Vaccination contre le coryza chez le chat : Tout ce qu’il faut savoir


Le saviez-vous ? Le coryza, aussi appelé « rhinotrachéite virale féline », n’est pas à proprement parler une maladie. Il s’agit plutôt de ce qu’on appelle un syndrome, c’est-à-dire un ensemble de symptômes regroupés sous la même dénomination (comme le syndrome grippal chez l’Homme). Le coryza est extrêmement contagieux et très fréquent au sein de la population féline. On estime en effet que 70% de la population mondiale féline est porteuse du coryza.

Quels sont les signes du coryza ?

Le coryza est une affection respiratoire très contagieuse. Il peut être provoqué par un cortège de différents agents infectieux :

  • L’Herpèsvirus félin,
  • Le Calicivirus félin,
  • Un Réovirus félin.

Des surinfections bactériennes dues à Bordetella bronchiseptica , ou à des bactéries du genre Mycoplasma ou encore Chlamydophila sont fréquemment observées et viennent compliquer le tableau clinique.

Le coryza se présente sous différentes formes :

  • Une forme aigue à suraiguë, parfois violente et potentiellement mortelle si l’animal atteint est fragile (chaton, animal immunodéprimé)
  • Une forme chronique, généralement liée à l’infection due à l’Herpèsvirus et/ou au Calicivirus, qui se manifeste cliniquement plusieurs fois au cours de la vie de l’animal, à l’occasion de périodes de stress, chez environ 50% des chats porteurs.

Les symptômes observés en cas d’infection au coryza sont d’origine :

  • Respiratoire : éternuements, reniflements, jetage nasal (= écoulement purulent), respiration sifflante, croûtes au niveau des narines pouvant encombrer et gêner le passage de l’air.
  • Oculaire : écoulement translucide (= epiphora) ou purulent (= chassie) au niveau des yeux, conjonctivite et parfois même présence d’ulcères au niveau de la cornée. Ces signes sont plus étroitement liés à la présence de l’Herpèsvirus félin.
  • Buccale : on observe parfois des ulcérations de la langue ou de l’arrière-gorge ainsi qu’une gingivite plus ou moins sévère, plus liés à la présence du Calicivirus félin.
  • Générale : abattement, baisse d’appétit, déshydratation…

La contamination peut se faire par contact direct avec un animal déjà infecté pour les chats qui sortent. Néanmoins, les chats n’ayant pas accès à l’extérieur peuvent tout de même être atteints car les virus sont véhiculés par l’air ou les membres du foyer. Les voies de contamination sont principalement nasales, orales et oculaires. Les chats vivant en collectivité sont beaucoup plus à risques de développer une infection (élevage, refuge, exposition…).

Le diagnostic est généralement établi assez facilement par le vétérinaire, sur la base de l’observation des symptômes. En fonction de la sévérité des signes cliniques et du profil de votre animal, celui-ci décidera de mettre en place ou non des traitements médicaux pouvant aller de la simple utilisation d’un collyre, d’un aérosol pour dégager les voies respiratoires, d’antibiotiques à la maison, à une hospitalisation sous perfusion avec traitements par voie intra-veineuse.

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Prévention autour du coryza

En raison de la forte prévalence du coryza et de sa contagiosité importante, le seul moyen de lutter contre la propagation de ce syndrome est l’utilisation de la vaccination.

Les vaccins disponibles actuellement en médecine vétérinaire permettent de protéger l’animal contre l’Herpèsvirus félin, le Calicivirus félin et la chlamydiose. Les autres agents pathogènes responsables d’un syndrome coryza ne sont, à l’heure actuelle, pas concernés par les vaccinations. C’est une des raisons pour lesquelles des chats parfaitement vaccinés peuvent tout de même présenter des symptômes du coryza.

Par ailleurs, les vaccins contre le coryza ne permettent pas toujours d’empêcher l’animal de s’infecter mais ils atténuent la gravité des symptômes et la contagiosité. Un animal vacciné excrétera en effet moins de charge virale dans ses sécrétions et, ainsi, sera moins contagieux pour ses congénères.

Quel est le protocole de vaccination contre le coryza ?

Les chats peuvent débuter leur primovaccination à compter de l’âge de 8 semaines. Il convient de réaliser deux à trois injections à 4 semaines d’intervalle pour que la primovaccination soit complète (8, 12 et 16 semaines). Ensuite, un rappel annuel est indispensable pour stimuler le système immunitaire et maintenir une protection optimale durant toute la vie de l’animal. Ce protocole est valable pour le vaccin contre le calicivirus et l’herpesvirus félin (vaccin du coryza considéré comme essentiel chez le chat) et pour le vaccin contre la chlamydiose.

Une seule marque de vaccin contre le coryza, au sens strict, confère une immunité qui dure 2 à 3 ans une fois le protocole de primovaccination effectué.

Quels sont les effets secondaires possibles de la vaccination contre le coryza chez le chat ?

Les effets indésirables suite à la vaccination contre le coryza ne sont pas fréquemment observés. Le plus souvent, ils sont transitoires et légers avec apparition d’un nodule au point d’injection qui va mettre plusieurs jours à disparaître ou fièvre et fatigue pendant 24-48H. Chez les chats un peu sensibles, on peut observer, après une vaccination contre le coryza avec des vaccins atténués des petits éternuements et écoulement oculaire séreux pendant quelques jours. Les effets secondaires graves sont rares. Pour en savoir plus nous vous invitons à lire notre article : « les effets indésirables des vaccins chez le chat ».

Quel est le prix d’un vaccin contre le coryza ?

La vaccination contre le coryza, considérée comme essentielle chez le chat, fait souvent partie d’une consultation vaccinale globale au cours de laquelle le vétérinaire va également vacciner l’animal contre le typhus et, s’il présente un profil à risque, la leucose féline. Ainsi, le prix du vaccin contre le coryza est englobé dans le prix de la consultation vaccinale. Ce tarif peut être variable en fonction de nombreux paramètres, notamment la localisation de votre vétérinaire (il est souvent plus onéreux de faire vacciner son chat en plein centre de Paris qu’à la campagne). Globalement, il faut compter autour de 60-75€ pour une consultation vaccinale classique chez le chat, auxquels peuvent venir s’ajouter des dépenses comme l’achat d’un produit antipuces ou d’un vermifuge par exemple.

Durée de gestation du chien : combien de temps dure la grossesse ?


La gestation, correspondant au développement des fœtus au sein de l’organisme après la fécondation, est une période dont la durée varie d’une espèce à l’autre. Il existe plusieurs critères faisant varier cette durée, mais de manière générale, plus l’animal est grand, plus la période de gestation est longue. Pour autant, dans l’espèce canine, quelle que soit la race de chien concernée, la durée de gestation est toujours identique. Notre vétérinaire vous explique dans cet article combien de temps dure une gestation chez le chien et vous distille quelques petits conseils concernant cette période si particulière.

Quelle est la durée de la gestation chez le chien ?

Le calcul de la durée de la gestation chez le chien dépend de l’évènement sur lequel on se base pour définir arbitrairement le premier jour de la gestation. Il est en effet possible de se baser sur la date de la saillie, la date de l’ovulation ou la date de la fécondation. En effet, lorsque deux chiens s’accouplent, les spermatozoïdes de l’individu mâle peuvent rester dans l’appareil reproducteur femelle entre 2 et 7 jours avant de féconder un ovule.

Ainsi, on définit que la gestation chez la chienne dure :

  • Entre 57 et 68 jours après la saillie,
  • Entre 61 et 63 jours après l’ovulation,
  • Entre 60 et 62 jours après la fécondation.

Pour en savoir plus sur la gestation chez la chienne en général, nous vous invitons à lire notre article : “Tout ce qu’il faut savoir sur la gestation du chien : Le guide complet”

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Comment et pourquoi déterminer la date de la mise-bas ?

Il est primordial de pouvoir connaître la date du terme de la gestation afin de s’affranchir de toute complication concernant la mise-bas des chiots. En effet, dans l’espèce canine, les chiots nés prématurément présentent un pronostic vital assez défavorable et le dépassement de la date du terme engendre très rapidement une souffrance des chiots. Cette situation requiert une prise en charge médicale, parfois en urgence, pour espérer une issue favorable.

Pour connaître le terme, la méthode la plus efficace consiste à effectuer ce qu’on appelle un suivi de chaleur chez votre vétérinaire. Il s’agit de la réalisation de dosages hormonaux, par prise de sang, afin de connaître précisément le jour de l’ovulation. Cela n’est que très peu souvent mis en œuvre par les propriétaires, hormis les éleveurs, par manque d’informations.

En l’absence de suivi de chaleur, l’estimation du terme est délicate. Dans la majorité des cas, la date de la saillie n’est pas connue avec précision et l’estimation de la date du terme est, de toute façon, imprécise, car variable à 10 jours près. Par ailleurs, le moment exact de la fécondation est toujours difficile à évaluer.

Il est néanmoins possible d’avoir recours à des examens d’imagerie médicale pour tenter d’estimer la date du terme :

  • L’échographie abdominale de gestation : elle peut être réalisée à partir du 28ème jour de gestation par le vétérinaire et permet de visualiser les fœtus directement, de tenter de les dénombrer et d’évaluer leur viabilité. Il est également possible au cours de cet examen de réaliser des mesures permettant d’évaluer approximativement la date de la mise-bas.
  • La radiographie abdominale : elle peut être réalisée à partir du 45ème jour de gestation et permet de visualiser les squelettes des fœtus, devenus détectables à la radiographie suite à leur minéralisation. Cet examen permet également de dénombrer les futurs chiots (en comptant le nombre de crânes et/ou de colonnes vertébrales).

Comment se comporter à l’approche du terme ?

En cas de signes de début de mise-bas prématurée, ou au contraire de dépassement de la date du terme, il est fortement recommandé de prendre contact auprès de votre vétérinaire afin de faire évaluer cliniquement votre chienne, ses chiots et d’adapter la conduite à tenir.

Si votre chienne présente un changement de comportement (anxiété, tourner en rond, isolement ou au contraire proximité plus importante que d’habitude), il se peut que ce soit le jour J ! Dans ce cas, voici quelques informations importantes à connaître :

  • Installez votre chienne dans un endroit isolé, au calme, relativement sombre afin qu’elle se trouve dans une ambiance propice au bon déroulement de la mise-bas. Il est fortement recommandé d’avoir préparé ce lieu au préalable et d’y avoir placé de nombreuses serviettes, la mise-bas s’accompagnant de nombreux écoulements au niveau de la vulve chez la chienne.
  • Laissez votre chienne si elle préfère être isolée, votre présence pourrait la déranger. Au contraire, si elle recherche votre contact dès que vous partez, restez auprès d’elle mais sans trop intervenir, uniquement pour la rassurer.
  • Préparez de quoi prodiguer les premiers soins aux chiots si la mère ne s’en occupe pas (serviettes pour les essuyer et les réchauffer, mouche-bébé pour retirer les sécrétions présentes dans les narines du chiot…).
  • Lorsque le travail commence (halètements, signes de gêne au niveau abdominal…), notez l’heure. Le premier chiot doit être sorti dans les 4h suivant les premières contractions. Dans le cas contraire, contactez un vétérinaire en urgence.
  • Il ne doit pas se passer plus de 2h entre l’expulsion de 2 chiots consécutifs. Dans le cas contraire, contactez un vétérinaire en urgence.
  • Assurez-vous que le nombre de chiots expulsés correspond bien au nombre de chiots attendus. Si vous avez le moindre doute, prévoyez d’amener votre chienne chez votre vétérinaire afin de faire un examen pour s’assurer qu’il ne reste aucun chiot dans l’utérus. Il est également recommandé de s’assurer que tous les placentas ont bien été expulsés avec les chiots. Cependant, les chiennes mangent les placentas pendant la mise-bas car cela constitue un apport protéique et énergétique très important. Il est donc généralement très difficile de faire cette vérification.

Enfin, même si la mise-bas s’est déroulée parfaitement sans encombre, il est recommandé de réaliser une visite de contrôle chez votre vétérinaire dans les jours suivant la mise-bas afin de s’assurer que la mère et les petits vont bien ainsi que préparer les semaines/mois à venir en termes de médecine préventive (soins antiparasitaires, protocoles de vaccinations, identification…).

Mise-bas chez la chienne : Quels sont les signes à surveiller ?


La umise-bas chez la chienne correspond à la période de la naissance des chiots. Cet évènement peut avoir lieu entre 57 et 68 jours après l’accouplement d’un chien mâle et d’un chien femelle. Il est donc particulièrement intéressant de savoir détecter les signes précurseurs, aussi appelés « prodromes », de la mise-bas afin de déterminer avec certitude que l’on est bien le jour J et de s’assurer qu’aucune complication ne survienne.

Dans cet article, un vétérinaire vous explique tout ce que vous devez savoir sur le début de la mise-bas dans l’espèce canine.

Généralités sur la mise-bas chez le chien

La mise-bas chez le chien se déroule, dans la majorité des cas, sans complication majeure et sans nécessité d’intervenir de la part des propriétaires. Cependant, il existe des situations particulières à connaître afin d’éviter toute souffrance pour la chienne et/ou les chiots. Lorsque la mise-bas se déroule sans complication, on parle d’eutocie. Au contraire, en cas de problème au cours de la mise-bas, on parle de dystocie. En cas de dystocie, l’aide d’un vétérinaire est toujours indispensable afin de gérer la situation au mieux.

Les races de petites tailles, les chiennes primipares (celles pour lesquelles il s’agit de la première portée à naître) et les chiennes gestantes d’un chiot unique sont significativement plus touchées par une mise-bas difficile. Dans ces cas-là, un suivi préalable à la mise-bas auprès d’un vétérinaire, tout au long de la période de gestation, est très fortement recommandé. Une césarienne programmée peut parfois être la solution la plus raisonnable afin d’éviter tout risque concernant la santé de votre animal ou de sa portée.

Quels sont les signes précurseurs de la mise-bas chez la chienne ?

Lorsque la mise-bas approche à grands pas, de nombreux signes peuvent attirer votre attention. Nous allons ici les lister, mais il est important de bien comprendre que tous ces signes ne sont pas toujours observés :

Les pertes vulvaires

La chienne va présenter, de manière physiologique, des écoulements au niveau de la vulve durant la période de gestation. Ces écoulements sont glaireux, non odorants, blanchâtres et sont tout à fait normaux. Ils ne permettent absolument pas de prédire le début de la mise-bas.

Cependant, il est possible d’observer une modification de l’aspect de ces écoulements :

  • 24h avant la mise-bas, en cas de perte du bouchon muqueux : les écoulements visualisés seront alors également glaireux et non odorants, mais de couleur vert clair.
  • 6-12h avant la mise-bas : on peut observer un écoulement translucide très abondant en cas de rupture de la « poche des eaux », c’est-à-dire de la membrane du sac amniotique du premier chiot qui va être expulsé.
  • 2h avant la mise-bas : on peut observer des pertes verdâtres foncées (vert kaki), appelées « utéroverdines », qui marquent le détachement du placenta du premier chiot à naître. Celui-ci doit être né dans les 2h, sinon il s’agit d’une situation d’urgence nécessitant de contacter un vétérinaire.

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La présence d’un écoulement lacté au niveau des mamelles

Il ne faut pas se fier à ce signe, car il peut être observé à n’importe quel moment en fin de gestation et ne présage pas de la date de la mise-bas. Certaines chiennes ont même un écoulement lacté qui se met en place uniquement pendant la naissance des chiots.

La distension de la vulve

Quelques jours avant la mise-bas, une modification de l’aspect de la vulve est généralement notée. La vulve est distendue en raison des modifications hormonales que subit l’organisme de la chienne en fin de gestation.

L’évolution de la température corporelle

Un changement de température peut être observé dans les 48h avant la mise-bas. Elle est la conséquence des modifications hormonales observées en fin de gestation. Afin d’être significative et de prédire l’arrivée de la portée, la température doit chuter de plus de 1°C par rapport à la moyenne des jours précédents. Il s’agit d’un moyen assez fiable de prédire la mise-bas, mais qui présente quelques inconvénients :

  • Il faut mesurer au moins 4 fois par jour la température de la chienne en fin de gestation,
  • Il faut être capable d’utiliser un thermomètre rectal correctement pour que les mesures soient interprétables,
  • L’animal ne doit pas être stressé par la réalisation de l’examen,
  • Une minorité de chiennes, estimée à 2-3%, ne présente pas de modification de la température avant la mise-bas,
  • Chez certaines races, comme le Bouledogue Français, cette diminution de la température est fréquemment observée plutôt 5 jours avant la naissance des chiots.

L’observation des premières contractions

Par définition et par analogie avec le déroulement d’un accouchement dans l’espèce humaine, le début des contractions utérines correspond au début de ce que l’on appelle le « travail ».

Le début du travail a fréquemment lieu quelques jours avant la mise-bas. Les signes que l’on cherchera à détecter sont ceux consécutifs à l’augmentation en fréquence et en intensité des contractions utérines de la chienne. On observera essentiellement des modifications de son comportement :

  • Phases d’agitation : elles peuvent se manifester par une volonté de la chienne de s’isoler ou, au contraire, de chercher la présence de son propriétaire pour se rassurer, une tendance à tourner en rond, ne pas pouvoir se coucher plus que quelques secondes…
  • Halètement : la chienne présente souvent des phases de halètement intenses qui accompagnent les pics de contractions utérines,
  • Nidification : la chienne se comporte comme si elle avait besoin de gratter une sorte de « nid » imaginaire au sol. Ce comportement est normal en fin de gestation, mais signe une anomalie hormonale à rechercher en urgence s’il a lieu en plein milieu de la période de gestation.

Existe-t-il des moyens scientifiques de prédire la date de la mise-bas chez le chien ?

Tous les signes décrits jusqu’à présent sont détectables directement par le propriétaire en observant sa chienne et permettent de suspecter le début d’une mise-bas. Cependant, il existe un examen, réalisable en clinique, qui permet de déterminer avec certitude que la mise-bas aura lieu dans les 48h.

Il s’agit du dosage de la progestérone dans le sang. La progestérone est une hormone sexuelle femelle sécrétée de manière importante pendant les deux premiers tiers de la gestation. Ensuite, elle chute très progressivement durant plusieurs jours, jusqu’à observer un effondrement très brutal dans les 12 à 48h avant le début de la mise-bas. Cet examen est très rapide à réaliser en clinique et permet de se préparer au mieux à l’arrivée des chiots. C’est cette chute de progestérone extrêmement soudaine qui est la cause de la diminution de la température corporelle de la chienne.

En cas de présence d’un chiot unique, cette diminution brutale du taux de progestérone dans le sang de la chienne n’a pas lieu. C’est la raison pour laquelle il est compliqué de déterminer quand aura lieu la mise-bas, mais également l’origine hormonale des difficultés à donner naissance à son chiot pour la chienne.

Intoxication alimentaire chez le chien : causes, symptômes, traitement


Les intoxications alimentaires sont relativement fréquentes chez le chien. Il convient cependant de distinguer deux catégories d’intoxication alimentaire :

  • celles liées à l’ingestion d’un produit ou d’un aliment qui est toxique pour l’animal
  • et celles liées à l’ingestion d’un aliment contaminé par des agents pathogènes provoquant une infection au sein de l’appareil digestif.

Chez le chien, contrairement à l’Homme, les intoxications alimentaires sont plus fréquemment associées à la consommation d’un aliment inadapté plutôt qu’à des problèmes d’ordre infectieux. Notre vétérinaire va vous dévoiler dans cet article les causes principales d’intoxication alimentaire chez le chien ainsi que les clés pour les détecter et les prendre en charge rapidement.

Quelles sont les causes principales d’intoxication alimentaire chez le chien ?

En ce qui concerne les intoxications liées à des agents pathogènes, on retrouve parmi les principaux responsables :

  • Des bactéries, notamment Escherichia Coli, bien connue pour provoquer des toxi-infections alimentaires, pouvant être très sévères, également chez l’Homme,
  • Des virus, comme les Rotavirus et les Réovirus (moins fréquemment),
  • Des parasites, essentiellement chez les chiens consommant de la viande crue. Ce sont très souvent des chiens qui reçoivent un régime alimentaire de type BARF, ou qui sont en contact avec de la faune sauvage et qui la consomme (chiens de chasse notamment),
  • Des mycotoxines, organismes semblables à des moisissures se développant dans les céréales pendant leur stockage et pouvant se retrouver ensuite dans les croquettes car elles résistent aux hautes températures et aux procédés de stérilisation.

Relativement aux intoxications consécutives à la consommation d’aliments toxiques, il existe une liste assez longue d’aliments dangereux pour les chiens. Vous pouvez en retrouver le détail en cliquant ici : 17 aliments toxiques chez le chien. Parmi les plus connus, on retrouve le chocolat, la pomme de terre crue, l’oignon, l’avocat, le raisin…

Les chiens peuvent aussi s’intoxiquer en avalant des produits chimiques (non alimentaire) présents dans leur environnement : plomb présent dans l’eau et les vieilles peintures par exemple (qui entraîne du saturnisme), métaux lourds… Il est donc capital de faire attention aux produits toxiques accessibles pour le chien dans son environnement immédiat.

Quels sont les symptômes d’une intoxication alimentaire chez le chien ?

Les symptômes d’une intoxication alimentaire sont assez variables en fonction de la cause de l’intoxication. On observera de manière assez universelle :

  • Des vomissements,
  • De la diarrhée,
  • Des signes de douleur ou d’inconfort au niveau de l’abdomen,
  • Une hypersalivation,
  • Un changement de comportement (prostration ou, moins probablement, hyperexcitation),
  • Une perte d’appétit.

Certains symptômes bien spécifiques peuvent également se manifester en fonction du toxique ingéré, comme des troubles du rythme cardiaque après ingestion de chocolat ou une insuffisance rénale après consommation d’oignons ou de raisin par exemple.

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Comment réagir en cas de suspicion d’intoxication alimentaire ?

Votre premier réflexe doit être de retirer toute nourriture et de laisser de l’eau fraîche à disposition de votre animal.

Vous devez ensuite, bien évidemment, prendre contact auprès d’un vétérinaire, en urgence, afin que celui-ci vous accompagne au mieux dans la prise en charge de votre animal. Le degré d’urgence de la situation dépendra de plusieurs critères :

  • La nature du toxique,
  • La quantité suspectée ingérée par l’animal, notamment en fonction de son gabarit. Plus l’animal est petit, plus les doses pouvant provoquer des troubles de la santé sont atteintes rapidement,
  • La sévérité des symptômes observés,
  • Le temps qui s’est écoulé depuis l’ingestion du toxique. Plus ce laps de temps est court, plus le vétérinaire peut tenter de faire vomir votre animal afin de limiter l’absorption du toxique dans le sang. En revanche, il n’est absolument pas recommandé de tenter de faire vomir votre animal vous-même avec des recettes artisanales. Premièrement, car il n’est pas toujours adapté de faire vomir l’animal (selon le toxique concerné ou si l’ingestion a eu lieu depuis un certain temps. Et ensuite, car il existe des moyens médicaux très efficaces, très rapides et réversibles, pour faire vomir votre animal sans le faire souffrir inutilement.

En cas d’ingestion de chocolat, il est intéressant de ramener l’emballage, permettant ainsi au vétérinaire de connaître la composition en théobromine (la molécule incriminée dans l’intoxication au chocolat) et donc de calculer avec beaucoup plus de précision la dose ingérée par votre chien.

Si vous ne parvenez pas à joindre un vétérinaire rapidement autour de vous, sachez qu’il existe également des Centres Antipoison Vétérinaire comme le CNITV à Lyon (04.78.87.10.40) ou le CAPAE-Ouest à Nantes (02.40.68.77.40), disposant d’un service téléphonique ouvert de 8h30 à minuit et 7j/7, pouvant vous fournir des renseignements et vous accompagner dans la démarche à adopter dans le cas de votre animal.

Comment traiter une intoxication alimentaire chez le chien ?

Tout d’abord, si l’état de votre animal le permet, et si cela est recommandé dans sa situation, votre vétérinaire peut tenter de faire expulser le contenu gastrique à l’aide d’apomorphine, un produit dérivé de la morphine, ayant pour effet de provoquer des vomissements très rapidement après l’administration chez le chien. Elle peut être injectée par voie sous-cutanée ou instillée comme un collyre dans l’œil de votre animal. Les vomissements apparaissent généralement en 5 à 10 minutes. La voie oculaire permet de stopper l’effet du médicament quand on le souhaite, par rinçage abondant de l’œil avec du sérum physiologique.

Ensuite, en fonction des symptômes observés, de leur sévérité et de la nature du toxique ingéré, des examens complémentaires peuvent être indispensables pour déterminer la meilleure conduite à tenir et établir un pronostic (prise de sang, examens d’imagerie médicale …). Dans les cas les plus graves, une hospitalisation sera proposée afin de placer l’animal sous perfusion et, ainsi, de contrer la déshydratation provoquée par les pertes (vomissements, diarrhée), de diluer le toxique présent dans l’organisme, de soutenir la fonction rénale (très sollicitée pour éliminer les produits toxiques contenus dans le sang de votre animal) et de pouvoir administrer les traitements par voie intraveineuse.

Des médicaments peuvent être ajoutés au protocole de soins de votre animal en fonction de la situation :

  • Pansement gastrique,
  • Anti-vomitifs,
  • Anti-diarrhéiques
  • Antibiotiques en cas d’intoxication alimentaire liée à une infection bactérienne (salmonellose, E. Coli),

Le pronostic des intoxications alimentaires les plus courantes reste globalement bon chez le chien. Il est cependant étroitement corrélé à la précocité de la prise en charge médicale. Il est donc primordial de connaître les signes pour suspecter une intoxication alimentaire et d’avoir le réflexe de prendre rapidement contact avec un professionnel.

Concernant les intoxications alimentaires liées à la consommation de produits avariés, le pronostic est généralement un peu plus difficile à établir en raison de l’apparition retardée des signes cliniques (généralement 8 à 12h après le repas contaminé) et de la difficulté à déterminer l’agent pathogène responsable de l’état de l’animal. Cependant, les chiens sains adultes peuvent généralement combattre assez facilement ces infections digestives. Les chiots, les chiens senior ou immunodéprimés sont quant à eux plus à risque de développer des complications.

Est-ce bon de donner du riz à son chien ? Quels sont les bienfaits ?


Le riz est un féculent faisant partie intégrante de notre alimentation et présentant de nombreux avantages pour notre santé. Comme pour nous, les bienfaits de sa consommation sont nombreux chez le chien et nous allons les détailler ensemble au travers de cet article. Quand proposer du riz à votre chien ? Comment le préparer pour en tirer le maximum de bénéfices ? Un vétérinaire vous prodigue tous les bons conseils à connaître à propos du riz.

Le riz : un aliment complet et sain pour l’organisme de votre chien

Le riz est une céréale très riche en nutriments (protéines végétales, vitamine B, calcium, sélénium, antioxydants…) et notamment en glucides sous forme d’amidon. C’est de plus un aliment très digeste pour le chien, qui ne perturbe pas la flore intestinale.

Le premier bienfait du riz est donc directement lié à tous les bons nutriments qu’il peut apporter à votre chien en bonne santé. Cependant, le riz est également intéressant à utiliser dans différentes situations :

  • Si votre chien est affaibli ou en période de convalescence, le riz permet un apport énergétique conséquent et peut être prescrit par votre vétérinaire traitant,
  • Si votre chien présente des troubles digestifs, le riz blanc permet (en l’absence d’un autre élément apportant des fibres) de ralentir le transit digestif et donc de moduler la diarrhée de votre animal.

Il est bien entendu indispensable, en cas d’apparition de troubles digestifs, de prendre en parallèle conseil auprès de votre vétérinaire afin de vous assurer du bienfondé de l’utilisation du riz blanc dans le cas de votre animal et/ou de la nécessité de réaliser une consultation pour déterminer l’origine de ces problèmes.

Le riz est-il réellement sans danger pour mon chien ?

La réponse est OUI. Cependant, il convient, comme pour tout apport alimentaire, d’être prudent concernant les quantités que vous proposez à votre animal. Les chiens recevant une alimentation industrielle déjà équilibrée sous forme de croquettes ou de pâtée n’ont pas besoin de manger du riz en supplément. Si vous souhaitez leur proposer du riz en plus de leur ration, il faudra diminuer la quantité de croquettes ou de pâtée afin de ne pas favoriser le surpoids.

Par ailleurs, comme nous l’avons mentionné précédemment, le riz est une formidable source d’apport en glucides. Lui proposer des glucides en quantité modérée est un excellent moyen de lui apporter de l’énergie. En revanche, en excès, cela pourrait conduire au contraire à favoriser, là encore, une prise de poids voire, possiblement, une tendance au diabète.

Enfin, une ration fortement déséquilibrée et constituée uniquement de riz blanc, sans aucune source de fibres, peut ralentir le transit de votre chien au point de le constiper.

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Quel type de riz puis-je donner à mon chien ?

Contrairement à une idée reçue très tenace, le riz blanc ne provoque pas de constipation. En effet, il ne contient pas de fibres car il est poli et sa consommation ne stimule ni ne ralentit le transit digestif de votre animal s’il est accompagné d’une autre source de fibres. S’il est donné seul, en revanche, on observera un ralentissement du transit, parfois souhaité pour la gestion nutritionnelle d’épisodes de diarrhée.

Le riz complet peut être utilisé chez le chien, dans le cadre d’une ration ménagère par exemple, en association avec du riz blanc, si celui-ci refuse de consommer des légumes ou des fruits, afin de lui apporter des fibres. Cependant, le son de riz complet (c’est-à-dire la fibre qui l’accompagne) peut être assez irritante pour votre animal. Si celui-ci ne la tolère pas bien, il faudra bien entendu éviter de renouveler l’expérience à l’avenir. La quantité de riz complet proposée ne doit jamais excéder celle du riz blanc. Il faudra donc toujours que la moitié, au moins, de sa gamelle soit constituée de riz blanc (en plus des autres aliments que vous aurez sélectionnés pour la constitution de sa ration).

Le riz brun est également très nutritif pour les chiens et constitue une alternative intéressante à l’utilisation du riz blanc. Cela permet de varier les plaisirs pour votre animal, tout en conservant l’apport énergétique et en minéraux bénéfiques à la santé de votre chien.

vEnfin, pour diversifier encore plus son alimentation, il est tout à fait possible de proposer à votre animal du riz soufflé ou des flocons de riz déshydraté sous forme de friandises par exemple. Là encore, attention aux quantités pour ne pas observer de répercussions négatives.

Comment dois-je préparer le riz pour le proposer à mon chien ?

Le riz est donc généralement utilisé ponctuellement en cas de diarrhée modérée et transitoire ou de manière plus pérenne dans le cadre de l’établissement d’une ration ménagère, élaborée en étroite collaboration avec un vétérinaire, et avec des quantités à strictement respecter afin d’éviter la prise de poids. Les quantités établies pour le repas de votre animal correspondent toujours au poids sec du riz blanc, c’est-à-dire avant cuisson.

Il est possible d’égoutter le riz comme pour nous. En revanche, il est parfaitement inutile de le rincer car l’eau de cuisson contient de l’amidon cuit, intéressant à apporter à votre animal, et permet généralement de donner un peu de goût à la ration.

Enfin, la cuisson du riz doit être longue afin de le gorger d’eau et de bien gélatiniser l’amidon qu’il contient. Il est globalement conseillé de faire cuire le riz 2 fois plus longtemps que les recommandations écrites sur le paquet.

Le riz constitue donc un excellent aliment à utiliser chez le chien dans différents contextes. La principale recommandation est de bien respecter les quantités prescrites par votre vétérinaire, calculées en fonction du poids et du gabarit de votre animal, afin d’éviter un apport excessif en glucides potentiellement néfaste pour sa santé.

Quelle quantité d’eau dois-je donner à mon chiot ?



L’eau est l’élément constitutif principal de tout organisme vivant. Vous le savez tous, sans eau, pas de vie. L’eau participe au bon fonctionnement des organes, des tissus, de la circulation sanguine, des muscles… Il est donc naturel de se poser la question de la quantité d’eau que nous devons apporter à notre animal afin de le maintenir en bonne santé. Dans cet article, un vétérinaire va tâcher de vous apporter tous les éléments de réponse dont vous avez besoin concernant l’eau chez le chien, et plus particulièrement chez le chiot.

Quels sont les besoins physiologiques en eau chez le chien ?

Pour commencer, il faut savoir que les besoins en eau chez le chien adulte sont estimés à 50-70 mL/kg/jour. Il s’agit d’une moyenne et de nombreux paramètres peuvent faire varier cette valeur. Si vous souhaitez en savoir plus, n’hésitez pas à lire l’article Quelle quantité d’eau dois-je donner à mon chien ?.

Cependant, la période où votre animal est considéré comme étant un chiot est très particulière pour de nombreuses raisons, impliquant que les besoins physiologiques du chiot sont plus élevés. On estime en effet qu’un chiot devrait boire deux fois plus qu’un chien adulte, soit entre 100 et 150 mL/kg/jour. Pour un chiot de 5 kg cela représente 500 à 750 ml par jour et pour un chiot de 15 kg, entre 1,5 et 2 litres d’eau sur la journée.

Pourquoi les chiots ont-ils des besoins plus élevés ?

Par définition, un chiot est un individu de l’espèce canine en période de croissance. En effet, le passage à l’âge adulte est arbitrairement défini par le moment où la croissance de l’animal est terminée. Cette période de croissance varie en fonction de la taille de l’animal à l’âge adulte. Les chiens les plus petits (Yorkshire Terrier, Chihuahua, Bichons…) sont considérés comme adultes autour de l’âge de 6 mois, tandis que les chiens de race géante (Dogue Allemand, Mastiff, Terre-Neuve…) terminent leur croissance plutôt aux alentours de 18 mois.

Les raisons pour lesquelles les chiots ont besoin d’un apport hydrique supérieur aux adultes sont les suivantes :

  • Les chiots sont généralement beaucoup plus actifs que les chiens adultes. Pour compenser cette dépense d’énergie, il leur faut boire en quantité plus importante.
  • Lorsque les chiots naissent, contrairement à l’humain, de nombreux développements sont encore à acquérir ex utero (en dehors de l’utérus). Par exemple, ils mettent environ 3 semaines à ouvrir les yeux et développer le sens de la vue. Les chiots dépensent donc, en plus de cette activité physique visible extérieurement, également beaucoup d’énergie à développer leur organisme (os, muscles, tissu cérébral…).
  • Les chiots, comme les enfants, ont plus de difficultés pour maintenir leur température corporelle. Un bon état d’hydratation est indispensable pour que cela soit possible.

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Mon chiot peut-il boire encore plus ou encore moins d’eau que la moyenne ?

Il est possible que votre chiot boive plus que la moyenne. Dans ce cas, la démarche à adopter est la suivante : assurez-vous de quantifier correctement ce que votre animal boit sur 24h. S’il boit effectivement « trop », cela peut être d’origine comportementale (on parle de potomanie) et, très souvent, lié à un syndrome d’hyperactivité ou d’hyperanxiété. Ou bien, il se peut qu’une condition médicale soit présente et nécessite une consultation chez votre vétérinaire pour déterminer l’origine du problème (infection urinaire, problème congénital…).

Votre chiot peut également boire moins si vous lui proposez un régime alimentaire particulier comme de la pâtée, aliment humide à l’origine d’un apport hydrique déjà conséquent, ou une ration ménagère par exemple.

Quels sont les risques si mon chiot boit peu ?

Le risque principal est, bien entendu, la déshydratation corporelle. Cette déshydratation peut paraître, aux yeux des personnes non-initiées, comme anodine ou anecdotique. Cependant, il s’agit d’une situation comparable à ce que l’on peut ressentir en cas d’insolation par exemple. Il est donc possible d’observer des signes cliniques sévères chez un chiot en cas de déshydratation :

  • Baisse d’appétit
  • Léthargie
  • Augmentation de la fréquence respiratoire, halètement
  • Vomissements qui accentuent la déshydratation

Par ailleurs, si votre chien boit peu, toutes les fonctions de régulation de la température corporelle ou de développement des tissus osseux, musculaires… peuvent être déstabilisés. On pourra observer dans ce cas des épisodes d’hypothermie et des troubles de la croissance.

Comment savoir si votre chiot est déshydraté ?

Il existe trois moyens de déterminer rapidement si un animal est déshydraté :

  • Le pli de peau : réalisez un pli de peau en pinçant doucement la zone située entre les omoplates. Relâchez ensuite et si ce pli ne reprend pas sa place instantanément, cela signe un défaut d’élasticité de la peau, preuve que votre chien est déshydraté.
  • Les globes oculaires : les chiens déshydratés ont les yeux plus enfoncés dans les orbites que la moyenne et cela modifie l’apparence de leur faciès.
  • La sécheresse des muqueuses : si votre animal est déshydraté, ses muqueuses le seront également. Le meilleur moyen de s’en assurer est de toucher les gencives de votre chien. Placez votre doigt sous ses babines, au contact de la gencive. Si celle-ci est humide, tout va bien. Si vous avez la sensation que la gencive est un peu collante voire sèche, votre animal est déshydraté.

Que faire en cas de déshydratation chez le chiot ?

Tout d’abord, et c’est le bon sens même, il faut lui proposer de l’eau. Attention à ne pas proposer de l’eau trop fraîche et en trop grande quantité. Votre animal doit se réhydrater progressivement afin que son organisme se réhabitue à fonctionner avec un volume normal d’eau.

Si votre chien présente, en plus de cette déshydratation, un ou plusieurs symptômes évoqués précédemment, il est préférable de l’emmener chez un vétérinaire et de ne pas attendre, afin de s’assurer que tout va bien.

Chez le chiot encore plus que chez le chien adulte, proposer de l’eau à volonté et la renouveler régulièrement afin que celle-ci soit fraîche, est capital. Il est absolument déconseillé de restreindre l’accès à l’eau à un chiot et ce, même s’il est en période d’apprentissage de la propreté et qu’il urine encore plusieurs fois par jour à l’intérieur du foyer. Par ailleurs, les chiots sont encore plus sensibles que les adultes aux grandes chaleurs. Évitez donc tout risque de problème de déshydratation en décalant les horaires de sortie de votre chiot pendant l’été !

En cas de forte chaleur, pour éviter la déshydratation, il est primordial de bien renouveler l’eau de la gamelle pour qu’elle reste la plus fraîche possible. Si vous êtes en voiture ou à l’extérieur n’hésitez pas à avoir avec vous un brumisateur pour rafraîchir votre chiot. Surtout ne laissez pas votre compagnon dans la voiture (même avec les fenêtres un peu ouvertes) en cas de forte chaleur. Dans l’habitacle la température peut vite monter au-dessus de 40°C : si votre chien reste enfermé dans la voiture, même peu de temps, il peut subir une insolation mortelle.

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Quelle quantité d’eau dois-je donner à mon chien ?



A l’instar de votre organisme, celui de votre chien est composé en grande partie d’eau. On estime même que l’eau représente 80% du corps de votre animal contre 60% pour l’être humain. On comprend donc aisément qu’il est important de maintenir un état d’hydratation corporelle optimal chez nos compagnons. Mais comment savoir si votre chien boit suffisamment d’eau chaque jour ? Un vétérinaire vous révèle tout ce qu’il y a à savoir sur ce sujet primordial pour la santé de votre animal.

Attention, nous ne traiterons ici que des chiens adultes, la prise de boisson chez le chiot étant le sujet d’un autre article que vous pouvez retrouver en cliquant ici.

Quels sont les besoins physiologiques en eau de votre chien ?

Le fait de boire, pour votre animal, permet de remplir différentes fonctions :

  • Maintien de l’état d’hydratation,
  • Participation à la régulation de la température corporelle,
  • Amélioration de la digestion,
  • Optimisation du fonctionnement de ses organes, articulations…

On estime à 50-70 mL/kg le besoin quotidien en eau pour un chien adulte en bonne santé.

L’apport hydrique optimal chez le chien dépend donc principalement de son gabarit. Mais il dépend également de l’activité, de l’âge, du régime alimentaire ou encore de la présence de pathologie chronique. Il est parfaitement logique qu’un Yorkshire Terrier de 2 kg, passant le plus clair de son temps sur le canapé, ait des besoins moins importants (environ 100mL par jour) qu’un chien de chasse de 25 kg (environ 1,75 L par jour).

Le chien est, dans la grande majorité des situations, parfaitement autonome pour réguler sa consommation d’eau. Il convient donc uniquement de lui mettre à disposition une quantité suffisante pour sa taille et de renouveler régulièrement l’eau afin que celle-ci soit propre et fraîche.

Il existe néanmoins des situations où votre chien peut se mettre à boire moins d’eau ou, au contraire, à en boire en excès.

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Pourquoi mon chien ne boit pas assez ?

Dans l’immense majorité des cas, les propriétaires de chiens qui rapportent un doute sur une trop faible quantité d’eau ingérée proposent une alimentation humide (pâtée) ou une ration ménagère à leur animal. Or, dans les deux cas, un apport hydrique non-négligeable est contenu dans la ration, donnant ainsi le sentiment que l’animal boit moins que ce qu’il devrait. Cependant, à la fin de la journée, ses besoins sont couverts sans problème.

Il est d’ailleurs très facile de s’assurer que votre chien est correctement hydraté. Pour cela, il suffit de réaliser un pli de peau en pinçant doucement la zone située entre ses omoplates. Relâchez ensuite et si ce pli ne reprend pas sa place instantanément, cela signe un défaut d’élasticité de la peau, signe que votre chien est déshydraté.

Vous pouvez aussi, tout simplement, mesurer la quantité d’eau que votre chien boit sur 24H : vous mesurez la quantité que vous lui mettez dans sa gamelle en début de journée et mesurez ce qui reste en fin de journée !

Parfois, il s’agit tout simplement d’un problème avec la gamelle de votre animal. Certaines gamelles en plastique donneraient un goût à l’eau qui risquerait de ne pas convenir à votre toutou. On le suspectera d’autant plus si votre chien tente de boire partout où il peut (flaques d’eau, mares, piscine, tuyau d’arrosage…). Il est par ailleurs recommandé d’éviter de laisser votre chien boire l’eau stagnante en promenade car celle-ci pourrait être contaminée et provoquer des troubles digestifs à cause de la présence de bactéries dans l’eau, voire, dans certains cas, entraîner le développement d’une lepstospirose chez votre chien, maladie potentiellement transmissible à l’Homme.

Certains chiens souhaitent aussi ne pas être observés lorsqu’ils mangent ou boivent. Pensez-y et tentez de changer l’emplacement des gamelles pour que votre compagnon soit au calme pour s’hydrater et prendre son repas.

Avec l’âge, votre chien peut également boire en moindre quantité, car les chiens âgés pourraient moins ressentir la sensation de soif en raison du vieillissement cérébral (et donc de la région du cerveau qui contrôle la soif). Dans ce cas, vous pourriez vouloir disposer de solutions faciles pour l’encourager à boire. En voici quelques-unes :

  • Introduisez de la pâtée dans son alimentation (apport hydrique indirect) ou humidifiez ses croquettes (apport hydrique direct). L’humidification des croquettes aura par ailleurs l’avantage de les rendre plus faciles à attraper et à mastiquer pour un animal âgé susceptible de présenter des signes de douleur au niveau dentaire ou buccal,
  • Changez l’eau très fréquemment pour qu’elle soit toujours très fraîche,
  • Ajoutez du bouillon de volaille appauvri en sel, directement dans sa gamelle ou sous forme de glaçons, afin de l’encourager à boire.

Enfin, certains chiens peuvent souffrir du fait d’étendre leur cou pour boire au sol. Dans ce cas, ils présenteront aussi des signes de difficultés pour manger et, probablement, des douleurs articulaires chroniques. On pourra alors envisager de surélever les gamelles pour favoriser une reprise d’appétit et de boisson en quantités normales.

Pourquoi mon chien boit-il plus d’eau que la moyenne ?

Votre chien peut augmenter sa prise de boisson de manière ponctuelle pour s’adapter à certaines situations et cela ne doit pas vous inquiéter. Il va ainsi boire beaucoup plus en cas de :

  • Fortes chaleurs,
  • Période d’activité physique plus importante,
  • Gestation,
  • Allaitement,
  • Croissance,
  • Ingestion d’un aliment salé (restes de table, qui ne sont absolument pas recommandés pour sa santé bien sûr).

Il existe deux situations médicales caractérisées par ce signe clinique :

  • La potomanie,
  • La polyuro-polydipsie.

La potomanie est un syndrome caractérisé par une augmentation excessive de la quantité d’eau bue par jour. Ce syndrome est purement comportemental, c’est-à-dire qu’il n’existe pas de raison médicale sous-jacente. En revanche, il pourrait s’agir d’un signe d’anxiété. Ce sont généralement des chiens qui boivent toute la journée et qui, par ailleurs, sont sujets à l’hyperactivité.

La polyuro-polydipsie (PuPd) est un syndrome associant une augmentation de la prise de boisson au quotidien ainsi qu’une augmentation de la fréquence des urines. On parle de polydipsie lorsque la quantité d’eau bue par jour est supérieure à 100 mL/kg/jour. Dans ce cas, une maladie sous-jacente est généralement associée. Chez le chien, le plus fréquemment, on va suspecter :

  • Une affection urinaire (infection, présence de calculs…),
  • Une insuffisance rénale,
  • Une maladie hormonale (diabète, maladie de Cushing…).

D’autres affections peuvent être à l’origine d’une PuPd mais généralement, ce n’est pas le seul symptôme observé et la raison pour laquelle les propriétaires s’interrogent est toute autre (diarrhée, baisse d’appétit, apathie…).

En dehors des chiennes gestantes et allaitantes, qui ont besoin d’un apport particulièrement important en eau pour préparer ou assurer l’allaitement d’une portée entière de chiots, la PuPd doit donc toujours être considérée comme anormale et justifier une consultation chez votre vétérinaire afin que celui-ci tente de déterminer l’origine du problème.

Faut-il donner une autre eau que l’eau du robinet à votre chien ?

Certaines personnes constatent un changement total de comportement de leur animal en introduisant de l’eau minérale ou de l’eau de source en lieu et place de l’eau de ville. Dans ce cas, la diminution de prise de boisson observée pouvait être en lien avec le goût de l’eau qui ne convenait pas à leur animal.

Pour ces chiens plus sensibles, l’eau de source est une bonne alternative. Elle ne possède pas de goût ou d’odeur prononcé, comme parfois l’eau du robinet. Cependant, il vous en coûtera bien sûr un peu plus cher pour mettre en place ce régime spécial (comptez entre 0,5€ et 2€ par litre environ), ce qui peut rapidement être un facteur limitant pour les chiens de grande taille. L’eau minérale, quant à elle, n’est pas réellement recommandée en raison de la quantité non négligeable de minéraux qu’elle contient et qui n’est pas adaptée aux besoins en sels minéraux de votre animal.

Il est probablement plus judicieux de filtrer l’eau du robinet, afin de tenter d’atténuer le mauvais goût perçu par votre chien, plutôt que de maintenir la mise en place d’une eau minérale de manière permanente.

En conclusion, il est important de retenir que les chiens sont globalement autonomes pour gérer leur apport hydrique au quotidien. Si vous avez cependant un doute, n’hésitez pas à quantifier avec précision combien d’eau votre animal boit sur 24h afin de vérifier que cela soit cohérent avec les données évoquées dans cet article.

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Tout savoir sur le vaccin contre la maladie de Lyme chez le chien


Qu’est-ce que la maladie de Lyme ?

La maladie de Lyme, aussi appelée borréliose, est une maladie infectieuse sanguine transmise par les tiques. Elle est due à une bactérie appelée Borrelia burgdorferi. Cet agent pathogène est transmis exclusivement par les tiques de type Ixodes ricinus aussi appelées « tiques des bois ». La contamination de l’animal se fait à l’occasion d’un repas de sang, suite à la morsure de la tique. Il faut que la tique reste en contact sur le chien au moins 3 jours pour que la transmission de la maladie ait lieu.

Cette maladie est saisonnière, avec un pic d’activité des tiques durant le printemps et l’automne. Il existe également une répartition géographique inégale en France puisque le Nord et l’Est sont nettement plus touchés que le reste du pays, notamment dans les régions forestières.

La maladie de Lyme est une maladie assez confidentielle chez le chien du fait :

  • de la difficulté d’établir un diagnostic avec certitude,
  • de l’absence de symptômes chez 90% des animaux infectés.

Après une période d’incubation très longue (entre 2 et 5 mois), les animaux symptomatiques vont, dans l’immense majorité des cas, présenter une boiterie d’apparition très brutale sans raison apparente (pas de choc ou de traumatisme observé). Cette boiterie est généralement intermittente, l’animal alterne donc des phases où sa démarche est tout à fait normale puis des épisodes très douloureux. La douleur est liée à une inflammation du liquide baignant les articulations à cause de la présence de la bactérie. Une seule articulation est généralement atteinte (on parle de monoarthrite septique) mais il peut arriver, occasionnellement, que plusieurs articulations soient touchées de manière simultanée (on parle alors de polyarthrite septique). Cette boiterie est associée à de la fièvre et un abattement marqué de l’animal.

Le traitement de la maladie de Lyme met en jeu l’utilisation d’un antibiotique bien spécifique, la doxycycline, associé à des anti-inflammatoires pour gérer la douleur au niveau articulaire.

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La vaccination contre la maladie de Lyme : un moyen de prévention

Un unique vaccin existe actuellement en France. Il est produit à partir de bactéries inactivées.
L’usage du vaccin est recommandé notamment pour les chiens à risque comme les chiens de chasse vivant dans le Nord et l’Est de la France, par exemple.

La première injection du protocole vaccinal peut avoir lieu dès l’âge de 12 semaines. Une injection de rappel doit être effectuée 3 à 5 semaines plus tard. Enfin, pour maintenir une immunité satisfaisante, un rappel doit être réalisé chaque année. Il est fortement recommandé de le programmer avant la période d’activité maximale des tiques (printemps et automne).

On peut régulièrement observer après le vaccin une hyperthermie transitoire (pendant 24-48h) et un œdème au niveau du point d’injection du vaccin, qui disparaît en quelques jours.

Il est important de souligner que, comme pour tout vaccin, la protection induite par le vaccin de la maladie de Lyme n’est pas de 100%. Il est primordial d’associer vaccination et protection contre les tiques. Un protocole antiparasitaire (anti-tiques) rigoureux, durant toute l’année, avec des molécules efficaces, doit également être instauré.

Prix du vaccin contre la maladie de Lyme

Le vaccin contre la borréliose est assez onéreux. Le prix de la consultation vaccinale pour la primovaccination oscille en moyenne entre 80 et 100€ en fonction de la région (soit jusqu’à 200€ potentiellement pour le protocole de primovaccination complet), auxquels doit se rajouter le prix des antiparasitaires à réaliser toute l’année pour protéger votre chien des tiques (prix qui va dépendre du poids de votre animal cette fois-ci). Les rappels annuels sont eux, généralement moins chers, surtout s’ils sont couplés à d’autres rappels de vaccination (compter environ 50€ par an uniquement pour le vaccin, sans la consultation).

Vaccin contre la Leishmaniose : ce qu’il faut savoir


Qu’est-ce que la leishmaniose ?

La leishmaniose est une maladie infectieuse provoquée par un parasite sanguin du nom de Leishmania infantum.

Cette maladie touche les animaux vivant ou ayant séjourné dans certaines zones particulières, comme le pourtour méditerranéen et la Corse, appelées « zones endémiques ». La maladie est transmise par un petit insecte appelé « phlébotome », présent dans les régions rurales rocailleuses et sèches.

La leishmaniose est une maladie grave chez le chien et c’est également une zoonose (maladie transmissible de l’animal à l’Homme).

Les individus porteurs de la maladie sont généralement infectés à vie. La prévention contre cette maladie est donc particulièrement importante.

Si vous voulez en savoir plus sur cette maladie, nous vous invitons à consulter la fiche maladie dédiée à la leishmaniose.

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La vaccination contre la leishmaniose : un moyen de prévention efficace

Il existe un seul vaccin disponible en France commercialisé sous le nom de Canileish®. Avant d’envisager de vacciner votre animal contre la leishmaniose, celui-ci doit avoir au moins 6 mois et il convient de le faire tester pour s’assurer qu’il n’est pas porteur de la maladie.

En cas de test négatif, votre animal peut recevoir le protocole de vaccination classique qui consiste à réaliser trois injections à deux semaines d’intervalle puis une injection de rappel chaque année.

L’objectif de la vaccination est de réduire au maximum les risques d’être infecté par le parasite. Cependant, il reste fortement recommandé d’y associer en permanence l’utilisation de produits répulsifs spécifiques (collier ou pipette spot on) pour éviter tout contact avec des phlébotomes.

En parallèle de ces actes médicaux, certains bons réflexes sont également intéressants à adopter pour éviter toute contamination :

  • Éviter de promener votre chien dans des zones où la présence de phlébotomes est probable (murs en pierre sèche, zones humides et abritées…),
  • Ne pas laisser votre chien dehors du crépuscule jusqu’à l’aube (période d’activité maximale des phlébotomes),
  • Fermer vos fenêtres la nuit ou installer des moustiquaires pour ne pas avoir de phlébotomes dans le foyer.

Prix du vaccin contre la leishmaniose

Le vaccin contre la leishmaniose fait partie des vaccins accessoires et est relativement onéreux. Il faut compter généralement entre 70 et 90€ par injection. Le protocole de primovaccination peut donc coûter jusqu’à presque 300€. Néanmoins, ce vaccin permet :

  • De protéger votre animal de la leishmaniose si vous vivez en zone endémique ou si vous y séjournez ponctuellement ;
  • De vous protéger, car c’est une maladie transmissible à l’Homme par piqûre de phlébotome infecté ;
  • D’éviter à votre animal de recevoir un traitement à vie en cas d’infection, traitement qui se révèle aussi être assez onéreux au long cours.

Tout savoir sur le vaccin contre la Parvovirose


Qu’est-ce que la parvovirose ?

La parvovirose canine est une maladie virale très contagieuse et souvent grave. Elle est causée par le parvovirus canin de type 2 (CPV-2). Ce virus provoque une gastro-entérite hémorragique pouvant causer le décès de l’animal en l’absence de prise en charge.

Le CPV-2 est un virus présentant une longue durée de vie dans le milieu extérieur (plusieurs mois) et résistant à de nombreux désinfectants. La contamination se fait essentiellement par contact bucco-nasal avec des chiens malades ou leurs excrétions (selles, urines). Le parvovirus peut également être transporté sur des vêtements, des semelles de chaussures ou le pelage d’animaux.

La parvovirose est une maladie potentiellement très grave. Comme pour de nombreuses maladies virales, il n’existe pas de traitement spécifique. La prise en charge médicale de cette infection consiste à soutenir les fonctions vitales de l’animal pendant la période d’expression des symptômes (vomissements, diarrhée, forte fièvre, déshydratation sévère…), en attendant que le système immunitaire élimine le virus.

Si vous voulez en savoir plus sur cette maladie, nous vous invitons à consulter la fiche maladie dédiée à la Parvovirose.

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La vaccination contre la parvovirose : un moyen de prévention efficace

Le vaccin contre la parvovirose fait partie des vaccins dits « essentiels » chez le chien. Il est donc utilisé dans les protocoles classiques, tout comme le vaccin contre la maladie de Carré et celui contre l’Hépatite de Rubarth. Il correspond à la lettre P écrite sur la vignette du vaccin collée dans le carnet de santé, dans l’acronyme CHP. Il s’agit d’un vaccin vivant atténué, ce qui veut dire que l’injection vaccinale permet d’introduire une souche de l’agent pathogène incapable de provoquer l’apparition de symptômes, mais très efficace pour stimuler le système immunitaire de votre animal.

La première injection de primovaccination peut être réalisée à partir de l’âge de 8 semaines. Une seconde injection devra être réalisée à l’âge de 12 semaines. Avec certains vaccins, il est recommandé de réaliser une dernière injection vers l’âge de 16 semaines. Un premier rappel annuel est réalisé au 1 an de votre animal et l’immunité acquise grâce à ce protocole est de 3 ans. Les rappels auront ainsi lieu tous les 3 ans pour une protection optimale.

Pour les animaux vaccinés pour la première fois après l’âge de 12 semaines (3 mois), une seule injection de primovaccination est nécessaire pour acquérir une immunité suffisante. Ce qui veut également dire qu’en cas de retard au moment du rappel, il n’y aura pas besoin de recommencer un protocole de primovaccination avec 2 injections à 4 semaines d’intervalle.

Il est particulièrement important de vacciner les chiots et les sujets immunodéprimés pour lesquels une infection par le CPV-2 pourrait être fatale. De plus, comme pour toute maladie très contagieuse, la vaccination de la majorité de la population canine adulte permet de diminuer le risque de circulation et donc de contamination des individus les plus fragiles.

Prix du vaccin contre la parvovirose

Le tarif du vaccin contre la parvovirose est généralement englobé dans celui d’une consultation vaccinale classique. Il oscille dont entre 50 et 70 € en fonction des cliniques. Les rappels, qui ont eu lieu tous les 3 ans, sont facturés au même tarif que les injections de primovaccination.

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