Les bonnes pratiques à respecter pour nettoyer la litière de son chat



Nos félins sont des animaux très propres par nature. La preuve, ils passent le plus clair de leur temps à faire leur toilette. Mais ce besoin de propreté ne se limite pas à leur apparence. En effet, nos chats aiment faire leurs besoins dans un endroit propre d’où l’importance à accorder au nettoyage régulier de leurs litières. Le cas contraire, votre animal de compagnie pourrait se mettre à faire ses besoins ailleurs à la maison, ce qui ne serait pas pour vous plaire. Alors à quelle fréquence nettoyer la litière de votre chat ? Et comment vous y prendre ? On vous donne nos conseils dans cet article.

 

Pourquoi est-il important que la litière de mon chat reste propre ?

 

Maintenir la litière de son chat propre est important pour lui mais aussi pour vous. Forcément, à faire ses besoins, la litière est le terrain parfait pour la prolifération de germes pathogènes quelle que soit leur nature. Garder une litière sale chez soi met en danger votre santé et celle de votre animal. Imaginez que votre chat ait une plaie et que celle-ci entre en contact avec des grains de litière souillés : c’est l’infection assurée !

Le nettoyage de la litière est encore une épreuve redoutée dans de nombreux foyers avec une femme enceinte à cause du risque de toxoplasmose. Bien que le risque de transmission de cette maladie soit principalement dû à l’ingestion de viande non suffisamment cuite ou de végétaux souillés, la contamination à cause des selles de son chat est tout à fait possible. En effet, les oocystes de toxoplasme qui sont éliminés dans les selles, deviennent contaminant au bout de 48h après leur élimination. Un ramassage quotidien des déjections de votre chat permet donc d’éviter ce type de contamination, avec des gants si besoin.

Enfin, les odeurs peuvent vite devenir insoutenables pour vous et votre chat qui finira par faire ses besoins ailleurs dans la maison. En cas de malpropreté urinaire et/ou fécale, quand aucune cause médicale ou comportementale n’est mise en évidence, il faut alors se tourner vers la litière et évaluer son niveau d’hygiène. Attention, les exigences en matière de propreté de votre chat sont peut-être plus élevées que les vôtres.

 

Quand nettoyer la litière de mon chat ?

 

Votre chat va uriner et faire des selles tous les jours dans sa litière. Il faudra donc quotidiennement retirer du bac à la litière les déjections et les zones souillées par de l’urine à l’aide d’une pelle ou avec des gants. Moins vous enlèverez de grains de litière propres dans le processus et plus longtemps vous pourrez garder votre litière telle quelle.

N’hésitez pas à remettre un peu de substrat dans le bac à litière si vous avez enlevé une quantité importante de granulés ou de cristaux, que votre chat soit toujours confortable pour aller faire ses besoins.

Même si vous nettoyez quotidiennement par ces gestes les toilettes de votre chat, vous n’aurez pas le choix que de prévoir un nettoyage complet à intervalles réguliers pour limiter la propagation de germes (virus, bactéries et parasites) et d’odeur.

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A quelle fréquence nettoyer la litière de mon chat ?

 

C’est la question que tous les propriétaires de chat se posent et elle est légitime. Malheureusement il n’y a pas de réponse toute faite à vous donner car la fréquence de nettoyage de la litière de votre matou va dépendre de plusieurs critères.

 

Fonction du type de substrat choisit pour la litière

 

Toutes les litières n’ont pas la même capacité d’absorption des urines et des odeurs. Selon le type de substrat que vous avez choisi pour mettre dans le bac à litière de votre chat, cela va influer sur la fréquence de vos nettoyages. En effet, si vous utilisez :

  • De la litière minérale simple il faudra nettoyer et changer intégralement la litière de votre chat toutes les semaines.
  • Alors que si vous utilisez de la litière agglomérante et/ou végétale, cela pourra être fait tous les 15 jours voire 3 semaines.
  • Enfin, l’utilisation d’une litière de silice, permet un nettoyage approfondi de la litière toutes les 3 à 4 semaines seulement. En effet, les litières de silice sont celles qui ont un taux d’absorption le plus élevé.

L’avantage des litières agglomérantes c’est que les zones souillées dans la litière sont bien délimitées et peuvent être retirées facilement avec une pelle, sans enlever et gâcher de litière propre.

 

Fonction du nombre de chats qui utilisent la litière

 

Cela paraît évident, mais plus vous avez de chats qui vont faire leurs besoins dans la litière et plus elle sera souillée rapidement. Il faudra donc adapter votre fréquence de nettoyage au nombre de chats qui vivent chez vous et utilisent la litière !

Remarque : Il est recommandé d’avoir dans son logement autant de litières que l’on a de chat plus 1. C’est à dire que si vous avez deux chats, il faudrait normalement avoir trois litières. Cette recommandation a pour but d’éviter les compétitions pour l’accès à cette ressource qu’est la litière et donc les problèmes de cystites et/ou de malpropreté urinaire. Mais ce n’est pas pour ça que chaque chat ira dans une litière et une seule.

De même, il va falloir vous adapter aux problèmes de santé que peut avoir votre animal. Effectivement, certaines maladies comme l’insuffisance rénale chronique ou le diabète favorisent la prise de boisson et les chats malades font énormément pipi. Les litières de ces chats seront donc à nettoyer plus fréquemment. Idem si votre animal a un épisode de diarrhée.

 

Fonction du type de bac à litière

 

Achetez bien un bac à litière qui soit dans une matière facile à nettoyer et qui au besoin est totalement démontable, afin de bien pouvoir laver tous les recoins et interstices. Petite remarque : si vous avez un très vieux bac à litière en plastique très abimé, dites-vous bien que toutes les aspérités à sa surface sont autant de point d’ancrage pour que les saletés s’accrochent ainsi que les bactéries. Un très vieux bac sera donc à nettoyer plus souvent et avec plus de vigueur qu’un bac à litière tout neuf.

Si vous avez un bac à litière fermé, pensez bien à nettoyer aussi l’intérieur du couvercle qui peut être sali par des projections. Les bacs fermés ont tendance à retenir les odeurs à l’intérieur, qui peuvent bien s’imprégner dans le plastique. La fréquence de nettoyage de ces maisons de toilettes doit être plus important que pour un simple bac à litière.

 

Où jetez la litière ?

 

Quand vous retirez les selles de votre chat de sa litière, vous pouvez tout simplement les jeter dans la cuvette de vos WC. Si pleins de grains de litières minérales sont collés dessus, il sera peut-être mieux de jeter les déjections de votre chat à la poubelle.

La destination de la litière souillée de votre animal va dépendre de sa composition. Lisez bien les instructions indiquées sur l’emballage de votre litière pour chat afin de ne pas faire de bêtises. En règle générale, les litières minérales (argiles et silices) se jettent à la poubelle avec les déchets ménagers non recyclables. Les litières végétales, si elles sont 100% naturelles et compostables peuvent se jeter les WC ou bien être mis dans votre compost. Un bon geste pour la planète et limiter votre impact et celui de votre chat sur l’environnement.

Attention cependant si vous souhaitez jeter la litière de votre chat dans votre compost car les kystes de toxoplasme peuvent survivre plusieurs mois dans l’environnement. Il faudra donc éviter d’utiliser le compost pour vos potagers et bien utiliser des gants pour le manipuler.

 

Nettoyage complet du bac à litière : les bonnes pratiques

 

Voilà le moment de nettoyer à fond le bac à litière de votre chat.

  • Avant de vous atteler à la tâche, munissez-vous de gants et éventuellement d’un masque si la litière que vous utilisez fait beaucoup de poussière.
  • Videz l’ensemble du substrat dans la poubelle ou dans les WC.
  • Rincer le bac puis le nettoyer à l’eau chaude savonneuse pour bien éliminer tous les résidus.
  • Puis le désinfecter avec un produit efficace tel que l’eau de javel, qui a l’avantage d’être une odeur appréciée par nos félins. Vous pouvez tout à fait utiliser d’autres produits ménagers désinfectants tant que l’odeur dégagée n’est pas trop parfumée au risque d’entraîner des troubles respiratoires chez votre chat (rhinite ou crise d’asthme) ou bien ne le rebute pas. Si votre chat refuse de retourner dans sa litière après le nettoyage de celle-ci, posez-vous la question de savoir si le produit utilisé peut l’incommoder.
  • Bien rincer et sécher.
  • Remettre une couche de substrat suffisante dans le fond de la litière : au minimum 3 cm, au mieux 5-7 cm d’épaisseur pour le confort de votre chat.

 

Nettoyage et désinfection des accessoires

 

Pensez à nettoyer régulièrement la litière de votre chat est un réflexe pour tous les propriétaires. Mais il est facile d’oublier de laver et désinfecter les accessoires que l’on utilise au quotidien pour s’occuper de la litière de son chat. Or, ces accessoires peuvent tout autant servir de nid à microbes s’ils ne sont pas entretenus : pelle à litière, tapis de litière … Nettoyez régulièrement la pelle qui vous sert à ramasser les déjections de votre chat. Le mieux, tous les 2-3 jours ! Si vous avez un tapis antidérapant sous la litière de votre chat, il faut penser à inspecter son état régulièrement et adapter sa fréquence de nettoyage.

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Article rédigé par le Dr Tatiana Pradel, Docteur vétérinaire diplômée de l’École Nationale Vétérinaire de Lyon – Voir tous ses articles

Quel shampoing choisir pour laver mon chat ?



En général, en tant que propriétaire de chat on n’a pas vraiment envie de devoir donner un bain à son félin. Pour cause, les chats prennent suffisamment de temps pour faire leur toilette ! Mais parfois un lavage en profondeur s’impose et il faut alors prendre son courage à deux mains … Maintenant que vous êtes devant le fait accompli, il faut encore choisir le produit d’hygiène adapté pour laver votre chat en toute sécurité. Alors, quel shampoing choisir pour laver votre chat ? On vous dit tout dans cet article.

 

Quand est-il nécessaire de laver son chat ?

 

Les chats sont par définition des animaux très propres qui passent une grande partie de leur journée à faire leur toilette. Les spicules, ou picots, présents à la surface de la langue de votre chat vont l’aider à éliminer les saletés présentes dans son pelage, ainsi que le poil mort. En fait, votre chat est parfaitement autonome et fait déjà tout le travail à votre place.

Les chats qui vivent strictement en intérieur ont donc rarement besoin d’être lavés. Néanmoins, un bain peut s’avérer nécessaire après une sortie à l’extérieur par temps humide, si votre chat revient couvert de boue par exemple, ou de débris divers. Idem, un accident de malpropreté urinaire ou fécale peut souiller le poil de votre animal de compagnie et imposer un lavage à grande eau pour éliminer les saletés et les odeurs.

De même, une maladie de peau, aussi appelée dermatose, peut nécessiter la réalisation de soins locaux sous forme de shampoings. Par exemple en cas d’allergies avec des démangeaisons intenses ou de pyodermite avec des surinfections bactériennes.

En cas de concours félins, un shampoing peut être nécessaire pour démêler le poil, rendre brillance et souplesse à la fourrure pour donner toutes ses chances au chat qui participe.

Laver son chat reste un geste normalement occasionnel. Mais il est bien d’avoir le nécessaire à portée de main quand l’urgence se présente.

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Shampoing liquide traditionnel pour laver son chat à l’eau

 

Si votre chat est sale, vous pouvez avoir envie de le laver à grande eau avec un shampoing adapté pour chat. Rares sont les chats qui aiment ce type de soins, alors soyez doux et faites attention à la température de l’eau.

N’utilisez jamais de shampoings humains, même pour bébé ou de savon de Marseille pour laver votre chat. Ces produits ne sont pas du tout adaptés à la peau de votre chat, même s’il est écrit dessus en gros “pH neutre” ! D’une part la peau de votre chat est beaucoup plus fine que la vôtre et en plus son pH est plutôt basique alors que celui de votre peau est plutôt acide. Force est de constater que la peau de votre chat n’a pas du tout les mêmes besoins que la vôtre.

Il existe une grande variété de shampoings pour chats, adaptés à toutes les situations :

  • Shampoings physiologiques doux. Ces shampoings à la composition simple conviennent à la peau de tous les chats, quel que soit leur âge, leur race ou leur sexe.
  • Shampoings démêlants qui contiennent des agents conditionneurs qui vont faciliter le démêlage des poils. Ce type de shampoings peut être recommandé chez les chats qui ont les poils longs, frisés ou très fins.
  • Shampoings pour chatons. Ces produits d’hygiène sont par définition des shampoings doux dont la formulation est encore plus légère pour protéger la peau sensible des jeunes animaux.
  • Shampoings articulaires. Particulier, ce shampoing a des vertus relaxantes aux niveaux musculaire et articulaire et est particulièrement efficace pour apaiser les chats qui souffrent d’arthrose.
  • Shampoings antiparasitaires qui permettent de lutter contre les parasites de la peau en cas d’infestation. On retrouve soit des shampoings répulsifs à base de plantes ou des shampoings à base de diméthicone qui vont piéger les parasites comme les puces et les poux pour aider à leur élimination.

Faire un shampoing à son chat n’est pas une sinécure mais il est tout à fait possible de s’en sortir en ayant les bons gestes. Il ne faut pas que ce soin soit traumatisant pour votre chat au risque que cela devienne de plus en plus difficile à réaliser à chaque fois. Pour en savoir plus sur la façon de procéder pour laver votre chat, nous vous invitons à lire notre article : “6 étapes pour laver son chat en toute sérénité”.

 

Shampoing sec : une alternative appréciable pour laver son chat !

 

Depuis plusieurs années, on retrouve de plus en plus sur le marché vétérinaire des shampoings secs pour chats et chiens. Vous en retrouverez pour toutes les indications : shampoings physiologiques, shampoings démêlants, shampoings pour poils longs …

Chez le chat, ces produits présentent un avantage indéniable : vous n’avez plus besoin de mouiller votre félin pour le shampouiner, ni de le rincer. Si votre chat est particulièrement récalcitrant il vous en remerciera.

Pour laver votre chat avec un shampoing sec, il vous suffit simplement d’appliquer le produit sur son pelage et de bien masser pour faire pénétrer les principes actifs. Puis, il n’y a plus qu’à attendre que le produit sèche.

Les shampoings secs pour chats existent sous forme de :

  • Mousses qui sont en général assez facile à appliquer.
  • Ou de sprays. Ce type de produit n’est pas forcément recommandé chez le chat, car les félins prennent facilement peur en entendant le bruit du spray. Si vous achetez ce type de produit, déposer le shampoing sur vos mains avant de l’appliquer sur votre animal mais jamais directement sur son pelage pour ne pas l’effrayer.

 

Shampoings spéciaux en cas de dermatoses chez le chat

 

En cas de problèmes de peau, vous pouvez être tentés d’utiliser un shampoing chat spécifique pour peau sensible. Ces shampoings se déclinent sous trois catégories :

  • Les shampoings anti-démangeaisons qui permettent d’apaiser la peau en cas d’allergie ou de démangeaisons importantes et récurrentes
  • Les shampoings anti-séborrhéiques, idéaux en cas de peau sèche ou de peau grasse chez le chat. Ils sont notamment recommandés pour les chats qui ont des “pellicules” ou squames.
  • Les shampoings antiseptiques pour lutter contre les surinfections bactériennes ou fongiques.

Si votre chat semble avoir des problèmes de peau, n’hésitez pas à demander conseil à votre vétérinaire avant de choisir un shampoing. En cas de dermatose avérée, c’est même lui qui vous prescrira un produit spécifique, ainsi qu’une fréquence de shampoing à réaliser par semaine.

Ces shampoings thérapeutiques existent aussi bien sous forme liquide que sous forme de shampoings secs.

 

Simple lavage à l’eau

 

Parfois, utiliser un shampoing n’est pas nécessaire. Vous avez simplement besoin de rincer votre chat pour éliminer des souillures. Pour éviter que votre chat ne finisse dans la douche, contentez-vous de mouiller un gant de toilette pour le laver (avec de l’eau tiède malgré tout).

 

Autres produits d’hygiène nécessaire pour un shampoing réussi chez le chat

 

 

Une brosse

 

Laver votre chat est louable mais si vous n’avez pas de brosse vous allez laisser en place des résidus et des nœuds. Le travail ne sera donc qu’à moitié fait.

Avant de shampouiner votre chat, prenez le temps de bien le brosser afin d’éliminer un maximum de saletés et de poil mort. Vous éliminerez aussi une grande partie des nœuds et vous vous simplifierez la tâche.

Une fois le bain terminé, un deuxième brossage permet de finir de démêler en douceur les nœuds qui ont persisté.

Ce soin est particulièrement important pour les chats qui ont le poil long ou très duveteux. Rien de pire que de devoir tondre son chat car les nœuds forment des bourres de poils impossibles à démêler. Et en plus, vous évitez que le poil mort soit avalé par votre chat lorsqu’il fera sa toilette.

 

Un réhydratant cutané

 

La peau de nos félins est fragile et à vite tendance à s’assécher. C’est particulièrement vrai si vous êtes amenés à devoir le shampouiner régulièrement ou s’il a des problèmes de peaux. Si vous êtes dans une de ces situations, appliquez à la fin du bain à réhydratant cutané. Ces produits s’appliquent directement sur la peau et le pelage et n’ont pas besoin d’être rincé. Ils vont lutter contre le dessèchement naturel de la peau et les désagréments qui en résultent : pellicules, rougeurs, démangeaisons …

 

Une serviette

 

Préférez sécher votre chat avec une serviette plutôt qu’avec un sèche-cheveux qui va lui faire peur, peut assécher sa peau et qui peut même le brûler si vous ne faites pas attention. Le séchage sera certes un peu plus long et approximatifs mais moins traumatisant pour votre chat.

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Article rédigé par le Dr Tatiana Pradel, Docteur vétérinaire diplômée de l’École Nationale Vétérinaire de Lyon – Voir tous ses articles

Mon chien a été piqué par une tique : Que faire ?



Les tiques font partie des parasites de la peau les plus fréquemment rencontrées chez le chien. Suite à une promenade en forêt ou dans un parc, une tique peut monter sur votre chien et le mordre afin de se nourrir. Le souci, c’est que certaines tiques sont porteuses de germes pathogènes, qu’elles peuvent transmettre à l’animal pendant qu’elles restent fixées pour manger. Il est donc essentiel de savoir comment réagir pour protéger son chien en cas de piqûre de tique.

 

Quels risques court mon chien s’il se fait mordre par une tique ?

 

La tique est par définition un parasite cutané. Quand une tique monte sur votre chien pour y faire son repas, elle utilise ses pièces buccales pour percer la peau et planter son rostre en profondeur. Elle pourra ainsi aspirer le sang dont elle a besoin pour se nourrir et se reproduire. Pour pouvoir rester en place le temps nécessaire sur votre chien, les tiques produisent localement des substances anesthésiantes, anti-inflammatoires et anticoagulantes.

Une fois le repas terminé, la tique se détache et tombe au sol. C’est à ce moment-là que vous pouvez voir apparaître une réaction inflammatoire là où la tique était accrochée. Cette inflammation passe très souvent inaperçue et n’est pas spécialement douloureuse pour votre chien mais ce n’est pas toujours le cas.

En cas d’infestation massive par des tiques, votre chien peut aussi souffrir d’anémie car il va se faire spolier d’une grande quantité de sang.

Néanmoins, le risque majeur en cas de piqûre par une tique est la transmission possible de maladies graves à votre chien. En effet, les tiques peuvent être porteuses de bactéries, de virus ou de parasites pathogènes, qui vont s’infiltrer dans le sang de l’animal parasité si elles ne sont pas retirées rapidement. On parle de maladies vectorielles à tiques.

Piroplasmose (= babésiose), maladie de Lyme (= borréliose), ehrlichiose, anaplasmoses … sont toutes des maladies graves et potentiellement mortelles qui peuvent toucher les chiens suite à une morsure de tique contaminée. Voilà pourquoi il est capital de savoir retirer une tique correctement et comment éviter le risque de transmission.

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Comment reconnaître une tique sur mon chien ?

 

Pour retirer une tique, il faut déjà pouvoir l’identifier ce qui est loin d’être facile chez certains chiens dont le pelage est dense et/ou long. Bien que les tiques aient la fâcheuse tendance de piquer à des endroits où la peau de votre animal est particulièrement fine comme derrière les oreilles, entre les doigts ou sous les aisselles … il faudra parfois vous armer de patience et bien écarter les poils pour les repérer.

Une tique, une fois fixée sur votre chien, va former comme une petite boule à la surface de la peau. La taille et la couleur de cette boule va varier avec le temps. Plus une tique reste accrochée longtemps sur un chien et plus elle le temps de nourrir : son corps est alors de plus en plus gros et de plus en plus foncé car gorgé de sang.

Juste après la piqûre, la tique s’apparente plutôt à une petite boule blanchâtre qui fait parfois moins d’1 mm de diamètre. Il ne faut donc pas passer à côté. Puis bien gorgée, le corps d’une tique peut mesurer plus d’1 cm et avoir une couleur bleutée ou marron-noir.

Si vous avez un doute, regardez si vous voyez bouger des petites pattes de part et d’autre !

Les tiques les plus souvent observées en Europe sont Ixodes Ricinus, Ripicephalus sanguineus et Dermatocentor reticulatus.

 

Comment faire pour retirer une tique ?

 

Ce geste qui semble anodin pour certain n’est pas toujours évident. Et si on si prend mal on augmente le risque de transmission de maladies chez le chien parasité.

 

Ce qu’il ne faut surtout pas faire

 

Premièrement, n’écrasez jamais une tique fixée sur votre chien entre vos doigts. Certes, la tique meurt. Mais comme expliqué précédemment, la tique en elle-même n’est pas le véritable danger pour votre chien. Par contre, en écrasant la tique vous projetez dans la peau de votre animal le contenu de ses glandes salivaires où se trouvent les potentiels agents pathogènes responsables de la piroplasmose, de la maladie Lyme …

De même, n’essayez pas de retirer une tique avec vos doigts ou une simple pince à épiler. Vous risquez de la comprimer et donc de favoriser la transmission de pathogène mais aussi de la sectionnée et que sa tête reste plantée dans la peau de votre chien. Or, si la tête reste en place, de potentiels germes pathogènes (virus, bactéries ou parasites) auront tout le loisir de s’échapper dans l’organisme de votre animal de compagnie.

Remarque : Cependant, contrairement à une croyance encore répandue chez de nombreuses personnes, la tique ne repoussera pas !!!

 

Marche à suivre pour retirer correctement une tique chez un chien

 

Pour retirer une tique de manière sécuritaire il faut absolument vous munir d’un tire-tique. Ces petits crochets peuvent être acheté en supermarché, en animalerie, chez votre vétérinaire ou même sur internet. Ils sont indispensables et peuvent très bien servir si vous devez retirer une tique sur un chat ou sur un membre de votre famille.

La procédure à suivre est ensuite relativement simple :

  • Glissez le crochet de part et d’autre du corps de la tique à retirer ;
  • Puis faites un mouvement de rotation avec le tire-tique, comme si vous “dévissiez” la tique, avec une très légère traction vers le haut ;

En quelques tours la tique sera délogée de votre chien dans son intégralité. N’hésitez pas à vérifier que la tête est bien accrochée au corps. L’avantage de cette méthode c’est qu’avec un tire-tique on ne comprime pas le corps du parasite et ne risque pas de la sectionner en deux.

Puis désinfectez la plaie avec un antiseptique adapté pour les chiens.

Retirer une tique peut-être particulièrement difficile quand celles-ci viennent tout juste de se fixer et qu’elles font moins de 1 mm. La plupart des tires-tiques sont vendus avec plusieurs tailles de crochets. Si malgré tout vous n’y arrivez pas, prenez rapidement rendez-vous avec votre vétérinaire.

 

Symptômes à surveiller suite à une morsure de tique chez le chien

 

Toutes les tiques ne sont pas porteuses de germes pathogènes ! Donc le risque de transmission de maladies vectorielles à votre chien n’est pas toujours présent mais comme vous ne pouvez pas le savoir d’avance il vaut mieux ne prendre aucun risque. Il faut en général qu’une tique reste fixée plusieurs heures sur un chien pour que les bactéries et les parasites qu’elle porte soient transmis. Pour les maladies les plus fréquemment rencontrées chez le chien comme la piroplasmose ou la maladie de Lyme, on estime qu’une tique doit rester fixée en moyenne 48h. Mais ce n’est qu’une estimation.

La piroplasmose, la maladie de Lyme, l’ehrlichiose … sont des maladies qui peuvent avoir une période d’incubation assez longue. C’est à dire que les symptômes vont apparaître à distance de la piqûre de tique, ce qui peut vous faire penser que cela n’a aucun rapport.

Donc, si votre chien a été piqué par une tique, il est important de surveiller son état dans les jours voire les semaines qui suivent. Les symptômes suivants doivent vous alerter et vous faire consulter rapidement votre vétérinaire :

  • Fièvre (souvent élevée, au-dessus de 40°C) ;
  • Abattement et/ou anorexie (= perte d’appétit) ;
  • Gonflement ou plaque rouge au niveau du site de la morsure ;
  • Urine très foncée ;
  • Troubles digestifs avec notamment des vomissements.

Si votre chien a été piqué par une tique et que vous devez vous rendre chez le vétérinaire, pensez à le mentionner. Cela pourra aider votre vétérinaire à orienter son diagnostic.

 

De bons moyens de prévention sont nécessaires pour protéger son chien des tiques et de leurs conséquences

 

Retirer rapidement et correctement une tique sur son chien c’est une bonne chose. Faire en sorte qu’une tique ne puisse pas se nourrir sur son animal et transmettre de maladie c’est encore mieux. Pour cela, il faut administrer régulièrement des antiparasitaires à son chien. Les produits anti-tiques existent sous forme de comprimés, de colliers, de pipettes spot-on, de shampoings et de sprays. L’application de ces antiparasitaires doit se faire pendant toute la période d’activité des tiques pendant l’année, c’est à dire du printemps à la fin de l’automne. En cas d’hiver doux il ne faut pas hésiter à traiter son chien si vous vous promenez dans des environnements à risques.

Il existe deux types d’anti-tiques : les acarifuges qui ont un simple effet répulsif et les acaricides qui vont tuer les tiques. Il est important de noter que les produits acaricides ne vont pas empêcher la tique de piquer votre chien. Ils vont cependant tuer les tiques en un temps records, empêchant la transmission des maladies, ce qui n’est pas forcément le cas des produits acarifuges naturels si la tique n’est pas indisposée.

Pensez malgré tout à inspecter le pelage de votre chien après les retours de balades, en particulier dans les zones à risques comme les forêts ou les parcs. Plus tôt une tique sera retirée et mieux ce sera.

Enfin, pour les chiens ont de grandes chances de se faire piquer régulièrement par des tiques, il peut être intéressant de coupler aux traitements parasitaires la vaccination contre la piroplasmose et la maladie de Lyme. En effet, les antiparasitaires n’ont jamais une efficacité de 100% et la vaccination contre ces maladies va être une protection de plus pour votre chien. Pour savoir si ces vaccins sont utiles pour votre chien discutez en avec votre vétérinaire.

Article rédigé par le Dr Tatiana Pradel, Docteur vétérinaire diplômée de l’École Nationale Vétérinaire de Lyon – Voir tous ses articles 

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Chat stressé en voiture : 10 bons gestes à adopter !



Votre chat a beau être un baroudeur qui crapahute dans les arbres, une fois enfermé dans sa cage de transport pour un trajet en voiture c’est l’angoisse. Pourtant vous n’avez pas le choix ! Que ce soit pour aller chez le vétérinaire ou bien partir en vacances, le trajet en voiture est obligatoire. Alors comment faire pour que le voyage se passe le plus sereinement possible pour votre chat ? Un vétérinaire vous donne dans cet article 10 conseils.

 

Comment savoir si mon chat est stressé en voiture ?

 

Rien ne sert de se prendre la tête si votre chat vit parfaitement bien les trajets en voiture dans sa cage de transport. Mais comment savoir si c’est le cas ? Les chats expriment leurs stress différemment les uns des autres, en fonction de leur sensibilité et de la situation.

Pour les chats qui ne supportent vraiment pas de voyager en voiture, les symptômes suivants peuvent apparaître :

  • Miaulements constants et plutôt désagréables à l’oreille ;
  • Respiration rapide avec parfois la gueule ouverte, ce qui est totalement anormal chez le chat et signe soit une atteinte respiratoire majeure, soit un stress intense ;
  • Ptyalisme c’est à dire que le chat se met à baver abondamment ;
  • Troubles digestifs avec vomissements et/ou diarrhées ;
  • Mictions de stress voire défécation dans la cage de transport.

A l’angoisse du trajet en voiture peut se rajouter la possibilité que votre chat ait le mal des transports. Ce mal de cœur persistant peut aggraver le stress ressenti par votre félin et les symptômes précédents mais peut aussi être responsable à lui seul de vomissements.

 

10 Astuces pour réduire le stress de votre chat pendant un trajet en voiture

 

Afin que voyager avec votre chat en voiture ne soit pas une épreuve pour lui et pour vous, il est essentiel de trouver des astuces pour réduire le stress engendré. Voici quelques conseils à appliquer

 

1/ Habituez votre chat à sa cage de transport

 

Votre chat doit être habitué à sa caisse de transport dès le plus jeune âge afin que cette “boîte” ne soit pas associée à un instrument de torture qui ne sert que pendant un évènement stressant. Pour que votre chat puisse se familiariser avec cet accessoire, laissez sa cage de transport ouverte et accessible chez vous. Ainsi votre chat aura tout loisir d’y entrer à sa guise, sans pression, pour voir que la porte ne se referme pas automatiquement derrière lui. Avec le temps, votre chat prendra confiance et ira peut-être même y faire un petit somme de temps en temps.

Le jour où vous devrez voyager avec lui et le faire rentrer dedans, cela sera déjà beaucoup moins stressant pour lui.

 

2/ Faites en sorte que la cage de transport de votre chat soit suffisamment confortable

 

Même si vous laissez bien en évidence la cage de transport de votre chat dans le salon pour qu’il puisse s’y habituer, il n’aura aucune envie de s’installer dedans s’il se rend compte qu’elle n’est pas du tout confortable.

Dans un premier temps, veillez à acheter une caisse de transport adaptée à la taille et au gabarit de votre chat. Il faut que votre compagnon puisse s’y tenir debout, assis, allongé et même se retourner pour y être bien confortable.

N’hésitez pas à y glisser une petite serviette ou une alèse jetable pour le confort et absorber les petits accidents qui pourraient arriver. Votre chat sera bien au sec.

Enfin, pensez à la nettoyer après chaque utilisation pour éliminer toutes les odeurs de stress accumulées liées aux déjections ou bien à la transpiration par les coussinets.

 

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3/ Attachez correctement le sac de transport dans le véhicule

 

Pendant que vous voyagez, il est impératif que la cage de transport soit bien calée afin que votre chat ne soit pas balloté dans tous les sens. C’est essentiel pour sa sécurité et la vôtre en cas de freinage brutal mais aussi pour limiter son angoisse et le risque de mal des transports. Imaginez-vous voyager pendant plusieurs heures sans être stable. Cela ne serait absolument pas agréable.

Vous pouvez coincer la cage de transport dans l’espace compris entre le siège avant du véhicule et la banquette arrière. Sinon, faites en sorte de bien attachée la caisse avec la ceinture de sécurité afin qu’elle soit bien stable.

 

4/ Recouvrez la cage de transport de votre chat avec un drap

 

Les chats aiment bien, en général, observer ce qu’il se passe autour d’eux. Néanmoins, en cas de stress intense, il n’y a rien de mieux que de cacher la vue de son chat pour apaiser les tensions. Vous pouvez donc toujours essayer, pendant un trajet en voiture avec votre chat, de recouvrir sa cage avec un drap. Ne prenez pas un tissu trop épais afin de permettre une bonne ventilation notamment en cas de forte chaleur.

Pour les chats qui souffrent de mal des transports, cette astuce peut aussi aider à limiter le malaise ressenti par votre animal.

 

5/ Utilisez un spray apaisant juste avant le départ

 

Il existe sur le marché vétérinaire des produits anti-stress pour chats sous forme de sprays qui contiennent soit des phéromones soit des assortiments de plantes apaisantes. Ces produits peuvent être vaporisés à l’intérieur de la caisse de transport de votre chat juste avant de le mettre dedans. Ces produits vont aider votre chat à se sentir plus zen et relaxé pendant le trajet.

Certains chats réagissent mieux aux sprays anti-stress à base de phéromones et d’autres aux produits de phytothérapie. A vous de trouver le produit qui a le plus d’effet sur votre félin.

Pour rester efficace, les sprays doivent être renouvelés toutes les 2h environs. Si vous faites un long trajet en voiture avec votre chat, profitez de vos pauses régulières pour remettre un coup de spray dans la cage (mais pas directement dans la figure de votre chat).

 

6/ Donnez à votre chat des compléments alimentaires antistress

 

Sur le même principe, vous pouvez essayer d’apaiser votre chat avant le départ en lui donnant des compléments alimentaires antistress. Le mieux, est de pouvoir en donner une fois par jour, jusqu’à 3-4 jours avant le départ en voiture. Bien évidemment, cette méthode est plus intéressante dans le cas où vous avez un voyage assez conséquent devant vous. Après, si vous n’avez que 15 minutes de voiture à faire, c’est à vous de voir si cette solution est la meilleure. Mais si ce court trajet sert à aller chez votre vétérinaire et que la consultation ne se passe pas très bien en général, pourquoi ne pas essayer !

Les compléments alimentaires anti-stress pour chats existent sous forme de comprimés, de gélules, de poudre ou de friandises (croquettes ou bouchées). Ils contiennent en général des plantes comme la camomille, la valériane ou la passiflore ou bien de la protéine de lait.

Ces produits ne présentent aucun effet secondaire, ni de phénomène d’accoutumance. N’hésitez donc pas à les essayer.

 

7/ Au besoin mettez votre chat à jeun avant le départ

 

Les chats qui sont très stressés en voiture ont parfois tendance à vomir. C’est encore pire s’ils ont en plus le mal des transports. Vomir n’est agréable pour personne et pas même pour votre chat, ce qui peut augmenter son stress pendant le voyage. Si votre chat vomit régulièrement lorsqu’il est en voiture, le mieux est qu’il soit à jeun avant de faire un long trajet.

Bien évidemment, laissez votre chat boire autant qu’il le veut avant d’aller en voiture et proposez-lui de s’hydrater pendant que vous faites des pauses. Même si cela veut dire de potentiel pipi de stress dans la cage de transport, il ne faut pas prendre le risque que votre chat se déshydrate pendant le trajet au risque qu’il fasse un malaise.

 

8/ Traitez le mal des transports si votre chat en souffre

 

Si votre chat souffre du mal des transports et que vous avez une longue route devant vous, il faut essayer d’y remédier. En effet, si votre chat à la nausée pendant qu’il est en voiture, il va se sentir mal et donc il sera angoissé. Votre vétérinaire peut vous prescrire des traitements adaptés contre le mal des transports avec des propriétés antiémétiques ou des antihistaminiques. Evitez toute automédication et prenez toujours conseils auprès de votre vétérinaire avant de donner ce type de traitement.

Dans les cas extrêmes de chats qui expérimentent des vomissements importants en voiture et pour lesquels les traitements classiques ne font pas effet, de véritables anti-vomitifs peuvent être prescrits.

 

9/ Ne renforcez pas le stress de votre chat

 

En plein trajet, lorsque vous entendez votre chat miauler à la mort, vous n’êtes pas bien. Et c’est parfaitement normal ! Mais répondre à toutes les sollicitations de votre chat stressé ne fait que renforcer ses angoisses. Puisque vous répondez c’est forcément qu’il a toutes les raisons du monde d’être stressé. Evitez autant que faire se peut de gronder ou de parler à votre chat lorsqu’il miaule à la mort. Préférez avoir des paroles rassurantes et des encouragements dans les moments où il est calme pour lui montrer que tout va bien.

 

10/ Si nécessaire, utilisez un médicament prescrit par votre vétérinaire

 

Il existe dans la pharmacopée vétérinaire des calmants pour chats parfois demandés par les propriétaires à leur vétérinaire pour “assommer” leurs chats pendant toute la durée d’un voyage, que ce soit en voiture, en train ou en avion. Vous connaissez peut-être le calmivet© par exemple ! La plupart des vétérinaires sont réticents à prescrire ce type de médicament sauf en cas de force majeure. Ces traitements ne peuvent être délivrés qu’après prescription et donc après une consultation.

Pourquoi ? Ces traitements sont de véritables tranquillisants, donc des substances avec des vertus anesthésiantes. Vous imaginez bien que si votre animal réagit mal au produit et que vous êtes sur l’autoroute cela peut être dramatique. Chez certains chats sensibles, en cas de mauvais dosage il peut y avoir une mauvaise réaction et au lieu d’être sédaté l’animal est complètement excité et agressif.

Si vous souhaitez administrer ce type de traitement à votre chat car il est très stressé en voiture, le mieux est de prendre le temps d’en parler avec votre vétérinaire. Il sera le mieux placé pour savoir si votre chat peut supporter ce type de traitement et vous dire comment procéder pour l’administration.

Dossier lutte contre le stress chez le chat :


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Stress chez le chat : Quelles solutions ?



La plupart des chats acceptent difficilement les changements. Toute perturbation de leur environnement ou de leur mode de vie peut donc entraîner un stress plus ou moins important, en fonction du caractère de votre compagnon. Or, ce stress peut occasionner des problèmes de santé ou des troubles du comportement s’il est trop important ou récurrent. Il est donc primordial de savoir reconnaître quand son chat est stressé pour régler le problème assez rapidement, pour son bien-être. Nous vous exposons dans cet article les solutions naturelles qui existent pour lutter contre le stress et l’anxiété chez le chat, ainsi qu’un ensemble de mesures environnementales et comportementales.

 

Le stress, qu’est-ce que c’est ?

 

Ce terme a été introduit par le médecin Hans Selyé dans un ouvrage publié en 1956. Dedans, le stress a été défini comme un syndrome général d’adaptation.
Quand votre chat est confronté à un évènement perçu comme un danger, ce réflexe de l’organisme lui permet de réagir pour se protéger et se défendre. Mais voilà, quand votre chat est confronté à un stress et ne peut pas s’y soustraire, cette “émotion” devient négative et peut avoir des conséquences physiques et émotionnelles négatives.

Quand les évènements stressants ont lieu à l’extérieur, les chats ont très souvent la possibilité de fuir. Les soucis surviennent surtout quand le stress est provoqué à la maison, quand votre chat n’a aucune possibilité de fuite, ou bien dans la voiture ou chez le vétérinaire …

 

Quelles sont les causes possibles de stress chez le chat ?

 

Comme nous l’avons déjà évoqué, nos félins ne sont pas réputés pour supporter aisément les changements qui peuvent survenir dans leur vie. Evidemment, chaque chat est différent et tous ne réagiront pas avec la même intensité à un même évènement stressant.

Les causes de stress sont nombreuses chez le chat (liste non exhaustive) :

  • Territoire trop petit et/ou qui ne respecte pas les besoins de l’espèce (manque d’enrichissements et de stimulations)
  • Arrivée d’un nouvel animal dans le foyer (chat, chien, lapin …)
  • Arrivée d’un bébé dans le foyer
  • Changement d’alimentation brutale ou mauvais mode de distribution alimentaire
  • L’ennui
  • Travaux
  • Gros bruits
  • Transports en voiture, train, avion …
  • Visite chez le vétérinaire (manipulation, odeurs)

Si rien n’est fait pour remédier au stress causé à l’animal, le mal-être permanent va conduire à un état d’anxiété chronique qui peut avoir de lourdes répercussions sur la santé physique et mentale du chat.

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Comment se manifeste le stress chez le chat ?

 

En état de stress, des changements hormonaux se produisent dans l’organisme et conduisent à l’apparition de certains signes. Un chat stressé peut donc avoir les pupilles dilatées, le poil hérissé, voir son rythme cardiaque augmenter, pétrir une surface avec ses pattes ou même ronronner. Mais ces symptômes ne sont pas toujours évidents à identifier. En effet, si votre chat est par nature très extraverti vous remarquerez sûrement très rapidement son changement de comportement. Alors que cela est plus compliqué pour les chats timides et introvertis qui expriment peu leurs émotions.

D’autres signes peuvent vous faire suspecter un problème de stress chez votre chat :

  • Un état de vigilance permanent ou de la prostration ;
  • Des miaulements constants et intempestifs ;
  • Une modification du comportement alimentaire : dysorexie ou boulimie ;
  • Des troubles urinaires : malpropreté urinaire, marquage ou cystite idiopathique ;
  • De l’agressivité envers ses congénères ou envers vous ;
  • Un arrêt complet du comportement de toilettage avec apparition d’un poil terne et sale ou au contraire un toilettage intensif avec perte de poil sur le ventre et/ou les cuisses ;
  • Destructions avec notamment une augmentation des griffades ;
  • Une tendance à être plus souvent malade car le stress chronique induit une augmentation du taux de cortisol dans le sang, ce qui affaiblit le système immunitaire.

Si votre observez certains de ces comportements anormaux chez votre chat, peut-être que celui-ci est stressé ou anxieux. Pour en avoir le cœur net, prenez rendez-vous avec votre vétérinaire. Après un examen minutieux, c’est lui qui pourra vous dire s’il y a un problème de santé sous-jacent ou si la cause est plutôt comportementale.

 

Comment faire pour soulager le stress de son chat à la maison ?

 

La 1ère chose à faire, quand c’est possible, est d’identifier puis de de retirer l’élément anxiogène de chez soi pour que son chat n’ait plus à y faire face. Mais ce n’est évidemment pas toujours possible et il faut parfois faire en sorte que son animal apprenne à vivre dans de nouvelles conditions. Mais pour ça, il faut que son environnement et son mode de vie soient le plus adaptés possibles à ses besoins.

 

Lutter contre l’ennui

 

Un chat qui s’ennuie à de fortes chances d’être stressé face au désœuvrement de ces journées et de finir dépressif si on ne change rien à son mode de vie. Bien souvent, ce n’est pas par mauvaise volonté mais par manque d’informations que les chats d’intérieurs, en particulier, vivent dans des environnements peu stimulants.

Prenez le temps de jouer et de câliner votre chat tous les jours. Ce moment de partage et d’échange va lui permettre de se dépenser physiquement mais aussi de se rapprocher de vous.

Donnez-lui des jouets avec lesquels il va pouvoir s’occuper seul pendant votre absence. Les chats raffolent des jouets remplis d’herbe à chat, et ils sont spontanément attirés par eux. Changez-les régulièrement afin qu’il ne perde pas son intérêt.

Prévoyez des cachettes et des zones en hauteur pour que votre chat puisse se reposer et surveiller ce qu’il se passe chez lui. Un arbre à chat peut faire l’affaire mais d’autres solutions existent pour les petits logements. Et le mieux, avoir de quoi regarder par la fenêtre.

 

Aménager correctement l’espace de vie de son chat

 

Votre chat a besoin de 4 zones distinctes pour être bien : un coin repas, un coin litière pour faire ses besoins, au moins un coin couchage pour se reposer et une zone de jeux.

Le coin repas et le coin litière ne doivent pas être côte à côté. Votre chat est propre et il n’aura aucune envie d’aller faire ses besoins dans la litière si celle-ci est à côté de sa gamelle. Ces accessoires doivent chacun être placés dans une zone calme où il y a peu de passage, pour que votre chat ne soit pas dérangé pendant qu’il mange ou va dans sa litière.

Pour éviter les phénomènes de compétition, il va falloir adapter le nombre de gamelles, litières et couchages que vous avez chez vous. Le mieux est d’avoir au moins une gamelle par chat, même s’ils iront grignoter un peu dans chacune. De même, il est recommandé d’avoir autant de litières que de chat plus une, afin de limiter au maximum les risques de malpropreté et de compétition.

 

Bien gérer la distribution de la nourriture

 

Les chats sont par définition des petits grignoteurs qui font une dizaine de repas dans la journée quand ils en ont la possibilité. Bien souvent nous sommes tentés de leur donner deux repas par jour, comme pour les chiens. Cette façon de faire est bien pratique pour nous et nous aide à réguler les quantités de croquettes que mange notre chat dans la journée, en particulier quand il y a problème de surpoids.

Mais certains chats ne supportent pas du tout cette façon de faire qui est contraire à leur nature. Il faut donc à tout prix adapter notre façon de faire pour qu’ils puissent aller faire plein de petits repas dans la journée. Distributeur automatique de croquettes, pipolino, gamelles ludiques, tapis de fouilles sont autant de possibilité pour ralentir la prise alimentaire de nos félins, les aider à être rassasiés et occuper leurs journées.

Donner une partie de la ration alimentaire sous forme de pâtée (= bi-nutrition) peut aider les chats gloutons à se sentir mieux rassasiés et donc moins stressés face à une gamelle vide. L’utilisation d’un tapis de léchage dans lequel on tartine la pâtée peut aussi les aider à manger doucement.

Enfin, faites toujours une transition alimentaire sur au moins une semaine quand vous souhaitez changez les croquettes de votre matou. Beaucoup de chats souffrent de néophobie alimentaire et changer brutalement leur alimentation peut-être une grande source de stress.

 

Solutions naturelles anti-stress chez le chat

 

Même si vous appliquez tous les conseils donnés plus haut, votre chat peut rester stressé malgré tout s’il est particulièrement sensible. Il est alors possible d’utiliser un produit anti-stress naturel pour chats afin d’aider votre animal de compagnie à être plus apaisé et mieux accepter le changement qu’il subit.

Il existe de nombreuses solutions naturelles anti-stress chez le chat, qui sont accessibles sans ordonnance chez votre vétérinaire, en animalerie ou sur internet.

Ces produits existent sous forme de comprimés ou de gélules à faire avaler, de poudre à déposer directement dans la gamelle de nourriture, de friandises ou de bouchées, de solution liquide, de spray ou de diffuseurs pour l’environnement … Vous trouverez forcément une solution qui conviendra à votre chat.

Les produits contenus dans les sprays ou diffuseurs sont à base de phéromones synthétiques de chats ou de plantes comme la valériane. Leur avantage : ne pas avoir à être avalé par l’animal ! Mais ils n’auront pas d’effet à l’extérieur si votre chat sort. Les sprays sont très utiles pour lutter contre le stress des chats pendant le transport, en vaporisant le produit dans la cage de transport avant d’y faire rentrer son chat.

Les compléments alimentaires et friandises antistress pour chat peuvent contenir une grande variété de molécules qui ont fait leurs preuves :

  • Phytothérapie ou aromathérapie avec utilisation de fleur de Bach, de valériane, de camomille, de passiflore, de CBD …
  • Protéines de lait (caséine ou alpha-casozépine)
  • Acides aminés comme le L-tryptophane

Sans effets secondaires, ces anti-stress peuvent être donnés occasionnellement ou sur le long terme en fonction des situations.

Tous les chats ne réagissent pas de la même façon aux plantes, aux phéromones, à la protéine de lait … Il faut donc parfois essayer plusieurs produits avant de trouver celui qui soulage le stress de son chat. Quand rien n’est suffisant, c’est qu’il faut contacter son vétérinaire.

 

Quand s’inquiéter et consulter le vétérinaire ?

 

Il n’est pas possible de gérer tous les cas de stress et d’anxiété chez le chat à la maison avec des produits naturels et de simples mesures comportementales. Si un véritable souci de santé est sous-jacent il doit être diagnostiqué et traité par votre vétérinaire. De même, si l’état d’anxiété vécu par votre chat est trop important, il sera peut-être nécessaire de mettre en place une véritable médication pour améliorer la situation (équivalent de nos anti-dépresseurs) pendant un temps.

Ne tardez pas à consulter votre vétérinaire si votre chat urine en dehors de sa litière, même si le problème de base semble être le stress. Les causes de cystites sont nombreuses chez le chat et peuvent parfois se superposer. Mieux vaut donc ne pas traiter pour identifier une infection urinaire ou la présence de calculs qui peuvent avoir des conséquences dramatiques.

De même, si votre chat a très peu d’appétit, faites le point avec votre vétérinaire pour exclure une cause infectieuse ou métabolique.

En cas de léchage important avec perte de poils, il est recommandé de prendre rendez-vous avec son vétérinaire pour exclure l’existence d’une dermatose parasitaire comme une infestation de puces ou une dermatose allergique (allergie alimentaire, DAPP). De plus, les lésions que le chat s’inflige lui-même en se léchant sont parfois très importantes ce qui augmente la sensation de démangeaison ressentie par l’animal et il y a un risque d’infection.

Enfin, si votre chat devient très agressif avec vous, ne tardez pas à consulter. Ces situations peuvent devenir très anxiogènes et dangereuses pour vous et il faut agir rapidement afin de trouver une solution pour changer le comportement de votre animal. Le but, ne pas avoir à prendre une décision dramatique type abandon ou euthanasie.

Pour résumé, si votre chat ne vous semble pas dans son état normal, le mieux est de consulter rapidement. Si à l’issue de la consultation, votre vétérinaire pense que le problème est uniquement lié au stress il pourra vous orienter vers des solutions naturelles appropriées et vous donner des conseils pour la maison. Et dans les cas plus extrêmes vous prescrire une médication adaptée ou vous référer chez un vétérinaire comportementaliste.

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Faut-il obligatoirement donner des friandises à son chien ?



Qui n’a jamais eu envie de donner une friandise à son chien ? Ce petit plaisir coupable est autant agréable pour le maître qui donne, que pour le chien qui reçoit. Mais grignoter une friandise n’a pas bonne réputation chez nous alors est-ce une bonne ou une mauvaise habitude à prendre quand on s’occupe de nos animaux ? Dans l’espèce canine, la distribution de friandises a notamment un intérêt pendant l’éducation. Il faut juste savoir quelle friandise donner, en quelle quantité et à quel moment ! Un de nos vétérinaires vous accompagne pour répondre à vos questions.

 

Donner une friandise à son chien pour créer du lien

 

Distribuer une friandise à son animal constitue un moment privilégié de partage. C’est grâce à ce type de moment que vous créez et renforcez le lien qui existe entre vous et donc que votre chien s’attache à vous et inversement. Ce geste à autant de valeur pour votre boule de poil qu’une séance de jeux ou une promenade.

 

Donner une friandise à son chien pour sa santé

 

Il existe sur le marché vétérinaire de plus en plus de friandises pour chiens à vocation thérapeutique, qui vont avoir un effet positif sur la santé. Ces friandises ont une action :

  • Par leur forme et/ou leur consistance ;
  • Ou bien car elles contiennent des compléments alimentaires.

Récompenser son animal devient alors une opportunité de prendre soin de sa santé, sans la connotation négative qui va avec le fait de donner un médicament. Et c’est bien plus facile puisque les friandises de votre chien sont formulées pour être appétentes.

Les indications sont multiples ! Friandises bucco-dentaire (lamelles ou sticks à mâcher …), friandises pour la peau et le pelage, friandises anti-stress, friandises a visée articulaire, friandises digestion sensible

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Education positive chez le chien : rôle décisif des friandises

 

En matière d’éducation canine, il n’y a rien de plus efficace que de récompenser un bon comportement pour des progrès fulgurants. Votre chien sera toujours plus motivé à vous écouter si vous avez une super carotte pour l’appéter que si vous menacez de le punir en cas de mauvais comportement. Récompenser ou félicitez son chien est donc capital pour lui donner confiance et lui faire savoir que ce qu’il fait est bien, en particulier chez le chiot en période d’apprentissage. Et quoi de mieux pour récompenser son chien qu’une friandise ! Même si avec le temps, votre chien se satisfera autant d’une récompense verbale ou affective comme une caresse, c’est avec son ventre qu’il réagira le mieux au début.

 

Règles à respecter quand on distribue des friandises à son chien

 

1/ C’est à vous de décider quand vous donner une friandise ! Il ne faut pas céder quand votre chien vient quémander, sinon il viendra vous casser les pieds à chaque fois qu’il en voudra une et d’épuisement vous céderez à chaque fois. Quand vous dites “Non”, c’est non !

2/ Les restes de tables ne devraient pas constituer les friandises pour votre chien. Pourquoi ? Déjà car une grande partie de ce que nous mangeons est trop gras, trop salé ou trop sucré pour votre animal. Si pour nous ce type de nourriture pose déjà problème, imaginez chez un chien de 10 kg. En plus, certains de nos aliments sont toxiques chez le chien. Il serait bête d’être responsable d’une intoxication en voulant faire plaisir à votre animal. Attention donc au chocolat, oignons, poireaux, aubergine, ail, choux, épinard …

3/ Distribuer une friandise ne doit pas être votre seule façon de récompenser votre chien. Une fois que votre chien maîtrise bien un ordre, vous pouvez vous contenter de le féliciter avec une caresse ou avec votre voix. Cela aura autant d’effets sur lui que la nourriture. Le but :

  • Que votre chien ne s’attende pas à chaque fois recevoir une friandise, ce qui deviendrait une mauvaise habitude alimentaire.
  • Lutter contre la prise de poids chez les chiens adultes et seniors.

 

Combien de friandises donner par jour à son chien ?

 

N’oubliez pas que lorsque vous donnez une friandise à votre chien vous lui apportez de l’énergie. Si la quantité de friandises distribuée sur la journée est excessive alors ce surplus de calories va entraîner une prise de poids, même si votre chien est très actif. Chez le chien, il est recommandé que l’apport en friandises pendant la journée ne dépasse pas 10% des apports nutritionnels.

Qu’est-ce que cela veut dire ? Et bien si votre chien mange 100 grammes de croquettes par jour, il ne devrait pas recevoir plus de 10 grammes de friandises pendant la journée !

Au-delà vous prenez le risque de déséquilibrer les apports nutritionnels de votre chien, donc qu’il prenne du poids et que sa santé en pâtisse.

 

Quelle est la meilleure friandise pour mon chien ?

 

Afin de pouvoir faire plaisir à votre chien sans arrière-pensée, privilégiez les friandises de qualité premium, pauvres en calories.

Evitez aussi les friandises qui contiennent trop d’additifs, de conservateurs ou de colorants. Comme pour nous, certaines de ces substances sont reconnues pour ne pas être très bonne pour la santé. Pourquoi ne pas vous tournez vers des friandises pour chiens 100% naturelle ou bio.

Pour choisir la friandise la plus adaptée à votre animal de compagnie, choisissez en fonction :

=> De son âge : Chiots, chiens adultes ou seniors, tous n’ont pas les mêmes besoins nutritionnels.

=> Des bénéfices recherchés pour sa santé :

  • Friandises à visée dentaire : Certaines vont favoriser la mastication pour nettoyer les dents grâce à un effet mécanique de brossage comme les lamelles ou les sticks à mâcher, ainsi que les oreilles de porcs séchées, les bois de cerfs … D’autres peuvent contenir des agents chimiques qui vont donner une bonne haleine et ralentir la formation du tartre.
  • Friandises pour la peau et le pelage : Enrichies en oméga 3 (acides gras essentiels), en levure de bière, en vitamines B, acides aminés … Ces friandises vont aider à renforcer la barrière cutanée, limiter la chute des poils et diminuer l’inflammation cutanée.
  • Friandises arthroses : Celles-ci contiennent des chondroprotecteurs variés ainsi que des oméga 3 pour améliorer le confort de vie des chiens qui souffrent d’arthrose au quotidien.
  • Friandises sensibilités digestives : Pour les chiens sensibles qui souffrent facilement de désordres digestifs tels que des vomissements ou de la diarrhée pour qui les écarts alimentaires ne sont pas recommandés.
  • Friandises anti-stress : Avec du CBD, de la protéine de lait, des plantes (camomille, valériane, passiflore …), des acides aminés … Une solution naturelle et douce pour aider les chiens en cas de stress passager ou d’anxiété.

Vous pouvez aussi tout simplement utilisez les croquettes habituelles de votre chien en tant que friandises et même les prélever de sa ration journalière. Pas de nouvelles saveurs pour votre animal mais vous évitez ainsi les excès et la prise de poids. Une solution idéale pour les chiens en surpoids ou obèse à qui on veut faire plaisir.

Et pourquoi ne pas donner un morceau de légume ou de fruit à votre chien ? Après tout, ces aliments ne sont pas inclus dans son régime alimentaire de base et peuvent se transformer en friandises. Renseignez-vous avant pour éviter de donner un aliment toxique et donc dangereux à votre chien. Quant aux fruits, donnez-les avec parcimonie car ils sont riches en sucres et constituent donc des friandises riches en énergie et donc en calories.

Pour vous aider à choisir LA meilleure friandise pour votre chien, vous pouvez aussi lire notre article sur le sujet ICI

Article rédigé par le Dr Tatiana Pradel, Docteur vétérinaire diplômée de l’École Nationale Vétérinaire de Lyon – Voir tous ses articles 

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Mon chien se lèche les pattes : Pourquoi ? Que faire ?



Il vous arrive régulièrement de voir votre chien se lécher les pattes. Cela n’a à priori rien d’anormal quand ce comportement est peu fréquent. Après tout votre chien a tout à fait le droit de nettoyer ses pattes après avoir fait une grande balade ! Mais voilà que depuis quelque temps, vous observez que ce léchage devient de plus en plus fréquent et intensif et cela vous inquiète. Un vétérinaire vous explique dans cet article pourquoi votre chien peut se mettre à se lécher frénétiquement les pattes et vous donne la marche à suivre pour essayer de faire disparaître ce comportement indésirable.

 

Le léchage : un comportement normal chez le chien

 

Se lécher est un comportement tout à fait normal dans l’espèce canine. Il permet de communiquer avec les congénères mais aussi avec l’Homme. Bien que ce type de communication ne soit pas le plus facile à appréhender et à comprendre pour nous, nous avons bien conscience que lorsque notre chien nous lèche il essaye en général d’attirer notre attention. Le léchage est donc un comportement essentiel pour créer du lien avec les congénères ou avec son propriétaire.

Même si votre chien n’est pas un chat, il lui arrive aussi de se lécher pour faire sa toilette quand il est vraiment sale. Vous avez peut-être déjà remarqué cela lorsque vous rentrez de promenade avec votre chien ?

Mais ce comportement reste normal tant qu’il est occasionnel et mesuré. Si votre chien se met à se lécher de plus en plus souvent et de façon plus intense, quel que soit l’endroit c’est sûrement que quelque chose ne va pas. Et chez le chien, ce sont souvent les pattes qui sont prises pour cibles quand il y a un souci.

 

Causes possibles d’un léchage excessif des pattes chez le chien

 

Si votre chien commence à se lécher les pattes avec insistance depuis quelque temps, il y a plusieurs causes possibles. Toutes n’ont pas la même gravité et ne sont pas aussi facile à mettre en évidence et à traiter.

 

Une douleur

 

Une douleur au niveau d’une patte peut entraîner votre chien à se lécher avec insistance. Le léchage permet sur l’instant d’atténuer la sensation douloureuse et votre animal se sent pendant un court moment mieux. Voilà pourquoi il le fait en permanence.

Un chien peut avoir mal à la patte à cause :

  • D’une piqûre d’insecte ;
  • D’une blessure ;
  • D’un corps étranger comme un épillet qui a piqué la peau et s’est logé plus ou moins en profondeur ;
  • Problème au niveau d’un ou plusieurs coussinets que ce soit du à une température extrême (canicule ou gel) ou bien à une plaie ;
  • D’une masse ou d’une tumeur ;
  • D’une douleur au niveau articulaire (arthrose par exemple), au niveau musculaire ou neurologique ;
  • D’une pododermatite, c’est-à-dire une inflammation au niveau de la peau de la patte, entre les doigts ou sur les coussinets, d’origine variable.

 

Des démangeaisons

 

Tout ce qui peut entraîner du prurit, c’est-à-dire des démangeaisons au niveau des pattes de votre chien peut entraîner un comportement de léchage excessif. Un chien qui veut se gratter peut utiliser ses pattes, se mordiller mais aussi se lécher frénétiquement. Quand c’est une patte qui démange, seules les deux dernières possibilités s’offrent à votre chien. Les causes de démangeaisons dans l’espèce canine sont très nombreuses :

  • Les parasites comme les puces et les tiques mais aussi les aoûtats qui ont la fâcheuse tendance à aller se loger dans les replis entre les doigts ou les coussinets de votre chien ;
  • Les allergies comme la dermatite atopique canine, la DAPP (allergie aux piqûres de puces), les allergies alimentaires ou les dermatites de contact …
  • Les infections bactériennes ou fongiques de la peau

En fonction de la cause sous-jacente, les démangeaisons et donc le léchage peuvent être concentrés uniquement sur une ou plusieurs pattes ou bien sur l’ensemble du corps de l’animal.

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Stress et anxiété importante

 

Bien souvent, un léchage important des pattes est synonyme de mal-être chez le chien. En cas de stress intense et d’anxiété chronique, ce sont souvent les pattes avant de votre compagnon qui sont prises pour cibles. On parle même de T.O.C, à savoir de troubles obsessionnels compulsifs dans certains cas car les chiens ne sont pas capables de s’arrêter et passent tout leur temps libre à se lécher. Se lécher les pattes est un trouble du comportement qui répond au stress, semblable à celui de se ronger les ongles chez l’Homme.

Tout ce qui perturbe l’environnement de votre chien peut engendrer du stress et si votre compagnon est sensible, cela peut être suffisant pour déclencher ce type de comportement : déménagement, arrivée d’un bébé ou adoption d’un nouvel animal de compagnie, travaux longs … Les chiens qui souffrent d’anxiété de séparation, d’hyperattachement ou de syndrome HS-HA peuvent aussi exprimer leur stress et leur anxiété par un léchage intempestif des pattes.

Enfin, si votre chien n’a jamais de moment calme en journée et qu’il est tout le temps sollicité et dérangé, même dans son panier, cela peut le stresser.

 

L’ennui

 

A l’inverse, si votre chien manque considérablement de stimulation et d’activité pendant la journée, l’ennui peut aussi le pousser à se lécher constamment les pattes en guise d’occupation. S’ennuyer en permanence est une source de stress intense pour votre chien qui fait naître des comportements indésirables à la maison comme se lécher les pattes ou faire des destructions pendant votre absence.

 

Que risque mon chien à se lécher continuellement les pattes ?

 

A se lécher continuellement au même endroit de manière répétée et intensive votre chien va s’auto-infliger des lésions cutanées ou aggraver celles qui existent déjà. Un cercle vicieux se met alors en place car les plaies inflammatoires sont très prurigineuses, c’est-à-dire qu’elle gratte beaucoup. Votre chien aura alors encore plus envie de se gratter.

C’est encore plus vrai si ces plaies s’infectent du fait du léchage. Contrairement à ce que beaucoup de gens pensent, la salive n’a aucune vertu cicatrisante bien au contraire. La salive de votre chien, comme la vôtre, est riche en bactéries qui peuvent faire de gros dégâts si elles sont déposées sur un terrain propice : ce qui est le cas quand la peau de la patte est très irritée et inflammée. Votre chien développe alors une pododermatite infectieuse qui va exacerber son besoin de se lécher et qui ne pourra définitivement pas guérir seule.

Enfin, si la source du comportement est purement psychologique, le souci est un peu le même. Plus votre chien va garder cette habitude et plus il sera pour lui difficile de s’en défaire, même si vous mettez tout en œuvre pour apaiser son stress et éloigner ce qui en est responsable.

Voilà pourquoi il ne faut pas trop traîner quand on suspecte que son chien se lèche anormalement les pattes, car plus on essaye de régler rapidement le problème et plus on de chance que cela se passe bien et plutôt facilement.

 

Quand faut-il consulter le vétérinaire ?

 

Vous avez l’impression que votre chien se lèche une patte de façon un peu trop fréquente ces derniers temps ? Le premier réflexe à avoir est de regarder la patte concernée pour voir si une quelconque anomalie est présente : blessure, coupure, irritation, parasites, rougeurs …. Si vous n’identifiez qu’une plaie minime et bien localisée vous pouvez commencer par la désinfecter 2 à 3 fois par jour avec un antiseptique adapté et voir comment cela évolue.

Dans le cas où vous mettez en évidence une plaie importante, mieux vaut ne pas prendre de risque et consultez rapidement votre vétérinaire. Notamment pour exclure ou non le risque d’un épillet infiltré sous la peau à ce niveau, ce qui arrive relativement fréquemment chez les chiens pendant la période estivale.

Et si le problème semble d’ordre psychologique, faire le point avec votre vétérinaire semble aussi très judicieux. Il sera le mieux placé pour vous donner des conseils et vous orientez. Dans les cas graves de dépression et d’anxiété, n’hésitez pas à consulter un vétérinaire comportementaliste.

 

Ce qu’il ne faut surtout pas faire !

 

Même si ce comportement vous semble insupportable et que vous savez que votre chien se fait mal tout seul, il ne faut surtout pas empêcher violemment votre chien de se gratter. Crier et frapper votre chien n’est en soi pas acceptable quelle que soit la situation et sera en plus contre-productif puisque vous le rendrez encore plus anxieux, ce qui aggravera le comportement que vous souhaitez voir disparaître.

Vous pouvez bien évidemment signifier fermement à votre chien que vous n’êtes pas d’accord avec son comportement en lui disant fermement “Non” puis en essayant de détourner son attention. Mais cela n’aura qu’un effet partiel si vous ne faites rien pour éliminer la cause responsable du léchage.

Mettre une collerette à votre chien est une solution qui ne fait pas toujours l’unanimité même chez les vétérinaires. Certes votre chien ne pourra plus se lécher mais cela risque de l’angoisser au plus au moins, ce qui pourra avoir un effet rebond sur son comportement quand vous l’enlèverez ou entraîner d’autres comportements indésirables. Le port de la collerette ne devrait être essayé que s’il est accompagné d’autres mesures pour soulager votre chien : solutions naturelles anti-stress, soins locaux au niveau des pattes, antalgiques …

 

Comment faire pour que mon chien arrête de se lécher les pattes ?

 

Ne vous attendez pas à ce que votre chien arrête de se lécher les pattes comme par magie, d’autant plus si le problème s’est installé il y a quelque temps. Il faudra d’abord veillez à éliminer si possible la raison sous-jacente, ce qui est plus difficile quand le problème est d’ordre psychologique et que votre chien est anxieux et se sent mal. Et dans le même temps, il faudra traiter localement les plaies que votre compagnon aura pu lui-même s’infliger afin que cela ne le gratte plus et ne lui donne pas envie de continuer à se lécher.

 

Traiter les causes responsables de douleurs et de démangeaisons

 

Dans le cas où vous-même ou votre vétérinaire à mis en évidence une plaie ou une lésion sur une patte, il faut que celle-ci soit traitée :

    • Retrait chirurgical sous anesthésie d’un corps étranger type épillet

Traitement d’une plaie ou d’une blessure : parage chirurgical et sutures si besoin, pommades, pansements, administration d’antibiotiques et/ou d’anti-inflammatoires …

  • Application d’un baume hydratant et cicatrisant sur les coussinets en cas de sécheresse ou de craquèlements ;
  • Traitement antiparasitaire en cas d’infestation de puces, de tiques, d’aoûtats …
  • Gestion des allergies avec traitements corticoïdes au besoin sous forme de pommade ou par voie générale, adaptation du régime alimentaire (ex : croquettes hypoallergéniques), soins locaux pour renforcer la barrière cutanée avec des shampoings et administration de compléments alimentaires pour lutter contre l’inflammation et renforcer la peau …
  • Gestion des douleurs articulaires avec prescription d’antalgiques, d’anti-inflammatoire, mise en place d’un régime si nécessaire, mise en place d’une alimentation vétérinaire spécifique enrichie en oméga 3 et en chondroprotecteurs, ajout de compléments alimentaires pour arthrose au quotidien …

 

Même si votre chien se lèche les pattes pour des raisons comportementales, il peut s’être lui-même infligé des blessures. Dans ces cas-là votre vétérinaire vous prescrira des soins locaux ou généraux : shampoing apaisant, pommade antibiotique, anti-inflammatoire …

 

Gérer le stress et l’anxiété de votre chien

 

Dans le cas où le problème sous-jacent est un niveau d’anxiété élevé il faut essayer si possible de soustraire l’élément responsable du stress ou réorganiser le mode de vie de votre animal. Par exemple, si votre chien passe son temps à être stimulé et n’a jamais de temps de repos, apprenez à ne plus jamais déranger votre chien lorsqu’il est enfin posé dans son panier. Expliquez notamment bien cette règle à vos enfants et à vos invités.

Il peut être nécessaire de donner à votre chien des traitements naturels pour aider à diminuer son niveau de stress au quotidien comme :

  • De la phytothérapie avec des fleurs de Bach, de la valériane, de la camomille, de la passiflore …
  • Du CBD (cannabidiol) ;
  • De la protéine de lait (caséine) ;
  • Des acides aminés avec des vertus apaisantes comme le L-tryptophane ;
  • Des phéromones apaisantes

Si votre chien se lèche à cause de douleurs ou de démangeaisons chroniques comme en cas d’arthrose ou d’allergies, il peut être intéressant de le soulager grâce à des solutions naturelles anti-stress en plus du reste. Car ces sensations ressenties en permanence par votre animal créent forcément un stress plus ou moins important qui peut renforcer son comportement de léchage.

Dans le cas avancé de troubles comportementaux, votre chien peut avoir besoin d’une véritable médication pour gérer ses humeurs et son anxiété. Dans ce cas, il vous faudra absolument consulter votre vétérinaire ou un vétérinaire comportementaliste pour recevoir une prescription car ces médicaments ne peuvent être délivrés que sur ordonnance.

 

Aider votre chien à ne pas s’ennuyer

 

L’ennui est un des grands ennemis de votre chien et ses conséquences peuvent être nombreuses : destructions, malpropreté, prise de poids, léchage des pattes … Prenez donc le temps chaque jour de faire de grandes promenades avec votre chien et de jouer avec lui dehors et chez vous. En journée, laissez-lui plusieurs jouets pour qu’il puisse s’amuser et se défouler. Pourquoi ne pas lui proposer un jouet de mastication qui l’aidera à nettoyer ses dents et à se détendre pendant des heures.

Utilisez aussi sa nourriture comme un moyen d’occuper son temps. Pour éviter qu’il ne mange trop vite et n’ai plus rien à faire vous pouvez :

  • Lui acheter une gamelle anti-glouton ou une gamelle ludique ;
  • Cachez des croquettes ou des friandises dans un jouet distributeur ;
  • Etalez de la pâtée sur un tapis de léchage !

Conclusion : Si malgré tous vos efforts votre chien continue à se lécher les pattes prenez rendez-vous avec votre vétérinaire. Signe d’un véritable mal-être, il ne faut pas laisser ce comportement perdurer dans le temps. Des solutions existent mais il faut parfois faire preuve de patience pour que les choses rentrent dans l’ordre. Et pour certains chiens très anxieux, il faut parfois accepter ce trait de caractère et se dire que vous ne pourrez jamais faire disparaître totalement cette mauvaise habitude.

Article rédigé par le Dr Tatiana Pradel, Docteur vétérinaire diplômée de l’École Nationale Vétérinaire de Lyon – Voir tous ses articles 

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Particulier : Démarches pour vendre ou donner un chiot ou un chaton



Depuis le 8 octobre 2015, une ordonnance a modifié les règles qui concernent la commercialisation à titre onéreux ou gratuit des carnivores domestiques, à savoir chien et chat. En tant que particulier, il ne vous est plus possible de céder gratuitement ou de vendre un chien ou un chat sans accomplir certaines formalités. Le but de cette loi, mieux protéger les animaux en luttant contre le trafic, les achats « coups de cœur » (en particulier sur internet) et contre les abandons. Dans cet article, nous vous accompagnons pour que vous sachiez exactement ce que vous devez faire, afin de mettre en place des adoptions responsables !

 

Particulier, éleveur, vendeur : Quel est mon statut ?

 

Tout d’abord, il convient de savoir ce que vous comptez faire :

Si vous souhaitez céder à titre gracieux un chiot, un chaton ou un animal adulte, vous n’avez pas besoin de statut particulier.

Si vous souhaitez vendre un chien ou un chat, il existe deux cas de figure :

  • Si vous possédez la mère du chiot/chaton que vous voulez vendre, vous êtes alors automatiquement considéré comme un éleveur et des démarches sont nécessaires pour être conformité avec la loi ;
  • Si vous ne possédez pas la mère du chiot/chaton, vous êtes alors considéré comme un vendeur. Or, seules les animaleries, considérés comme des professionnels peuvent faire cela (jusqu’au 1er janvier 2024 normalement). En tant que particulier c’est INTERDIT, si souhaitez céder votre chien ou votre chat, vous ne pouvez pas demander de contrepartie financière !

Les associations sont considérées à part, car elles ne sont pas considérées comme « vendeur » mais demandent souvent malgré tout une contrepartie financière pour aider à la prise en charge des soins effectués sur l’animal qui va être adopté.

 

Je vends un chiot ou un chaton : Quelles démarches pour avoir le statut d’éleveur ?

 

Pour rappel, vous devez avoir le statut d’éleveur à partir du moment où vous vendez des chiots ou des chatons issus de portées dont vous possédez la mère. Si vous n’êtes pas le détenteur de la femelle reproductrice, vous n’avez pas le droit de vendre ces animaux, seulement de les donner à titre gracieux.

Mais contrairement à la pensée commune, il ne suffit de vendre ne serait-ce qu’un seul chiot ou chaton dans l’année pour être considéré comme un éleveur. Que vous vendiez des animaux de race ou non !

Si vous êtes dans ce cas vous devez déclarer la création de votre « élevage » à la chambre d’agriculture. Vous serez alors inscrit au répertoire Sirene et vous obtiendrez un numéro SIREN et un numéro SIRET à indiquer obligatoirement dans vos annonces.

Si vous vendez des chiots ou des chatons issus d’une seule portée dans l’année, la suite de vos démarches est simplifiée. Il vous faudra malgré tout choisir un vétérinaire sanitaire et en faire la déclaration auprès de la DDPP (Direction Départementale de la Protection des Populations) de votre département de résidence. Mais dans le cas où vous vendez des animaux issus de plusieurs portées par année, il vous faudra accomplir beaucoup plus de démarches et notamment pouvoir attester d’une formation pour acquérir les connaissances relatives aux besoins biologiques, physiologiques, comportementaux et à l’entretien des chats et des chiens.

Vous êtes dispensés de réaliser ces démarches contraignantes si et seulement si vous remplissez les trois conditions suivantes :

  • 1/ Vous n’avez QUE des portées de chiots ou de chatons de race, inscrits au LOF ou au LOOF
  • 2/ Vous ne vendez pas plus d’une portée par an
  • 3/ Vous déclarer aux livres généalogiques correspondants toutes les portées qui naissent chez vous (et vous recevez un numéro spécifique que vous devrez inclure dans votre annonce).

Pour résumer : En tant que particulier, à partir du moment où vous souhaitez vendre ne serait-ce qu’un seul animal issu d’une portée née chez vous, vous êtes obligé d’acquérir le statut d’éleveur. Le but éviter les « élevages clandestins » et la prolifération non maîtrisées d’animaux de compagnie. Ne soyez pas amer envers les éleveurs qui se voient dispensés de toutes ces formalités. Le suivi de leur activité se fait grâce à leurs déclarations obligatoires et systématiques auprès du LOF et du LOOF.

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En tant que particulier, où poster mon annonce ?

 

Encore une fois, il existe deux cas de figure en fonction du mode de transaction que vous réalisez avec les futurs adoptants :

 

Vous cédez à titre gracieux un chiot, un chien, un chaton ou un chat

 

Dans ce cas-là, il vous est interdit de mettre une annonce en ligne, sur internet ! Il faut donc passer par les canaux de communication plus traditionnels : bouche à oreille, annonce papier chez les commerçants …

 

Vous vendez un chiot ou un chaton, en tant qu’éleveur

 

Cette fois-ci, il est permis de mettre en ligne vos annonces mais pas n’importe où. Cela ne peut se faire que sur certains sites internet, qui possèdent une rubrique spécifique pour les animaux de compagnie et qui diffusent des messages de sensibilisation et d’information relatif à l’acquisition d’un animal de compagnie (identification, santé, éducation, conditions d’hébergement, alimentation, réglementation …).

On oublie donc Facebook et autres réseaux sociaux.

A partir du 1er Juillet 2023 les sites qui peuvent diffuser ce genre d’annonce, seront tenu de vérifier qu’elles ont été bien rempli et comporte toutes les mentions obligatoires. Ils devront même vérifier l’identité du détenteur et la bonne inscription de l’animal vendu sur I-CAD. Les annonces vérifiées et en ordre devront porter la mention « annonce vérifiée » pour aider les futurs adoptants.

De même, toutes les annonces non conformes pourront être signalées à la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) ou à la Direction Départementale de la Protection des Populations (DDPP).

 

Informations obligatoires au sein d’une annonce de cession d’un animal domestique

 

Que vous donniez ou que vous vendiez un chien ou un chat, l’annonce que vous publiez (sur internet ou ailleurs) doit obligatoirement contenir certaines informations. Finis donc les annonces indiquant seulement « Donne contre bon soins » !!! Celles-ci doivent notamment contenir :

1/ L’âge de l’animal

2/ Votre numéro Siren et Siret sauf si vous faites partis des éleveurs non soumis à l’obligation de déclaration (dans ce cas-là, indiquer le numéro d’inscription de la portée au livre des origines)

3/ Prix : Précisez bien si l’animal est donné gratuitement, sans contrepartie financière

4/ Le numéro d’identification, par puce électronique ou tatouage, de l’animal

5/ Si celui-ci est inscrit ou non au LOF ou au LOOF ;

6/ Si c’est le cas il faudra, en plus que l’annonce contienne :

  • Le numéro d’identification de l’animal au livre généalogique ou bien le numéro d’identification de la mère, avec le nombre de chiots/chatons de la portée dont il est issu
  • La race

7/ Si l’animal vendu ou cédé n’est pas inscrit au LOF ou LOOF, l’annonce doit comporter la mention « n’appartient pas à une race » ou « d’apparence XXX » si vous pouvez garantir l’apparence morphologique de l’animal à l’âge adulte.

 

Identification de l’animal à la charge du particulier cédant avant TOUTE cession

 

Tout chien ou chat qui est donné gratuitement ou vendu, ne peut l’être qu’APRES avoir été identifié par puce électronique ou tatouage. C’est la personne qui le cède qui doit accomplir cette formalité auprès d’un vétérinaire. Les frais sont donc à sa charge. Si vous souhaitez ensuite demander aux adoptants une participation financière pour l’identification vous le pouvez, mais vous devenez alors éleveur car vous vendez l’animal.

Après l’adoption (gratuite ou payante), c’est le propriétaire cédant qui fait les démarches nécessaires auprès de l’I-CAD pour faire le changement de détenteur, afin que les nouveaux propriétaires reçoivent bien la carte d’identification de l’animal.

 

Le certificat d’engagement et de connaissance : une nouveauté

 

Depuis Novembre 2022, il est maintenant nécessaire pour TOUS les adoptants de signer un document appelé « certificat d’engagement et de connaissance ». Celui-ci doit être signé au moins 7 jours avant de céder le chien ou le chat à ses nouveaux propriétaires, que l’adoption se fasse gratuitement ou bien avec une participation financière.

En tant que particulier, vous êtes tenu de vérifier que ceux à qui vous donnez ou vendez un chiot ou un chaton ont bien signé ce document la semaine précédente.

 

Qui peut délivrer ce document ?

 

Ce document ne peut être remis aux futurs adoptants que par une personne détenant l’Acaced (Attestation de connaissance pour les animaux de compagnie d’espèces domestiques) ou une certification professionnelle équivalente. C’est-à-dire un vétérinaire, un responsable de refuge, un éleveur véritable (qui a bien réalisé cette formation), un responsable d’association de protection animale …

En tant que particulier, même si vous êtes reconnu comme « éleveur » aux yeux de la loi pour vendre ne serait-ce qu’un chiot ou chaton par an, vous n’êtes pas la personne désignée pour remettre ce document. Sauf si vous avez bien réalisé la formation mentionnée ci-dessus, ce qui ne sera probablement pas le cas, à moins que vous vendiez plusieurs portées par an, ce qui fait de vous un éleveur professionnel et plus un particulier.

 

Que contient-il ?

 

Ce document est censé lutter contre les achats impulsifs et bien faire comprendre aux futurs acquéreurs leurs futures responsabilités. Il ne faut pas oublier que lorsque l’on adopte un chien ou un chat on s’engage pour 15 ans.

Le certificat d’engagement et de connaissance précise les besoins physiologiques et comportementaux de l’espèce adoptée (chien ou chat). Il précise les implications financières en termes de nourriture, de soins, de frais de garde et d’accessoires … Enfin, il rappelle les notions de base en matière de prévention médicale et de l’importance d’être capable d’assurer son confort et ses soins.

A la fin, l’adoptant doit ajouter la mention manuscrite « Je m’engage à respecter les besoins de l’animal », dater et signer le document.

 

Quelles sanctions en cas de non-respect de la nouvelle réglementation ?

 

Le non-respect de cette nouvelle législation est passible d’une amende de 3ème classe. Que ce soit parce qu’une personne non reconnue à fait signer le document, que le la date de signature n’a pas été vérifiée par le cédant ou bien si le certificat est non conforme …

 

Que devez-vous remettre à l’adoptant le jour de la cession de l’animal ?

 

Encore une fois, que vous vendiez un chien ou un chat ou bien que vous le cédiez à titre gratuit, vous êtes tenu de fournir à l’adoptant un certain nombre de documents :

1/ Un certificat de cession :

C’est ce document qui permet d’attester, aux yeux de la loi de la transaction entre le propriétaire cédant l’animal et l’adoptant. En cas de litige, ce document est indispensable ! Il doit contenir un maximum d’informations concernant la transaction pour avoir le plus de valeur possible : date, nom et coordonnées du cédant et de l’acquéreur, numéro d’identification de l’animal, âge, sexe, race, s’il est inscrit au LOF/LOOF, le prix de vente TTC ou la mention « cédé à titre gratuit » … Un contrat d’adoption ou une facture peut remplacer ce document si on y retrouve toutes les informations précédemment citées.

2/ Un certificat vétérinaire de bonne santé :

Ce document est obligatoire même si vous cédez un chien ou un chat gratuitement ! Il doit être réalisé maximum dans les 3 mois qui précède l’adoption. Il peut être réalisé en même temps que l’identification pour les jeunes chiots et chatons adoptés à partir de 8 semaines. Le vétérinaire y indique plusieurs informations notamment le numéro d’identification et de passeport de l’animal s’il existe mais aussi ses dernières vaccinations, son état de santé le jour de la consultation, la mise en évidence ou non d’anomalies … Si ce document n’est pas remis à l’acquéreur, le propriétaire cédant peut écoper d’une amende de 4ème classe.

3/ La carte d’identification :

En tant que propriétaire qui vendez ou donnez un chien ou un chat, nous vous rappelons que celui-ci doit obligatoirement être identifié à vos frais avant la cession. Vous devez ensuite donner aux adoptants la carte d’identification de l’animal et signalez à I-CAD dans la semaine qui suit, le changement de propriétaire avec toutes les informations nécessaires. Ainsi, les nouveaux propriétaires de l’animal recevront rapidement la nouvelle carte d’identification indiquant bien que celui-ci leur appartient.

 

Conclusion : Cela doit vous paraître bien fastidieux et contraignant en tant que propriétaire !!! Mais pourquoi ? Le but est d’encourager les propriétaires de chiens et de chats à faire stériliser leurs animaux pour éviter les naissances excessives qui remplissent les refuges et nos rues d’animaux errants. Et si vous ne souhaitez pas stériliser votre animal, à vous encourager à être extrêmement vigilant. Face aux abandons toujours plus nombreux dans notre pays, il est important que chacun prenne la responsabilité de ses actes et que donner ou vendre un animal ne soit plus un acte pris à la légère. Si vous êtes perdu dans ces démarches, n’hésitez pas à consulter votre vétérinaire. Vous pouvez aussi consulter le site du gouvernement à ce sujet ICI.

Article rédigé par le Dr Tatiana Pradel, Docteur vétérinaire diplômée de l’École Nationale Vétérinaire de Lyon – Voir tous ses articles 

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Mon chat a des puces, comment m’en débarrasser ?



Voilà que depuis quelque temps votre chat se gratte plus qu’à son habitude. Est-ce qu’il n’aurait pas pu attraper des puces ? Ce parasite est le 1er motif de consultation vétérinaire en dermatologie chez le chat, alors la question est légitime. En plus de gêner considérablement votre chat dans sa vie de tous les jours, la puce se reproduit à une vitesse inouïe rendant parfois difficile son élimination. Alors comment savoir si ce sont bien les puces qui font que votre chat se gratte ? Et surtout comment vous débarrasser de cette infestation une fois qu’elle est connue ? Un de nos vétérinaires répond à vos questions.

 

La puce : Le parasite le plus fréquent chez le chat

 

La puce est un insecte aplati latéro-latéralement, sans aile et qui peut piquer son hôte pour se nourrir de son sang. On dit donc de la puce qu’elle est un parasite hématophage. Son repas sanguin est indispensable pour sa reproduction, car sans elle ne peut pas pondre d’œufs.

puce : parasite du chat

Il existe plusieurs centaines d’espèces de puces à travers le monde. Mais dans nos régions c’est presque exclusivement Ctenocephalides felis, appelée communément la puce du chat, qui infeste nos félins.

Ce sont les puces adultes qui parasitent le chat pendant leur repas de sang. Après elles quittent l’animal pour se réfugier dans son environnement pour se reproduire : ce sont donc des parasites temporaires. Chez les chats âgés et arthrosiques qui n’arrivent plus à faire leur toilette ou à se gratter, les puces adultes peuvent élire domicile sur l’animal plus longtemps car elles ne sont pas dérangées.

Une puce peut pondre en moyenne 50 œufs par jour. Un œuf met environ 1 mois pour se transformer à son tour en puce adulte, en se transformant entre-temps en larve puis en nymphe qui va rester cachée à l’abri de la lumière par exemple derrière vos plinthes ou entre les lattes de votre parquet. A maturité, les nymphes attendent de sentir votre chat passer à proximité (vibrations) et éclosent pour donner des puces adultes qui vont lui sauter dessus.

cycle de vie des puces chez le chat

En cas d’infestation de puce sur votre chat, il faut bien penser que les puces que vous voyez marcher sur votre animal ne sont que la partie émergée de l’iceberg. Elles représentent 10% des parasites chez vous, les 90% restants étant des formes immatures (œufs, larves, nymphes), dans l’environnement, attendant de grandir pour passer à l’action.

 

Comment mon chat peut-il attraper des puces ?

 

Si votre chat sort, il est plus facile d’accepter qu’il puisse être infesté par des puces. Il peut côtoyer des animaux (chiens ou chats) déjà parasités qui vont se faire un plaisir de partager leurs petits copains. Et s’il y a pas mal d’animaux qui trainent dehors, notamment des populations de chats parfois errants, il faut accepter que l’extérieur soit en partie contaminé par des œufs, des larves et des nymphes.

La puce est réputée pour pouvoir sauter sur de longues distances, facilement jusqu’à 30 cm. Ce qui lui permet de contaminer facilement un nouvel hôte.

Même les chats qui vivent exclusivement en intérieur ne sont pas pour autant protégés à 100%. Pour ceux qui vivent en immeuble, si des chiens ou chats infestés de puces se baladent dans les parties communes alors des puces peuvent tranquillement bondir jusque chez vous. Même en maison, on ne peut empêcher tous les chats du quartier de venir dans son jardin et donc certaines puces de rentrer quand on aère.

Vous-même pouvez être un moyen de dissémination des puces, si elle vous saute dessus pour parcourir plus de distance et se rapprocher d’un hôte.

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Comment savoir si mon chat est infesté de puces ?

 

Comme nous l’avons déjà évoqué, les puces adultes ne restent pas en permanence sur votre chat. Il n’est donc pas toujours évident de les voir et d’identifier une infestation. Comment faire alors pour savoir si elles sont présentes et mettre en place le traitement adéquat ?

 

Des symptômes évocateurs

 

En cas de pulicose (= infestation par des puces), LE symptôme principal est le prurit ! Votre chat a donc envie de se gratter plus ou moins en permanence et cela se manifeste par du grattage avec ses pattes arrière, des mordillements de la peau et même un léchage intensif car la langue est recouverte à sa surface de milliers de petits picots.

Les démangeaisons peuvent parfois être très violentes notamment en cas de réaction allergique à la salive des puces lors des piqûres. On parle alors de DAPP, c’est-à-dire de dermatite allergique aux piqûres de puces. La peau de l’animal est souvent très rouge et inflammée.

A force de se gratter, votre chat peut s’infliger lui-même des plaies cutanées et perdre beaucoup de poils au point d’avoir des zones de peau à nu.

En cas d’infestation massive, le chat infesté souffre d’anémie. Tellement de puces se nourrissent sur lui qu’il perd beaucoup de sang et en souffre. Ses muqueuses sont alors blanchâtres au lieu d’être bien roses. Et si on fait une prise de sang on aura des anomalies quant à ses globules rouges et son taux d’hémoglobine.

 

Mise en évidence de déjections de puces

 

Si visualiser des puces adultes n’est pas aisé, il faut chercher à mettre en évidence un signe indirect de leur passage sur l’animal. On cherche alors à mettre en évidence leurs déjections. Ce sont ces petits points noirs, souvent en forme de virgule quand on y regarde de plus près, que l’on retrouve à la surface de la peau de son chat.

Quand les chats se lèchent beaucoup, ils avalent parfois la plus grande partie de ces déjections et même elles deviennent difficiles à observer. Le mieux est donc de s’aider d’un peigne à puces pour ratisser le poil de son chat et retirer les saletés coincées dans le pelage.

Si vous retirez des saletés noires et qu’elles ont la forme de « virgule » alors la réponse est faite : des puces sont montées sur votre chat. En cas de doute, déposez-les sur un sopalin blanc puis humidifiez-les : si cela fait une trace rouge-brun alors c’est que la saleté est bien composée de sang digérée. Vous avez encore une fois votre réponse.

 

Infestation secondaire par des vers digestifs

 

Les puces peuvent être porteuses de formes immatures d’un parasite digestif appelé Dipylidium caninum ou tænia. En se léchant ou en se mordillant votre chat peut alors avaler des puces contaminées. Il devient alors l’hôte de vers digestifs qui se retrouve sous forme de grain de riz dans ses selles ou collés sur son anus. Attention, ce n’est pas parce que vous n’en voyez pas que votre chat n’est pas porteur de vers digestifs !

 

Que faire si mon chat est infesté par des puces ?

 

Maintenant que vous savez que votre chat est parasité il faut mettre en place un traitement adéquat pour se débarrasser des puces. Un traitement antiparasitaire mal mené conduira inévitablement à des récidives ce qui est très frustrant en tant que propriétaires. Pour traiter une infestation de puce, les maîtres mots sont patience et rigueur car cela peut prendre plusieurs mois.

 

Traitez votre chat avec un antiparasitaire (anti-puces)

 

La base est de traiter son chat avec un produit antipuce ! En cas d’infestation, il faut nécessairement utiliser un antiparasitaire classique, qui va avoir des vertus insecticides, et non pas un antiparasitaire naturel qui sera seulement insectifuge.

Pour vous débarrasser des puces il faut nécessairement les tuer et les empêcher de se reproduire. Avec un produit naturel répulsif vous aurez toujours une puce courageuse pour monter se nourrir sur votre chat et perpétuer le cycle et l’infestation. Demandez à votre vétérinaire ce qu’il convient d’utiliser pour être efficace.

Les antipuces pour chats existent sous différents formats : pipettes, colliers, comprimés, shampoings. A vous de choisir, en concertation avec votre vétérinaire, celle qui sera le plus facile à appliquer sur votre chat tout en étant très efficace.

Remarque : Une nymphe de puce peut rester en attente jusqu’à 6 mois dans votre logement avant de se transformer en puce adulte ou bien mourir. Il ne faut donc pas espérer régler le problème d’une infestation de puces en un traitement de 1 mois. Il est conseillé de traiter votre chat au minimum pendant 3 mois d’affilée pour être sûr d’éliminer tous les parasites de chez vous. En cas d’infestation majeure votre vétérinaire peut vous recommander de traiter 6 mois minimums directement.

Soyez très rigoureux sur les dates de renouvellement de traitement. Si vous devez par exemple poser une pipette spot-on à votre chat tous les mois, faites le bien au jour près ou avec un jour d’avance. Si vous avec quelques jours de retard vous ne pourrez pas empêcher la possibilité que le traitement ne fasse plus du tout effet et que des puces nouvelles profitent de cette fenêtre pour piquer et se reproduire de nouveau. Ce qui va nécessiter de traiter votre chat encore plus longtemps.

 

Traitez tous les autres animaux qui vivent avec votre chat

 

La puce du chat n’est pas du tout un parasite exclusif. Elle est capable de parasiter à peu près tous les autres mammifères dont le chien et le lapin qui sont deux animaux de compagnie fréquemment retrouvés dans les ménages. Si vous avez d’autres chats, chiens, lapins, cobayes … Il va falloir les traiter avec des produits antipuces aussi longtemps que vous traiterez votre chien.

Prenez bien garde d’utiliser pour chacun un produit antipuce adapté à son espèce et à son gabarit. Certains antiparasitaires pour chiens contiennent de la perméthrine qui est toxique voire mortel chez le chat. De même, les antiparasitaires qui contiennent du fipronil sont mortels pour les lapins.

N’hésitez pas à demander conseil à votre vétérinaire avant d’acheter un produit !

 

Traitez votre logement

 

Cette étape n’est pas toujours nécessaire notamment si l’infestation de votre chat n’est pas massive et que vous êtes très rigoureux sur le traitement de votre animal, pendant suffisamment longtemps.

En cas de grosse infestation, mieux vaut ne pas négligez cette étape. En effet, les antiparasitaires que vous appliquez sur vos animaux n’ont aucun effet sur les œufs et les larves qui dorment chez vous. Utilisez des produits spécifiques pour l’environnement permet de tuer une bonne partie des formes immatures de puces qui y vivent et de diminuer la pression parasitaire. Le traitement de l’animal n’a alors pas toujours à être très long et il y a moins de risques de récidive.

Un bon nettoyage permet déjà d’éliminer mécaniquement une partie des puces qui trainent chez vous :

  • Lavage des draps, coussins ou du panier de votre chien à 60°C en machine. En dessous de cette température tout n’est pas tué.
  • Un bon coup de balai permet grâce aux vibrations de faire éclore un maximum de nymphes qui attendent de parasiter votre chat. Or ces formes sont résistantes à toutes formes de traitements.
  • Puis passer un bon coup d’aspirateur dans la foulée. Si vous avez un aspirateur avec sac, jetez-le après. Dans le cas contraire, jetez tout à la poubelle et videz la immédiatement puis nettoyez le réservoir de votre aspirateur.
  • Les nettoyeurs vapeurs sont aussi très efficaces pour tuer les formes immatures et les puces adultes, notamment dans les zones difficiles d’accès contre entre les lattes de parquet.

Puis utilisez un antiparasitaire spécifique pour l’environnement sous forme de spray à appliquer directement sur les surfaces ou de fogger (diffuseur). Lisez bien les conditions d’utilisation avant pour ne pas faire de bêtise. Ces produits ont une durée de rémanence plus ou moins longue dans le temps, donc voyez si vous avez besoin de recommencer le traitement quelques semaines plus tard.

 

Comment empêcher mon chat d’être infesté par les puces ? Les moyens de prévention

 

Si votre chat a accès à l’extérieur, la meilleure des préventions reste de le traiter tous les mois avec un produit antipuce. Au moins pendant la période d’activité des puces c’est-à-dire du printemps à l’automne. Si l’hiver reste doux, mieux vaut continuer à le traiter car les puces ne vont pas mourir s’il ne fait pas assez froid dehors. Vous pouvez éventuellement utiliser des produits naturels répulsifs si vous surveillez régulièrement le pelage et le comportement de votre chat pour être sûr que tout va bien.

Pour les chats d’intérieurs stricts la question se pose. Le traitement antiparasitaire en préventif n’est pas forcément nécessaire car le risque est beaucoup plus faible. Une surveillance régulière du pelage, notamment avec un peigne est plus approprié. Si vous avez un chien, traitez-le-lui convenablement contre les puces car lui va sortie plusieurs fois par jour pour ses sorties. Il ne faudrait pas que ça soit lui qui en ramène à la maison. N’oubliez pas que la visite annuelle (vaccinale ou non) chez votre vétérinaire peut être un risque de contamination pour votre chat !!! Même si votre vétérinaire nettoie à fond sa clinique et notamment la salle de consultation avant de vous y faire rentrer il ne peut contrôler le statut de tous les animaux qui rentrent et donc qui peuvent contaminer l’accueil et la salle d’attente. Soyez particulièrement vigilant dans les semaines qui suivent la visite ou cela peut être le moment de l’année ou faire un traitement antiparasitaire en préventif.

Article rédigé par le Dr Tatiana Pradel, Docteur vétérinaire diplômée de l’École Nationale Vétérinaire de Lyon – Voir tous ses articles 

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Antiparasitaires naturels chez le chien : Lesquels choisir ? Comment les utiliser ? Pour quelle efficacité ?



Depuis quelques années déjà, une grande méfiance vis-à-vis des antiparasitaires traditionnels est exprimée par les propriétaires d’animaux. On clame à corps et à cris que ces substances sont dangereuses et toxiques et qu’il ne faut absolument pas les utiliser sur nos chiens et nos chats. De plus en plus de gens se tournent alors vers des antiparasitaires d’origine naturelle. Mais ces produits sont-ils aussi efficaces ? Sont-ils dénués de tout risque comme d’aucuns le prétendent ? Comment les utiliser correctement pour protéger son chien ? Un vétérinaire fait le point sur ce sujet pour le moins épineux.

 

Antiparasitaires naturels pour chien : Définition

 

Un antiparasitaire naturel pour chien est un produit permettant de lutter contre les parasites externes ou internes de l’animal à l’aide de substances totalement naturelles comme de la phytothérapie, des huiles essentielles ou d’autres molécules d’origine naturelle.

Ces produits ne sont pas considérés comme des médicaments par la législation française, contrairement aux traitements antiparasitaires classiques. Rien n’oblige donc les professionnels qui les commercialisent à démontrer leur efficacité puisqu’ils n’ont pas besoin d’Autorisation de Mise sur le Marche (AMM) pour être commercialisés.

On retrouve dans le groupe des antiparasitaires naturels pour chiens :

  • les vermifuges naturels ;
  • et les antiparasitaires externes qui luttent contre les parasites de la peau.

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Antiparasitaires naturels VS antiparasitaires classiques

 

 

Caractéristiques des antiparasitaires chimiques classiques

 

Depuis quelques années, des scandales éclatent et nombreux sont les propriétaires à découvrir que les antiparasitaires classiques sont considérés comme des pesticides. Au sens strict du terme, ces médicaments font en effet partie de cette catégorie car ils permettent d’éliminer des espèces nuisibles comme certains insectes ou des acariens. Cela n’est pas nouveau même si la prise de conscience de la part des propriétaires d’animaux est très récente.

Cependant, il ne s’agit pas de produits phytosanitaires comme ceux que vous pouvez utiliser dans votre jardin ! En tant que médicament, ils sont soumis à une législation très stricte et les laboratoires pharmaceutiques qui les produisent doivent pouvoir démontrer leur efficacité et leur innocuité (= sécurité) dans les conditions d’utilisation normale pour pouvoir être placés sur le marché.

Bien évidemment, les molécules contenues dans ces antiparasitaires sont toxiques pour les insectes, les acariens, les parasites digestifs … Mais ils peuvent aussi avoir une action toxique pour votre chien, vous-même ou la biodiversité s’ils ne sont pas utilisés correctement. Voilà pourquoi votre vétérinaire peut vous recommander de ne pas caresser votre animal un certain temps après l’application d’une pipette antiparasitaire ou qu’il faut éviter de le laver dans les 48h qui suivent pour ne pas disperser du produit dans l’environnement.

Pour ce qui est de la santé de votre chien, dans les conditions normales d’utilisation, comme pour tout médicament, une réaction allergique ou une sensibilité particulière peut entraîner des effets indésirables. Mais dans l’immense majorité des cas, il n’y a pas de risques pour votre animal. En cas de mise en évidence d’un effet indésirable sur votre animal, il est important d’en discuter avec votre vétérinaire afin de déterminer quelle est la meilleure option pour continuer à traiter votre chien contre les parasites ainsi que pour réaliser une déclaration de pharmacovigilance, permettant de faire remonter l’information aux autorités responsables ainsi qu’au laboratoire en question. Il n’existe à ce jour pas de preuve que ces produits aient un effet cancérigène malgré toutes les polémiques qui peuvent être mises en avant sur le net. Aucune relation de cause à effet n’est aujourd’hui connue. Et lorsque par le passé, un produit a été reconnu réellement toxique pour les animaux ou l’Homme, il a été immédiatement retiré du marché par l’ANSES.

 

Avantages des antiparasitaires naturels

 

Les antiparasitaires naturels sont réputés bien meilleurs pour la santé de l’animal et de l’Homme car ils n’ont pas du tout les mêmes modes d’actions que les antiparasitaires classiques. Leur effet est simplement répulsif. Contrairement à leurs équivalents non-naturels, ils n’ont pas la capacité d’éliminer les parasites en pénétrant dans leur organisme et en y créant des perturbations ou des lésions fatales. Les antiparasitaires naturels sont notamment réputés pour ne pas contenir de perturbateurs endocriniens.

Ils sont souvent bien moins chers que les autres antiparasitaires vétérinaires et il est plus facile de s’en procurer. Vous pouvez en trouver en supermarché, en animalerie, en ligne… sans avoir besoin de disposer d’une ordonnance. Certains sont même issus de produits de l’Agriculture Biologique (produits bio) ce qui est de plus en plus recherché par les consommateurs de nos jours.

Attention à la durée de rémanence des antiparasitaires naturels externes que vous utilisez sur votre chien. Leur durée d’efficacité n’est pas toujours aussi importante que pour les antiparasitaires classiques.

 

Quand utiliser des antiparasitaires naturels pour mon chien ?

 

On le rappelle encore une fois, les antiparasitaires naturels ne possèdent qu’un effet répulsif sur les parasites. Que l’on parle des vermifuges ou bien des antiparasitaires externes, ils n’éliminent pas définitivement les parasites et sont donc d’une efficacité bien moindre pour protéger votre chien en cas de forte pression parasitaire dans l’environnement. L’utilisation de produits antiparasitaires naturels chez le chien ne peut donc pas empêcher efficacement la transmission de certaines maladies comme la piroplasmose ou la leishmaniose par exemple et ne devrait pas être utilisés chez les animaux présentant des allergies aux piqûres de puces (DAPP).

L’utilisation de ces produits est donc à réserver uniquement à la PREVENTION sur un animal sain.

En cas d’infestation parasitaire, ces produits ne seront pas assez puissants pour empêcher les parasites de se reproduire et de maintenir une infestation. Il vous faudra alors avoir recours à des antiparasitaires classiques, au moins le temps de régler le problème.

Mais quand tout va bien, rien ne contre-indique l’utilisation de ces produits, tant que les conditions d’utilisation et d’application sont bien respectées.

 

Sous quel format existent les antiparasitaires naturels pour animaux ?

 

Les antiparasitaires naturels pour chiens existent sous différents formats, chacun possédant ses avantages et ses inconvénients :

  • Pipettes spot-on : A appliquer directement sur la peau de votre chien, au niveau de la région située entre les omoplates, pour éviter tout risque de léchage. Si vous utilisez ce type d’antiparasitaire externe, il est capital de ne pas laver votre chien 48h avant et jusqu’à 48h après la pose du produit afin de permettre une bonne diffusion à travers la barrière cutanée.
  • Colliers : A placer autour du cou de votre chien et à laisser en place jusqu’à la fin de la période d’efficacité. Ils ont l’avantage d’être peu contraignants mais doivent être assez serrés et proches de la peau pour pouvoir être efficaces.
  • Compléments alimentaires sous forme de poudre ou de comprimés : Ce sont principalement des vermifuges naturels pour chiens que l’on retrouve dans cette catégorie. Ces substances créent un environnement intestinal défavorable qui incite les vers à partir mais ne les tuent pas, contrairement aux vermifuges classiques. Certains antiparasitaires externes existent sous cette forme et donneraient une odeur au pelage qui ne plaît pas aux parasites.
  • Sprays : A appliquer directement sur le pelage de votre animal en prenant bien garde de ne pas en mettre dans ses yeux ou ses narines. Le nombre de pulvérisations à appliquer dépend du gabarit de votre animal et la durée d’efficacité dépend du produit utilisé.
  • Shampoings : Encore une fois, ils donnent une odeur caractéristique à votre chien qui repousse les parasites de la peau. Ils doivent être réalisés assez fréquemment pour que leur effet perdure dans le temps.
  • Poudre à appliquer directement dans le pelage : Celle-ci va assécher les parasites et détruire leur carapace par un effet mécanique, les faisant mourir s’ils restent sur place.

 

Liste non-exhaustive d’antiparasitaires naturels pour chiens :

 

Des produits antiparasitaires naturels pour chiens, il en existe toute une ribambelle sur le marché et il n’est pas facile de s’y retrouver. En effet, toutes les substances naturelles ne sont pas réputées pour avoir un effet répulsif sur des parasites et lorsque l’on n’y connaît rien, difficile de savoir quoi choisir.

Ces antiparasitaires peuvent contenir des hydrolysats de plantes, des huiles essentielles ou d’autres substances naturelles minérales par exemple.

Venez découvrir notre sélection d’antiparasitaires naturels pour chiens avec un effet contre les puces, les tiques, les moustiques …

 

Avec un effet sur les parasites externes du chien

 

La citronnelle : Transformée en huile essentielle, elle est réputée pour son action répulsive contre les moustiques. C’est probablement la plante qui est la plus connue pour ses effets répulsifs sur les insectes.

La lavande : Elle contient du lavandin qui éloigne aussi bien les puces, les tiques que les moustiques.

Le géranium : Il contient entre autres du géraniol, substance naturelle connue pour repousser les puces, les tiques, les poux, les moustiques…

Le margousier : Il contient du margosa ainsi que l’azadirachtine, un insecticide naturel puissant problématique si présent à forte dose dans un antiparasitaire naturel car il agit comme un perturbateur endocrinien chez les abeilles. Voilà pourquoi ces substances sont normalement interdites dans les produits phytosanitaires pour protéger les abeilles !

Le pyrèthre de Dalmatie (et variantes) qui contient de la pyréthrine qui, à forte dose, est un insecticide répulsif naturel assez puissant.

La Terre de diatomée : Roche sédimentaire et siliceuse qui dessèche les parasites qui entrent en contact avec elle, sans effet négatif pour le chien. Attention cependant en cas de troubles respiratoires, l’inhalation de cette poudre peut aggraver les symptômes. Il faut donc être vigilant quant à l’administration.

 

Avec un effet vermifuge

 

Les graines de courges : Elles contiennent de la curcubitacine qui affaiblirait les vers digestifs et renforcerait le système immunitaire.

L’ail (Allium sativum) : Retrouvée dans de nombreux vermifuges naturels, il est important de rappeler que ce légume est TOXIQUE pour le chien. A forte dose ou en l’utilisant de manière répétée, l’ail entraîne la destruction des globules rouges et provoque une anémie sévère. Il convient donc d’être extrêmement vigilant quand vous utilisez ce type de produit et de bien respecter les dosages.

La carotte : Son intérêt en tant que vermifuge proviendrait d’un effet mécanique au cours de son passage dans les intestins, en raclant les parois digestives pour éliminer les vers.

Mais aussi huile de coco, clou de girofle, kefir, camomille, curcuma …

Etant donné qu’aucune étude n’est menée sur l’efficacité de ces substances, il est difficile d’expliquer par quels mécanismes elles ont un effet sur les parasites de votre chien !

 

Antiparasitaires naturels maison : Attention aux dangers !

 

Vous pouvez trouver sur Internet tout un tas de recettes maison pour fabriquer vos propres vermifuges et antiparasitaires externes naturels pour votre chien. Prenez garde. Nous vous rappelons à nouveau qu’aucune étude scientifique n’a démontré la preuve de l’efficacité de ce type de produits. Plutôt que de risquer de faire une bêtise, mieux vaut utiliser un produit déjà prêt, et a priori contrôlé, pour éviter tout risque de toxicité chez l’animal. Privilégiez l’achat de marques qui semblent reconnues plutôt que des produits obscurs sur Internet.

 

Est-ce que naturel veut dire sans danger ?

 

1. Contre-indications

Les antiparasitaires naturels ne doivent pas être utilisés chez les chiots de moins de 3 mois ainsi que chez les chiennes gestantes et allaitantes. Notamment s’ils contiennent des huiles essentielles ! Chez l’Homme, les huiles essentielles sont aussi proscrites chez les enfants en bas âge et les femmes enceintes, preuve qu’elles peuvent être nocives pour la santé dans certains cas.

2. Attention à l’usage des antiparasitaires naturels chez le chat

Les chats sont particulièrement sensibles aux huiles essentielles. N’utilisez donc pas d’antiparasitaires en contenant sur votre chat. Même si vous avez des produits pour chien de petit gabarit, ils ne doivent JAMAIS être appliqués à votre chat. Vous vous dites qu’ils ont le même poids et que les produits sont sans danger mais ce n’est pas le cas de toutes les molécules. Certaines sont sans risque chez le chien et extrêmement toxiques chez le chat. Les conséquences peuvent être dramatiques.

3. N’utilisez pas de produits humains sur votre chien

Les produits antiparasitaires naturels pour l’Homme peuvent contenir des plantes ou des huiles essentielles toxiques pour votre chien ou alors trop concentrées pour être tolérées. N’achetez que des produits à usage vétérinaire.

4. Naturels ne veut pas dire sans danger

Comme nous l’avons déjà évoqué, certains antiparasitaires naturels pour chiens peuvent s’avérer toxiques s’ils ne sont pas correctement utilisés. Ce n’est donc pas parce qu’un produit est naturel qu’il n’est pas dangereux. Je reprendrai aussi l’exemple du Margosa contenu dans de nombreux produits antipuces naturels pour chiens qui n’est jamais utilisé dans les produits phytosanitaires car il tue les abeilles. Ces produits peuvent donc avoir des conséquences néfastes sur l’environnement s’ils sont mal utilisés.

 

Comment choisir entre un antiparasitaire naturel ou chimique pour mon animal ?

 

Votre vétérinaire sera le meilleur interlocuteur pour vous aider à déterminer quel type d’antiparasitaire utiliser sur votre chien en fonction de son âge, de son mode de vie, de son exposition aux parasites, de son état de santé … Même si vous êtes persuadé que votre vétérinaire est contre les antiparasitaires d’origine naturelle, il peut vous conseiller sur les produits à utiliser et faire le point avec vous sur leur composition. Si vous avez une question sur les antiparasitaires n’hésitez pas à contacter par écrit un de nos vétérinaire.

En cas d’infestation parasitaire avérée, vous n’aurez pas d’autre choix que d’utiliser un antiparasitaire classique pour vous débarrasser réellement et complètement des parasites de votre chien. Lorsque tout va bien, en prévention, vous pouvez alors de nouveau utiliser des produits naturels si vous le souhaitez.

Article rédigé par le Dr Tatiana Pradel, Docteur vétérinaire diplômée de l’École Nationale Vétérinaire de Lyon – Voir tous ses articles 

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