général de mi-juillet à mi-septembre. C’est d’ailleurs de cette caractéristique qu’il tire son nom ! En fonction des conditions météorologiques, le pic de contamination par les aoûtats peut être plus ou moins étendu dans le temps.

Les adultes et les nymphes de l’acarien Trombicula automnalis vivent dans l’environnement (champs, pelouse, jardins…) et se reproduisent dans la matière végétale en décomposition. Les œufs éclosent et prennent quelques jours pour se transformer en larves parasites. Ces larves vont alors contaminer un hôte lorsque le temps sera sec et ensoleillé, en été, en grimpant sur certains végétaux comme les herbes hautes.

Une fois sur leur hôte, les larves d’aoûtat « mordent » et injectent de la salive qui liquéfie les tissus. Elles se nourrissent alors du mélange de sang et liquide ainsi produit. Les larves gorgées ont une couleur orangée, assez caractéristique, et leur diamètre peut aller jusqu’à 1 mm (elles deviennent donc visibles !). On parle de trombiculose. Les larves se nourrissent pendant quelques jours puis quittent leur hôte pour retomber au sol et se transformer en nymphes, puis en adultes et le cycle recommence.

Symptômes liés à la présence d’aoûtats chez le chien

Certaines zones du corps de l’animal sont plus susceptibles d’être infestées par les larves. Les parties où la peau est plus fine comme le ventre, les oreilles, l’aine, les espaces interdigités ou encore le pourtour de la zone génitale sont souvent les zones où l’on peut observer ces parasites.

Sur ces zones, on retrouve des lésions orangées typiques constituées de toutes les larves d’aoûtats en train de se nourrir.

Les piqûres d’aoûtats sur la peau provoquent de violentes démangeaisons, on parle de prurit. C’est le principal symptôme mis en évidence en cas de trombiculose. Les démangeaisons sont principalement liées à une réaction allergique à la salive des aoûtats (phénomène d’hypersensibilité). En l’absence de mise en place d’un traitement spécifique, les démangeaisons peuvent parfois persister même après disparition du parasite.

Les chiens atteints passent donc en général leur temps à se mordiller et se gratter au niveau des zones infectées.

Chien qui se gratte à cause des aoûtats

Dans certains cas, les démangeaisons sont tellement fortes que le chien peut, en se grattant, entraîner l’apparition de surinfections bactériennes au niveau des lésions cutanées. Même si cette affection n’est pas grave, il convient donc d’être vigilant et de prendre en charge rapidement l’infestation.

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Diagnostic : Comment savoir si mon chien à des aoûtats ?

Le diagnostic est relativement facile en cas de trombiculose (présence d’aoûtats). Il suffit de mettre en évidence un faisceau d’éléments pour conclure :

  • La période de l’année correspond à la période d’activité maximale du parasite, en général entre août et septembre (cela dépend des conditions météorologiques). Si vous êtes en plein mois de décembre, ce ne sera jamais un problème d’aoûtat,
  • La présence de lésions qui provoquent des démangeaisons (au niveau des pattes, de la tête et/ou du ventre),
  • La présence d’amas orangés (larves) au niveau des lésions.

Il est possible d’observer les larves d’aoûtats au microscope, après réalisation d’un raclage cutané au niveau des lésions.

Si la prise en charge de l’animal est tardive, les larves peuvent avoir déjà disparu, ainsi que la couleur orangée qu’elles conféraient aux lésions sur la peau. Le diagnostic de trombiculose est alors plus difficile à établir et un traitement sera mis en place, sur la base d’une forte probabilité, en fonction des éléments précédents.

Comment traiter mon chien en présence d’aoûtats ?

Si vous pensez que votre chien est infesté par des aoûtats, il est conseillé de consulter un vétérinaire afin de confirmer le diagnostic.

Le traitement repose sur deux principes :

  • L’application de produits insecticides efficaces contre les acariens (= acaricides) est nécessaire pour venir à bout des aoûtats. Ces produits doivent être appliqués localement, sur la peau de l’animal, pour être efficaces. Souvent, une application fréquente s’avère nécessaire pour éliminer toutes les larves. Il n’existe pas, à ce jour, de produits ayant une indication spécifique pour la trombiculose chez le chien. Tous les produits efficaces contre les puces et les tiques ne sont pas efficaces contre les aoûtats, d’où l’importance de demander conseil à un professionnel de santé animale, en cas de doute. Le fipronil et les pyréthrinoïdes semblent être les molécules les plus efficaces pour le traitement de cette affection parasitaire.
  • En cas de démangeaisons importantes (phénomène allergique), il peut être nécessaire d’utiliser des produits anti-inflammatoires (corticoïdes) par voie locale ou orale, ou encore des antihistaminiques, pour soulager l’animal. L’application de pommades ou de lotions peut s’avérer utile pour prévenir les complications cutanées et limiter la sensation de démangeaison.

Dans les cas où des surinfections bactériennes cutanées se développent, le vétérinaire pourra prescrire des antibiotiques par voie orale ou en pommade.

ATTENTION : Certaines des molécules acaricides existant chez le chien sont toxiques chez le chat ! En cas de doute, demandez conseil à votre vétérinaire.

Quelle prévention est possible contre les aoûtats ?

Il est important de bien traiter tous les mois son chien contre les parasites externes, en particulier pendant la période estivale. La plupart des produits disponibles actuellement ne sont que partiellement efficaces en prévention contre les aoûtats. Cependant, ils permettent de limiter le risque d’infestation massive.

p>Si vous vivez dans une zone à risque et que votre chien est régulièrement parasité, vous pouvez appliquer un spray acaricide (à base de fipronil ou de pyréthrinoïdes) au niveau des oreilles, des pattes, des plis de peau… et ce, tous les 3-4 jours. Ces produits appliqués localement seront plus efficaces contre les aoûtats que les traitements antiparasitaires mensuels.

Evitez également de vous promener avec votre chien dans les hautes herbes pendant la belle saison.

Si vous avez un jardin, tondez bien la pelouse régulièrement et jetez les tas d’herbes humides tondues où aiment se reproduire les aoûtats adultes.

Article mis à jour par le Dr Pradel Tatiana en 06/2022

Castration chez le chat : comment ça se passe ?


La stérilisation du chat mâle s’appelle aussi castration et peut être pratiquée dès l’âge de 6 mois. Quels sont les indications et les bénéfices de cette intervention et comment se déroule-elle? Découvrez les réponses à vos questions au travers de ce petit guide ou contactez un de nos vétérinaire en ligne.

Les bénéfices de la stérilisation chez le chat

Le chat mâle domestique non castré a tendance à marquer son territoire en urinant. Ce comportement est un comportement normal et naturel mais il peut devenir gênant en appartement ou même en maison en fonction des habitudes du chat. Par ailleurs, un chat non castré est généralement plus fugueur et plus bagarreur qu’un chat castré. Certains virus tels que le FIV (ou SIDA du chat) et le FELV ou leucose féline) circulent dans la population de chats errants. Ces virus sont transmissibles d’un chat à un autre en cas de morsure ou de griffure ou pendant la gestation. Il n’existe aucun traitement pour ces maladies virales. Castrer votre chat est donc vivement conseillé pour limiter les risques de transmission de maladies contagieuses mais aussi pour limiter le développement des populations de chats errants.

Les inconvénients de la stérilisation chez le chat

Le chat castré a tendance à prendre plus facilement du poids si son alimentation n’est pas correctement distribuée ou si son mode de vie est très sédentaire.

Il est donc recommandé de peser régulièrement votre animal et de le nourrir avec une alimentation adaptée (alimentation spécifique pour chats stérilisés). N’hésitez pas à nous contacter si vous souhaitez en discuter avec nos vétérinaires en ligne (bilan nutritionnel offert).

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Comment se déroule la stérilisation chez le chat ?

La stérilisation chirurgicale (castration chez le chat) se déroule sous anesthésie générale. Pour cela, l’animal doit être présenté à jeun en cabinet ou clinique vétérinaire. La mise à jeun consiste en le retrait de l’accès à la nourriture et débute en général la veille au soir de l’intervention chirurgicale. L’eau peut être laissée à disposition de l’animal jusqu’au matin de l’intervention. La mise à jeun avant toute anesthésie générale permet de limiter le risque de vomissement pendant l’intervention.

  • Le vétérinaire réalisera un examen clinique pré-anesthésique pour déceler d’éventuelles contre-indications à l’anesthésie générale. Puis, si l’examen clinique est normal, des antalgiques et des anesthésiques seront injectés à l’animal, par voie intra-musculaire ou par voie intra-veineuse.
  • Une fois anesthésié, l’animal est ensuite tondu en regard de la zone à opérer (scrotum chez le chat). Puis, la zone opératoire est désinfectée.
  • La castration du chat consiste en le retrait des testicules.  Ces interventions chirurgicales sont pratiquées dans un bloc opératoire, c’est-à-dire une salle dédiée aux chirurgies.
  • Des injections d’antibiotiques et d’anti-inflammatoires sont parfois pratiquées parallèlement aux chirurgies pour limiter le risque d’infection post-opératoire et pour limiter la douleur au réveil.
  • Le réveil anesthésique se fera par la suite progressivement, au cours des heures qui suivent l’opération.
  • L’animal est rendu à ses propriétaires le soir de l’intervention.

Chez le chat, la castration ne nécessite pas la pose de points de suture. Il n’est donc pas nécessaire de retourner chez le vétérinaire pour le retrait des points.

Votre chat boite : que faire ?


Les boiteries sont des affections fréquentes chez le chat. Elles résultent d’une douleur ressentie par l’animal l’obligeant à moins utiliser une ou plusieurs de ses pattes. Sa démarche est alors modifiée. Elle devient asymétrique. Quelles sont les causes de boiterie chez le chat et comment y remédier ? Goodbro répond à vos questions.

Les causes de boiterie chez le chat

Les causes de boiterie chez le chat sont nombreuses. On distingue les boiteries secondaires à ;

  • un traumatisme. Le choc peut alors provoquer une blessure ouverte en regard d’un coussinet ou d’une griffe, un hématome, une fracture, une luxation, une entorse
    ou une déchirure musculaire. Ces lésions génèrent une douleur et contraignent l’animal à boiter.
  • une infection. Les morsures sont fréquentes entre les chats bagarreurs. Parfois, elles entraînent l’apparition d’abcès. Un abcès se développe en général
    plusieurs jours après une morsure. L’accumulation de pus provoque alors de la douleur chez l’animal qui se met à boiter.
  • une maladie vasculaire. Les maladies cardiaques chez le chat peuvent provoquer la formation de caillots sanguins pouvant obstruer les artères. L’obstruction d’une artère par un caillot sanguin au niveau d’un membre est un événement extrêmement douloureux pour l’animal. Il peut s’ensuivre l’apparition d’une boiterie.
  • une maladie nerveuse (sciatique, hernie discale, etc.). Dans ce cas, la boiterie est liée à une atteinte des terminaisons nerveuses (nerfs, moelle épinière). On
    parle alors de parésie ou de paralysie. L’animal peut ressentir de la douleur mais ce n’est pas systématique.
  • une gêne mécanique. Par exemple, la présence d’une tumeur située au niveau d’un membre peut gêner l’animal dans sa démarche.
  • une maladie infectieuse ou auto-immune. La polyarthrite ou encore la maladie de Lyme sont des exemples de maladies entraînant des inflammations au niveau des articulations. En général, dans ces cas, on observe des boiteries de plusieurs membres.

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Déterminer l’origine d’une boiterie chez le chat

Il convient alors d’examiner délicatement le chat pour déterminer la véritable cause de la boiterie. Attention, il faut rester prudent lors des manipulations car un chat douloureux peut devenir agressif. Parfois, couper une griffe abîmée ou trop longue peut suffire à résoudre le problème. Mais, si rien n’est perceptible sur la patte de l’animal, il est conseillé de consulter un vétérinaire. En effet, il peut s’agir d’un problème articulaire ou osseux. Le vétérinaire procédera alors à un examen clinique minutieux et proposera éventuellement des examens complémentaires tels qu’une radiographie ou une ponction articulaire. La radiographie permet d’apprécier l’aspect des os. La ponction de liquide synovial au niveau des articulations permet de diagnostiquer une arthrite.

Traiter une boiterie chez le chat

Le traitement d’une boiterie dépend de la cause de celle-ci. En présence d’une fracture, une réparation chirurgicale (fixateurs, broches, plaques, etc.) peut s’avérer nécessaire selon l’os atteint et la complexité de la fracture. Parfois, certaines fractures peuvent être stabilisées à l’aide de bandages contentifs (plâtres). Dans le cas d’un abcès secondaire à une morsure ou une griffure, le vétérinaire procédera à un drainage chirurgical sous anesthésie. Souvent, un traitement antibiotique et anti-inflammatoire est prescrit pour les quelques jours qui suivent l’intervention. Le vétérinaire peut aussi procéder à une simple désinfection locale de la blessure et administrer des antalgiques adaptés au chat. Ne donnez jamais de médicament humain à un chat sans avis vétérinaire. Par exemple, le paracétamol est toxique chez le chat.

Dans tous les cas, le traitement d’une boiterie s’accompagne d’une période de repos forcé pour ne pas solliciter le membre douloureux. La durée de ce repos dépend de la cause de la boiterie et doit être décidée après avis vétérinaire.

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