La maladie de Von Willebrand chez le chien


La maladie de Von Willebrand est une maladie génétique héréditaire à l’origine d’un trouble de la coagulation sanguine chez les chiens atteints. C’est une maladie également bien connue chez les humains.

Maladie de von willebrand : A quoi est-ce dû ?

Le facteur de Von Willebrand (FvW) est une protéine qui joue un rôle crucial dans le processus de coagulation sanguine. La maladie existe sous trois formes, définies en fonction de la quantité et la qualité du FvW. On distingue donc :

  • La forme de type I : c’est la forme la plus fréquente de la maladie. Chez les individus atteints, le FvW est produit en faible quantité,
  • La forme de type II : la quantité de FvW produite est normale (ou légèrement diminuée), mais ce dernier ne fonctionne pas correctement,
  • La forme de type III : c’est la forme la plus rare. Chez les individus atteints, le FvW est complètement absent.

De nombreuses races sont prédisposées, particulièrement à la forme de type I : 75% des individus sont porteurs de la mutation génétique chez le Dobermann et 43% chez le Welsh Corgi Pembroke par exemple.

Quels symptômes chez le chien ?

Dès la naissance, les chiens porteurs peuvent présenter des saignements spontanés :

  • Des saignements de nez,
  • Des saignements des gencives,
  • Des hématomes de taille variable,
  • Des saignements vulvaires prolongés chez les chiennes en chaleurs.

Dans les formes de type II, les chiens peuvent également présenter du sang dans les selles ou dans les urines.

Enfin, les chiens atteints des formes de type III présentent souvent des saignements importants dans les muscles ou les articulations et le moindre traumatisme est susceptible de provoquer de graves hémorragies dans l’abdomen, le thorax ou la boite crânienne.

Comment savoir si mon chien est atteint de cette maladie ?

Lorsque la maladie de Von Willebrand est suspectée, un test est réalisé pour évaluer le temps de saignement muqueux. Il consiste à réaliser une incision minime à l’intérieur de la babine et mesurer le temps nécessaire à la coagulation. Chez les chiens atteints, ce temps est nettement prolongé. Par ailleurs, une prise de sang est réalisée pour évaluer :

  • Le taux de plaquettes (généralement normal),
  • La quantité de globules rouges, parfois très abaissée en cas de saignement importants,
  • Les temps de coagulation (non-modifiés dans la plupart des cas).

Différents tests immunologiques permettent de doser spécifiquement la quantité de FvW ou d’évaluer son activité. Un dépistage génétique est également réalisable pour confirmer le diagnostic.

Prise en charge et pronostic chez le chien

Le pronostic est bon pour les formes de type I car un traitement médical (desmopressine) permet de contrôler les symptômes. Malheureusement, les formes de type II et III ne répondent pas correctement à ce traitement et le risque d’hémorragie grave assombrit considérablement le pronostic.

Dans tous les cas, ces animaux sont particulièrement à risque de saignements graves lors des chirurgies et des précautions doivent être prises. Il est fréquent que des transfusions sanguines soient nécessaires.

En élevage, un dépistage génétique systématique des reproducteurs est recommandé afin de limiter le risque de transmission de la mutation à la descendance.

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La persistance du canal artériel chez le chien


La persistance du canal artériel est la maladie cardiaque congénitale la plus fréquente chez le chien.

Persistance du canal artériel chez le chien : Qu’est-ce que c’est ?

Le canal artériel est un petit vaisseau sanguin permettant au sang d’éviter de circuler au sein des poumons encore immatures et non-fonctionnels du fœtus. Ce vaisseau se ferme spontanément quelques jours après la naissance, ce qui entraîne une redirection du flux sanguin vers les poumons afin de se charger en oxygène.

Chez certains chiots, ce canal artériel ne se ferme pas correctement. Cela perturbe le fonctionnement normal du cœur et aboutit à une insuffisance cardiaque qui s’installe au bout de quelques mois.

Les femelles sont plus à risque que les mâles et une composante génétique a été identifiée chez certaines races prédisposées : Cavalier king charles, berger allemand, caniche, Yorkshire

Quels symptômes ?

Souvent, le seul symptôme est la présence d’un souffle cardiaque important, assez caractéristique, parfois associé à des anomalies du rythme cardiaque. Le chiot peut aussi présenter un retard de croissance et une fatigue anormale, ou plus rarement une toux et des difficultés respiratoires.

Le diagnostic est établi grâce à la réalisation d’une échographie cardiaque avec Doppler, afin de visualiser la présence du canal artériel, mais aussi d’évaluer les conséquences sur le muscle et la fonction cardiaque.

Prise en charge médicale d’une persistance du canal artériel chez le chien

Le traitement de choix est chirurgical et consiste à ligaturer artificiellement ce canal artériel. Cela permet généralement une guérison définitive si l’intervention est envisagée suffisamment tôt, avant l’apparition d’une insuffisance cardiaque irréversible. Si cette intervention est contre-indiquée (risque opératoire, insuffisance cardiaque trop avancée), un traitement médical peut être prescrit afin de soulager au maximum l’animal. Malheureusement, en l’absence de chirurgie, le pronostic est sombre. En effet, seuls 40% des chiots survivent au-delà de 18 mois.

Si vous venez d’acquérir un chiot, il est donc impératif de le présenter à votre vétérinaire traitant afin de réaliser un examen clinique et de dépister un éventuel souffle cardiaque, par exemple à l’occasion d’une consultation vaccinale. Le pronostic et les chances de guérison dépendent directement de la précocité du diagnostic.

Il n’existe pas, à l’heure actuelle, de test génétique pour déterminer si votre animal présente la mutation responsable de cette maladie.

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La péritonite infectieuse féline (PIF) 



En tant que propriétaire de chat, vous avez sûrement déjà entendu parler de la «PIF ». Derrière cet acronyme se cache une redoutable maladie, la péritonite infectieuse féline, responsable de nombreux cas de mortalité chez le chat. Cette affection suscite énormément de questions au sujet de sa prévention, son diagnostic ou son traitement. Voici quelques explications pour tenter d’y voir plus clair.

A quoi est due la péritonite infectieuse féline ?

La péritonite infectieuse féline, souvent abrégée par le terme « PIF », est une maladie très complexe due à un virus appartenant à la grande famille des coronavirus (FCoV). 

Les chats sont fréquemment porteurs d’un coronavirus au niveau intestinal (FECV), peu dangereux mais très contagieux. Ce virus passe inaperçu chez la plupart des chats adultes et ne provoque que rarement de la diarrhée, particulièrement chez les chatons. Seulement, une fois dans l’organisme, il est capable de muter chez certains individus et devient alors pathogène (FIPV). Cette mutation à l’origine de la PIF se produit chez environ 10% des chats porteurs du coronavirus intestinal.

Bien qu’il appartienne à la même famille que certains coronavirus connus (comme le SARS-COV2, responsable de la Covid-19), soyez rassurés car ce virus est propre au chat et n’est pas transmissible aux êtres humains.

Comment se transmet la PIF ?

Les chats porteurs du coronavirus intestinal l’excrètent pendant plusieurs semaines, principalement dans leurs selles. Ce virus résiste jusqu’à 7 semaines dans le milieu extérieur et les chats l’ingèrent accidentellement en partageant les litières, les gamelles ou en se toilettant. Dans un élevage où le virus circule, les chatons s’infectent très jeunes, vers 6-7 semaines, dès que les anticorps transmis par leur mère diminuent et cessent de les protéger. Il est donc fréquent que tous les chats d’une même collectivité soient porteurs.

Ce mode de transmission ne concerne que le virus sous sa forme intestinale. Le virus muté ne serait pas évacué dans les excréments et ne pourrait pas être transmis directement aux autres chats. La PIF au sens strict n’est donc pas une maladie contagieuse.

Votre compagnon est particulièrement exposé au coronavirus intestinal s’il vit en collectivité avec d’autres congénères (chatterie, élevage) ou s’il fréquente de grands rassemblements de chats (expositions félines).

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Comment savoir si mon chat risque de déclencher une PIF ?

La science ne permet pas encore d’expliquer ce qui déclenche la mutation du virus intestinal en sa forme agressive, à l’origine de la PIF. Ce phénomène comporte une part d’aléatoire et peut concerner n’importe quel chat

Néanmoins, certains profils particulièrement à risque ont été identifiés :

  • Les chats de moins de 2 ans,
  • Les chats de plus de 13 ans,
  • Les chats de race et particulièrement de race Bengal,
  • Les mâles non stérilisés.

Un stress important favoriserait la mutation du virus. Il peut s’agir du changement d’environnement lors d’une adoption, d’une maladie, d’une gestation ou encore d’une anesthésie.

Quels sont les symptômes de la PIF ?

Une fois que le virus a muté, il se multiplie dans l’organisme du chat et provoque initialement des symptômes typiques d’une infection virale :

Par la suite, le système immunitaire s’emballe en réponse à l’infection virale. La PIF s’exprime alors sous deux formes distinctes, qui peuvent cohabiter ou se succéder : 

  • Une forme dite « humide » (50-80% des cas) caractérisée par l’accumulation de liquide dans la cavité abdominale ou dans le thorax, 
  • Une forme dite « sèche » dans laquelle le chat présente des lésions appelées « granulomes » qui concernent différents organes (foie, reins, ganglions, système nerveux).

En cas de forme humide, votre chat peut présenter un ventre gonflé et/ou des difficultés respiratoires.

En cas de forme sèche, les symptômes sont très variés : 

  • Une inflammation à l’intérieur des yeux (uvéite),
  • Des muqueuses jaunes en cas d’atteinte du foie (ictère),
  • Des tremblements, pertes d’équilibres, convulsions en cas d’atteinte du système nerveux.

Si vous êtes propriétaire d’un jeune chat, l’observation des symptômes cités ci-dessus doit impérativement vous conduire chez votre vétérinaire traitant.

Comment se diagnostique la PIF ?

Le diagnostic de la PIF est un défi de taille pour le vétérinaire car aucun examen ne permet de conclure avec une absolue certitude. 

Le praticien établit une forte suspicion sur la base du profil de votre compagnon, de sa provenance, des symptômes et de leur contexte d’apparition.

Votre vétérinaire pourra réaliser dans un premier temps des analyses sanguines, qui révèlent généralement :

  • Une hausse très importante du taux de protéines inflammatoires dans le sang,
  • Une augmentation des globules blancs,
  • Une anémie, 
  • Des signes de souffrance du foie dans certains cas.

Si votre chat respire mal, une radiographie du thorax est indiquée pour rechercher des granulomes pulmonaires ou la présence de liquide entre la paroi thoracique et les poumons. L’échographie est un examen incontournable qui permet de visualiser du liquide dans l’abdomen, des lésions du foie ou une augmentation de la taille des reins. Enfin, en cas d’atteinte nerveuse, un prélèvement de liquide cérébro-spinal peut s’avérer nécessaire. Ce liquide qui entoure le système nerveux présente très souvent des signes d’inflammation en cas de forme sèche de PIF.

Si un épanchement est mis en évidence, votre vétérinaire le ponctionnera pour l’analyser. Ce liquide est très souvent jaune vif et visqueux en cas de PIF.

La recherche directe du coronavirus est possible grâce à des techniques récentes de PCR qui permettent de distinguer la forme mutée de la forme intestinale du virus. Si le coronavirus est identifié sur du liquide d’épanchement, des biopsies ou du liquide cérébro-spinal, alors une PIF est plus que probable.

Peut-on traiter une péritonite infectieuse féline ?

La PIF est encore actuellement une maladie fatale dans presque 100% des cas. La survie, qui s’étend de quelques jours à quelques mois, est souvent plus courte en cas de forme humide qu’en cas de forme sèche.

Divers traitements antiviraux comme les interférons ont été préconisés par le passé, sans réelle preuve d’efficacité. 

Aujourd’hui, l’approche la plus fréquente est de supprimer la réponse immunitaire à l’origine des symptômes. Cela repose généralement sur la prescription de cortisone à dose élevée car les autres traitements immunosuppresseurs n’ont pas prouvé leur efficacité.

Cependant, de nombreuses recherches sont menées depuis plusieurs années. Certains traitements récents ont permis une amélioration rapide voire une disparition des symptômes sur plusieurs mois chez un grand nombre de chats. Ces molécules ne sont malheureusement ni disponibles, ni autorisées en France à l’heure actuelle, mais ces premiers résultats sont très prometteurs.

Quelles sont les mesures de prévention à mettre en place ?

Il n’existe pas de vaccin disponible en France pour protéger nos félins contre l’infection par le coronavirus intestinal ou le déclenchement de la PIF.

L’unique moyen de prévenir la péritonite infectieuse féline est de limiter le contact des chats avec le coronavirus intestinal. Cette prévention est particulièrement importante dans les collectivités de chats et repose sur :

  • Le bon respect de mesures d’hygiène de base (nombre de litières suffisant, retrait quotidien des déjections, désinfection régulière des sols, surfaces et gamelles),
  • La séparation des animaux porteurs du coronavirus intestinal des animaux sains pour limiter la contagion.

Vous avez plusieurs chats et vous souhaitez adopter un nouveau compagnon ? Votre vétérinaire traitant saura vous conseiller sur la marche à suivre pour prévenir la contamination de votre foyer. 

La PIF fait partie des quatre vices rédhibitoires chez le chat. Le délai de suspicion est de 21 jours après réception du chaton pour qu’une annulation de la vente soit envisageable. Une consultation est donc fortement conseillée rapidement après l’adoption d’un chaton pour le faire examiner par votre vétérinaire. 

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Le shunt porto-systémique congénital chez le chien


Le shunt porto-systémique congénital est une malformation qui se caractérise par la présence, à la naissance, d’un vaisseau anormal provoquant une déviation du flux sanguin qui court-circuite alors le foie.

Shunt porto-systémique : comprendre la maladie

Le foie est un organe indispensable qui joue le rôle d’un filtre pour l’organisme. Le sang provenant de l’estomac, du pancréas, des intestins et de la rate est acheminé vers le foie par la veine porte. Cet organe permet de stocker les nutriments absorbés lors de la digestion et d’éliminer les déchets du métabolisme présents dans le sang. En cas de shunt, le sang veineux, riche en toxines, est dévié sans être filtré et est ensuite redistribué par le cœur vers le reste de l’organisme (dont le cerveau).

Les shunts porto-systémiques sont classés selon leur localisation :

  • Extrahépatiques : shunt présent à l’extérieur du foie, plus fréquents chez les chiens de petit format (et plus rarement chez le chat),
  • Intrahépatiques : shunt présent à l’intérieur du foie, plus fréquents chez les chiens de grand format.

Quels symptômes chez le chien en cas de shunt porto-systémique ?

Les symptômes résultent de la mauvaise assimilation des nutriments et de l’effet des toxines sur les différents organes. Ils apparaissent souvent avant l’âge d’un an, mais certains shunts sont diagnostiqués au bout de plusieurs années. Les chiens atteints peuvent présenter :

  • Des symptômes neurologiques apparaissant peu de temps après les repas : désorientation, faiblesse, pertes d’équilibre, tremblements ou convulsions,
  • Un retard de croissance et un amaigrissement,
  • Une augmentation de la boisson et de la fréquence d’émission des urines,
  • Des troubles digestifs comme de la diarrhée ou des vomissements,
  • Des troubles urinaires liés à la formation de calculs urinaires (douleur en urinant, présence de sang dans les urines).

Comment savoir si mon chien a cette maladie ?

Pour explorer l’hypothèse de shunt porto-systémique, un bilan sanguin complet est nécessaire. Il révèle des signes d’insuffisance hépatique dont une accumulation d’ammoniac dans le sang (molécule toxique). Un repas d’épreuve (qui correspond au dosage des acides biliaires sanguins avant et après un repas) est très souvent utile au diagnostic. Une analyse d’urines peut également mettre en évidence des cristaux urinaires spécifiques.

Le diagnostic est établi grâce à une échographie abdominale souvent complétée d’un angioscanner. Ces examens permettent la visualisation directe de la malformation vasculaire et des autres modifications associées (foie de petite taille, reins de taille augmentée, calculs urinaires dans les reins ou la vessie).

Prise en charge médical d’un shunt porto-systémique congénital chez le chiot

Il est indispensable de stabiliser l’état de l’animal avant tout traitement chirurgical. L’objectif est de réduire l’accumulation d’ammoniac dans le sang :

  • En diminuant sa formation par les bactéries intestinales, via la distribution d’une alimentation pauvre en protéines et la prescription d’une antibiothérapie adaptée,
  • En diminuant son absorption digestive, grâce à un traitement de lactulose notamment.

En cas de symptômes très sévères, une hospitalisation et des lavements colo-rectaux de lactulose peuvent être mis en place. L’intervention chirurgicale est très technique et doit être effectuée par un chirurgien expérimenté. Les chiens opérés ont cependant très souvent besoin d’un traitement médical à vie.

Cette maladie a une forte composante héréditaire et les chiens atteints doivent impérativement être écartés de la reproduction.

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La sténose pulmonaire chez le chien


La sténose pulmonaire est une malformation cardiaque fréquente chez le chien. Elle représente entre un quart et un tiers des cas de maladies cardiaques congénitales.

Sténose pulmonaire du chien : Qu’est-ce que c’est ?

Le tronc pulmonaire est un gros vaisseau qui achemine le sang entre le cœur et les poumons où il va se charger en oxygène. En cas de sténose pulmonaire, la valve qui sépare le ventricule droit du tronc pulmonaire est épaissie et rigide. Cela crée un rétrécissement local et gêne l’écoulement du sang. Pour pallier cette résistance à la circulation sanguine, le cœur fournit un travail plus important, ce qui aboutit à des modifications de sa structure :

  • Augmentation de l’épaisseur du muscle cardiaque,
  • Augmentation de la taille des cavités cardiaques.

Une sténose pulmonaire doit être suspectée si un souffle cardiaque spécifique (dit « basal droit ») est détecté à l’auscultation chez un chiot de quelques mois. Cependant, il est rare que les chiots présentent des symptômes au cours des premiers mois de vie.

Certaines races semblent prédisposées à cette malformation congénitale comme le schnauzer, le bouledogue français, le fox terrier, le bouledogue anglais et bien d’autres encore …

Quels symptômes en cas de sténose pulmonaire chez le chien ?

Au bout d’un an environ, en cas de forme sévère, le cœur ne parvient plus à fournir la charge de travail requise et une insuffisance cardiaque apparaît. L’animal malade peut alors présenter :

  • Une certaine léthargie et une difficulté à fournir des efforts physiques,
  • Des malaises avec perte de connaissance (syncopes),
  • Un ventre gonflé en raison de l’accumulation de liquide dans la cavité abdominale (ascite),
  • Un foie de taille augmentée détectable à la palpation abdominale par le vétérinaire.

Comment savoir si mon chien a cette maladie ?

Pour établir le diagnostic, une échographie cardiaque avec Doppler doit être réalisée par un vétérinaire expérimenté. Elle permet de mettre en évidence la sténose pulmonaire, d’évaluer son degré de sévérité et de rechercher la présence de signes d’insuffisance cardiaque associée. Un électrocardiogramme est nécessaire si des troubles du rythme cardiaque sont présents.

Prise en charge de la sténose pulmonaire chez les canidés

Certains chiens peuvent bénéficier d’un traitement chirurgical qui consiste à venir élargir le diamètre de la valve pulmonaire en y plaçant un « ballonnet ». Cette intervention doit être pratiquée par un vétérinaire spécialiste car elle demande une très grande technicité. Selon la race, l’âge, l’état de santé du de l’animal, la sévérité de la sténose ou encore la présence d’une insuffisance cardiaque avancée, cette chirurgie peut être contre-indiquée.

Le pronostic dépend du degré de sévérité de la malformation ainsi que de la présence ou non d’une insuffisance cardiaque associée. Les chiens atteints par des formes légères peuvent vivre tout à fait normalement sans que leur espérance de vie ne soit impactée. Dans le cas des formes sévères, un traitement médical est proposé pour soulager l’animal mais malheureusement le pronostic est souvent très sombre.

Il n’existe pas de test génétique permettant de dépister cette maladie.

Une échographie cardiaque est recommandée chez tous les chiens reproducteurs appartenant aux races prédisposées afin de dépister les individus atteints.

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La tétralogie de Fallot chez le chien


La tétralogie de Fallot est une maladie cardiaque congénitale peu fréquente chez le chien et rarement observée chez le chat.

Tétralogie de Fallot chez l’animal : Qu’est-ce que c’est ?

Cette malformation résulte d’un développement embryonnaire anormal et associe :

  • Un rétrécissement du diamètre de l’artère pulmonaire (sténose pulmonaire),
  • Un trou dans la cloison qui sépare les deux ventricules du cœur (communication interventriculaire),
  • Une anomalie de position de l’aorte,
  • Une augmentation de la taille du ventricule droit par épaississement du muscle cardiaque (hypertrophie).

La combinaison de ces quatre anomalies entraîne un mauvais approvisionnement des tissus en oxygène (hypoxie). Afin de compenser ce défaut d’oxygène, l’organisme produit des globules rouges de manière excessive, ce qui aboutit à un épaississement du sang et rend sa circulation dans les vaisseaux sanguins plus difficile. On parle alors d’hyperviscosité sanguine.

Quels symptômes chez le chien ?

Chez le chiot, la maladie s’exprime généralement aux alentours de 6 mois. Le défaut d’oxygénation provoque une coloration bleutée des muqueuses, appelée cyanose, qui représente le symptôme le plus fréquent. Le jeune animal peut également présenter une fatigue majeure à l’effort, des difficultés respiratoires ou encore un retard de croissance.

Lors de l’auscultation, le vétérinaire détecte souvent un souffle cardiaque. Celui-ci peut être d’intensité variable selon la gravité de la maladie, voire inexistant.

Prise en charge chez l’animal

La radiographie thoracique peut permettre de visualiser une augmentation du volume du cœur droit. C’est l’échographie cardiaque qui permet d’établir un diagnostic de certitude par l’observation directe des anomalies citées précédemment. Une prise de sang peut être réalisée, afin d’évaluer la quantité de globules rouges.

Le traitement de choix de la tétralogie de Fallot est chirurgical. Il permet la correction des 4 anomalies caractéristiques de la maladie. Cependant, ce type d’intervention est très peu accessible en médecine vétérinaire, pour des raisons de technicité, de coût et de matériel.

Un traitement médical de confort peut alors être proposé et repose notamment sur la réalisation de saignées régulières pour diminuer la viscosité du sang. Le pronostic est assez variable selon la gravité des malformations et les complications associées. Malheureusement, la durée de vie des animaux présentant une tétralogie de Fallot est courte, avec une médiane de survie de 2 ans, le risque de mort subite étant assez important.

Il n’existe pas de test génétique permettant à l’heure actuelle de dépister cette maladie. Néanmoins une origine génétique est suspectée chez certaines races comme le berger allemand, le colley, le schnauzer, le spitz

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Les abcès chez le chat : causes, symptômes et traitement



Votre chat, grand bagarreur, vous semble fatigué, boude sa gamelle et vous sentez une boule sous les poils, chaude et douloureuse, en le caressant ? C’est probablement un abcès. Pas de panique, celui-ci se soigne très bien s’il est pris en charge assez tôt.

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Qu’est-ce qu’un abcès ?

Un abcès correspond à une infection bactérienne et une accumulation de pus au sein d’une coque dure. Le pus est un liquide organique composé d’un mélange de bactéries, de cellules mortes et de cellules inflammatoires.

Lorsqu’ils sont superficiels ou « cutanés », ce qui représente la très grande majorité des cas dans l’espèce féline, ces abcès forment alors un gonflement, plus ou moins ferme, sur le corps de votre animal.

Cependant, les abcès peuvent concerner d’autres tissus comme les racines dentaires, les poumons, le foie, la rate ou encore les reins. On parle alors d’abcès « profonds ».

Abcès chez le chat : les causes les plus fréquentes

La plupart du temps, chez le chat, ces foyers infectieux se développent à la suite d’une morsure ou d’une griffure profonde par un congénère. A l’extérieur, les bagarres pour s’approprier un territoire sont nombreuses, de même pendant les périodes d’accouplement.

Par le biais d’une morsure ou d’une griffure, des bactéries d’origine buccale sont inoculées profondément sous la peau et vont alors avoir tout le loisir de se développer. Ces blessures sont donc le point de départ d’une infection bactérienne qui va dégénérer.

bagarre entre chats : risque de morsure et d'abcès

Attention, n’importe quel corps étranger pénétrant sous la peau peut entraîner un abcès. Les chats qui se promènent dehors peuvent se couper en escalant des clôtures, des barbelés, en passant entre des planches de bois … De même, pendant la période estivale, des épillets (graines de graminées) peuvent percer la peau des chats et s’y cacher.

Les chats qui se grattent de façon démentielle suite à une allergie aux piqûres de puces (DAPP) ou bien à cause de problèmes comportementaux peuvent dans les cas extrêmes s’infliger eux-mêmes des plaies qui vont se transformer en abcès.

Un abcès sous-cutané chez le chat peut aussi être la conséquence de l’extension d’un foyer bactérien initial qui évolue soit localement (abcès dentaire par exemple), soit à distance si les bactéries passent dans la circulation sanguine. Ces abcès étant bien plus rares chez le chat, nous traiterons dans la suite de cet article uniquement les abcès dus à des plaies superficielles (morsure, griffure, corps étranger pénétrant) qui en représentent l’écrasante majorité.

Pour récapituler, les causes d’abcès chez le chat les plus fréquemment rencontrés en médecine vétérinaire sont :

  • Morsure ou griffure de chat à la suite d’une bagarre
  • Plaie cutanée due à des corps étrangers sales et coupant : fils barbelés, clôture, planche de bois …
  • Introduction d’un corps étranger sous la peau tel qu’un épillet

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Comment reconnaître un abcès chez mon chat ?

Quelles sont les zones du corps le plus souvent touchées chez le chat ?

Les abcès dans l’espèce féline sont majoritairement sous-cutanés, c’est-à-dire localisé sous la peau. On les rencontre dans certaines zones de prédilection :

  • Sur la face (base oreilles, joue, cou) ou les pattes avant chez les chats téméraires, qui s’affrontent face à face pendant les bagarres.
  • Sur le dos et la base de la queue chez les chats plus peureux qui ont tendance à se faire mordre ou griffer lorsqu’ils s’enfuient.

L’abcès du chat : une masse purulente qui évolue

Les abcès cutanés mettent quelques jours à « mûrir » et leur aspect évolue au cours du temps. Il est très difficile de détecter un abcès en tout début d’évolution car, à ce stade, seules les plaies sont présentes et bien cachées entre les poils. Les traces de crocs ne font parfois que quelques millimètres de diamètre !

Généralement, vous remarquerez au bout de quelques jours une boule chaude et plutôt dure sous la peau en caressant votre compagnon. On dit que l’abcès est « mûr » lorsque cette masse prend du volume et devient fluctuante (plutôt molle).

L’abcès finit toujours par percer spontanément quand il n’est pas pris en charge. Car la peau fine qui le recouvre se distend et nécrose. Vous pouvez alors constater directement un écoulement de pus : liquide purulent, pestilentiel, d’une couleur variable, allant du blanc au jaune.

Parfois, vous ne remarquerez qu’une tache sur un drap ou un canapé, car votre chat peut se lécher. Vous ne verrez donc pas le pus couler de la plaie.

Lorsque l’abcès a percé, vous pouvez observer la présence d’une plaie volumineuse. Toute la peau nécrosée (= morte) a fini par faire un gros trou qui laisse les tissus sous-cutanés à vif.

L’abcès du chat : les autres symptômes

En général, les chats qui ont un abcès vont présenter d’autres symptômes plus généraux :

  • Fièvre (= hyperthermie) donc une température supérieure à 39°C. Certains chats peuvent monter jusqu’à 40°C. Après le degré de gravité de l’abcès n’est pas lié à la température.
  • Baisse partielle ou totale d’appétit. On parle d’anorexie.
  • Abattement, prostration, baisse d’activité.
  • Si l’abcès est localisé sur une patte, le chat peut présenter une boiterie. S’il est situé sur la face, l’animal peut avoir du mal à s’alimenter pour une simple raison mécanique.

Les abcès sont-ils douloureux pour le chat ?

Un abcès cutané est particulièrement douloureux pour l’animal notamment quand il n’est pas percé. Dans ces cas-là, la masse purulente est gonflée et la peau est sous tension. Les tissus sous-cutanés sont comprimés par le pus et les nerfs sont étirés et comprimés. C’est une des raisons pour lesquelles un abcès de chat doit être pris en charge rapidement par un vétérinaire.

Même le plus gentil des chats peut devenir agressif à cause d’un abcès, notamment si on essaye de le manipuler pour observer la blessure de plus près. Faites donc attention à vous !

Les abcès qui ont percé sont en général beaucoup moins douloureux pour les animaux. La pression a disparu et à ce moment-là, les chats semblent aller un peu mieux alors même que la plaie qui vient d’apparaître est impressionnante.

Abcès chez le chat : faut-il consulter en urgence votre vétérinaire ?

Il est très fréquent de remarquer un abcès sur son chat le soir après la fermeture des cliniques ou bien le week-end. Comment savoir s’il faut se rendre en urgence chez le vétérinaire ou bien si l’état de son animal peut attendre un jour ou deux. Pour évaluer le degré d’urgence voici quelques facteurs à prendre en compte :

  • L’état de santé général de votre chat (fatigue, prostration, perte d’appétit, autres maladies …) ;
  • La cause de l’abcès (si elle est connue) ;
  • Sa taille et sa localisation ;
  • La présence d’autres symptômes comme de la fièvre (au-dessus de 39°C chez le chat).

Bien qu’il représente rarement une urgence vitale, un abcès cutané mérite toujours une consultation chez votre vétérinaire traitant. Mieux vaut prendre en charge un abcès débutant avec un simple traitement médical qu’espérer qu’il disparaisse tout seul et se retrouver face à une plaie catastrophique à prendre en charge chirurgicalement.

Dans de très rares cas, un abcès non traité peut aboutir à une septicémie si les bactéries se propagent dans l’organisme, ou à l’accumulation de pus dans le thorax (pyothorax). Ces complications engagent alors le pronostic vital de l’animal.

Diagnostic en cas d’abcès chez le chat

Le diagnostic est difficile en tout début d’évolution, quand l’abcès n’est pas encore formé. Les plaies responsables ne sont pas toujours visibles et bien cachées dans les poils. A ce stade, les chats n’ont souvent qu’un peu de fièvre et c’est le temps qui fera apparaître l’abcès.

Quand l’abcès est formé, le diagnostic est souvent aisé à la fois pour le propriétaire et le vétérinaire. En cas de doute, le vétérinaire peut réaliser une ponction de la masse avec une aiguille. Si du pus est prélevé le diagnostic est fait. Sinon les tissus prélevés seront envoyés au laboratoire pour analyse.

En cas de suspicion d’épillet, c’est lors de la phase de traitement par curetage chirurgical qui donnera une réponse finale. Il est possible de réaliser une échographie au niveau de la zone abcédée pour essayer de mettre en évidence le corps étranger. Ce test n’est pas toujours fiable : il dépend des compétences en imagerie du vétérinaire et de l’âge de l’abcès. Plus l’épillet sera en place depuis longtemps et plus il sera dégradé et donc moins visible à l’imagerie.

Comment soigner un abcès chez le chat ?

Avec quel produit nettoyer un abcès ou une plaie chez le chat ?

Si votre chat à un abcès fermé, cela ne sert absolument à rien de le désinfecter. Il faut vous rendre chez votre vétérinaire pour la mise en place d’un traitement.

Par contre, si l’abcès de votre chat à percé vous pouvez, en attendant le rendez-vous, désinfecter la plaie avec de la chlorhexidine ou de la bétadine. Faites le 2 à 3 fois par jour. Déposer le produit sur une compresse et tamponner. N’utilisez pas de coton !

Ne nettoyez surtout pas la plaie de votre chat avec de l’alcool au risque de lui faire très mal et qu’il vous blesse.

Traitement en cas d’abcès récent

Si l’abcès de votre chat est récent (ni mûr, ni percé) alors un traitement médical avec des anti-inflammatoires et des antibiotiques peut être suffisant. Mais ce n’est pas toujours le cas. En cas d’évolution allez contrôler l’état de la plaie avec votre vétérinaire.

Traitement en cas d’abcès mûr ou percé

En cas d’abcès mûr ou déjà percé, la prise en charge par le vétérinaire est la même. Les soins sont souvent réalisés sous sédation voire sous anesthésie générale car l’animal est douloureux et ne se laisse pas faire.

Le vétérinaire va commencer par tondre les poils autour de la plaie pour la garder au propre.

tonte et préparations de soins sous anesthésie pour un abcès de chat

Dans les deux cas, le traitement médical ne suffit pas. Il est indispensable de vider l’abcès (si ce n’est pas déjà fait) en réalisant une incision de la peau, afin de vidanger le pus, d’éliminer les tissus morts et de rincer l’intérieur de la coque.

Enfin, si les lésions de la peau sont importantes (zone de nécrose étendue), une chirurgie un peu plus complexe s’avère nécessaire. La plaie doit être nettoyée et suturée en peau saine et il est probable que votre vétérinaire pose un drain afin de permettre l’écoulement du liquide à l’extérieur et d’éviter une nouvelle collection sous la peau. Ce drain est généralement retiré sous 24 à 48h. Votre animal sort alors souvent de la clinique avec des points de suture et une collerette.

Votre vétérinaire pourra vous prescrire un traitement adapté en fonction du stade d’évolution de l’abcès. La plupart des abcès récents non compliqués nécessitent un traitement antiseptique local (bétadine ou chlorhexidine) associé à un traitement anti-inflammatoire pour soulager la douleur, si votre animal ne présente pas de contre-indications. Très souvent, des antibiotiques sont également prescrits pour éviter la prolifération des bactéries pathogènes.

Un abcès non traité présente un fort risque de récidive et de cicatrice.

Faut-il obligatoirement percer un abcès mûr ?

Si un abcès est mûr, la mise en place d’un traitement médical classique avec des antibiotiques ne sera pas suffisante pour endiguer l’infection. Malgré le traitement, l’abcès finira inévitablement par se percer avec un écoulement de pus et une dégradation de tissus plus ou moins importante. Vous n’aurez donc pas le choix que de retourner une seconde fois chez votre vétérinaire pour réaliser des soins sous anesthésie (drainage, parage, suture …).

port d'une collerette suite à un abcès chez un chat

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Comment éviter que mon chat ne se fasse mordre ?

Les chats se battent généralement pour défendre leur territoire, ou, en ce qui concerne les mâles, lorsqu’ils sont en compétition pour une femelle en chaleurs. La mesure la plus efficace pour prévenir les morsures est donc la stérilisation de votre animal (castration chez le chat et ovariectomie chez la chatte), afin de diminuer significativement le risque de fugue et de bagarre. Les chats castrés deviennent moins bagarreurs, et une femelle stérilisée n’attirera plus les mâles sur son territoire. Cependant, certains chats resteront agressifs malgré la stérilisation.

La prévention des morsures permet par ailleurs de limiter le risque de transmission de maladies graves comme la leucose féline ou le FIV, communément appelé « SIDA du chat ».

Malheureusement, il est très difficile d’empêcher les chats du voisinage de s’aventurer sur votre terrain. Pour les empêcher d’entrer dans la maison, vous pouvez aussi opter pour une chatière à reconnaissance de puce électronique, qui ne laissera passer que votre compagnon.

Prévention des abcès chez le chat : les bons gestes à adopter

1/ Faites stériliser votre chat pour limiter fortement le risque de fugues et de bagarres à l’extérieur.

2/Désinfectez automatiquement les plaies cutanées de votre chat avec de la bétadine ou de chlorhexidine.

3/ Au moindre doute consultez rapidement votre vétérinaire. Ne laissez jamais une plaie ou un abcès débutant évoluer trop longtemps. Vous risquez une aggravation des lésions avec à la clef des soins à réaliser beaucoup plus long et coûteux.

Article mis à jour en 09/2022 par le Dr PRADEL

Dents de lait chez le chat : tout ce qu’il faut savoir


Comme les enfants, les chatons possèdent des dents de lait qu’ils perdent lors de la pousse de leurs dents définitives. Vous venez  d’adopter un chaton et vous vous demandez à quel âge ses dents de lait vont tomber et quelles précautions adopter ? Rassurez-vous, cette étape se passe généralement sans encombre et il est rare de devoir intervenir. Voici quelques explications.

Combien de dents de lait ont les chatons et quand sortent-elles ?

Les chats, comme de nombreuses espèces, possèdent quatre types de dents au rôle distinct :

  • Les incisives, petites dents carrées et centrales, qui jouent un rôle de filtre lors de la toilette,
  • Les canines ou « crocs », dents pointues et aiguisées qui servent à déchirer les aliments mais aussi à se défendre,
  • Les prémolaires, qui servent à trancher les aliments,
  • Les molaires, dents situées tout au fond de la gueule, qui permettent également de découper la nourriture.

On parle de « denture » pour désigner l’ensemble des dents d’un individu. Le terme « dentition », souvent utilisé à tort, correspond à l’ensemble des phénomènes de croissance et de pousse des dents.

Comme les bébés, les chatons naissent sans aucune dent. Leurs 26 dents de lait, aussi appelées dents « déciduales », apparaissent au cours des premières semaines de vie, selon un ordre d’apparition précis : 

  • Les 6 incisives supérieures et inférieures apparaissent entre 2 et 4 semaines d’âge, d’abord les plus centrales puis les latérales,
  • Les 2 canines supérieures et inférieures sortent entre 3 et 4 semaines, 
  • Les 6 prémolaires supérieures et 4 prémolaires inférieures poussent entre 4 et 8 semaines

Ces dents de lait permettent au chaton de consommer des aliments solides dès le début du sevrage vers 6 ou 7 semaines.

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Pourquoi les dents de lait tombent ?

Les dents doivent leur stabilité à leur racine qui leur permet d’être bien fixées à la mâchoire. Lorsque les dents permanentes poussent, elles viennent exercer une pression sur les dents de lait ce qui provoque la destruction de leur racine au cours d’un phénomène appelé « la rhizalyse ». Les dents de lait sont ainsi fragilisées et finissent par tomber avant d’être remplacées par les dents définitives.

A quel âge mon chaton va perdre ses dents de lait et comment m’en rendre compte ?

L’éruption des dents d’adulte débute vers 3 mois et demi par les incisives, suivies des crocs et des prémolaires entre 4 et 6 mois. Quatre molaires, absentes chez le chaton, se rajoutent également au reste des dents. Votre chat possède donc sa denture définitive à l’âge de 6 mois environ.

Vous avez adopté un chaton mais vous ne connaissez pas son âge ? Sachez que grâce à ces dates d’éruption dentaire, votre vétérinaire peut estimer assez précisément la date de naissance de votre chaton.

N’espérez pas récupérer toutes les dents de lait de votre compagnon ! Avec un peu de chance, vous pourrez en retrouver quelques-unes sur le sol ou dans son couchage, mais elles sont si petites et fines que les chatons les avalent la plupart du temps.

La pousse des dents n’est pas aussi douloureuse chez les chatons que chez les enfants et cette étape ne nécessite pas d’intervention de votre part. Néanmoins, pendant cette période, il est possible que vous notiez quelques symptômes ou comportements inhabituels chez votre ami félin. Lorsqu’une dent bouge ou le gêne, il peut avoir tendance à se frotter la mâchoire avec ses pattes avant et vous pouvez remarquer quelques petites traces de sang dans la salive si une dent vient de tomber. Par ailleurs, il est assez fréquent qu’une légère gingivite s’installe lors de l’éruption des dents, occasionnant alors une rougeur de la gencive et parfois une mauvaise haleine.

Ces symptômes sont temporaires et s’estompent dès que toutes les dents définitives sont sorties. Cependant, si vous avez l’impression que votre compagnon est très gêné, s’alimente moins ou présente des signes de douleur, n’hésitez pas à consulter votre vétérinaire qui pourra examiner la gueule de votre animal.   

Que dois-je faire pour entretenir les dents de mon chaton ?

Les soins bucco-dentaires sont très importants pour prévenir l’apparition du tartre et de ses conséquences chez le chat. Le brossage des dents reste la mesure la plus efficace et nécessite d’habituer votre compagnon très tôt, dès la pousse des dents définitives. Un dentifrice adapté, comestible pour les animaux de compagnie, doit être utilisé et des kits spéciaux existent pour faciliter la manœuvre.

Découvrez nos produits pour l’hygiène bucco-dentaire de votre chat conseillés par nos vétérinaires !

Il n’est pas nécessaire de brosser les dents de lait, celles-ci étant très vite remplacées. Néanmoins, il peut être judicieux de manipuler régulièrement la bouche de votre chaton, dès son plus jeune âge, afin qu’il accepte plus facilement les soins ultérieurement.

Que faire si certaines dents de lait ne tombent pas ?

Dans certains cas, lorsque la racine dentaire ne s’est pas complètement résorbée, il peut arriver que la dent temporaire ne tombe pas et persiste. Ce phénomène, qui concerne particulièrement les canines, est plus fréquent chez les chiens (de races naines particulièrement) que chez les chats. 

Il est très important de retirer les crocs de lait car ceux-ci peuvent dévier la pousse de la dent permanente, générer le dépôt de davantage de tartre et gêner l’occlusion dentaire (emboîtement des dents de la mâchoire supérieure avec celles de la mâchoire inférieure). Cette intervention nécessite une anesthésie générale de courte durée. Bien que fréquente, elle requiert une grande délicatesse car ces crocs de lait sont extrêmement fragiles et doivent être extraits dans leur intégralité.

Vous avez remarqué que votre chaton de plus de 7 mois avait encore des dents de lait ? Prenez contact avec votre vétérinaire traitant afin qu’il puisse les retirer.

L’atopie canine : Ce qu’il faut savoir de cette maladie



L’atopie (ou dermatite atopique) est une maladie de peau très fréquente chez le chien, également bien connue chez les humains. Le problème c’est qu’un chien qui souffre d’atopie ne guérit pas mais peut seulement être accompagné au quotidien pour contrôler ses problèmes de peau, notamment ses démangeaisons. Alors comment reconnaître cette maladie ? Et surtout quelles sont les options thérapeutiques à l’heure actuelle ?

Mais fait, c’est quoi la dermatite atopique du chien ?

L’atopie, aussi appelée dermatite atopique canine (ou DAC) est caractérisée par :

  • Une faiblesse de la barrière cutanée
  • . La teneur en lipides (aussi appelés céramides) du film lipidique qui recouvre la peau est plus faible que la normale et la perméabilité de la peau est trop importante. Ces deux facteurs entraînent un risque plus important de sécheresse cutanée d’où un cercle vicieux qui se met en place.

  • Une sensibilité cutanée plus importante à différents allergènes comme des acariens, des poussières, du pollen, des allergènes alimentaires …

De ce fait, la peau ne joue plus correctement son rôle et la peau est facilement inflammée et irritée d’où des démangeaisons plus ou moins importantes. Mais pleins d’autres facteurs peuvent intervenir et entraîner des “crises” du fait de la sensibilité cutanée et de la fragilité du système immunitaire. Une infection par des parasites externes (puces, tiques, poux …), une surinfection bactérienne ou fongique, une plaie … toutes ces choses stimulent vigoureusement la peau et déclenchent une réaction violente de l’organisme, plus que pour un animal sain.

Existe-t-il des prédispositions raciales ?

Même si tous les chiens peuvent être atteints d’atopie, certaines races sont clairement prédisposées. Pour elles, le risque de développer la maladie est 20% plus importants que pour les autres. Parmi les races canines à risques on peut citer le cocker, le shar-peï, le westie, le basset hound, le bulldog, le labrador et le golden retriever, le berger allemand

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Quels sont les symptômes identifiables en cas d’atopie chez un chien ?

Les chiens atopiques ressentent de fortes démangeaisons qui les poussent à se gratter intensément le corps, les oreilles et/ou se lécher frénétiquement l’extrémité des pattes. Ces démangeaisons peuvent être plus ou moins sévères, permanentes ou non en fonction des allergènes en cause.

L’atopie est caractérisée par une inflammation cutanée chronique qui s’exprime par des rougeurs et/ou des boutons dans certaines zones préférentielles comme le ventre, l’aine ou les aisselles, la face et le pourtour des babines ou encore les oreilles.

En se grattant, l’animal provoque une fragilisation supplémentaire de la barrière cutanée ce qui induit souvent le développement anormal de bactéries ou levures (champignons microscopiques) naturellement présentes sur sa peau. Le risque de surinfection est donc important.

Comment évolue la dermatite atopique canine ?

La DAC est une maladie qui évolue par crise chez le chien. Tout va bien puis quelque chose entraîne une crise. Une fois traité les choses reviennent à la normale jusqu’à la crise suivante qui souvent est plus importante que la première et ainsi de suite. Il n’est pas rare qu’en début d’évolution, la maladie ait un caractère saisonnier avec des crises surtout en période estivale. Puis plus le temps passe, surtout si aucun traitement n’est mis en place, les crises sont de plus en plus fréquentes et parfois le chien finit par être rouge et se gratter en permanence.

Démarche diagnostique en cas de suspicion d’atopie chez un chien

Il est bon de savoir qu’en cas de dermatite atopique canine, les symptômes apparaissent entre 1 et 6 ans dans la majorité des cas. Votre vétérinaire ne vous parlera donc probablement pas d’atopie si votre chien fait des crises ponctuelles de gratouille avant 1 an. C’est si les choses persistent qu’il faudra explorer pour savoir s’il y a anguille sous roche. De même si votre chien n’a jamais eu de problème de peau jusqu’à 10 ans, il est peu problème que ce qui vous amène à consulter votre vétérinaire passé cet âge soit lié à cette maladie.

Aucun examen complémentaire ne peut conclure avec certitude à une dermatite atopique, et il n’existe pas de test génétique permettant de la dépister. C’est en excluant toute autre maladie de peau (parasitaire, infectieuse, auto-immune) que le vétérinaire peut établir le diagnostic, en regard des symptômes, de l’âge et la race du chien et de la réponse aux différents traitements.

Le diagnostic de DAC peut donc être long chez certains individus et cela peut être décourageant pour le propriétaire de devoir multiplier les rendez-vous et les essais thérapeutiques. Néanmoins il n’existe pas d’autres alternatives à l’heure actuelle.

démarche diagnostic atopie canine

Les allergènes incriminés peuvent être identifiés :

  • Grâce à des dépistages sanguins (dosage des IgE) ou des tests allergologiques cutanés (intradermoréaction IDR) en ce qui concerne les pollens et les acariens.
  • Le seul moyen de dépister les allergies alimentaires est de tester la réponse à un régime hypoallergénique (régime d’éviction). Il ne sert à rien de chercher d’identifier si un aliment cause une réaction allergique par les méthodes citées précédemment !

Mais se lancer dans la recherche d’allergènes n’est utile dans la démarche diagnostic que si l’on utilise les résultats pour traiter l’animal par la suite (lorsque c’est possible).

Traitement de fond en cas de dermatite atopique canine avérée

Le traitement de fond de l’atopie devra être maintenu toute la vie de l’animal. Cette gestion vise à améliorer son confort de vie et repose sur :

  • Le traitement des allergies par des protocoles de désensibilisation (pollen, acariens) ou en soustrayant, lorsque c’est possible, les allergènes identifiés de l’environnement de l’animal (régime hypoallergénique par exemple),
  • La mise en place d’un traitement antiparasitaire rigoureux,
  • Le contrôle de l’inflammation et des démangeaisons, ponctuel en cas de crise ou sur le long cours quand la situation le nécessite notamment grâce à la ciclosporine (Atopica©, Modulis© …)
  • Le renforcement de la barrière cutanée par la réalisation de soins locaux réguliers avec des shampooings et des sprays hydratants adaptés,
  • La gestion des complications bactériennes ou fongiques avec des traitements locaux ou systémiques,
  • Une alimentation enrichie en acides gras essentiels (oméga 3 mais aussi oméga 6) pour renforcer la qualité de la barrière lipidique sur la peau et bénéficier de leurs effets anti-inflammatoire.

Mon chien fait une crise, comment gérer ?

Le but avec la mise en place du traitement de fond (mesures d’hygiène, traitement d’appoint, mesures préventives et alimentation) est de limiter au maximum l’apparition de crises et surtout de faire qu’elles soient le moins violentes possibles pour votre chien.

En cas de crise, la peau devient plus rouge et peut-être sèche, présenter des croûtes, des pustules, une perte de poils … Pendant ces moments il est indispensable de continuer le traitement de fond prescrit par votre vétérinaire puis de consulter rapidement avant de faire quoi que ce soit d’autre. En effet, le vétérinaire doit vérifier la présence ou non de surinfections bactériennes ou fongiques avant de vous prescrire un antiprurigineux différent ou d’augmenter les doses de celui que vous utilisez déjà.

Pourquoi ? Tout simplement par les corticoïdes et la ciclosporine sont des immunomodulateurs qui diminuent l’efficacité du système immunitaire à long terme ou à forte dose. Faire de l’automédication en cas de crise d’atopie avec surinfections et donner à son chien un comprimé de cortisone c’est faire exploser l’infection et rendre la situation encore plus dramatique.

En plus des antiprurigineux, des antibiotiques ou des antifongiques sont donc parfois nécessaires sous forme locale ou générale. Parfois associés à des traitements apaisants pour soulager l’animal le temps que les médicaments fassent effet.

Quelle qualité de vie pour mon chien qui souffre d’atopie ?

Cette maladie est chronique et incurable même si pour certains chiens, la mise en place de toutes les mesures de soutien du traitement de fond peut faire disparaître quasiment toutes les crises. Certains propriétaires peuvent vite baisser les bras au vu de toutes les choses à faire au quotidien pour que leur chien soit confortable, sans oublier le fait que cela peut vite devenir coûteux. Néanmoins, un chien atteint de dermatite atopique peut très bien vivre sa vie, de façon tout à fait correcte et confortable s’il répond bien aux thérapeutiques et si le suivi vétérinaire est rigoureux.

Un site internet sur cette maladie a été créé par des vétérinaires et un groupe pharmaceutique pour accompagner les propriétaires de chiens qui souffrent d’atopie dans leur quotidien. N’hésitez pas à consulter dermatiteatopiquecanine.com si vous cherchez des informations ou des conseils. Cependant rappelez-vous que votre vétérinaire traitant doit rester votre interlocuteur principal pour gérer la maladie de votre chien.

La dermatite atopique canine est-elle une maladie contagieuse ?

Non ! Comme nous l’avons expliqué au début de cet article, l’atopie n’est causée que par des prédispositions individuelles cutanées et immunitaires. Si vous avez plusieurs chiens les autres ne risques absolument rien et vous non plus. Cependant la mise en place de certaines mesures collectives peut s’avérer nécessaire pour protéger la santé de votre animal malade. Notamment, il convient de traiter rigoureusement tous vos animaux de compagnie contre les parasites cutanés, en particulier contre les puces, pour éviter l’entretien d’une infestation dans votre logement.

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Article mis à jour par le Dr Pradel en 04/2023.

Pourquoi mon chat a-t-il le ventre qui pend ?



Votre matou a un petit ventre qui pend entre ses pattes arrière et qui bouge de droite à gauche quand il se déplace ? Cela vous fait sourire mais vous vous demandez à quoi est due cette distension du ventre ? Voici quelques éléments de réponse.

Cette poche ventrale est-elle normale ?

De nombreux chats présentent cette distension de la peau au niveau du ventre, entre les cuisses. 

Ce phénomène apparaît généralement chez le chat adulte après la stérilisation. En effet, la suppression des hormones sexuelles jouerait un rôle sur l’élasticité de la peau et favoriserait la distension cutanée dans cette zone.

Cependant, certains chats entiers (non stérilisés) voire des chatons peuvent également être concernés. Cette poche, qu’on appelle aussi « gousset », serait plus fréquente dans certaines races de chats, particulièrement chez le Mau Egyptien, chez qui elle fait même partie du standard officiel de la race. 

Cependant, un certain nombre d’idées reçues circulent sur le sujet. Cette distension cutanée, souvent désignée comme « la poche primordiale » par analogie avec les grands félins sauvages, se voit souvent assigner un rôle de protection de la paroi abdominale lors des bagarres. Bien qu’il soit plaisant d’attribuer à nos félins adorés des caractéristiques de grands fauves, cette poche est surtout une des zones préférentielles de stockage du gras (ou tissu adipeux) chez nos chats ! Le tissu présent sous la peau dans cette région se nomme « pannicule adipeux » et est capable de stocker une très grande quantité de tissu graisseux. 

Le ventre qui pend est donc un phénomène courant chez le chat. La présence de cette poche peut être normale dans une certaine mesure, particulièrement chez le chat stérilisé. Cependant, elle reste très souvent révélatrice d’un stockage graisseux trop important et donc d’un surpoids chez le chat.

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Comment savoir si mon chat est en surpoids ?

Il n’est pas toujours évident de prendre conscience du statut corporel de son animal.

La première étape est de peser votre chat, toujours dans les mêmes conditions, à intervalles réguliers (tous les mois par exemple).

On parle d’obésité chez le chat à partir de 20% de surpoids. Un chat dont le poids optimal est de 5kg est donc considéré comme obèse à partir de 6kg ! D’un autre point de vue, cela signifie que la prise d’un kilo chez un chat de 5kg correspond à un gain de 15kg chez un humain de 75kg !

Vous rencontrez des difficultés pour estimer l’état d’embonpoint de votre félin ? Votre compagnon est à son poids de forme si :

  • Il pèse entre 3 et 5kg (si c’est un chat européen),
  • Vous pouvez sentir facilement les côtes en posant vos mains à plat de part et d’autre de son thorax, sans devoir appuyer,
  • Vous pouvez sentir aisément ses vertèbres en passant la main sur son dos,
  • Un creux discret est visible au niveau des flancs lorsque vous le regardez par le dessus, 
  • La poche ventrale n’est pas démesurément volumineuse lorsque vous l’observez de profil.

Si le doute persiste, faites appel à votre vétérinaire traitant qui saura évaluer le score corporel de votre animal.

Que faire si mon chat a la peau du ventre qui pend ?

La palpation du contenu de cette poche ventrale peut vous indiquer si votre compagnon est un peu trop rond !

Si le petit ventre de votre chat n’est en fait que de la peau et qu’il est à son poids de forme par ailleurs, alors il n’y a pas lieu d’agir. A l’inverse, si votre chat présente une poche proéminente dans laquelle vous pouvez sentir des sortes de petites « bosses » molles, qu’on appelle « coussins adipeux », c’est qu’il est probablement en surpoids !

Il est à ce moment-là intéressant de faire appel à votre vétérinaire traitant pour rechercher la ou les causes de cet excès de gras afin d’établir un plan pour lui faire perdre du poids :

  • La stérilisation

Les chats stérilisés ont un métabolisme réduit et un besoin énergétique inférieur de 20% à celui des chats entiers. Par ailleurs, leur appétit augmente et ils ont tendance à manger davantage. La perte de cette capacité d’autorégulation aboutit souvent à un stockage excessif des graisses et un surpoids rapide si l’alimentation n’est pas adaptée.

  • La sédentarité 

Les chats d’appartement font peu d’exercice de manière générale. Il est donc essentiel de leur offrir une activité physique suffisante en les incitant à courir, jouer, sauter quotidiennement.

  • L’ennui ou l’anxiété 

La vie en appartement est souvent peu stimulante pour nos chats. Cela génère souvent de l’ennui voire de l’anxiété qui les poussent à la surconsommation alimentaire. Il est donc conseillé de leur offrir des sources de divertissement variées (jeux, arbres à chats, postes d’observation près de la fenêtre, distributeurs d’aliment interactifs).

  • Une alimentation inadaptée

Un chat peut être en surpoids car il consomme une alimentation trop riche en énergie ou inadaptée à son statut physiologique. N’hésitez pas à demander conseil à votre vétérinaire concernant le régime alimentaire de votre compagnon.

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