Le SIDA du chat (FIV) : symptômes, traitement et prévention



Le virus de l’immunodéficience féline (ou « FIV ») est un virus redouté de tous les propriétaires de chats. Ce virus, présent dans le monde entier, circule de manière active au sein des populations félines. Sa grande notoriété génère un certain nombre de question et d’idées reçues à son sujet.

 

Qu’est-ce que le FIV et le SIDA du chat ?

Le virus de l’immunodéficience féline (FIV) appartient à la famille des rétrovirus et s’attaque au système immunitaire du chat. Dans certains cas, il provoque une telle baisse des défenses de l’animal que ce dernier n’est plus en mesure de lutter contre d’autres agents pathogènes et développe des infections opportunistes. Cette phase terminale correspond au « SIDA » du chat au sens strict (syndrome d’immunodéficience acquise). Ce terme, emprunté à la médecine humaine, est souvent employé à tort pour désigner le FIV. Il ne désigne pas le virus mais bien la phase terminale de la maladie. Cependant, tous les animaux porteurs du FIV ne seront pas concernés par le SIDA du chat.

Le FIV est aussi parfois confondu avec le virus leucémogène félin (FeLV) responsable de la leucose féline. Bien qu’ils appartiennent à la même famille, ces virus sont très différents et il est primordial de savoir les distinguer.

Comment se transmet le FIV ?

Chez les chats porteurs, le FIV est présent en grande quantité dans la salive et le sang. Il est transmis lorsque ces fluides entrent en contact avec le sang d’un chat sain. Les morsures profondes lors des bagarres représentent donc la principale voie de contamination. 

Par conséquent, le risque de transmission dépend directement de la fréquence des morsures. Votre compagnon est donc particulièrement exposé au FIV si c’est un chat :

  • Adulte, 
  • Mâle, 
  • Non stérilisé, <
  • Ayant accès à l’extérieur. 

Ce virus ne résiste que quelques minutes dans l’environnement. Contrairement à la leucose, votre chat ne peut donc pas attraper le FIV par léchage ou partage des gamelles avec un de ses congénères.

De très rares cas de transmission de la mère infectée à ses chatons ont déjà été rapportés. Il ne semble pas y avoir de risque de contagion lors des rapports sexuels chez le chat. 

Quels sont les symptômes du SIDA du chat ?

Pendant la première phase de l’infection qui dure entre 6 et 8 semaines, le FIV circule dans le sang et infecte les cellules du système immunitaire appelées « globules blancs ». Les chats peuvent présenter une augmentation de la taille des nœuds lymphatiques (structures principales du système immunitaire) ainsi que de la fièvre mais l’infection passe inaperçue dans la grande majorité des cas.

La seconde phase correspond à une période de latence de plusieurs années pendant laquelle le virus est en « sommeil » dans l’organisme du chat. Il ne présente, à ce moment-là, aucun symptôme mais reste contagieux car le système immunitaire ne parvient pas à éliminer le virus.

Seule une partie des chats porteurs du virus développera des symptômes d’immunodéficience. Ces derniers apparaissent tardivement, au cours de la troisième phase de l’infection, lorsque le virus se réactive et provoque une destruction majeure des globules blancs. C’est le stade du SIDA au sens strict. L’animal devient alors plus sensible à de nombreux agents pathogènes et présente : 

  • Des épisodes de fièvre,
  • Une faiblesse et un amaigrissement progressifs,
  • Des infections respiratoires (éternuements, écoulement nasal, gêne respiratoire, toux), 
  • Des infections urinaires (émission d’urine fréquente et douloureuse, urines malodorantes, sang dans les urines),
  • Des infections de la peau (infections bactériennes, abcès récidivants)
  • Une atteinte des gencives et des muqueuses buccales (gingivo-stomatite chronique), 
  • Une inflammation de la partie interne des yeux (uvéite).

A un stade très avancé, les chats sont également susceptibles de développer certains cancers (lymphomes, leucémies) ou des signes nerveux (changements de comportement, tremblements, convulsions, pertes d’équilibre). 

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Quand et comment faire dépister mon chat vis-à-vis du FIV ?

Le diagnostic du FIV repose sur un dépistage sérologique, c’est-à-dire un dosage sanguin des anticorps spécifiquement dirigés contre le virus. Des tests rapides existent et peuvent être réalisés très facilement chez votre vétérinaire.

Ce dépistage permet à la fois d’optimiser la prise en charge médicale des chats malades et de limiter la diffusion du virus en identifiant les animaux séropositifs. Il peut vous être proposé en routine si votre chat est : 

  • Un chat errant que vous venez d’adopter, à l’historique inconnu,
  • Un chat très bagarreur ou qui présente des abcès de manière répétée,
  • Un donneur de sang, 
  • Un chat de refuge que vous vous apprêtez à accueillir.

Ce test peut également être réalisé par votre vétérinaire si votre animal présente des symptômes compatibles avec le SIDA du chat ou s’il souffre d’une autre maladie (métabolique, tumorale, infectieuse). En effet, la connaissance de son statut vis-à-vis du FIV peut influencer à la fois le pronostic et la prise en charge de sa maladie. Une prise de sang y est généralement associée pour évaluer la quantité de globules blancs et de globules rouges.

Avant l’âge de 6 mois, le test n’est pas interprétable en raison de la présence potentielle d’anticorps maternels.

Après l’âge de 6 mois, un test positif confirme l’infection car il signifie que votre animal possède des anticorps contre le FIV. 

Un test négatif signifie que l’animal est sain ou que l’infection par le FIV est trop récente pour qu’il ait développé suffisamment d’anticorps. Dans ce cas, il est conseillé de le répéter au bout de quelques semaines.

Comment prévenir l’infection par le FIV ?

Tous les chats porteurs du FIV devraient idéalement être confinés. Cependant, la réalité est tout autre et le virus circule activement dans les populations de chats errants.

Seuls les chats d’appartement qui n’ont aucun accès à l’extérieur sont parfaitement à l’abri de l’infection par le FIV. Si votre compagnon sort, le meilleur moyen de le protéger est de limiter au maximum le risque de bagarre en le faisant stériliser.

Si vous possédez plusieurs chats, dont un positif au FIV, sachez que le risque de transmission est nul en l’absence de morsure ou de griffures profondes. Si vos chats s’entendent bien, il n’est absolument pas nécessaire de vous séparer de votre compagnon même s’il est séropositif.

Mon chat peut-il guérir du FIV ?

Malheureusement, si votre chat est porteur du FIV, il le restera à vie car aucun traitement ne permet d’éliminer le virus.

 

Certains traitements antiviraux (interférons) sont parfois prescrits pour limiter les symptômes mais leurs résultats sont inconstants et leur coût très élevé ce qui les rend difficilement utilisables. 

Certains chats porteurs du virus ne développeront jamais de symptômes et auront une vie aussi longue que n’importe quel chat ! Un résultat de dépistage positif chez un chat sain ne doit en aucun cas mener à une décision de fin de vie. 

La gestion du SIDA du chat repose surtout sur le traitement des maladies secondaires à l’aide d’antibiotiques, d’anti-inflammatoires ou d’antidouleurs selon le contexte. Une bonne prise en charge peut permettre d’assurer un confort de vie tout à fait acceptable aux chats atteints.

Ces animaux étant particulièrement vulnérables, la prévention contre les parasites externes (puces, tiques) et internes (vers intestinaux) est d’autant plus importante. N’hésitez pas à vous tourner vers votre vétérinaire traitant qui saura vous conseiller concernant le suivi médical de votre animal.  

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Comment couper les griffes de mon chat  ?


Vous avez un chat et vous vous demandez s’il est nécessaire de lui couper régulièrement les griffes ? A quelle fréquence les entretenir ? Comment faire pour les lui couper en toute sécurité ? Bien que vous puissiez demander à un vétérinaire de réaliser cette intervention, avec le matériel adapté, il est tout à fait possible de le faire vous-même. Voici quelques conseils pratique concernant l’entretien des griffes de votre compagnon.

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Structure et fonctions des griffes chez le chat

Les griffes des chats sont constituées de deux parties :

  • La partie kératinisée, qui est la partie externe, blanchâtre et transparente, constituée de plusieurs couches de cellules mortes,
  • La pulpe ou matrice, qui est la partie « vivante », rosée, que l’on peut visualiser à l’intérieur de la griffe et qui contient les nerfs et les vaisseaux sanguins.

La griffe s’insère sur la troisième et dernière phalange. Chez les félins, ces griffes ont la capacité d’être plus ou moins extériorisées. Elles sont dites « rétractiles ». 

Les griffes du chat poussent tout au long de sa vie comme les ongles chez les humains. Contrairement aux chiens chez qui les griffes s’usent par contact avec le sol lors de la marche, les chats les taillent naturellement en « faisant leurs griffes » sur les troncs (ou sur votre mobilier) !

Les griffes sont très utiles chez les félins. Elles leur servent à grimper aux arbres, à chasser, à se défendre, mais aussi à délimiter leur territoire. En effet, les griffades permettent le dépôt de certaines phéromones et sont donc une technique de marquage.

Est-il nécessaire de couper les griffes de mon chat ?

Un certain nombre de chats n’usent pas correctement leurs griffes. Il est donc utile de les entretenir régulièrement pour prévenir le risque de blessures et d’infection par des bactéries. En effet, puisque les griffes de votre chat poussent en continue, tout au long de sa vie, elles peuvent s’incarner dans la peau ou les coussinets. C’est très douloureux pour votre animal de compagnie. Vérifier l’usure des griffes de son chat est donc indispensable à son bien-être et est un geste d’hygiène et d’entretien classique du quotidien. 

Dans tous les cas, quel que soit l’âge et le mode de vie de votre chat, une inspection mensuelle des griffes de votre animal est conseillée. Cela vous permettra d’en évaluer la longueur et de surveiller l’absence de lésion.

Pourquoi couper les griffes des chats qui ne sortent pas ?

Les chats d’intérieur ont souvent de longues griffes acérées contrairement aux chats qui ont accès à l’extérieur. Il est conseillé de fournir à votre chat plusieurs griffoirs (verticaux, horizontaux, dans différents matériaux) pour l’inciter à faire ses griffes dans ces zones définies. Malheureusement pour nous, beaucoup de chats ont tendance, malgré tous nos efforts, à jeter leur dévolu sur les rideaux ou le canapé. Par ailleurs, votre chat peut vous griffer involontairement en jouant ou en pétrissant avec ses pattes. Il est alors tout à fait possible dans ce contexte d’envisager de raccourcir régulièrement ses griffes.

Mon chat sort, faut-il lui couper les griffes ?

Attention : si votre compagnon sort, il est déconseillé de lui couper les griffes : ces dernières subissent déjà une usure naturelle et lui servent surtout à se défendre lors des bagarres et à grimper pour se mettre hors de portée en cas de danger. Un inspection régulière reste nécessaire, car ce n’est pas parce que votre chat va prendre le soleil dans le jardin qu’il use efficacement ses griffes.

Cas particulier de la coupe de griffes du chat âgé !

Par ailleurs, les griffes des chats âgés demandent un entretien particulier. Ces derniers les utilisent de moins en moins en vieillissant et la partie kératinisée de leurs griffes a tendance à s’épaissir. Ces dernières peuvent devenir très longues et finir par rentrer dans le coussinet. Une griffe incarnée est généralement très douloureuse et nécessite une consultation. En plus, avec l’âge le risque d’infection augmente.

Peut-on faire retirer les griffes d’un chat ?

NON ! La technique du dégriffage, encore pratiquée en Amérique du Nord notamment, est formellement interdite en France et considérée comme une mutilation. Le retrait de la griffe nécessite en fait une ablation (amputation) de la troisième phalange qui génère énormément de douleur chez le chat.

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Comment couper les griffes de mon chat ?

Quel outil pour couper les griffes d’un chat ?

L’essentiel est avant tout d’être bien équipé. Il est conseillé d’utiliser un instrument, très simplement appelé « coupe-griffes ». C’est en fait une pince coupante de petit format qui permet de tailler les griffes sans écraser la partie cornée. Vous pouvez vous en procurer en magasin spécialisé, animalerie ou en clinique vétérinaire.

Evitez d’utiliser un coupe-ongles ou des ciseaux car la forme n’est pas adapté et vous risquez d’écrasez la griffe et de la casser en petit morceaux .

Importance du médical training

Réaliser des soins chez le chat n’est jamais évident. Il est donc conseillé d’habituer votre chat à la coupe des griffes dès son plus jeune âge. Cela vous rendra la manipulation plus simple et plus rapide une fois que vous l’aurez bien prise en main.

Pour ce faire :

  • Choisissez un moment où votre animal est tranquille et susceptible de se laisser faire.
  • Installez vous dans un endroit calme, et si nécessaire, enroulez votre chat dans une serviette.
  • Soyez ferme, mais doux, pour ne pas briser la confiance de votre chat et qu’il reste détendu tout le long de l’opération.
  • Pensez à donner une récompense à votre boule de poils après la séance.

Technique pour couper les griffes d’un chat

La coupe des griffes s’effectue en plusieurs étapes : 

  1. Pressez très délicatement le coussinet entre vos doigts afin d’extérioriser la griffe,
  2. Prenez le temps de bien visualiser la pulpe (partie rosée) à l’intérieur de la partie cornée, transparente, 
  3. Coupez quelques millimètres entre la pulpe et l’extrémité, uniquement dans la partie transparente.

Il est important d’éviter de toucher la pulpe, ce qui pourrait être douloureux. La pulpe est en effet la partie de la griffe contenant la veine et qui est très innervée et donc très sensible.

Vous pouvez répéter l’opération sur les 5 griffes de chaque patte avant (sans oublier le pouce / ergot) et sur les 4 griffes de chaque patte arrière.

Si votre compagnon se montre coopératif, vous pouvez le récompenser avec quelques friandises et de nombreuses caresses. La séance de manucure pourrait même devenir un moment plaisant pour lui !

Si votre félin ne se laisse pas faire et s’agite, vous pouvez tenter de l’immobiliser en l’enroulant dans une petite serviette et de sortir les pattes uniquement, une par une. Attention, si votre chat est agressif, n’insistez pas, il risquerait de vous blesser.

comment couper les griffes du chat

Que faire si vous avez coupé trop court et la griffe de votre chat saigne ?

Si la griffe saigne, c’est que vous avez coupé trop loin dans la partie vivante de la griffe à savoir le vaisseau sanguin. Pas de panique, bien qu’ils puissent durer un certain temps, ces saignements sont généralement bénins. Vous pouvez tenter de faire pression sur la griffe avec un petit coton ou une compresse pendant quelques minutes pour arrêter le saignement. Vous pouvez ensuite désinfecter la griffe avec un antiseptique à base de chlorhexidine. Si le saignement persiste, il est nécessaire de consulter.

Si vous craignez de couper les griffes de votre matou par peur de lui faire mal, n’hésitez pas à demander à votre vétérinaire de le faire et de vous montrer la technique lors d’une consultation.

A quelle fréquence couper les griffes de mon chat ?

Malheureusement pas de réponse simple à vous donner. Cela va dépendre entièrement du mode de vie de votre chat : intérieur VS extérieur, utilisation d’un griffoir, vitesse de pousse des griffes … Le mieux est de réaliser une inspection régulière, une fois par mois, pendant votre session de câlin. Chez le chat d’intérieur, une coupe rapide des griffes est généralement nécessaire tous les 1 à 3 mois.

Article mis à jour en 04/2025 par le Dr Pradel Tatiana.

Mon chien tremble : pourquoi ? 



Vous avez remarqué que votre chien tremble et vous vous interrogez sur l’origine de ce comportement ? Bien que ces tremblements soient normaux dans la majorité des situations, ils peuvent parfois être la manifestation d’une affection plus préoccupante à ne pas négliger.

Qu’est-ce qu’on entend par tremblements ?

Les tremblements sont des mouvements involontaires et répétés d’une ou plusieurs parties du corps. Ils sont produits par la contraction rythmique d’un muscle ou d’un groupe de muscles. Ils impliquent l’action de différents acteurs du système nerveux :

  • Le cerveau ;
  • Le cervelet ;
  • Le tronc cérébral ;
  • Les nerf périphériques (qui relient le système nerveux central aux muscles).

Bien que la définition des tremblements puisse vous sembler évidente, il est important de les caractériser pour mieux en comprendre la cause : les tremblements peuvent être intermittents ou permanents mais aussi généralisés ou focaux (lorsqu’ils ne touchent qu’une seule partie du corps).

Si votre chien tremble lorsqu’il est couché et ne fournit aucun effort musculaire, on parle alors de « tremblements de repos ». A l’inverse, si les tremblements apparaissent à l’occasion d’un mouvement volontaire ou d’une posture particulière, on parle de « tremblements d’action ».

Il est assez aisé de détecter des tremblements chez votre compagnon mais plus ardu d’en connaître la cause. Ces tremblements sont normaux ou « physiologiques » dans la grande majorité des situations. Dans les autres cas, ils sont dits « pathologiques » et peuvent être secondaires à une maladie. Il est donc important de savoir les distinguer.

Tremblements chez le chien : les causes physiologiques

Peut-être que votre chien tremble tout simplement parce qu’il a froid. En effet, comme chez l’homme, les tremblements (frissons) sont une réaction naturelle de l’organisme pour rétablir sa température corporelle. Les contractions musculaires engendrées lors des tremblements aident l’organisme à produire de la chaleur lorsque la température extérieure est basse. Les races de chiens à poils ras ou les races nues sont particulièrement concernées. Si vous voyez que votre chien tremble régulièrement lorsqu’il est dehors, n’hésitez pas à lui acheter un manteau adapté à sa taille et aux températures extérieures pour le protéger du froid !

De même, n’importe quelle émotion trop intense ressentie par votre chien peut entraîner des tremblements.

  • Par exemple, un stress trop intense peut déclencher des tremblements chez un chien anxieux. Différentes situations sont couramment à l’origine de stress chez les chiens : des bruits inhabituels (orage, pétards, voitures, aspirateur…), une visite chez le vétérinaire, un environnement inconnu, etc … Dans ces cas-là voyez si vous pouvez éloigner votre chien de la source de stress et n’hésitez pas à le caresser pour le rassurer. Sachez qu’il existe des produits naturels apaisants (diffuseurs, colliers), des compléments alimentaires ainsi que des friandises qui peuvent se donner en cure pour les chiens trop stressés.
  • Votre chien peut trembler d’excitation lors d’un grand moment de joie ou dans son sommeil lorsqu’il rêve.
  • La fatigue musculaire déclenchée par un effort physique intense ou une forte douleur peuvent également provoquer des tremblements physiologiques.

Les tremblements associés à ces différentes situations sont classiques, bénins et rentrent dans l’ordre une fois leur cause résolue.

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Tremblements chez le chien : les causes pathologiques

A l’inverse, si votre chien semble prostré et présente d’autres symptômes (nerveux, digestifs, etc.), il est probable que ces tremblements soient pathologiques et il est indispensable de consulter votre vétérinaire

Les intoxications

Les intoxications font partie des causes les plus fréquentes de tremblements pathologiques observés chez le chien.

Des nombreuses substances toxiques peuvent être à l’origine de tremblements, notamment :

  • Les mycotoxines : Ce sont des substances chimiques produites par les moisissures. Les chiens en ingèrent lorsqu’ils mangent des noix pourries ou des aliments périmés dans la poubelle. Ces toxines déclenchent de graves symptômes nerveux, dont des tremblements, qui s’accentuent avec le stress.
  • Les cyanobactéries : aussi appelées « algues bleues », elles sécrètent également des toxines qui sont susceptibles de provoquer des tremblements. Votre animal peut s’intoxiquer en buvant de l’eau contaminée (lac, étang, rivière).
  • Les drogues stimulantes (marijuana, cocaïne, amphétamines)
  • Les méthylxanthines, composés présents dans le chocolat (théobromine), le thé (théophylline) ou le café (caféine) et qui sont toxiques chez le chien (avec aussi symptômes digestifs et cardiaque).
  • La strychnine, poison anciennement utilisé pour lutter contre les renards et les taupes
  • Le métaldéhyde, molécule présente dans les produits anti-limaces
  • Les noix de macadamia

Si votre chien a avalé une de ces substances toxiques, il est impératif de contacter un vétérinaire de toute urgence.

Les tremblements d’origine métabolique

Les tremblements sont parfois déclenchés par la baisse de la concentration sanguine de certaines substances dont  :

  • Le calcium (hypocalcémie)
  • Le magnésium (hypomagnésémie)
  • Le potassium (hypokaliémie)
  • Le glucose (hypoglycémie)

On retrouve ces déséquilibres sanguins dans le cadre de certaines maladies métaboliques comme l’insuffisance rénale chronique (stade avancé), la maladie d’Addison, lors de crise d’hypoglycémie suite à une injection d’insuline chez un chien diabétique ou chez les races toys après un jeûne prolongé, de shunt porto-systémique …

Les tremblements d’origine neurologique

Toute atteinte du cerveau, du cervelet ou du tronc cérébral peut déclencher des tremblements chez le chien. La maladie peut être inflammatoire, cancéreuse, congénitale (présente à la naissance) ou dégénérative (qui s’accentue avec l’âge).

Les affections les plus fréquentes du système nerveux chez le chien sont les méningites (inflammation des méninges) ou les encéphalites (inflammation du cerveau). Ces dernières sont souvent purement inflammatoires mais peuvent être déclenchées par certains agents infectieux comme dans le cas de la maladie de Carré, la néosporose ou encore la parvovirose. La vaccination des chiots est donc fortement recommandée car elle permet de les protéger contre deux de ces agents pathogènes.

Une compression ou une inflammation de la moelle épinière (hernie discale, discospondylite) est parfois à l’origine des tremblements.

Les tremblements d’origine neuromusculaire

Des tremblements peuvent survenir en cas de maladie musculaire (myopathie) ou en cas d’atteinte des nerfs périphériques (neuropathie).

Il existe également chez le chiot une maladie appelée « syndrome du chiot trembleur » ou shaking pups. Elle correspond à un défaut de synthèse de la myéline, qui est la couche de protection qui entoure les nerfs. Cette maladie provoque des tremblements dès la première semaine de vie et est plus fréquente chez le Springer Spaniel, le Bouvier Bernois, le Braque de Weimar ou encore le Samoyède.

Les tremblements d’origine idiopathique chez le chien

Dans certaines situations, les tremblements sont dits « idiopathiques » ce qui signifie qu’aucun élément déclencheur n’est identifié. C’est le cas par exemple des chiens âgés qui peuvent présenter des tremblements du train arrière, particulièrement en station debout.

Un autre exemple est celui des tremblements idiopathiques de la tête, présents dans certaines races (Bouledogue anglais, Boxer, Doberman ou encore American Staffordshire terrier). Ces chiens peuvent présenter des épisodes de tremblements de la tête, de haut en bas ou de droite à gauche. Ces derniers sont généralement accentués en cas d’anxiété.

Les chiens blancs de petite taille (particulièrement le West Highland White Terrier ou le Bichon Maltais) peuvent aussi souffrir du syndrome de tremblements répondant à l’injection de corticoïdes. Ce syndrome mal connu entraîne des tremblements généralisés qui apparaissent généralement entre l’âge de 6 mois et 4 ans. Généralement, un traitement à base de corticoïdes à forte dose permet de résoudre le problème, ce qui laisse suspecter une origine inflammatoire à la maladie.

Enfin, les tremblements sont parfois la seule manifestation de crises d’épilepsie chez le chien, on parle de crises d’épilepsie partielles. Le diagnostic d’épilepsie est généralement établi après exclusion de toutes les autres causes de tremblements.

Que faire si mon chien tremble ?

Si vous constatez que votre chien tremble et qu’il semble en bonne santé, pensez en priorité aux causes simples (froid, émotions fortes). Le simple fait de le calmer ou de le réchauffer peut suffire à faire cesser les tremblements.

Contactez votre vétérinaire si les tremblements persistent ou si votre chien présente d’autres symptômes tel que  :

  • Des pertes d’équilibre ou des convulsions
  • Des troubles digestifs (vomissements, diarrhées)
  • Une fatigue marquée

Votre chien tremble ? Le Filmer est un bon réflexe et peut apporter de précieuses informations à votre vétérinaire traitant. Les symptômes de votre chien peuvent en effet être différents une fois en consultation.

Enfin, si vous suspectez que votre compagnon ait pu ingérer une substance toxique, une consultation s’impose de toute urgence.

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La pancréatite chez le chien : causes, symptômes et traitement



Un diagnostic de pancréatite n’est jamais une bonne nouvelle en médecine vétérinaire. Cette maladie inflammatoire du pancréas peut avoir de lourdes conséquences sur la santé de votre chien ! Mais à quoi est-elle dû ? Comment la reconnaître ? Et surtout quelle prise en charge est possible ? On vous en dit plus dans cet article.

Qu’est-ce qu’une pancréatite ?

Une pancréatite désigne une inflammation du pancréas, organe situé juste derrière l’estomac dans la cavité abdominale. Le pancréas joue un rôle fondamental dans la digestion car il libère dans l’intestin grêle des sucs riches en enzymes permettant la dégradation des aliments. Par ailleurs, il produit aussi les hormones responsables de la régulation de la glycémie (insuline et glucagon).

La pancréatite est dite aiguë ou chronique selon son évolution. Dans le premier cas, les symptômes sont souvent sévères et d’apparition brutale, mais l’inflammation peut être réversible si elle est traitée à temps. Les formes chroniques, à l’inverse, évoluent de manière plus discrète et aboutissent à des lésions irréversibles et peuvent donc, à terme, entraîner une perte de fonction de l’organe. 

Quelles sont les causes d’une pancréatite ?

Il est souvent difficile de déterminer avec certitude la cause d’une pancréatite. Elle résulte de la combinaison d’une sensibilité individuelle de l’animal parfois associée à certains facteurs de risque parmi les suivants :

  • Forte teneur en lipides dans le sang (hypertriglycéridémie)
  • Forte teneur de calcium dans le sang (hypercalcémie)
  • Prise régulière de certains médicaments, notamment des traitements de l’épilepsie (phénobarbital, bromure de potassium) ou encore certaines molécules de chimiothérapie
  • Destruction des globules rouges (dans le contexte d’une piroplasmose par exemple)
  • Traumatisme abdominal 
  • Déshydratation marquée, baisse du volume sanguin

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On estime que l’ingestion en quantité importante d’aliments gras, non adaptés à l’animal est une cause possible d’inflammation du pancréas dans l’espèce canine : restes de viande en sauce après les fêtes, chocolat blanc … Mais toutes les pancréatites chez le chien ne sont pas dues à ça.

Mon chien est-il susceptible de présenter une pancréatite ?

La pancréatite est une maladie relativement fréquente qui peut toucher tous les chiens. Cependant, quelques races sont connues pour être particulièrement à risque, notamment le Schnauzer miniature, le Cavalier King Charles, le Cocker anglais, le Yorkshire ou encore le Colley.

De plus, il vous faudra être particulièrement vigilant si votre chien est en surpoids ou obèse, ou s’il souffre d’une autre maladie hormonale, comme le diabète sucré, le syndrome de Cushing ou encore l’hypothyroïdie.

Quels sont les symptômes d’une pancréatite et quand faut-il consulter ?

La pancréatite aiguë est une urgence en médecine vétérinaire. C’est pourquoi il est important que vous sachiez en reconnaitre les principaux symptômes :

  • Douleur abdominale : le ventre de votre chien peut sembler dur ou gonflé, il peut avoir tendance à s’étirer fréquemment, faire le dos rond ou rester figé
  • Vomissements ou nausées 
  • <>Perte d’appétit totale ou partielle
  • Fatigue et abattement marqué
  • Fièvre
  • Coloration jaune des muqueuses des babines ou des paupières

Si vous constatez un ou plusieurs de ces symptômes, il est impératif de présenter rapidement votre chien en consultation chez votre vétérinaire.

En effet, une prise en charge précoce permet d’améliorer les chances de guérison de votre animal et de diminuer le risque de complications. Par ailleurs, ces symptômes ne sont pas spécifiques d’une pancréatite et peuvent être l’expression d’une autre affection abdominale grave justifiant une consultation en urgence.

Dans le cas des formes chroniques, on observe plutôt des vomissements épisodiques, un appétit plus difficile ou diminué sur le long terme, de la diarrhée ou encore une perte de poids.

Comment diagnostiquer une pancréatite ?

Le diagnostic de pancréatite repose sur la combinaison d’une suspicion clinique et de plusieurs examens complémentaires.

Généralement, votre vétérinaire traitant réalisera une échographie abdominale qui est l’examen de choix pour rechercher des signes d’inflammation du pancréas et écarter une autre cause de douleur abdominale. 

Le dosage d’une enzyme spécifique, la lipase pancréatique canine, permet d’appuyer la suspicion. Cette enzyme peut être évaluée grâce à des tests rapides en clinique, mais son dosage quantitatif est souvent effectué dans un laboratoire extérieur afin de conclure avec certitude.

Enfin, il convient de réaliser un bilan sanguin complet pour rechercher la présence de complications biochimiques (insuffisance rénale ou hépatique), ioniques, ou encore hématologiques (anémie, forte augmentation des globules blancs, problèmes de coagulation).

Comment se traite une pancréatite à court terme ?

Lorsque la cause est identifiée, le traitement repose sur la résolution du facteur déclenchant. Cela peut passer par un changement de régime alimentaire, l’interruption de certains médicaments, le traitement d’une maladie infectieuse (piroplasmose), ou encore la correction d’un taux sanguin de calcium ou de lipides trop élevé.

La gestion d’une pancréatite aiguë requiert une hospitalisation d’une durée variable, afin de mettre en place un traitement de soutien passant par :

  • Une réhydratation par la mise en place d’une perfusion intraveineuse permettant de corriger le défaut de volume sanguin et de soutenir l’irrigation sanguine du pancréas et des reins
  • Le traitement de la nausée et des vomissements par l’administration de traitements anti-vomitifs, anti-acides et de pansements gastriques
  • Le traitement de la douleur abdominale grâce à des molécules dérivées de la morphine
  • Rarement, le traitement des complications bactériennes grâce à des antibiotiques

La reprise rapide de l’alimentation est une priorité en cas de pancréatite. Votre chien peut retrouver spontanément l’appétit grâce au traitement instauré, mais si ce n’est pas le cas, votre vétérinaire sera alors amené à rapidement mettre en place une sonde de réalimentation permettant de lui apporter un aliment sous forme liquide et de couvrir son besoin énergétique. 

L’aliment proposé dans ce cas est très pauvre en matières grasses et hautement digestible, dans le but de soulager au maximum le pancréas et de faciliter la reprise du transit intestinal. Une fois rétablie, il est conseillé de continuer à nourrir l’animal avec un aliment pauvre en graisse surtout s’il présente un profil à risque. Mieux vaudra par compte éviter à tout pris de donner des friandises et restes de tables non adaptés. En cas de surpoids, il sera indispensable de mettre le chien au régime pour limiter au maximum le risque de récidive.

Mon chien peut-il guérir d’une pancréatite ?

L’inflammation du pancréas, sous toutes ses formes, est une affection grave, dont le pronostic varie considérablement en fonction de la prise en charge.

En cas de pancréatite aiguë, les chances de guérison sont bonnes si le diagnostic est rapidement posé et le traitement rapidement mis en place (réalimentation précoce) et si l’animal ne présente pas de complications. Les formes aiguës peuvent être totalement réversibles ou évoluer vers une forme chronique si des lésions définitives s’installent. Elles peuvent également déclencher une autre maladie comme un diabète sucré.

Comment gérer une pancréatite sur le long terme ?

En cas de pancréatite aiguë, même après une guérison complète, un suivi vétérinaire rapproché est nécessaire pour surveiller de près l’apparition d’éventuelles récidives.

Si votre animal souffre de pancréatite chronique, il faudra surtout lui apporter un aliment adapté de manière stricte. Des aliments industriels vétérinaires sont commercialisés spécifiquement pour le soutien de la fonction pancréatique, mais une ration ménagère à base d’aliment frais peut aussi être envisagée. Dans ce cas, la ration doit être élaborée précisément par un ou une vétérinaire nutritionniste afin d’être adaptée à votre chien et à sa maladie.

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Mon chat mange trop vite, explications et solutions



Votre chat vide sa gamelle d’une traite et passe la journée à miauler pour vous réclamer des croquettes ? Il lui arrive de vomir juste après avoir avalé son repas ? Votre félin est un glouton !  Les troubles du comportement alimentaire sont très fréquents chez le chat. Mais quelles en sont les causes ? Et comment l’inciter à manger plus lentement ? 

Quel est le mode d’alimentation naturel du chat ?

A l’état sauvage, les chats peuvent chasser toute la journée pour s’octroyer entre 10 et 20 petits repas par jour ! Bien sûr, nos chats domestiques n’ont pas besoin de chasser pour se nourrir car nous leur fournissons des croquettes qui couvrent leur besoin énergétique. Un chat correctement régulé va donc reproduire ce comportement naturel en venant grignoter quelques croquettes à de nombreuses reprises au cours de la journée. 

Cependant, de nombreux chats perdent cette capacité d’autorégulation et développent un comportement s’apparentant à de la boulimie qui se traduit par :

  • Une ingestion très rapide d’un grand volume d’aliments, >
  • Une absence de mastication,
  • Des vomissements fréquents peu de temps après les repas.

Pourquoi mon chat mange-t-il si vite ?

Plusieurs causes physiologiques, comportementales ou médicales, peuvent expliquer cette perte de l’autorégulation alimentaire. 

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La stérilisation 

La stérilisation entraînerait, chez un grand nombre de chats, une moindre sensibilité aux hormones qui contrôlent la satiété (sensation d’être rassasié). En parallèle, le besoin énergétique de l’organisme se voit diminué. 

Votre chat peut donc avoir plus de difficultés à réguler sa faim et sa prise alimentaire. Il mange alors beaucoup plus vite et de manière excessive par rapport à son besoin, ce qui aboutit inévitablement à une prise de poids si l’accès à la nourriture n’est pas contrôlé. Il est donc souvent nécessaire de rationner les chats stérilisés.

Un mode de distribution inadapté 

Lorsqu’on rationne son animal, il est important de respecter au mieux son mode d’alimentation naturel. La quantité de croquettes quotidienne doit donc, idéalement, être répartie en de nombreux petits repas. Si votre chat reçoit un ou deux repas par jour uniquement, un cercle vicieux risque de s’installer. Votre compagnon, une fois la gamelle vide, va ressentir un stress important jusqu’au prochain repas qu’il risque de dévorer encore plus vite par peur de manquer.

Une alimentation déséquilibrée

Parfois, les chats se jettent sur leur gamelle tout simplement car l’alimentation qu’ils reçoivent ne correspond pas à leur profil et à leurs besoins. Un aliment très riche en lipides est extrêmement appétissant pour votre compagnon, qui aura alors tendance à le dévorer. Malheureusement, les lipides n’auront qu’une faible capacité à calmer sa faim, ce qui risque d’accentuer ce comportement. De plus, ces aliments apportent beaucoup de calories et vont, de ce fait, augmenter le risque d’obésité. Chez un animal en bonne santé, mieux vaut privilégier l’apport en protéines, qui, en plus de leur forte appétence, vont permettre une meilleure satiété. Découvrez sur notre boutique, des croquettes premium pour chat et équilibrées.

Un trouble comportemental 

Le fait que votre chat engloutisse sa gamelle en un rien de temps peut être la manifestation d’un stress chronique. Souvent, vous pouvez constater d’autres symptômes d’anxiété chez votre compagnon comme : 

  • Un léchage excessif,
  • Une malpropreté urinaire (émission d’urines hors de la litière),
  • De l’agressivité, 
  • Un isolement.

Le stress peut être déclenché par un manque de stimulation (vie en appartement sans enrichissement du milieu), une restriction alimentaire, un changement dans l’environnement ou encore le partage du territoire avec plusieurs congénères. 

Une maladie métabolique

Une tendance soudaine à la boulimie chez votre compagnon qui se régulait correctement jusqu’à maintenant doit vous mettre la puce à l’oreille.  De nombreuses maladies peuvent provoquer une augmentation de la faim, et par conséquent de la vitesse d’ingestion chez le chat. Parmi elles, on peut citer :

  • L’hyperthyroïdie féline, 
  • Le diabète sucré, 
  • La présence de parasites intestinaux.

Si vous constatez d’autres symptômes chez votre animal, il est nécessaire de consulter votre vétérinaire car une exploration s’impose.

Quelles sont les solutions pour que mon chat mange moins vite ?

Vous êtes bien conscient que votre chat dévore sa gamelle mais vous ne savez pas comment faire pour y remédier et l’aider à adopter de bonnes habitudes alimentaires ! Nous vous proposons plusieurs idées concrètes à mettre en place :

Mettre en place un mode d’alimentation interactif

Pour éviter « le stress de la gamelle vide » chez votre félin, l’idéal est de pouvoir lui fournir un grand nombre de repas quotidiens pour s’approcher au mieux de son comportement alimentaire naturel.

Il est donc intéressant d’utiliser un mode d’alimentation qui incite le chat à fractionner sa ration quotidienne naturellement. C’est là qu’interviennent les distributeurs interactifs, aussi appelés « gamelles ludiques » ou « puzzle feeders ». Ils existent sous de très nombreuses formes :

  • Bols interactifs, 
  • Labyrinthes à croquettes,
  • Distributeurs roulants, 
  • Plateaux de jeux, etc.

Le principe de ces dispositifs est d’inciter votre chat, qui a l’habitude d’attendre que les croquettes tombent dans la gamelle, à rechercher lui-même sa nourriture. Il va donc obligatoirement ralentir sa prise alimentaire en mangeant ses croquettes une par une. Par ailleurs, le chat qui doit user d’une certaine dose de motivation pour manger va naturellement diminuer la quantité de croquettes ingérées sur la journée. Enfin, en stimulant l’instinct de chasse, ces distributeurs offrent aussi à votre animal une source de jeu et de distraction très intéressante.

Pour que votre chat s’y habitue et en comprenne le fonctionnement, il est indispensable de toujours commencer en douceur. Vous pouvez débuter au niveau le plus facile afin d’éviter qu’il ne se décourage. Votre vétérinaire saura vous conseiller sur les techniques à mettre en place pour faciliter l’apprentissage.

Attention : n’aidez jamais votre félin à faire tomber les croquettes ! Votre matou est très malin et comprendra très rapidement que vous risquez de finir par faire tout le travail à sa place s’il vous miaule à tue-tête dans les oreilles ! 

 S’assurer que l’alimentation soit adaptée

Face à un chat glouton, il est indispensable de faire vérifier la composition des croquettes par votre vétérinaire, notamment en ce qui concerne leur apport énergétique ainsi que leur taux de lipides, de glucides et de protéines. N’hésitez pas à contacter un de nos vétérinaires pour réaliser un bilan nutritionnel et faire le point sur l’alimentation de votre matou si vous êtes perdu (doses, qualité, mode de distribution …).

 

La mise en place d’une ration ménagère (à base d’aliment frais) est également une bonne solution pour ralentir l’ingestion des repas et améliorer la satiété. Le chat doit passer beaucoup plus de temps à mâcher les aliments (particulièrement la viande) et l’augmentation du volume de la ration permet de satisfaire les chats les plus gloutons. Attention, cette ration doit être établie par un vétérinaire pour être équilibrée.

Diminuer le niveau de stress et enrichir l’environnement

Si votre chat est boulimique, il est nécessaire de rechercher et écarter toutes les sources potentielles de stress.

S’il ne sort pas, il est conseillé d’enrichir son environnement. En effet, le chat doit retrouver dans cet espace clos les différents éléments de son territoire naturel. Cela passe notamment par :

  • L’aménagement de cachettes ou de zones d’observation en hauteur,
  • La présence d’espaces de repos sécurisants et calmes, 
  • L’accès à des fenêtres pour que votre chat puisse observer l’extérieur, 
  • La mise à disposition de nombreuses sources de divertissement et d’activité intellectuelle (jeux de formes diverses, exercices d’apprentissage, temps accordé quotidiennement pour le jeu et la dépense physique).

Si votre chat présente malgré tout un stress important, demandez conseil à votre vétérinaire. Vous pouvez aussi dans un premier temps utiliser des solutions naturelles antistress pour aider votre chat à contrôler son anxiété et se sentir mieux dans ses patounes : diffuseur de phéromones ou de plantes, colliers diffuseurs, compléments alimentaires anti-stress pour chats …

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Gale auriculaire chez le chat : symptômes, traitement et prévention



Le chaton que vous venez tout juste d’adopter ne cesse de se gratter les oreilles ? C’est probablement une gale auriculaire ! Rassurez-vous, cette maladie parasitaire très fréquente chez nos compagnons est bénigne et se soigne facilement si elle est correctement prise en charge.

A quoi est due la gale d’oreille chez le chat ? et comment se transmet-elle ?

La gale auriculaire, aussi connue sous le nom de « gale d’oreille », est une otite d’origine parasitaire, liée à la prolifération d’acariens dans les conduits auditifs externes de nos animaux de compagnie. En médecine vétérinaire, on parle d’otacariose, d’otacariase ou d’otodectose d’après le nom de l’acarien responsable, Otodectes cynotis.

Comment se transmet cette maladie ?

Si votre compagnon souffre d’une gale auriculaire, c’est qu’il a été en contact avec d’autres chats porteurs. En effet, cette maladie est très contagieuse et les parasites se transmettent par contact prolongé et étroit entre les chats lors des séances de toilettage ou de câlins. La gale d’oreille est surtout présente dans les collectivités de chats dans lesquelles la proximité entre congénères est importante. Par ailleurs, ces acariens seraient capables de résister plusieurs jours dans le milieu extérieur ce qui favoriserait la contagion dans les environnements infestés.

Les matous particulièrement concernés sont :

  • Les jeunes chatons,
  • Ceux vivant en élevage,
  • Ceux vivant en chatterie ou en refuge.

Le cycle de développement de ces parasites dure environ trois semaines. Ils se nourrissent de débris cutanés, de sang et de lymphe et prolifèrent assez rapidement dans les oreilles des chats. Attention, si vous possédez d’autres animaux (chiens ou furets par exemple), sachez que ces acariens ne sont pas propres au chat et peuvent infester d’autres espèces.

Contrairement aux gales du corps, la transmission de la gale auriculaire aux humains est exceptionnelle. De rares cas ont été rapportés mais restent anecdotiques.

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Quels sont les symptômes de la gale des oreilles ?

Après une incubation de quelques jours, la gale d’oreille se présente de manière assez caractéristique ce qui la rend assez facile à suspecter. Attention, il faut savoir que certains matous sont porteurs d’acariens sans exprimer la maladie (porteurs asymptomatiques) et que la sévérité des symptômes n‘est pas proportionnelle à la quantité d’acariens présents.

Les manifestations de l’otacariose sont dues à :

  • L’action mécanique des otodectes qui provoquent une irritation du conduit auriculaire lorsqu’ils se déplacent et se nourrissent,
  • Les réactions d’hypersensibilité (réaction allergique) chez certains animaux.

Vous pouvez suspecter une gale d’oreille si vous constatez les symptômes suivants chez votre compagnon :

  • La présence de cérumen noirâtre et sec, ressemblant à du marc de café, en grande quantité à l’entrée du conduit,
  • Des démangeaisons intenses (votre chat peut secouer la tête ou se gratter frénétiquement les oreilles avec les pattes arrière),
  • Un port de tête penché.

cérumen noirâtre gale d'oreille chat

Généralement, la gale auriculaire atteint les deux oreilles. Le prurit (terme médical qui désigne les démangeaisons) est parfois si sévère que l’animal peut se blesser à force de se gratter. Il présente alors des plaies, des croûtes ou des zones dépilées sur le pavillon des oreilles ou sur la tête.

Dans de rares cas, les acariens peuvent se loger dans le reste du pelage et provoquer des boutons et des démangeaisons sur l’ensemble du corps.

Sur quoi repose le diagnostic de la gale auriculaire ?

La suspicion de gale auriculaire est plus ou moins forte selon le contexte d’apparition des symptômes ainsi que l’âge, la provenance et le mode de vie de votre compagnon.

Bien que les gales d’oreille représentent plus de 50% des otites chez le chat, il peut être tout de même nécessaire d’exclure les autres causes d’inflammation auriculaire :

  • Les otites à corps étranger,
  • Les otites bactériennes,
  • Les otites à levures dues à Malassezia, un petit champignon microscopique,
  • Les otites démodéciques dues Demodex, un autre type de parasite,
  • Les otites d’origine allergique.

Votre vétérinaire sera amené à examiner le conduit auriculaire de votre chat à l’aide d’un otoscope et prélever du cérumen afin de l’observer au microscope. Dans la majorité des cas, des acariens adultes ou des œufs de parasites sont constatés, ce qui confirme la suspicion de gale d’oreille.

Un résultat négatif ne permet pas pour autant d’exclure complètement la maladie :

  • Car certains chats sont porteurs d’une faible quantité de parasites qui rend leur observation difficile.
  • Pour d’autres, la présence d’un cérumen très abondant peut gêner l’examen microscopique.

Comment soigner mon chat atteint d’une gale auriculaire ?

Bien que bénigne, la gale d’oreille s’avère très gênante pour votre compagnon. Non traitée, elle peut également provoquer diverses complications :

  • Des otites secondaires (bactériennes ou fongiques),
  • Une perforation du tympan,
  • Des infections bactériennes cutanées liées à la présence des plaies de grattage.

Le premier objectif du traitement est d’éliminer les acariens grâce à des molécules dites « acaricides », administrées soit :

  • Par voie locale (ou topique), grâce à une pommade appliquée directement dans le conduit auriculaire
  • Par voie générale (ou systémique), grâce à une pipette (ou spot-on) à appliquer sur la peau entre les omoplates.

Que ce soit pour l’une ou l’autre de ces options thérapeutiques, l’administration doit être répétée à fréquence régulière afin d’éliminer l’ensemble des acariens. Votre vétérinaire saura choisir la forme la plus adaptée à votre chat.

Le second objectif est de permettre l’évacuation du cérumen pour dégager le conduit auditif et éliminer mécaniquement une partie des otodectes. Il est nécessaire de nettoyer tous les deux ou trois jours les oreilles de votre compagnon avec un nettoyant auriculaire adapté pendant au moins 3 semaines. N’hésitez pas à demander conseil sur la meilleure manière de procéder pour nettoyer les oreilles de votre chat.

Enfin, si ce dernier présente une inflammation particulièrement marquée ou une allergie sous-jacente, il est possible qu’il reçoive également un traitement anti-inflammatoire. Ce traitement se présente souvent sous la forme d’une lotion auriculaire ou de comprimés à administrer par voie orale.

Quelles mesures de prévention mettre en place ?

Étant donné sa forte contagiosité, la gale auriculaire est capable de se transmettre rapidement à tous les animaux du foyer. Si un de vos félins domestiques est atteint, il est conseillé de traiter simultanément l’ensemble de vos compagnons, y compris ceux qui ne présentent pas de symptôme.

Le nettoyage en profondeur et le traitement de l’environnement avec des produits acaricides peut s’avérer nécessaire dans les environnements très contaminés (chatteries, élevages).

Certains traitements antiparasitaires actifs contre les puces et les tiques sont aussi efficaces contre les acariens de la gale d’oreille. Leur administration régulière représente un bon moyen de prévention. Votre vétérinaire saura vous conseiller sur le traitement le plus adapté à votre chat selon son âge et son mode de vie.

Enfin, n’oubliez pas d’inspecter régulièrement les oreilles de votre compagnon. Si vous constatez la présence de lésions, de rougeurs ou de cérumen en quantité anormale, alors une consultation chez votre vétérinaire s’impose.

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Mon chien mange trop vite, explications et solutions



Votre chien finit ses repas en un temps record ? Vous avez à peine déposé sa gamelle qu’elle est déjà vide ? Comme un grand nombre de propriétaires de chien, vous avez un animal très glouton ! Voici quelques astuces pour faire en sorte que votre compagnon mange moins vite.

Mon chien mange trop vite : Pourquoi ?

Bien qu’assez fréquent, ce comportement fait partie du caractère du chien et tous n’auront pas la même attitude face à leur gamelle. Certains chiens très gloutons vont en ingurgiter le contenu en quelques secondes alors que d’autres vont prendre leur temps pour achever leur repas. Quelques races sont particulièrement réputées pour manger à toute allure comme le Labrador, le Golden Retriever ou encore le Beagle par exemple.

Les chiens excessivement voraces peuvent agir de la sorte par esprit de compétition pour la nourriture. En effet, chez les loups, la hiérarchie de meute conditionnait l’accès aux ressources alimentaires. Bien que nos chiens domestiques soient très différents de leurs ancêtres, il est clair que ceux qui vivent avec d’autres congénères ont tendance à manger plus rapidement par concurrence alimentaire. Les chiots qui grandissent dans une portée avec une forte compétition pour l’accès à la nourriture peuvent conserver ce comportement toute leur vie. De la même manière, les chiens ont tendance à ingérer une plus grande quantité d’aliment lorsqu’ils vivent avec d’autres chiens que lorsqu’ils vivent seuls. C’est ce qu’on appelle l’effet de « facilitation sociale », qui est un phénomène d’influence de groupe et d’imitation.

Cette gloutonnerie peut aussi être expliquée par un apport calorique insuffisant ou un apport inadapté aux besoins nutritionnels (protéines, glucides, matières grasses). Toutes les croquettes n’apportent pas la même quantité d’énergie et leur composition varie énormément sur le plan nutritionnel. Si votre chien engloutit sa gamelle à toute vitesse et vous réclame à manger le reste de la journée, il a peut-être faim et sa ration doit dans ce cas être réévaluée.

Attention ! Dans certains cas, l’augmentation excessive de l’appétit (qu’on appelle polyphagie) peut être la manifestation d’une maladie hormonale (hypothyroïdie, syndrome de Cushing, diabète sucré etc.). Si votre toutou, qui se contentait jusque-là de sa ration quotidienne, se met subitement à voler de la nourriture ou à réclamer sans cesse, n’hésitez pas à en parler à votre vétérinaire.

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Pourquoi ralentir la prise alimentaire ?

Un chien qui mange trop vite peut finir par avoir des problèmes de santé du fait de son comportement alimentaire. De la même façon, une prise alimentaire trop rapide impact de façon négative son sentiment de satiété.

Éviter le risque de surpoids

Le fait que votre chien dévore ses repas ne signifie pas nécessairement qu’il est affamé ! Une erreur classique est d’augmenter le volume de la ration en pensant le satisfaire. Il faut savoir que les chiens qui dévorent leurs repas sont capables de manger jusqu’à atteindre la capacité de distension maximale de leur estomac, bien au-delà de leur besoin énergétique. La principale conséquence de cette suralimentation, à terme, est le surpoids voire l’obésité, souvent à l’origine de complications médicales.

Éviter les régurgitations ou les vomissements

Un chien qui vide sa gamelle en quelques secondes voit son estomac se remplir très rapidement. Une surcharge gastrique peut provoquer une indigestion, à l’origine de régurgitations ou de vomissements rapidement après le repas (souvent dans les deux heures). Contrairement aux régurgitations, les vomissements s’accompagnent de violents efforts abdominaux jusqu’à l’évacuation du bol alimentaire.

Limiter l’aérophagie et les ballonnements

Quand votre chien dévore ses croquettes, il avale une très grande quantité d’air qui se retrouve dans l’estomac puis dans les intestins. Cette aérophagie peut générer des douleurs digestives importantes, liées à la dilatation de l’estomac et des intestins ainsi que des flatulences peu appréciées par les propriétaires.

Diminuer le risque d’un Syndrome de Dilatation-Torsion d’Estomac (SDTE)

Le SDTE est une affection extrêmement grave qui concerne particulièrement les chiens de grandes races ou de races géantes. Bien que les causes exactes de son déclenchement soient encore inconnues, il a été prouvé que l’ingestion rapide d’un repas de volume important était un facteur de risque. L’estomac se remplit d’aliments et d’air, qui s’accumule par aérophagie et par fermentation bactérienne. L’estomac se dilate excessivement et finit souvent par se tordre sur lui-même, provoquant un état de choc gravissime chez le chien. Cette complication est mortelle si elle n’est pas prise en charge très rapidement.

Quelles sont les solutions pour que mon chien mange plus lentement ?

Votre chien mange trop vite ? Ce n’est pas une fatalité ! Différentes astuces permettent de ralentir sa prise alimentaire :

  • Vérifier la composition des croquettes et le volume de la ration

Votre chien mange trop vite peut être parce qu’il a faim et que les doses dans sa gamelle ne sont pas les bonnes ou bien parce que la composition de ses croquettes n’est pas assez rassasiante.

N’hésitez pas à consulter notre article sur la quantité de croquettes que vous devez distribuer à votre chien.

En effet, évitez de vous fier uniquement aux volumes indiqués sur les paquets de croquettes. Ces quantités possèdent un rôle informatif mais ne conviennent pas à tous les chiens. Par ailleurs, il est parfois nécessaire d’ajuster l’apport de certains nutriments (protéines notamment) et un changement alimentaire peut vous être proposé par votre vétérinaire.

Humidifier les croquettes avec de l’eau tiède ou apporter une partie de la ration sous forme de pâtée, peut aider votre chien à remplir son estomac, à se sentir mieux calé et donc peut être moins se jeter sur la gamelle suivante.

  • Utiliser une gamelle anti glouton

Pour ralentir la prise alimentaire, rien de tel que les gamelles interactives ou ludiques ! Ces dernières se présentent sous de très nombreuses formes : des plateaux de jeu, des tapis de fouille, des distributeurs ludiques ou encore des bols à alimentation lente. Leur objectif commun est de compliquer l’accès de votre chien à ses croquettes. Votre compagnon va donc devoir fournir un effort pour s’alimenter, tout en s’amusant. Cela va donc nécessairement allonger la durée de ses repas et améliorer son sentiment de satiété. Les essayez, c’est les adopter !

gamelle ludique pour chien afin de ralentir la prise alimentaire

  • Favoriser la mastication

Un bon moyen de ralentir la prise alimentaire est d’augmenter la mastication. Cette dernière a également des effets positifs sur l’hygiène bucco-dentaire en ralentissant le dépôt du tartre. Pour pousser votre chien à mâcher, l’idéal est de lui distribuer une ration ménagère. Celle-ci est composée d’aliments frais (viande, légumes, matières grasses, féculents et complément de vitamines et de minéraux) et doit être calculée par votre vétérinaire pour s’adapter aux besoins de votre chien. La consistance des aliments (la viande particulièrement) favorise la mastication et l’augmentation du volume de la ration permet une meilleure satiété.

  • Le nourrir à distance de ses congénères

Si vous possédez plusieurs chiens, il est très important de les nourrir dans des espaces séparés, au calme, afin d’éviter la compétition pour la ressource alimentaire. Ceci permettra également d’éviter les bagarres et les agressions lorsque la concurrence est forte.

  • Fractionner la ration en plusieurs repas distribués à heures fixes

L’ingestion d’un repas unique et volumineux génèrera davantage de troubles digestifs que plusieurs petits repas répartis sur la journée. Votre chien, s’il ne mange qu’une fois par jour, risque d’avoir faim quelques heures plus tard et donc se jeter sur le repas du lendemain. Le fait de fractionner la ration quotidienne en deux ou trois repas permettrait également d’améliorer la sensation de satiété (le fait d’être rassasié) et de diminuer le risque de SDTE.

Par ailleurs, nourrir son chien à heures fixes est très important. L’inverse pourrait générer du stress chez votre compagnon et l’inciter à dévorer son repas.

N’hésitez pas à vous tourner vers votre vétérinaire traitant qui saura vous conseiller sur les mesures les plus adaptées à votre compagnon et son mode de vie.

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L’échinococcose chez le chien :  symptômes, diagnostic et prévention


Qu’est-ce que l’échinococcose ?

L’échinococcose est une maladie provoquée par des vers plats de la famille des ténias. 

On distingue deux formes d’échinococcose en fonction du parasite responsable et du mode de transmission au chien :

  • La forme « alvéolaire »
  • La forme « hydatique »

Ces deux maladies sont des zoonoses, c’est-à-dire des maladies qui se transmettent entre les humains et les animaux.

L’échinococcose sous sa forme « alvéolaire » est due à un parasite appelé Echinococcus multilocularis, principalement hébergé par le renard, et dans une moindre mesure par les animaux de compagnie. Cette parasitose est présente notamment dans le nord et l’est de la France. Bien que cela s’avère assez rare, les chiens s’infestent en ingérant de petits rongeurs, qui sont dits « hôtes intermédiaires » car porteurs de larves du parasite. 

La forme « hydatique », liée à Echinococcus granulosus, est présente sur l’ensemble du territoire. Le chien s’infeste lorsqu’il est nourri avec des abats de bœuf, mouton ou autres herbivores eux-mêmes porteurs de larves d’échinocoques.

Votre chien peut donc à son tour héberger des parasites adultes. Ceux-ci se multiplient dans son tube digestif et leurs œufs microscopiques sont évacués par milliers dans les matières fécales. Les humains se contaminent ensuite en avalant accidentellement ces œufs de parasite. L’ingestion se produit généralement en consommant des fruits ou légumes mal lavés (et souillés par des excréments) ou après un contact direct avec un chien porteur si le lavage des mains n’est pas respecté.

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Quels sont les symptômes de l’échinococcose et comment la diagnostiquer ?

L’échinococcose est une maladie généralement bénigne chez nos animaux de compagnie. 

Dans la très grande majorité des cas, votre chien ne présentera pas de symptôme. On dit alors qu’il est « porteur sain », c’est-à-dire qu’il peut supporter le parasite et le transmettre sans exprimer la maladie.

Chez les chiens très fortement infestés, l’échinococcose peut se manifester par de la diarrhée et un amaigrissement.

Les symptômes sont, à l’inverse, très graves chez les humains qui peuvent présenter : 

  • De la nausée, de la fièvre et une jaunisse, consécutives à une destruction du foie (potentiellement fatale) en cas d’infestation à E. multilocularis (échinococcose alvéolaire),
  • De la toux, un essoufflement, une douleur abdominale et de la nausée liés à la présence de kystes dans le foie ou les poumons en cas d’infestation à E. granulosus (échinococcose hydatique).

Ces symptômes peuvent parfois apparaître plusieurs années après l’infestation

Chez le chien, une analyse de selles peut mettre en évidence des œufs d’échinocoques. Cependant, le diagnostic de certitude est difficile à obtenir car ces œufs ne sont pas différenciables de ceux des autres ténias. Certaines techniques comme la PCR permettent d’identifier le parasite mais sont rarement effectuées chez les animaux de compagnie en France.

Un chien porteur de ténia en zone de circulation active d’échinocoques doit donc systématiquement être considéré comme porteur potentiel.

Actuellement, l’accent est principalement mis sur la mise en place de mesures préventives plus que sur le diagnostic chez le chien.

Comment prévenir l’échinococcose ?

Protéger votre chien, c’est surtout vous protéger !

La principale mesure de prévention est la vermifugation à l’aide d’un traitement actif contre les échinocoques. Le vermifuge doit être administré à intervalles réguliers, qui dépendent du mode de vie du chien.

Votre chien est particulièrement exposé si :

 

  • Il chasse,
  • Il risque de consommer des cadavres de rongeurs sauvages, 
  • Il partage le même milieu de vie que des renards (campagne, lisière de forêt),
  • Il côtoie du bétail (moutons, chèvres, vaches).

Chez ces chiens, une vermifugation mensuelle est recommandée. Votre vétérinaire traitant pourra vous conseiller sur le traitement le plus adapté à votre compagnon.

Sachez que pour voyager dans certains pays, notamment au Royaume-Uni, en Irlande, en Finlande ou encore en Norvège, une vermifugation contre l’échinococcose est requise dans les jours précédant le voyage. N’hésitez pas à vous renseigner au préalable auprès de votre vétérinaire, les modalités pouvant varier selon les pays.

D’autres mesures de prévention permettent de limiter le risque d’infestation : 

  • Ne consommez pas de baies, fruits sauvages ou légumes du potager sans les avoir bien lavés,
  • Lavez-vous systématiquement les mains après avoir caressé votre chien,
  • Évitez de laisser votre compagnon vous lécher les mains ou le visage,
  • Ne nourrissez pas vos chiens avec des abats crus, 
  • Ne manipulez jamais de cadavres d’animaux sauvages.

Si vous pensez avoir été en contact à risque avec un chien porteur ou si vous présentez des symptômes d’échinococcose, rapprochez-vous rapidement de votre médecin traitant.

Jusqu’à quel âge un chat peut-il vivre ?



La longévité des chats ne cesse d’augmenter avec les années pour le plus grand bonheur des amoureux des félins. En effet, votre chat a sans doute une place à part entière au sein de votre foyer et vous tenez à ce qu’il reste à vos côtés le plus longtemps possible. Mais qu’est-ce qui influence l’espérance de vie de nos chats ? Comment optimiser leur longévité et leur qualité de vie ?

La longévité du chat en quelques chiffres

Actuellement, selon les études, les chats vivent en moyenne entre 12 et 15 ans. Or, il est courant qu’en pratique certains individus dépassent l’âge de 15 ans voire de 20 ans (équivalent à environ 100 ans chez les humains). Les chats titulaires des records mondiaux de longévité ont même franchi le seuil très respectable des 30 ans !

Ces chiffres ne concernent bien sûr que les chats domestiques et non les chats sauvages ou errants. Par ailleurs, ces données ne sont que des moyennes et ne reflètent pas les disparités importantes qui existent entre les chats concernant l‘espérance de vie. En effet, une étude de 2014 réalisée en Angleterre révèle deux « pics » de mortalité chez le chat, l’un centré autour d’un an et l’autre autour de 16 ans. Qu’est-ce qui peut donc expliquer ces différences de longévité ?

Qu’est-ce qui influence l’espérance de vie du chat ?

Certains facteurs de risques, liés aux chats mais aussi à leur environnement, permettraient d’expliquer les différences de durée de vie entre chats :

  • L’accès à l’extérieur

L’espérance de vie des chats qui sortent est généralement plus courte que celle des chats vivant en appartement. Ils sont bien évidemment plus exposés à des dangers potentiellement mortels : accidents de la route, maladies transmissibles par les autres chats ou par les parasites, bagarres, intoxications, etc. En effet, presque 50% des cas de mortalité avant 5 ans seraient liés à des traumatismes, majoritairement des accidents de la voie publique qui sont souvent lourds de conséquences chez le chat.

  • L’appartenance ou non à une race

Les chats croisés (ou chats « de gouttière ») vivraient plus longtemps que les chats de race pure, bien que cela ne concerne pas toutes les races de chats. Les chats de race Siamois, Persan, Burmese ou Sacré de Birmanie auraient une durée de vie particulièrement longue contrairement aux chats de race Abyssin, Maine Coon, Ragdoll, British Shorthair ou encore Bengal. Ceci peut s’expliquer par la présence de prédispositions à des maladies génétiques dans certaines races.

  • La stérilisation

La stérilisation prolongerait sensiblement la vie des chats, d’autant plus chez les mâles. Les animaux stérilisés sont moins sujets aux bagarres de territoire ce qui diminue le risque de blessures associées et de transmission de maladies graves comme la leucose féline ou le FIV (aussi connu sous le nom de « SIDA du chat »). Chez la femelle, la stérilisation précoce écarte également la possibilité d’une gestation, toujours à l’origine d’un risque pour la chatte, et réduit drastiquement le risque d’apparition de tumeurs mammaires avec l’âge.

  • L’état d’embonpoint

Être mince permettrait aux chats de vivre plus longtemps. En effet, le surpoids et l’obésité sont des facteurs de risque de mortalité précoce. Comme chez les humains, ils sont à l’origine de nombreuses maladies chroniques pouvant mettre en danger la vie de votre animal. Celles-ci sont par exemple :

  • Le diabète sucré,
  • L’asthme,
  • Les calculs urinaires
  • Les maladies cardiovasculaires.

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Comment protéger mon chat et prolonger son espérance de vie ?

Une alimentation de qualité peut aider à prolonger la durée de vie de votre félin. Il est indispensable de lui fournir un aliment (croquettes et/ou pâtée) équilibré et adapté à son statut physiologique (chaton, chat adulte ou senior) ainsi qu’à ses éventuels problèmes de santé. Le maintien de son poids de forme est aussi primordial afin d’éviter les complications liées au surpoids.

Les chats sont par ailleurs aujourd’hui mieux suivis sur le plan médical, ce qui, en parallèle des progrès de la médecine vétérinaire, contribue nettement à l’augmentation de leur longévité. Cela passe par :

Les chats sont considérés comme des patients seniors dès l’âge de 11 ans et à partir de 15 ans comme des patients gériatriques ! Une consultation régulière chez votre vétérinaire traitant permettra dans un grand nombre de cas de diagnostiquer certaines maladies particulièrement fréquentes et mortelles chez le chat âgé (maladie rénale chronique, diabète sucré, maladies tumorales…).

Le dépistage de ces maladies repose sur la réalisation d’un examen clinique, d’un bilan sanguin ou d’autres examens complémentaires. Dans l’immense majorité des cas, une prise en charge précoce de ses problèmes de santé améliorera considérablement son espérance et sa qualité de vie.

Si votre chat a plus de 11 ans, un examen tous les 6 mois chez votre vétérinaire est alors recommandé afin de s’assurer de son état de santé et l’aider à bien vieillir en lui prodiguant les soins nécessaires à son confort.

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La pancréatite chez le chat : causes, symptômes et traitement



Qu’est-ce qu’une pancréatite ?

Le pancréas est un organe situé dans l’abdomen, juste derrière l’estomac. Il est indispensable à la digestion car il produit et libère des enzymes capables de dégrader les aliments via les sucs pancréatiques. Il joue également un rôle majeur sur la régulation de la glycémie en produisant deux hormones : l’insuline et le glucagon.

On parle de pancréatite en cas d’inflammation du pancréas.

Chez le chat, le conduit pancréatique, par lequel sont évacués les sucs pancréatiques, rejoint le canal cholédoque, une des principales voies biliaires issue du foie avant de s’aboucher dans l’intestin à la sortie de l’estomac. Il existe donc une grande proximité entre l’intestin grêle, le foie et le pancréas. Les pancréatites félines sont donc souvent associées à des infections ou inflammations intestinales et hépatiques, dans le cadre de ce qu’on appelle les « Triades félines ».

Selon la vitesse d’apparition, la sévérité des symptômes et l’aspect plus ou moins définitif des lésions, les pancréatites sont dites « aiguës » ou « chroniques ». Les pancréatites aiguës, assez rares chez le chat, se manifestent généralement par des symptômes évidents et d’apparition rapide. Les pancréatites chroniques, à l’inverse, sont beaucoup plus discrètes et passent régulièrement inaperçues.

Qu’est-ce qui peut déclencher une pancréatite chez mon chat ?

Comme chez le chien, la cause d’une pancréatite est rarement identifiée chez le chat. Néanmoins, de nombreuses origines sont possibles :

  • Forte teneur en calcium dans le sang (hypercalcémie),
  • Traumatisme abdominal (accident de la route, chute d’un balcon),
  • Déshydratation marquée,
  • Hypotension sévère (lors d’une anesthésie ou d’un saignement important par exemple),
  • Infection virale (calicivirus, coronavirus, parvovirus, herpesvirus),
  • Infection parasitaire (toxoplasmose).

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Est-ce que mon chat est à risque de présenter une pancréatite ?

Les pancréatites sont des affections relativement fréquentes chez le chat, particulièrement chez les chats européens d’âge moyen, bien que tous les individus puissent être concernés. v

Les chats qui souffrent de diabète sucré, d’une maladie inflammatoire chronique de l’intestin (MICI), d’une maladie hépatique ou encore d’une anémie d’origine immunitaire sembleraient plus à risque de déclencher une pancréatite.

Quels sont les symptômes d’une pancréatite chez le chat ?

En cas de pancréatite aiguë, les chats présentent souvent une perte d’appétit, partielle ou totale, associée à des vomissements, un abattement marqué et parfois de la fièvre. Votre chat peut se cacher ou encore sembler avoir mal au ventre. Vous pouvez aussi constater une coloration jaune de ses muqueuses et de sa peau.

Cependant, la plupart du temps, la pancréatite féline s’exprime à bas-bruit et n’est pas facile à détecter.

Si vous remarquez que depuis quelques temps votre chat refuse de s’alimenter, vous semble fatigué ou maigrit, il est impératif de consulter car ces symptômes discrets peuvent être l’expression d’une pancréatite chronique.

Comment se diagnostique une pancréatite chez le chat ?

Face à ces signes cliniques peu spécifiques, votre vétérinaire vous proposera souvent en premier lieu la réalisation d’un bilan sanguin complet afin d’exclure toute autre maladie pouvant s’exprimer de manière similaire, en particulier : 

  • Une insuffisance rénale,
  • Une maladie hépatique (lipidose, cholangite, cancer du foie),
  • Une maladie inflammatoire chronique de l’intestin (MICI),
  • Un cancer du tube digestif.

Le bilan sanguin peut révéler des signes d’inflammation parfois associés à une élévation des marqueurs du foie ou des reins en cas de complications.  

Lorsqu’une pancréatite féline est suspectée, le diagnostic de certitude passe par une échographie abdominale, réalisée par un vétérinaire expérimenté, qui permet de visualiser les signes d’inflammation du pancréas. L’échographie peut également mettre en évidence une atteinte du foie et des intestins en parallèle.

Enfin, le dosage de la lipase pancréatique féline permet d’appuyer la suspicion voire de confirmer avec certitude le diagnostic. Votre vétérinaire peut réaliser cette analyse sur place, à la clinique, ou l’envoyer dans un laboratoire à distance.

Comment soigne-t-on un chat d’une pancréatite ?

Une fois le diagnostic établi, il est bien sûr nécessaire de traiter la cause à l’origine de la pancréatite. Dans la plupart des cas, cette dernière n’est pas connue et un traitement de soutien est mis en place.

Si votre chat souffre de pancréatite aiguë, il devra être hospitalisé à la clinique. Des mesures de soins intensifs seront alors nécessaires :

  • Mise en place d’une perfusion intraveineuse pour corriger la déshydratation et soutenir l’irrigation sanguine du pancréas,
  • Anti-vomitifs par voie injectable, pansements digestifs et/ou anti-acides en cas de nausées ou de vomissements,
  • Traitement de la douleur avec des molécules dérivées de la morphine,
  • Traitement antibiotique si une infection bactérienne est suspectée. 

Si votre animal ne s’alimente pas, votre vétérinaire sera alors amené à lui poser une sonde de réalimentation. En effet, une réalimentation précoce est primordiale dans le cadre d’une pancréatite. Elle permet d’améliorer le pronostic et d’éviter des complications graves d’une anorexie prolongée, comme une lipidose hépatique.

 

En cas de pancréatite chronique, la prise en charge repose sur une bonne gestion de la douleur, l’administration d’anti-nauséeux et de stimulants de l’appétit, et une complémentation en enzymes pancréatiques si une insuffisance pancréatique est présente. L’hospitalisation n’est pas toujours nécessaire et dépend de l’état clinique de votre animal.

L’alimentation prescrite est généralement très pauvre en matières grasses mais doit être adaptée au cas par cas en fonction des autres maladies associées et de la prise alimentaire de votre chat.

Quel est le pronostic d’une pancréatite ?

La gravité et le pronostic d’une pancréatite dépendent beaucoup de la précocité du traitement, de la sévérité des symptômes et de la présence de complications associées.

 

Si votre chat présente une pancréatite modérée, rapidement prise en charge, il a de grandes chances de s’en sortir. A l’inverse, le pronostic s’assombrit sérieusement si les symptômes sont marqués ou si la maladie a le temps de s’installer et de provoquer des complications. 

Si vous constatez une baisse de forme chez votre chat, s’il vomit ou refuse de se nourrir, ou s’il maigrit à vue d’œil, n’attendez pas et contactez votre vétérinaire.

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